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Forces armées des États-Unis

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United States Armed Forces
Sceaux des six branches des Forces armées des États-Unis.
Sceaux des six branches des Forces armées des États-Unis.
Fondation
(250 ans, 164 jours)
BranchesDrapeau de l'United States Army United States Army
Drapeau de l'United States Navy United States Navy
Drapeau de l'United States Air Force United States Air Force
Drapeau de l'United States Marine Corps United States Marine Corps
Drapeau de l'United States Space Force United States Space Force
Drapeau de l'United States Coast Guard United States Coast Guard
Quartier-généralPentagone
Commandement
Commandant en chefDonald Trump
Secrétaire à la DéfenseÉtendard du Secrétaire à la DéfensePete Hegseth
Chef d'État-Major des arméesÉtendard du Chairman of the Joint Chiefs of Staff GénéralDan Caine
Main-d'œuvre
Âges militaires17 - 45
Actifs1 328 000 (hors Garde-côtes au)[1] (3e)
Déployés hors du pays283 100 (au)
Réservistes799 500
Budgets
Budget895 milliards dedollars
(pour 2025[2])
Pourcentage du PNB3,38 (en 2024)[3]
Industrie
Fournisseurs nationauxComplexe militaro-industriel des États-Unis
Importations annuelles2,33 % du marché mondial en 2007 (10e rang) (Institut international de recherche sur la paix de Stockholm)
Exportations annuelles30,93 % du marché mondial en 2007 (1er rang)
Articles annexes
HistoireHistoire militaire des États-Unis
GradesGrades des Forces armées des États-Unis
Décorations militaires des États-Unis
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Lesforces armées des États-Unis (enanglais :United States Armed Forces), souvent appeléesArmée américaine[N 1] dans le langage courantfrançais, abrégées en anglais par « US Armed Forces » ou « US Military », sont lesarmées entretenues par lesÉtats-Unis. En 2024, elle compte 1 328 000militaires actifs[4] ; si lesgarde-côtes sont exclus du décompte, il s'agit, en effectifs, de ladeuxième ou troisième armée mondiale, derrière l'Armée populaire de libération chinoise, et pratiquement à égalité avec lesForces armées indiennes. Ledépartement de la Défense des États-Unis (DoD ou DOD) emploie également, au, 770 569 civils dont 12 851 étrangers[5].

En termes de dépenses de défense (environ 916 milliards de dollars en 2023, soit 37 % des dépenses mondiales de défense[6]), de force de frappe et de capacité de déploiement, il s'agit de la première armée mondiale. Une partie relativement importante de l'armée des États-Unis est déployée hors du territoire national[7]. Elle joue un grand rôle dans lapolitique étrangère du pays[8].

L'Armée américaine comprend six composantes depuis le. Il s'agit, par nombre décroissant de militaires actifs, de : l'US Army, l'US Navy, l'US Air Force, l'US Marine Corps[N 2], l'US Coast Guard[N 3], et l'US Space Force[9].

Histoire

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Articles connexes :Histoire militaire des États-Unis,Histoire de l'United States Army,Histoire de l'United States Navy,Histoire de l'United States Air Force etHistoire du Corps des Marines des États-Unis.
Pays de l'OTAN.
Déploiement d'un satellite d'alerte duDefense Support Program lors de la missionSTS-44 en 1991.

La puissance militaire desÉtats-Unis depuis laSeconde Guerre mondiale s'explique notamment par leur avance technologique : ils sont le premier pays à avoir développé labombe atomique ; dans lesannées 1970, leurs recherches amènent la production d'enginsfurtifs. Leprogramme spatial des États-Unis déploie la moitié dessatellites artificiels militaires du monde qui sont utilisés pour de nombreuses fonctions, de la communication au guidage desmissiles. Lebouclier antimissile est en fonction depuis.Internet et leGPS sont des innovations américaines qui ont d'abord servi à des fins militaires[10]. La domination militaire américaine découle aussi de la faiblesse des autres pays : la puissance russe a décliné depuis la disparition de l'URSS et dupacte de Varsovie. L'Union européenne n'a pas de véritable armée ni de politique étrangère commune. De fait, lecomplexe militaro-industriel est important aux États-Unis, il est le premier exportateur entre 2007 et 2011 avec 30 % en volume des exportations d'armement dans le monde[11].

La présence de l'Armée américaine est mondiale depuis la Seconde Guerre mondiale : elle possède des bases militaires sur tous les continents bien que nombre d'entre elles soient fermées dans le cadre desBase Realignment and Closure depuis 1989, essentiellement enEurope de l'Ouest. Ces dernières années, la plupart des effectifs américains à l'étranger se trouvaient dans les pays où les États-Unis étaient en guerre (Irak entre 2003 et 2011,Afghanistan entre 2001 et 2021), dans les anciens pays de l’Axe (Allemagne,Japon,Corée du Sud[12], Italie) et dans les régions stratégiques (Djibouti depuis 2002[13],Golfe Persique). Tous les océans sont quadrillés par des flottes permanentes. Les États-Unis sont actuellement le seul pays à pouvoir intervenir massivement partout dans le monde.

