Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant lesréférences utiles à savérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Infanterie de ligne française, 1793. De gauche à droite : officier supérieur, soldats des compagnies du centre, sergent de grenadiers et officier subalterne.
Ces trois armées ont d'abord été partagées en sept, puis en onze, avant de culminer à quinze armées après la réorganisation parLazare Carnot, membre duComité de salut public, à l'automne 1793.
Souvent nommées d'après ledépartement d'où elles opéraient, elles disposaient chacune d'un journal qui lui était propre.
La première organisation des armées françaises qui attribue à chacune une région à défendre date de. Elle est le fait du ministre de la guerre,Narbonne[1].
l'Armée du Midi, créée le, sur ordre du Roi, elle est scindée en deux le et donne naissance à l'Armée des Pyrénées et l'Armée des Alpes. Cette dernière donne elle-même naissance à deux nouvelles armées le : l'Armée de Savoie, qui reprend l'appellationArmée des Alpes le et l'Armée d'Italie, par absorption des unités en provenance de l'Armée du Var () qui n'avait pas d’existence officielle ;
Alors qu'en, la France n’avait que 200 000 hommes sous les drapeaux, unelevée en masse gonflera énormément les effectifs ; en juillet, on compte 500 000 soldats, en septembre, 732 000, et 804 000 en décembre[2], un chiffre considérable pour l'époque. Les effectifs seront répartis en un maximum de 15 armées (marine incluse)[3] :
le, l'Armée des Côtes est créée, mais elle est scindée en deux le donnant naissance à :
Contrairement aux précédentes années, les armées nouvellement créées porteront, plutôt que le nom dudépartement d'où elles opèrent, celui du pays qu'elles envahissent.
l'Armée devant Mayence créée le pour permettre au généralKléber de reprendreMayence. Cette armée est composée de l'aile droite de l'armée de Moselle et de l'aile gauche de l'armée du Rhin. Elle n'est pas considérée comme une véritable armée, car elle reste sous l'autorité de l'Armée du Rhin ;
↑Arthur de Ganniers, « Le général Jarry et l'incendie de Courtrai par l’armée française en 1792 »,Revue des questions historiques, tome XXIII, livre LXVII, 1900,p. 525
↑Michel Mollat,Histoire de l'Ile-de-France et de Paris, Éditions Privat,, 599 p.
AllainBernède,« Les guerres de la Révolution et leur enseignement à l'École supérieure de guerre », dansMichel Vovelle (dir.),Révolution et République : l'exception française, Paris, Kimé,, 699 p.(ISBN2-908212-70-6),p. 438-451.
Samuel F.Scott,« L'armée royale et la première République », dansMichel Vovelle (dir.),Révolution et République : l'exception française, Paris, Kimé,, 699 p.(ISBN2-908212-70-6),p. 428-437.