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Armée française de la Libération

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Pour les articles homonymes, voirArmée de libération.

Armée française de la Libération
Image illustrative de l’article Armée française de la Libération

Création1943
Dissolution1945
PaysFrance etEmpire colonial français
AllégeanceDrapeau de la FranceFrance
Effectifenviron 450 000 en 1 943 et environ 1 200 000 en fin 1 944
Ancienne dénominationArmée d'Afrique (Armée d'armistice) etFFL
GuerresSeconde Guerre mondiale
BataillesCampagne de Tunisie
Bataille de Medjez-El-Bab
Bataille de Tunis
Campagne d'Italie
Bataille du Garigliano
Libération de la Corse
Bataille de Marseille
Bataille de Normandie
Bataille de Paris
Débarquement de Provence
Campagne de France
Poche de Colmar
Commandant historiqueHenri Giraud
Charles de Gaulle
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L'Armée française de la Libération est l'Armée française réunifiée, résultant de la fusion de l'Armée d'Afriquegiraudiste et desFFLgaullistes, qui, après avoir participé aux campagnes deTunisie et d'Italie, débarque avec lesAlliés pourreconquérir la France en1944 et qui entre en1945 enAllemagne pour obtenir sacapitulation et l'occuper jusqu'en 1955.

La désunion

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Philippe Pétain etAdolf Hitler àMontoire en1940.

À partir de l'appel à « cesser le combat » lancé sur la radio nationale française le parPhilippe Pétain,maréchal surnommé le « héros de Verdun » et de la riposte qu'est l'appel à la résistance lancé sur la radio britanniqueBBC parDe Gaulle le lendemain, divise les militaires rescapés de l'Armée française de 1940.

D'un côté, la grande majorité de cette force, l'armée d'armistice qui estloyaliste et obéit au gouvernement installé àVichy, en « zone libre » (non occupée par l'Armée allemande, bien que le gouvernement leur soit soumis). De l'autre, une force minoritaire, considérée par Vichy comme « rebelle » et dont les dirigeants sont condamnés à mort, lesForces françaises libres (FFL). Les FFL reconnaissent l'autorité de Charles de Gaulle,colonel qui venait d'être nommégénéral de brigadeà titre temporaire sur le champ de bataille, puis sous-secrétaire d'État à la guerre et qui a défendu l'idée deGeorges Mandel de continuer le combat avec un gouvernement replié enAfrique française du Nord et en mobilisant l'empire français qui était à l'époque le2e empire colonial mondial après celui des Britanniques.

Charles de Gaulle etWinston Churchill àMarrakech en1944.

Parti àLondres, le général de Gaulle, proclamé chef de la « France libre » et reconnu comme tel par les Britanniques, décide de continuer la guerre avec l'allié britannique. Auparavant, ce dernier avait rapatrié la plupart de ses troupes présentes en Francevia Dunkerque. Le, l'AEF, par l'intermédiaire du gouverneur généralFélix Éboué, reconnaît l'autorité du général de Gaulle et rejoint, dans le camp de la France libre, lesCondominium des Nouvelles-Hébrides, lesÉtablissements français de l'Inde et lesDomaines français de Sainte-Hélène.

Deux armées françaises vont donc mener leurs combats dans un camp opposé (celui de l'Axe ou des Alliés) et s'affronter directement plusieurs fois sur les champs de bataille, notamment àDakar et enSyrie.

Le premier affrontement franco-français est labataille de Dakar, capitale de l'AOF, en, où une flotte anglo-française sous commandement britannique (il s'agit là de la seule opération militaire FFL à laquelle participe physiquement le général de Gaulle) envoie des parlementaires de laFrance libre convaincre le gouverneur général de l'AOF,Pierre Boisson, de se rallier. Celui-ci ne reconnaît pas l'autorité du général de Gaulle et manifeste son refus en faisant mitrailler la délégation qui doit se replier. Une tentative de débarquement des Français libres est également repoussée et ceux-ci ne participeront pas au duel d'artillerie navale qui suivra. Vichy reste maître de la place et c'est un cruel échec pour la France libre.