Depuis la fin de laguerre froide, les interventions armées américaines se multiplient, soit avec l'aval de l'ONU (Somalie, ex-Yougoslavie,Afghanistan,Libye), soit sans (Irak). La politique étrangère dépend duprésident, qui est le chef des armées, négocie les traités et dispose du feu nucléaire ; mais elle est également tributaire duCongrès qui décide de la guerre et entérine les traités internationaux. Durant leXXe siècle, les États-Unis ont connu des phasesisolationnistes et sont entrés en guerre pour réagir à des attaques. Avec la guerre froide, ils se sont posés en défenseurs du monde libre et démocratique contre lebloc soviétique et ont mis en place un réseau d'alliance dont la pièce maîtresse est l'OTAN. Aujourd'hui[Quand ?], certaines de ces alliances existent toujours et l'OTAN se renforce avec l'entrée des pays de l'est de l'Europe et le retour de la France dans le commandement intégré. Les États-Unis garantissent aussi leur aide militaire à de nombreux pays.

Pourtant, la puissance militaire des États-Unis n'est pas sans faiblesse : face auterrorisme et à laguerre asymétrique, les stratégies conventionnelles semblent mal adaptées, comme le montrent les progrès desTalibans enAfghanistan. Washington a besoin de ses alliés pour mener des expéditions[14]. Des oppositions se sont développées contre la politique étrangère deGeorge W. Bush, y compris aux États-Unis, et des alliances concurrentes se mettent en place comme l'Organisation de coopération de Shanghai. En 2009, le présidentBarack Obama a confirmé le retrait des troupes américaines d'Irak pour les redéployer en Afghanistan.

Commandement

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Le déploiement des Forces armées des États-Unis dans des bases militaires du monde selon le schéma mouvant dessphères d'influence est perceptible au travers de la répartition géographique ducommandement Interarmées de Combat. Cette présence globale permettant la projection de la puissance armée, sous la forme la plus adaptée à l'action requise par lagéostratégie et latactique, fournit la base arrière desinterventions militaires depuis 1947.

Commandant en chef

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LaConstitution des États-Unis, article II section 2[15], donne le titre decommandant en chef auprésident des États-Unis, qui « sera commandant en chef de l'armée de terre et de lamarine des États-Unis, et de lamilice des divers États quand celle-ci est appelée au service actif des États-Unis ».

En tant que commandant en chef, le président des États-Unis a la prééminence sur tout officier de l'armée et donc le droit inhérent d'assumer le commandement sur le champ de bataille. Cependant, parce que les présidents sont rarement présents sur les zones de guerre et ont souvent moins d'expérience que les commandants militaires, seuls deux présidents font usage de cette prérogative,George Washington etJames Madison. Washington mène en personne une troupe de 70 000 hommes lors de larévolte du Whisky, pendant son second mandat. Il ne fut cependant pas présent lors des diverses escarmouches de ce conflit relativement peu sanglant.

Lors de laguerre de 1812, Madison se retrouva sous le feu de l'ennemi le, lorsque les forces américaines sont mises en déroute par les troupes britanniques àBladensburg. Exaspéré par l'incompétence du général américain, il prit le commandement des seules forces américaines restantes, une batterie navale commandée par lecommodore Joshua Barney. Il fit cela pour stopper l'invasion britannique de la capitale américaine, mais ses efforts sont vains et les Britanniquesincendièrent Washington pendant deux jours.

Pendant laguerre de Sécession,Abraham Lincoln considère la possibilité d'assumer lui-même le commandement de l'armée de l'Union sur le champ de bataille et se met à étudier des textes militaires car l'apathie et l'incompétence de ses généraux l'exaspéraient. Il se retrouva sous le feu ennemi en1864 lors d'une attaque confédérée sur Fort Stevens dans ledistrict de Columbia, mais il n'exerce à aucun moment son autorité de commandant en chef sur le champ de bataille.

Commandement effectif

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LePentagone, quartier-général et siège du département de la Défense des États-Unis depuis 1943.
Le secrétaire à l'ArméeEric Fanning et le lieutenant-colonel Todd Hook, en 2016 enAfghanistan.

La direction des Forces armées des États-Unis est assurée par lecomité des chefs d'État-Major (Joint Chiefs of Staff) créé en 1949 qui comprend : lechef d'État-Major des armées des États-Unis (Chairman of the Joint Chiefs of Staff, un officier général assurant la présidence du comité), lechef d'état-major de l'armée de terre des États-Unis, lechef des opérations navales, lechef de l'État-Major de l'Armée de l'air, lechef des opérations spatiales, lecommandant du corps des Marines (membre temporaire, conseiller pour l'utilisation des Marines), et lecommandant de la Garde côtière (participant non-membre). Ce comité dépend directement dusecrétaire à la Guerre, chargé du département de la Défense qui, lui, répond directement devant leprésident des États-Unis.

