Cet article est uneébauche concernant uneunité ou formation militairefrançaise.
L’armée des Pyrénées-Orientales est unearmée de la Révolution française qui combattit les troupesespagnoles et portugaises lors de laguerre du Roussillon.
Quand débute la guerre avec l'Espagne, l'armée des Pyrénées-Orientales opère dans le département homonyme et enCatalogne jusqu'à la paix en 1795.
Les troupes aux ordres dugénéral Dagobert, désignées par les noms d'armée du Centre, armée de Cerdagne et armée du Mont-Libre, ne sont considérées par le Ministre que comme une division de l'armée des Pyrénées-Orientales.
Le général Puget-Barbantane s'étant, dans la nuit du 3 au 4 septembre 1793, retiré surSalses avec une partie de l'armée des Pyrénées orientales, cette armée se trouve partagée en trois corps dont deux placés enCerdagne et sousPerpignan et commandés par les généraux Dagobert et D'Aoust, reçoivent à tort les dénominations d'armée centrale des Pyrénées et d'armée de Perpignan. Ces corps ne sont pas des armées particulières, mais seulement de forts détachements de celle des Pyrénées-Orientales dont le quartier général a suivi les troupes campées àSalses.
Du 12 au 17 septembre, entre la démission du général Puget-Barbantane et l'arrivée à Perpignan du général Dagobert, les trois corps de l'armée des Pyrénées-Orientales restent à peu près isolés. Le général Dagobert, nommé par lesReprésentants au commandement en chef, n'entre en fonctions que le 18, à son arrivée à Perpignan, où les deux corps de Salses et de Perpignan étaient réunis par suite de lavictoire de Peyrestortes remportée la veille.
En décembre 1793, ces effectifs étaient de 55 000 hommes.
À la suite d'une série d'échecs ayant démoralisé l'armée, les représentantsMilhaud etSoubrany font arrêter, entre le 10 et le 20 janvier 1794, 17 généraux de l'armée des Pyrénées-Orientales, parmi lesquels le commandant en chef par intérim, legénéral d'Aoust[1].
À sa dissolution, elle comprenait :
Le19prairialanII (), laConvention nationale décrèta que« l'armée des Pyrénées-Orientales avait bien mérité de la Patrie »