Le refus de Boisson intervient après l'ordre de l'amiral Darlan,ministre de la Marine, de tirer sur tout navire britannique s'approchant[1]. Cette consigne est une réponse à l'opérationCatapult des Britanniques qui, du 2 au, s’efforcent de démanteler les forces navales vichystes par l'attaque de la flotte française à Mers el-Kébir — où 1 200 marins français sont tués par leurs alliés de la veille —, la capturemanu militari de celles repliées àPlymouth etGibraltar, le désarmement decelle basée àAlexandrie et l'attaque en rade de Dakar ducuirassé françaisRichelieu — le plus grand de l’époque — par leporte-avions britanniqueHMS Hermes[2] (leRichelieu avait précédemment escorté leHMS Panther)[1].

Lacampagne du Gabon de fait suite à « l'affaire de Dakar », et, cette fois, les FFL obtiennent par la force le ralliement de ce territoire, puis intervient en lacampagne de Syrie, où plus d'un mois de combats opposant australo-britanniques, Indiens et FFL à l'Armée du Levant du généralHenri Dentz cause la mort de milliers de français. Dentz se rend finalement aux Britanniques.

Dwight D. Eisenhower etHenri Giraud àAlger en1942.

À la veille dudébarquement anglo-américain en Afrique du Nord de, le clivage est donc profond entre les Alliés et les FFL d'autre part puisque le général de Gaulle a été mis à l'écart de cette opération par Roosevelt et Churchill à la suite de l'échec du chef de la France libre à rallier Dakar en 1940[1]. De fait, sa participation à Torch se limite à l'« Appel auxFrançais d'Afrique du Nord » dans l'émissionHonneur et patrie diffusée sur les ondes de laBBC, le[3] et il n'arrive à Alger qu'en. En riposte à ce débarquement allié, laPhalange africaine vichyste est créée en enTunisie, tandis que laflotte française de Toulon se saborde. L'AOF, puis, en 1943, la flotte d'Alexandrie de l'amiralGodefroy, se rallient à Giraud.

La réunification

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À l'automne1942, après labataille de Bir Hakeim, où la1re brigade française libre deKœnig a retardé l'avancée allemande, les FFL sont enLibye avec l'armée britannique et combattent les troupes deRommel. Lesdeux brigades françaises libres participent à labataille d'El Alamein, et lacolonneLeclerc conquiert leFezzan.

Le, l'Armée d'Afrique, obéissant aux ordres de Vichy, s'oppose dans un premier temps au débarquement des Alliés (opération Torch). Mais, assez rapidement les combats cessent et un accord est trouvé. En revanche, en Tunisie, cette même armée laisse entrer les forces de l'Axe sans résister et se replie.

L'Armée d'Afrique reprend progressivement le combat aux côtés des Alliés et va mener une difficilecampagne en Tunisie, avec des moyens souvent misérables (issus de l'armée française de 1940, donc démodés). Elle y côtoie parfois les FFL de Leclerc et deLarminat.

Legénéral de Gaulle (à droite) serrant la main dugénéral Giraud, devantRoosevelt etChurchill (conférence d'Anfa àCasablanca le).

Mais, une fois la victoire acquise, les dissensions éclatent. ÀAlger, la lutte pour le pouvoir entrede Gaulle etGiraud a pour enjeu véritable la continuation, ou non, de Vichy. LesFrançais libres, conscients de leur faiblesse numérique, facilitent le plus possible les ralliements à leur cause, et les chefs de l'Armée d'Afrique s'exaspèrent des désertions qui creusent leurs rangs. Finalement, Giraud obtient du commandement américain le déplacement des deux divisions françaises libres enTripolitaine.

Cependant, le soutien des organisations deRésistance intérieure et le retournement de commissaires giraudistes duComité français de la libération nationale, commeJean Monnet, permettent à de Gaulle de prendre l'ascendant sur Giraud, et un accord est trouvé qui aboutit à la fusion des Forces françaises le.

Bien qu'à cette date les FFL cessent officiellement d'exister, l'expression « Forces françaises libres » est souvent utilisée, mais à tort, pour désigner l'Armée française de la Libération. Cette confusion ne se retrouve pas dans les documents d'époque provenant des intéressés eux-mêmes et, au contraire, le nouveau commandement s'efforce de faire disparaître les mots « France libre » des noms des unités qui en sont issues. La1re division française libre prendra officiellement le nom de1re division de marche d'infanterie, sans pour autant l'accepter, et la2e division française libre deviendra la2e division blindée, qui comptedeux fois plus[réf. nécessaire] d'éléments issus de l'Armée d'Afrique que deFrançais libres.