LeGoldwater-Nichols Act de 1986 réorganise complètement la structure de commandement des Forces armées américaines qui repose actuellement[Quand ?] sur dixUnified Combatant Command qui couvrent chacun une zone géographique du monde (ou une responsabilité fonctionnelle).

Contrôle parlementaire

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Lecomité des forces armées du Sénat des États-Unis est l'organe de contrôle duSénat américain sur les Forces armées, les programmes derecherche et développement militaires et l'énergie nucléaire au service de lasécurité nationale. LePosse Comitatus Act interdit, sauf exceptions, aux armées de s'occuper d'affaires du gouvernement civil, dans celles de la Justice ou dans une procédure judiciaire.

Comparaison avec l'Armée soviétique de 1991

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Tableau de comparaison des effectifs et des matériels conventionnels entre les deuxsuperpuissances en 1991, l'année de ladislocation de l'URSS[16] :

CatégorieUnion SoviétiqueÉtats-Unis
Effectifs d'active3 400 0001 985 555[17]
Réserve militaire5 240 000nc
Paramilitaire580 000-
Chars54 50018 000
VTT/VCI86 00034 000
Artillerie/Mortiers/LRM64 00012 000
Batteries de missiles sol-air8 5001 200
Hélicoptères terrestres4 5009 000
Avions de combat tactiques4 9007 000
Bombardiers de moyenne portée400-

Structures pour la période 2011-2015

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Article détaillé :Structure des forces armées des États-Unis.

L'examen quadriennal de la Défense 2010 (Quadrennial Defense Review) publié le1er février 2010 donne, entre autres, le format prévu des Forces pour la période 2011-2015[18], mais les réductions d'effectifs et des coupes budgétaires annoncées ont influencé ce format.

Armée de terre (US Army)

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Colonne deM1A1 Abrams etM2 Bradley en Somalie en.

Les prévisions pour l'US Army portent les effectifs à 569 000 militaires à la suite d'une décision du[19]. Il est annoncé en une baisse des effectifs à 552 000 militaires après la fin programmée des opérations de combat en Afghanistan en 2014[20], mais en, on annonce une baisse dès pour atteindre un maximum de 520 400 militaires d'active au[21] et le, alors que les effectifs à cette date sont de 562 000 hommes, c'est désormais le plafond de 490 000 militaires d'ici 2017 qui est dévoilé[22] :

  • 4quartiers généraux de corps
  • 18 quartiers généraux de division
  • un total de 73 brigades de combat (Brigade Combat Team, BCT) (45 d'active et28 de réserve), se composant de :
    • 40 brigades d'infanterie (Infantry Brigade Combat Team, IBCT)
    • 8 brigadesStryker (Stryker Brigade Combat Team, SBCT)
    • 25 brigades lourdes de combat (Heavy Brigade Combat Team, HBCT)
  • 21 brigadesd’aviation de combat (Combat Aviation Brigade) (13 d'active et8 de réserve)
  • 15 bataillonsPatriot,7 batteriesTHAAD

Il est annoncé en que l'Armée de terre doit réduire ses effectifs d'active de 570 000 personnes à cette date à 490 000 en 2017, soit une baisse de 17 % les faisant descendre au niveau auquel ils étaient avant les attentats du. Le nombre de brigade d'active passera de 45 à 32 soit : 14 brigades d'infanterie, 7 brigades Stryker, et 12 brigades lourdes de combat (brigades blindées). Le nombre de bataillons de combat reste à peu près stable et passe de 98 à 95. Un bataillon supplémentaire étant affecté aux brigades restantes[23],[24].

Force aérienne (US Air Force)

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Un bombardierNorthrop B-2 Spirit et des chasseursF-15 Eagle etF-16 Falcon de l'USAF, desF/A-18 Hornet de l'US Navy et desP-3 Orion desForces japonaises d'autodéfense àAndersen Air Force Base sur l'île de Guam en 2006.

Voici les prévisions pour l'USAF dont les effectifs sont de 335 950 militaires au :

  • 8 équivalents d’escadres de renseignement, surveillance et reconnaissanceC4ISR (avec jusqu’à380 aéronefs de mission principale)
  • 30 – 32 équivalents d’escadres de transport aérien et deravitaillement en vol (avec33 aéronefs de mission principale par équivalent d’escadre)
  • 10 – 11 équivalents d’escadres de frappe de théâtre (avec72 aéronefs de mission principale par équivalent d’escadre)
  • 5 escadres de frappe à longue portée (avec jusqu’à96 bombardiers)
  • 6 équivalents d’escadres de supériorité aérienne (avec72 aéronefs de mission principale par équivalent d’escadre)
  • 3 escadres de commandement et de contrôle et cinq centres d’opérations aériennes et spatiales entièrement opérationnels (avec un total de27 aéronefs)
  • 10 escadres affectées à l'espace et aucyberespace

Marine militaire (US Navy)

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L'exercice Valiant Shield mené dans la partie ouest de l'océan Pacifique en regroupa dans ungroupe de forces combinées28 navires,300aéronefs et environ 20 000 militaires. De gauche à droite : les porte-avionsUSS Abraham Lincoln,Kitty Hawk etRonald Reagan.

