Maire des Angles | |
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Conseiller général Canton de Villeneuve-lès-Avignon | |
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Alexandre Faret de Fournès(d) Raphaël de Roubin(d) |
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Enfant | Henri de Pontmartin(d) ![]() |
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Armand Augustin Joseph Marie Ferrard, comte de Pontmartin, né le àAvignon où il est mort le, est uncritique littéraire,journaliste,écrivain ethomme politiquefrançais.
Imbu de sympathieslégitimistes par sa famille, Pontmartin attaqua les partisans desencyclopédistes et leurs successeurs. Il publia dans la revueL'Assemblée nationale sesCauseries littéraires, une série d’attaques contre des personnalités de gauche qui firent sensation.
La plupart des articles de Pontmartin, qui était un journaliste infatigable, furent publiés en volumes :Contes et rêveries d’un planteur de choux (1845) ;Causeries du samedi (1857-1860) ;Nouveaux samedis (1865-1881)[1], etc. Mais le plus populaire de ses livres resteLes Jeudis deMme Charbonneau (1862), qui offre, sous forme de roman, une série de portraits malicieux et intelligents d’auteurs contemporains.
Il fit avec succès ses études aucollège Saint-Louis deParis et commença son droit. Attaché, par tradition de famille, à la branche aîné desBourbons, il retourna dans sa province, après laRévolution de Juillet et rejoignit sa mère, née Cambis d’Orsan, qui se trouvait en relation d’alliance et d’amitié avec les premières maisons de la noblesse méridionale.
Il s’inspira des idées et des ressentiments de cette Société toute légitimiste contre les écrivains de l’ancienne école encyclopédique ou du libéralisme moderne. Il débuta dans laGazette du Midi (1833-1838) et, après avoir fondé uneRevue mensuelle, l’Album d'Avignon, il envoya desCauseries provinciales àla Quotidienne (1839-1842).
Il donna ensuite des nouvelles et des romans qui eurent de la vogue, tout d'abord dansla Mode puis, successivement, dans laRevue des Deux Mondes,l’Opinion publique,la Revue contemporaine etL'Assemblée nationale (1843-1856).
Pendant quatre ans, il publia dans ce journal, desCauseries littéraires, auxquelles la vivacité de certaines attaques contre les gloires ou les notabilités du parti libéral donnèrent beaucoup de retentissement. Il devint ensuite un des rédacteurs duCorrespondant. Ses articles ont paru en volumes, sous les titres suivants :Contes et rêveries d’un planteur de choux,Mémoires d’un notaire,Contes et nouvelles,Causeries littéraires,le Fond de la coupe,Réconciliation,la Fin du procès,Dernières causeries littéraires,Pourquoi je reste à la campagne,Causeries du samedi,Nouvelles causeries du samedi,les Semaines littéraires,Nouveaux samedis.Il faut citer à part lesJeudis de madame Charbonneau, revue satirique du journalisme littéraire, dans le cadre d’un roman, l’un des livres du temps qui ont fait le plus de bruit par la franchise des appréciations ou la dureté des personnalités. Ajoutons comme études littéraires ou livres d’imagination :le Père Félix,les Brûleurs de temples,Entre chien et loup,les Corbeaux de Gévaudan,les Traqueurs de dot,Lettres d’un intercepté,le Filleul de Beaumarchais,le Radeau de la Méduse,la Mandarine,Souvenirs d’un vieux mélomane,Souvenirs d’un vieux critique,Mes mémoires,Péchés de vieillesse,Épisodes littéraires.
Pontmartin entretenait des relations d’amitié fraternelle avec le musicologueJoseph d'Ortigue.
Il a été un des critiques les plus acharnés d'Honoré de Balzac, faisant paraitre en 1856-57 une véritable diatribe contre l'ensemble de l'œuvre de l'auteur deLa Comédie humaine où rien ne trouvait grâce à ses yeux[2],[3].
Pontmartin est devenu le type de l'augure littéraire dont les jugements sont contredits par la postérité[4], ce qui a amenéJosé Cabanis à baptiser « complexe de Pontmartin » le fait, chez un critique, de ne pas oser blâmer les pires productions par crainte d'être désavoué par ses futurs collègues[5].
Il est le père de l'historien Henri de Pontmartin.
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