L'expression « Forces françaises combattantes » (FFC) est également utilisée dans ce sens, toujours à tort. En effet, depuis le, le nom officiel de la France libre est « France combattante », même si, dans les faits, l'ancienne appellation demeure, et les Forces françaises combattantes regroupent les Forces françaises libres et lesréseaux deRésistance intérieure, qu'ils aient été créés par leBCRA (et homologués FFL) ou non (homologués FFC).

Composition

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Armée de terre

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Plan d'Anfa

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La conférence d'Anfa, en janvier 1943, prévoit la formation de huit divisions d'infanterie et de trois divisions blindées, réarmées par les Américains[4]. Les onze divisions issues de l'Armée d'Afrique sont les suivantes[5] :

Mais les deux divisions des forces françaises libres (1re DFL et2e DFL) ne sont pas concernées par le plan. Après la fusion entre les FFL et l'Armée d'Afrique le, elles sont incluses dans le plan, remplaçant les divisions de l'Armée d'Afrique. La2e division blindée devient5e division blindée et la2e DFL devient2e division blindée. La1re division française libre devient1re division de marche d'infanterie (1re DMI).

Les besoins matériels ayant été sous-évalués, seules huit divisions peuvent finalement être formées. La6e DIM, la7e DIA, la8e DIA, la10e DIC et la3e DB sont dissoutes entre septembre 1943 et septembre 1944[6], certaines, comme la6e DIM, étant de simples unités cadres[7], d'autres ayant été partiellement formées et maintenues« hors-plan »[8].

D'autres unités de défense territoriale et de garde de camps de prisonniers en Afrique du Nord sont maintenues« hors-plan ». Enfin, les quatregroupes de tabors marocains, non inclus dans le plan d'Anfa[réf. souhaitée][9], participent néanmoins à lacampagne d'Italie, dès l'opération Husky.

Unités formées en France

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Après la libération de la France, les éléments desforces françaises de l'intérieur sont mobilisés pour continuer le combat. Une partie renforce les divisions de l'accord d'Anfa, qui sont« blanchies » en même temps[10]. D'autres forment de nouvelles divisions[11] :

La1re DI et la14e DI rejoignent la1re armée française dans les derniers mois de la campagne d'Allemagne. Les10e,19e,23e et25e DI sont déployés face aux différentespoches de résistances allemandes sur l'Atlantique, avec la3e DB en formation dans le Sud-Ouest. La36e a rejoint le Sud-Est tandis que la27e DA est positionnée dans les Alpes. Les deux divisions coloniales d'Extrême-Orient sont destinées à partir renforcer l'Indochine française face auJapon[11].

Enfin, de nombreux régiments« légers » sont formés, souvent armés par les Américains et chargés de garder les voies de communication et les arrières des Armées alliées[11].

Aviation

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Transfert officiel de 12Curtiss P-40F Warhawk de l'USAAF au Groupe de Chasse II-5 le àCasablanca.
Des pilotes duNormandie en URSS.

En novembre 1942, excepté les Forces aériennes françaises libres (FAFL) équipées et intégrées pour l’essentiel à la Royal Air Force, les matériels disponibles en Afrique française du Nord (AFN) sont périmés et bien des techniques et des concepts d’emploi sont étrangers aux pilotes français, à l’écart de la guerre moderne depuis plus de deux ans.

De janvier à juin 1943, le rééquipement d’origine américaine est lent. Plusieurs facteurs l’expliquent : priorité à la formation des pilotes américains, priorité aux matériels destinés aux forces américaines en Grande-Bretagne, une forme de doute, aussi, à l’égard de la loyauté de certains pilotes français.