Voici les prévisions pour l'United States Navy dont les effectifs en 2010 sont de 330 000 personnels d'active, 103 000 réservistes employables immédiatement et 192 000 employés civils pour286 navires de guerre début[25] :

Corps des Marines (US Marine corps)

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Débarquement deLAV-25 et d'HMMWV des Marines depuis unLCAC de l'US Navy en 2002.

Voici les prévisions pour leUnited States Marine Corps dont les effectifs sont de 203 213 militaires d'active au. Il est annoncé, en, des effectifs de 182 000 hommes en 2017. Le budget de la défense 2019 autorise 186 100 Marines d'active et 38 500 de réserve au 30 septembre 2019[26] :

  • 3 corps expéditionnaires de Marines :
    • 4 divisions de Marines (3 d'active et 1 de réserve) : 11 régiments d’infanterie, et 4 régiments d’artillerie ;
    • 4 unités d’aviation de Marines : 6 groupes aériens, 7 groupes d'hélicoptères, 4 groupes de contrôle, 4 groupes de soutien ;
    • 4 groupes de logistique de Marines ;
    • 9 régiments de logistique de combat ;
    • 7 éléments de commandement des unités expéditionnaires de Marines

Forces spéciales

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UnMH-6 Little Bird du160th SOAR faisant une démonstration d'infiltration avec des hommes du5th SFG(A) en 2008.

Les prévisions pour leUnited States Special Operations Command regroupe des unités de toutes les branches des Forces armées dont environ660 équipes d’opérations spéciales (dont des équipes ODA, des sectionsSEAL, des équipes d’opérations spéciales des Marines, des équipes tactiques spéciales de l’Armée de l’air et des détachements d'aviation opérationnels),3 bataillons deRangers et165 aéronefs à rotors basculants/à voilure fixe pour l'aéromobilité et l’appui-feu.

Effectifs globaux

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Membres des quatre armes lors d'une passation de commandement duUnited States Pacific Command en 2007. De gauche à droite, on peut identifier : une Staff Sergeant de l'USAF, un membre de l'US Navy et un Marine sans grades visibles, au centre arrière, un Admiral de la Navy, au centre devant, un Lieutenant-General de l'US Army, une Sergeant de l'US Army, un Marine vraisemblablement Lance corporal d'après son insigne de manche à moitié cachée, une Petty Officer 2nd Class de la Navy, une Sergeant First Class de l'USAF et un marin dont le rang n'est pas visible.
Soldats de la2e division d'infanterie enIrak en 2007.

Les États-Unis se classent deuxième derrière laChine pour le nombre de soldats actifs (1,4 million)[27], mais57e (en 2001) si l'on ramène ce nombre à la population totale (six soldats pour 10 000 habitants[28]). Il faut rajouter les forces de réserve, qui totalisent 1,2 million d'hommes et de femmes prêts au combat (Garde nationale,armée de réserve etgarde côtière).

Les effectifs militaires ont énormément fluctué dans l'Histoire. Historiquement faible en temps de paix, elle atteint un maximum de 16 millions de militairesaméricains à fin de laSeconde Guerre mondiale[29] ; après avoir démobilisé, elle remonte à la suite de laguerre de Corée à 3 555 000 en1953, baisse à 2 483 000 en1961, et remonte sous l'impulsion deRobert McNamara à 2 808 000 au. Au début de l'engagement massif dans laguerre du Viêt Nam en 1965, 2 700 000 personnes étaient sous les drapeaux et le pic durant cette période est de 3 550 000 militaires mi-1968[30].

Depuis l'abandon de laconscription en 1973, les Forces armées des États-Unis sont réduites de près de 60 %. Dans lesannées 1980, ses effectifs étaient de 2 millions contre 1,4 million dans lesannées 2000[31].

Laconscription en temps de paix fut établie aux États-Unis en, et ses conditions furent élargies par une loi établissant un service national le, six jours après l’attaque japonaise contre Pearl Harbor. La conscription cesse en 1947, mais le service sélectif se poursuivit dans lesannées 1950, en raison de l’engagement dans laguerre de Corée. Les lois sur le service militaire continuèrent à être appliquées, bien que subissant de fréquents amendements, et fournirent des contingents pour laguerre du Viêt Nam. En 1969, un système de loterie fut institué pour sélectionner les conscrits. En 1973, l’intégration aux Forces armées américaines fonctionna exclusivement sur la base du volontariat ; depuis 1980, les hommes doivent se faire recenser auprès des autorités dans les trente jours suivant leur dix-huitième anniversaire.

De 65 à 75 % des effectifs peuvent être déployés hors du territoire métropolitain (contre 10 à 15 % des forceseuropéennes). En proportion de leur population, les États-Unis ont, en 2008,507 militaires d'active pour 100 000 habitants (45e rang mondial) et807 militaires pour 100 000 habitants en incluant les réservistes (61e rang mondial)[32].

Voici quelques chiffres sur les engagés au sein des Forces armées des États-Unis à la mi-2004 :

Service/ArmePersonnel
actif
Taux de
féminisation
[N 4]
Hommes
du rang
Officiers
US Army500 20315,2414 32569 307
US Marine Corps176 2026,0157 15019 052
United States Navy375 52114,5319 92955 592
United States Air Force358 61219,6285 52073 091
US Coast Guard40 15110,731 2867 835
Total1 450 68914,91 196 210254 479

Un étranger ayant lacarte de résident permanent aux États-Unis (dite « green card ») peut s'engager dans les Forces armées en tant que simple soldat ; il peut recevoir la nationalité américaine durant son séjour sous les drapeaux. Les officiers doivent, eux, déjà avoir la nationalité américaine.

En 2005, environ 31 000 militaires actifs n'étaient pas citoyens américains et entre 2001 et début 2010, 58 000 étrangers ont intégré les Forces armées[33].

Service/ArmeNon-américains en 2005% de l'effectif
US Navy15 8804,2
US Marine Corps6 4403,8
US Army5 5961,2
US Air Force3 0560,8

Depuis la fin de laGuerre froide, il y a une diminution sensible des installations militaires, tant sur le territoire métropolitainqu'outre-mer (hors zones de conflits) dans le cadre duBase Realignment and Closure mais les États-Unis restent le seul État ayant une capacité de déploiement planétaire de grande envergure avec des bases sur tous les continents.

Durant l'année fiscale 2007, les différentes armes ont recruté[34] :

Service/ArmeRecrues
US Army<80 407
US Air Force27 801
US Navy37 361
US Marine Corps35 603

En 2011

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Article détaillé :Répartition des Forces armées des États-Unis.

Au, l'ensemble des Forces militaires américaines, c'est-à-dire l'US Army, l'US Navy, l'US Air Force et l'US Marine Corps (exception faite de l'US Coast Guard qui compte 43 521 personnels d'active au) regroupent 1 434 312 militaires répartis sur un millier de bases d'une centaine de pays[N 5].

Total[35]
PaysTotalArmyNavyMarine CorpsAir Force
À terre1 332 656571 108233 368194 451333 729
Embarqué101 656095 2806 3760
Total1 434 312571 108328 648200 827333 729
Stationné aux États-Unis[35]
PaysTotalArmyNavyMarine CorpsAir Force
États-Unis contigus1 019 767454 495193 663114 607254 302
Drapeau de l'AlaskaAlaska21 50613 67744267 759
Drapeau d'HawaïHawaï42 36022 9748 5955 9054 886
Drapeau de GuamGuam4 137552 035202 027
Drapeau de Porto RicoPorto Rico190111302425
Drapeau des Îles Vierges des États-UnisÎles Vierges des États-Unis20110
Wake40004
En transit55 35610 7939 68828 7566 119
Embarqué83 316083 31600
Total - États-Unis et territoires1 226 638502 105300 072149 339275 122

Armement nucléaire et défense anti-missile

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Articles détaillés :Arsenal nucléaire des États-Unis etTraités START.
LeUSS Wyoming (SSBN-742) en surface. Il s'agit de l'un des14SNLE declasse Ohio en service en 2017. Ces « boomers » (surnom donné aux SNLE dans les marines dumonde anglo-saxon) peuvent embarquer jusqu'à24 missiles Trident II emportant eux-mêmes un maximum de12MIRV soit288ogives par bateau mais depuis les accordsSTART II sont limités à cinq ogives. Ils sont les principaux vecteurs d'armes nucléaires des États-Unis devant les450 missiles balistiques intercontinentaux basé au solMinuteman III et la centaine debombardiers stratégiques en service.
Malgré leurs accords de non-prolifération, lestock d'armement nucléaire des deux grands est resté très important.

Les forces armées des États-Unis sont les premières à obtenir l'arme nucléaire en 1945. Utilisée lors desbombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki pour en terminer avec laSeconde Guerre mondiale, l'apparition de laguerre froide fait construire de grands stocks d'ogives et de multiplesvecteurs conduisant à l'équilibre de la terreur avec l'URSS. LeSingle Integrated Operational Plan conçu dans lesannées 1960 est laplanification stratégique en cas deguerre nucléaire. On compte un maximum de 31 255 ogives en 1967 dans l'arsenal américain et constituant toujours un élément central de la stratégie américaine dedissuasion, leur importance et leur nombre ont décru avec la fin de la guerre froide et depuis le milieu desannées 1970, l'Armée soviétique, puis son successeur, lesForces armées de la fédération de Russie dépasse le mégatonnage américain mais reste inférieure au niveau de la précision de ces armes.

Les armes nucléaires sont depuis 1992 sous le contrôle duUnited States Strategic Command (STRATCOM), les ogives tactiques hors bombes embarquées à bord d'avions tels missiles à courte portée, obus, mines ou torpilles ne sont plus en service depuis cette période. Le DoD annonce disposer de 5 113 têtes nucléaires déployées, non déployées, stratégiques et non stratégiques fin[36]. Letraité SORT signé en 2002 prévoit la réduction de l'arsenal à la limite maximale de 2 200 armes opérationnelles en 2012. Il sera remplacé par leTraité de réduction des armes stratégiques de 2010 prévoyant un maximum de 1 550 ogives pour chaque partie contractante, les bombardiers ne comptant que comme une seule ogive.