Les campagnes militaires

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Forces engagées

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  • Armées de libération[13] :
    • En Tunisie ( -) : au, le total des effectifs engagés s'élevait à 72 802 hommes dont 50 651 Maghrébins ;
    • En Italie ( -) : au, le total des effectifs engagés s'élevait à 104 584 hommes dont 59 665 Maghrébins ;
    • En France et en Allemagne ( -) : en, le total des effectifs engagés s'élevait à 267 654 hommes dont 130 000 Maghrébins (sans oublier les tirailleurs sénégalais) .
    • Fin 1944, l'Armée française de libération compte près de 600 000 hommes, dont les deux tiers sont venus d'Afrique du Nord. On y compte quelque 176 000 « Européens » et 233 000 « musulmans », selon la terminologie utilisée à l'époque[14].
  • FFI : 100 000 en ; 200 000 en juillet ; 340 000 à 400 000 en ;
  • Armée de l'Air : 140 000 ;
  • Marine : 50 000 à 68 000 ;
  • Gendarmerie : 50 000.

Tunisie

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Article détaillé :Campagne de Tunisie.
Défilé de la libération deTunis en1943.

Île d'Elbe

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Article détaillé :Conquête de l'île d'Elbe.

Italie

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Articles détaillés :Corps expéditionnaire français en Italie etBataille du Monte Cassino.

France

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Articles détaillés :Libération de la Corse,Débarquement de Provence,Libération de Paris,Libération de Marseille etLibération de Toulon.

La Libération de la France métropolitaine commença, non pas en 1944, mais dès 1943 avec la libération de la Corse. Profitant de la capitulation italienne, les Français débarquent dans l'île et aident les résistants (FFI et FTP) corses, avec le soutien de quelques troupes italiennes, à libérer ce département métropolitain.

Les premières troupes françaises à participer à la bataille de Normandie sont leCommando Kieffer qui, le, a combattu aux côtés des Britanniques, en Normandie. Les premières forces françaises d'importance, la2e Division blindée du GénéralLeclerc, a débarqué le1er août, au sein du dispositif américain. Elle a participé à la fin de labataille de Normandie ( -) et pris une part active à lalibération de Paris.

Cependant, les forces armées françaises vont avoir un rôle plus actif dans la libération de la France continentale avec le débarquement de Provence, le. Sous pression de De Gaulle qui menace de retirer d'Italie ses troupes engagées, le Premier Ministre britanniqueWinston Churchill est contraint d'accepter un débarquement dans le sud de la France et non dans les Balkans comme il l'avait souhaité initialement. En tout et pour tout, ce sont 350 000 Français et Américains qui vont prendre part au combat, dont 250 000 Français (71 % des effectifs).

La progression est rapide et inattendue tant elle contraste avec les piétinements en Normandie les mois précédents. C'est d'ailleurs l'une des raisons qui va pousser les Parisiens à l'insurrection, à partir du. En effet, alors que les troupes alliées progressent dans le Nord-Ouest et le Sud-Est, les résistants parisiens s'insurgent. De Gaulle presse les Alliés d'une action rapide qui pourrait être menée par la2e DB pour éviterle sort de Varsovie à Paris. Cédant finalement, le commandement allié autorise la2e DB à libérer Paris, ce qui sera chose faite entre le 24 et le.

La libération de Paris effectuée, les troupes françaises font leur jonction à l'Est, en. Strasbourg et l'essentiel de l'Alsace-Lorraine sont libérés fin novembre. Les troupes françaises se tiennent dès lors en face du Rhin, prêtes à envahir l'Allemagne.

La campagne de France de 1944 aura permis l'affirmation diplomatique de la France au vu de son engagement opérationnel, au plus fort depuis 1940. Mais la Libération aura aussi permis l’« assimilation » des troupes FFI : sur les 300 000 résistants estimés, ce sont 190 000 qui sont « enrégimentés ». Désormais, l'Armée française est forte, en France, d'environ 450 000 soldats.

Allemagne

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Rhin et Danube : Mouvements français, 31 mars - 18 avril 1945.
Rhin et Danube : Mouvements français, 19 avril - 7 mai 1945.
Article détaillé :Campagne d'Allemagne (1945).

L'armée de la libération verra deux courants s'opposer, l'un voulant redorer le blason de la France et voulant donc envahir l'Allemagne, l'autre pensant avoir atteint son but qui était de libérer la France[réf. nécessaire]. Lapremière armée traversera finalement le Rhin le sous les balles des Allemands, les premières troupes arrivant à franchir le Rhin et à établir des têtes de ponts.

Une fois le franchissement fait, la première armée se distinguera lors de la traversée de la Forêt noire et des différents combats dans la Sarre. Le point d'orgue de la première armée sera la bataille du Nid d'aigle où ladeuxième division blindée amenée par le généralLeclerc prendra le second emplacement le plus important d'Allemagne après Berlin. La première armée, en plus d'envahir l'Allemagne, parviendra jusqu'en Autriche dans le Tyrol empêchant ainsi toute fuite allemande par la Suisse.

Lors de ces combats, la première armée détruira entièrement la Dix-neuvième armée allemande et sera l'armée qui fera la plus grande percée sur le front occidental de Toulon à Innsbruck. La première armée sera celle qui libéra une grande partie du territoire français, envahit l'Allemagne du Sud et l'Autriche et captura les Allemands présents en Italie du Nord.

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Extrême-Orient

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Article détaillé :Guerre d'Indochine.
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Commando du CLI (Corps Léger d'Intervention) enIndochine française occupée par les Japonais après lacapitulation du Japon.

Pertes

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Maurice Faivre a estimé le nombre de tués au combat des armées de la libération et des FFI (campagnes de Tunisie, d'Italie, de France et d'Allemagne) entre et à 74 300 dont plus de 30 % de coloniaux[15] :

  • 40 000 Français métropolitains (FFI inclus)
  • 18 300 Maghrébins
  • 12 000 Français d'Algérie
  • 4 000 Noirs d'Afrique

Selon leService historique de la défense, les pertes de l'Armée française de la Libération sont d'environ 22 000 tués (dont 11 000 Maghrébins) qui se répartissent comme suit[16] :

  • 5 187 tués (dont 3 458 Maghrébins) en Tunisie de à, pour un effectif au de 72 802 hommes
  • 6 255 tués (dont 4 000 Maghrébins) en Italie de à, pour un effectif au de 104 584 hommes
  • 10 461 tués (dont 3 716 Maghrébins) en France et en Allemagne du au, pour un effectif moyen de 260 000 hommes auxquels viennent s'ajouter 13 679 FFI tués dont 3 000 victimes d'exécutions sommaires[17] soit au total un peu plus de 35 000 tués entre et.

Notes et références

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  1. ab etcHenri Amouroux,« 2000 ans d'Histoire: 23 septembre 1940 : l'affaire de Dakar »[archive du][audio], surFrance Inter, [écouter en ligne].
  2. André Béziat,Franklin Roosevelt et la France (1939-1945), Collection L'Aire Anglophone, Éditions L'Harmattan, 1997, p. 83
  3. Extrait de l'appel aux Français d'Afrique du Nord, Honneur et patrie, INA.fr
  4. Vigneras 1989,p. 58.
  5. Summer et Vauvillier 1998,p. 19.
  6. Summer et Vauvillier 1998,p. 18.
  7. Corvisier de Villèle 1998,p. 156.
  8. Vigneras 1989,p. 245.
  9. (en) Marcel Vigneras, « REARMING THE FRENCH »,UNITED STATES ARMY IN WORLD WAR II Special Studies,‎,p. 131(lire en ligneAccès libre[PDF])
  10. Paul Gaujac, « Mars-avril 1945, la bataille d'Allemagne »,Militaria Magazine,no 143,‎,p. 52-58
  11. ab etcPaul Gaujac, « Une victoire amère, juin 1945 - janvier 1946 »,Militaria magazine,no 149,‎,p. 36-41
  12. Henry Corta (1921-1998, lieutenant parachutiste SAS) : Les bérets rouges (1952), Amicale des anciens parachutistes SAS, Paris
  13. Archives du S.H.A.T, cités par Belkacem Recham dansLes musulmans algériens dans l'armée française (1919-1945), L'Harmattan, 2000, pp.236-240
  14. Philippe Masson,Histoire de l'armée française de 1914 à nos jours.
  15. Maurice Faivre,L'Armée d'Afrique et l'armée coloniale des origines à 1962, Revue l’Algérianiste N° 131 –septembre 2010
  16. Paul-Marie de La Gorce,L'Empire écartelé, 1936-1946, Denoël, 1988,p. 496-497
  17. Jean Quellien, "Les pertes humaines" inLa France pendant la Seconde Guerre mondiale - Atlas historique', Fayard, Ministère de la Défense, 2010,p. 262-263

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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