Tableau récapitulatif de l'avancée du Memorandum of Understanding (MOU) de START-1
DateICBM, SLBM et bombardiers lourdsICBM lourdsOgives (ICBM, SLBM et bombardiers lourds)Ogives (ICBM et SLBM)Ogives (ICBM sur lanceurs mobiles)Ogives (ICBM lourds)Puissance (ICBM et SLBM) (Mt)
Limites imposées parSTART-1
1 6001546 0004 9001 1001 5403 600
Drapeau des États-UnisÉtats-Unis
1er septembre 1990[37]2 246010 5638 210002 361,3
1er janvier 2008[38]1 22505 9144 816001 826,1
1er janvier 2009[39]1 19805 5764 514001 717,3
1er juillet 2009[40]1 18805 9164 864001 857,3
L'un des premiersGround-Based Interceptor installé dans un silo àFort Greely en Alaska en 2004. 40 sont prévus sur ce site en 2017.

D'importants systèmes de détection et de prévention d'une éventuelle attaque adverse furent parallèlement mis en place tels les satellites d'alerte précoceMIDAS et les réseaux radars duCommandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord.

Après plusieurs programmes destinés depuis 1957 à contrer les attaques de missiles balistiques mais qui ne furent pas opérationnels, le systèmeMissile Defense, dont l'objectif est d'intercepter une vague limitée d'ICBM lancés vers le continent nord-américain et de protéger certains alliés (Japon etOTAN, entre autres), est progressivement mis en place depuis 2004.

Budget

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Article détaillé :Budget de défense des États-Unis.

En 2009, le budget total de la Défense américaine est de 636,5 milliards de dollars. La répartition entre les armes se fait approximativement ainsi : 35 % pour laNavy (incluant 4 % pour lesMarines), 35 % pour l'Air Force et 30 % pour l'US Army (Armée de terre).

Les dépenses militaires des États-Unis représentent 36,6 % des dépenses militaires mondiales en 2013, dont une partie absorbée dans les guerres d'Irak et d'Afghanistan[41]. Cependant, les dépenses militaires (équipement, personnel et frais de gestion) ne représentaient que 21 % du budget du gouvernement fédéral en 2008, soit un total de 2 979 milliards de dollars[42], et environ 4 % du PIB américain[43],[44], ce qui classe le pays en26e position mondiale[45]. Lebudget de la défense des États-Unis en temps de paix était jusqu'à la fin desannées 1940 relativement faible, voire insignifiant par rapport à d'autres grandes nations ; il fallut laGuerre froide pour que celui-ci devienne de loin le premier au monde. Après une baisse dans lesannées 1990, laguerre contre le terrorisme et le renouvellement d'une partie du matériel hérité de laguerre froide ont fait augmenter le budget de 66,5 % entre 1999 et 2008.

Le coût moyen d'un militaire américain au niveausalaire et soins augmente entre 2000 et 2010 de 73 % passant de 73 300 à 126 800 dollars et lessoins de santé pour les 9,6 millions de militaires d'active, retraités, membres de la Garde nationale, réservistes et personnes à charge représente presque un dixième du budget de laDéfense 2011 soit 50,7 milliards de dollars[46].

Pour 2019, le budget des forces armées américaines est de 716 milliards de dollars[47]. Ce budget représente plus de 40 % des dépenses militaires mondiales entre la chute de l’URSS fin 1991 et 2013.

Voici la répartition de celui-ci en 2004 :

Répartition des dépenses en 2004
DivisionMontant
(milliardsUSD)
Opérations etmaintenance174,081
Personnel militaire113,576
Approvisionnement76,217
Recherche et développement60,756
Construction militaire6,310
Total437,111

Grades d'officiers

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Article détaillé :Grades des Forces armées des États-Unis.
v ·m
Grades des officiers et élèves-officiers des Forces armées des États-Unis
 Élève
officier
O-1O-2O-3O-4O-5O-6O-7O-8O-9O-10O-11Grade
spécial

Insigne approximatif

Second lieutenant / Ensign

First lieutenant / Lieutenant (junior grade)

Captain / Lieutenant

Major / Lieutenant commander

Lieutenant colonel / Commander

Colonel / Captain

Brigadier general / Rear admiral (lower half)

Major General / Rear admiral

Lieutenant general / Vice admiral

General / Admiral

General of the Air Force / General of the Army / Fleet Admiral

  1. Il n'existe pas d'insigne commun pour le grade d'élève-officier. C'est l'insigne de la Navy qui est ici présenté.
  2. Insigne non officiel proposé pour le grade deGeneral of the Armies en 1945. Insigne deGAS deJohn Pershing : ; insigne deAN deGeorge Dewey :.
  3. abcd eteRang accessible uniquement en temps de guerre.
  4. abcdefghij etkGrade jamais créé ou autorisé.
  5. Grade autorisé par leCode des États-Unis mais jamais créé.

Traditions

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Lejour des forces armées est célébré le troisième samedi du mois demai.

Droits civiques et place des femmes

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DesAmérindiens combattirent dès la guerre d'indépendance du côté des insurgés, certains dontPushmataha furent nommés à des postes d'officier supérieur. Ils ont un taux d'enrôlement dans l'Armée plus important que n'importe quel autre groupe ethnique[48].

Le sergentLeigh Ann Hester (en) après avoir été décorée de laSilver Star le.

Durant laguerre de Sécession, desAfro-Américains furent intégrés dans des unités de combat spécifiques à la suite de laségrégation raciale, lesUnited States Colored Troops qui furent surnommés lesBuffalo Soldiers, plus de 100 000 servirent au total dans l'Union Army. En 1901 et 1908, la création du corps desinfirmières de l'Armée et du corps des Marines entrouvre très légèrement la porte pour l'accès desfemmes à la carrière militaire. Lorsque lesÉtats-Unis sont rentrés dans la Première Guerre mondiale, alors que l'Armée de terre rechignait à engager des femmes, près de 13 000 d'entre elles se sont enrôlées dans la Marine, les Marines et les Garde-côtes avec le même statut que les hommes dans les services administratifs à « l'arrière »[49].

Le premier Afro-Américain à être promugénéral dans l'US Army a étéBenjamin O. Davis, Sr. le, son filsBenjamin Oliver Davis, Jr. a été le premier général noir de l'USAF le. Plus d'un million d'Afro-Américains servirent dans toutes les branches des Forces armées pendant la Seconde Guerre mondiale tandis qu'un demi-million de femmes occupèrent de nombreux postes hors unités de combat.

Le, en déclarant qu'il y« aura égalité dans le traitement et dans les chances accordés à tous les membres des Forces armées, sans distinction de race, de couleur, de religion ou d'origine nationale », le présidentHarry S. Truman ordonne la fin de laségrégation raciale dans l'Armée américaine[50] et le dernier des régiments decouleurs fut dissous en 1951.

Le, pour la première fois, deux femmes furent promuesbrigadier général aux États-Unis[51].

Bien que les Forces armées utilisent à l’heure actuelle du personnel militaire féminin sur les théâtres d'opérations pour obtenir des renseignements auprès des femmes locales et aider la police quant aux femmes suspectes, il est expressément interdit à ces mêmes femmes soldats d’être dans des unités de combat. Le présidentGeorge W. Bush avait annoncé dans une conférence de presse en2005 qu’il n’autoriserait pas les femmes à servir dans des unités de combat terrestre alors qu’il acceptait que des femmes aient un rôle embarqué sur des véhicules et dans des avions de combat. Bien qu'il ait interdit aux femmes de servir dans l’infanterie, l’artillerie et les blindés ainsi que dans toutes les forces d’opérations spéciales, il ne donna pas l’ordre de les démobiliser des unités qui ont pour tâches les appuis au combat, comme celles d’infirmières[52]. Mais la réalité des conflits actuels largement asymétriques où les lignes de front n'existent plus fait que celles-ci se retrouvent effectivement en zone de combat. Lors de l'invasion du Panama par les États-Unis en 1989, 4 % de l'effectif engagé était féminin soit800 membres parmi lesquelles 150 participèrent aux combats notamment dans les rangs de lapolice militaire[53].

En 1993, le secrétaire de la Défense autorise les femmes à suivre une formation de pilote de chasse. Le, l'United States Air Force déclare commencer à accepter les femmes comme pilotes de chasse et instructeurs des pilotes de chasse[54].Kara Hultgreen est en 1994 la première femme pilote de chasse dans l'aéronavale de l'US Navy mais périt lors d'un accident d'avion quelques mois après sa nomination. La première femme afro-américaine à être pilote de chasse dans l'USAF passe son brevet en. La même année,Michelle Howard devient la première femme afro-américaine à commander un navire militaire, puis la première femme à devenir officier général de la marine.

Le sergentLeigh Ann Hester (en), de la Garde nationale du Kentucky et affecté à la police militaire est la seconde femme de l'Histoire à recevoir uneSilver Star et la première à la suite de son action au combat lorsque son unité tombe dans une embuscade en Irak le. La première femme l'ayant été étant Mary Roberts Wilson, infirmière durant labataille d'Anzio en 1944[55]. L'infirmièreMonica Lin Brown (en) fut la3e à recevoir cette haute distinction le pour avoir par sa bravoure et l’aide médicale rendue sous le feu sauvé la vie de ses camarades en[56]. En 2008, il y a 14 000 pilotes dans l'USAF dont 3 700 sont pilotes de chasse parmi lesquels 70 sont des femmes[57]. C'est également en 2008 qu'une femme accéda pour la première fois au grade degénéral quatre étoiles avec la promotion d'Ann E. Dunwoody.

En, lesfemmes sont autorisées à servir dans lessous-marins de l'United States Navy[58], l'un des unique postes, avec lesSEAL où elles n'avaient pas encore droit de cité. Le, le Sénat américain adopte un projet de loi supprimant la règle « Don't ask, don't tell » qui impose aux militaires américains de cacher leur orientation sexuelle ; il est entré en vigueur le 20 septembre 2011[59],[60],[61].

Statistiques diverses

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Selon l'United States Army Materiel Command, 1,6 milliard decartouches de petit calibre (du5,56 × 45 mm OTAN à la.50 BMG) sont consommées en 2007 par les Forces armées. 1,3 milliard sont fabriquées aux États-Unis dans deuxusines, trois cents millions sont importées essentiellement d'autres pays alliés telsIsraël etTaïwan. En, une commande de300 millions de cartouches de 5,56 mm fut passée à une usine de l'Armée de la république de Chine en échange de plus de400AGM-114 Hellfire[62].

En 2006, le département de la Défense est le plus grand consommateur de carburant des États-Unis avec110 millions de barils depétrole[N 6] représentant 1,5 % de la consommation nationale pour un coût de 13,6 milliards de dollars (au cours du pétrole de l'année indiquée) ; il utilise également 3,8 milliards dekWh soit 78 % de la consommation d'énergie du gouvernement fédéral et 0,8 % de la consommation totale des États-Unis[63]; 70 % de la consommation de carburant a lieu lors d'opérations militaires[64]. L'US Air Force consomme 200 000 barils par jour, l'US Navy 100 000 et l'US Army 30 000[65]. En 2010, la consommation énergétique du DoD s'est élevée à un total de211 milliardsbritish thermal units pour un coût de 15,2 milliards de dollars[66].

Notes et références

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Notes

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  1. Il convient de ne pas confondre le terme français « Armée américaine » avec le terme anglais « United States Army » (aussi très connu sous l'abréviation « US Army ») qui désigne ce qui est dans les faits « l'Armée de terre des États-Unis ».
  2. Il s'agit de « troupes de marine », essentiellement d'infanterie, mais disposant aussi de marins proprement dits et d'aviateurs ; ce corps dépend dudépartement de la Marine des États-Unis, comme c’est aussi le cas pour l'US Navy.
  3. Les Garde-côtes dépendent dudépartement de la Sécurité intérieure en temps de paix et peuvent être rattachés audépartement de la Marine en temps de guerre.
  4. Il s'agit du pourcentage des postes occupés par du personnel féminin.
  5. 15 % des effectifs étaient à l’étranger[réf. nécessaire].
  6. Ce qui est l'équivalent d’une consommation de 300 000 barils par jour, soit, en unités métriques, environ15 millions de tonnes par an.

Références

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  1. (en) « Active Military Manpower by Country (2024) ».
  2. (en) « Biden inks $895 bln US defense budget for 2025 », surMehr News Agency,(consulté le)
  3. OTAN, « Les dépenses de défense des pays de l'OTAN (2014-2024) »[PDF],(consulté le)
  4. (en) « ACTIVE DUTY MILITARY PERSONNEL STRENGTHS BY REGIONAL AREA AND BY COUNTRY (309A) JUNE 30, 2010 »[PDF], sursiadapp.dmdc.osd.mil, DoD Work Force Statistics or Procurement Information,(consulté le).
  5. (en) « Report of Federal Civilian Employment »[PDF], sursiadapp.dmdc.osd.mil, DoD Work Force Statistics or Procurement Information,(consulté le).
  6. (en)SIPRI, « SIPRI - Trends in World Military Expenditure, 2023 »[PDF],(consulté le)
  7. (en) « 280 000 soldats actifs fin 2006 et 100 000 undistributed »[PDF] - Département de la Défense des États-Unis.
  8. Noam Chomsky,De la guerre comme politique étrangère des États-Unis(ISBN 2-7489-0037-5).
  9. (en) « U.S. SPACE FORCE FACT SHEET », surUnited States Space Force,(consulté le).
  10. Boniface et Lepri 2008,p. 92.
  11. (en) « The Top 20 Arms Exporters, 2007–2011 », surInstitut international de recherche sur la paix de Stockholm,(consulté le).
  12. Colonie japonaise depuis 1905, laguerre de Corée fait intervenir les États-Unis qui disposent depuis de forces permanentes face à laCorée du Nord.
  13. « Le départ des Forces françaises à Djibouti est déjà programmé », surlemague.net,.
  14. André Kaspi,Les États-Unis. Mal connus, mal aimés, mal compris, Paris, Plon (coll. Tribune libre),,1re éd., 289 p.(ISBN 2-259-18903-2),p. 199.
  15. Constitution des États-UnisArticle IISection 2 :
    The President shall be Commander in Chief of the Army and Navy of the United States, and of the Militia of the several States, when called into the actual Service of the United States;….
  16. « La force mécanisée du Pacte »,Ligne de Front,no 3H,‎,p. 47
  17. (en) « Active Duty Military Personnel, 1940–2011 », surInfoplease,(consulté le)
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Annexes

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Bibliographie

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