La ville est aujourd'hui un grand centre administratif et commercial dans la région. C'est l'agglomération la plus peuplée duPays d'Arlon. Le secteur tertiaire, notamment l'enseignement, y développe ses activités (faculté universitaire et enseignement secondaire).
La ville s'est développée autour d'une colline appelée laKnippchen et fut donc un lieu stratégiquement important dans l'histoire. Le vieux quartier situé autour de cette colline s'appelle laHetchegass.
laSemois, qui prend sa source au centre-ville et s’écoule vers l'ouest à travers la Lorraine belge et l'Ardenne pour aller se jeter dans laMeuse peu après son entrée enFrance ;
laMessancy, qui prend ses sources dans le sud de la commune et va se jeter dans laChiers àAthus plus au sud ;
La ZAD sera finalement démantelée le par la police sur base d'un arrêté de police administrative pris par le bourgmestre Vincent Magnus. Cette décision serait notamment motivée par les menaces qu'entrainerait la ZAD, particulièrement en ce qui concerne l'entrave à la circulation[5].
La commune est traversée par deux autoroutes, occupant une seule et même voirie, à savoir :
laE 411 qui la relie, au nord, à l'échangeur avec laE 42 puis Bruxelles et, au sud, au réseau français () ;
laE 25 qui la relie, au nord, à Liège et aux autoroutesE 313,E 40 etE 42 et à, l'est, au réseau luxembourgeois (autoroute/E 25).
Elle est également traversée par la qui la relie, au nord, àMarche-en-Famenne, Namur et Bruxelles et, à l'est, au réseau luxembourgeois ().
Pour ce qui est des routes nationales, la la relie à l'ouest àNeufchâteau et Mons, la la relie à Athus et au réseau français (), la la relie à Virton et la la relie à Bouillon.
Enfin, la commune est également desservie par des routes nationales du quatrième réseau, à savoir :
la reliant la à la via la rue Patton, un tronçon de la rue Albert Goffaux et la rue de la Semois ;
la traversantSchoppach et reliant Arlon à la en partant du pont de Schoppach via la rue Zénobe Gramme, la place de l'Yser, la rue de Schoppach et la rue du Bois d'Arlon ;
la appelée aussi contournement Sud d'Arlon dont seulement deux tronçons ont été mis en place : la rue de Lorraine et la rue de la Gaume ;
la reliant Arlon àHalanzy (Aubange), en partant de la place de l'Yser par la rue de Toernich ;
la traversant Arlon du nord au sud via la rue de Bastogne, la rue Léon Castilhon, la rue de la Gare, rue Tesch, la rue des Déportés et enfin l'avenue de Luxembourg.
la reliant Arlon à la passant parOberpallen (Luxembourg), en partant de la rue des Deux Luxembourg.
Arlon est traversée par laligne de chemin de fer 162 reliant Luxembourg à Namur et à Bruxelles. Lagare d'Arlon, bâtiment historique de la ville, est un point transfrontalier important pour tous les Belges travaillant auLuxembourg. Actuellement, il y a un train toutes les heures environ vers les capitalesbelge etluxembourgeoise.
En, l'activité subsistante de lagare de triage deStockem est reprise par Athus. Elle dispose de nombreux matériels spécifiques de laSNCB comme un train de relevage.
Arlon est le point de départ de la Transsemoisienne, itinéraire permanent proposé par l'association Défense et Promotion de la Semois. Il s'agit d'une randonnée transfrontalière dédiée aux marcheurs, cavaliers, attelages et cyclistes. Ce parcours, balisé par des petits martins-pêcheurs, s'étend sur plus de 180 km entre Arlon etMonthermé.
Arlon partage avecTournai etTongres le statut de plus ancienne ville deBelgique. Le bourg, alors appeléOrolaunum est situé au croisement de deuxvoies romaines : lachaussée romaine de Metz à Tongres et lavoie romaine Reims-Trèves. C’est seulement en 1935 que des recherches archéologiques méthodiques sont entreprises pour découvrir les vestiges de la ville romaine. Le principal objectif est de retrouver l’enceinte romaine. C’est grâce aux multiples découvertes antérieures aux alentours du Vieux Cimetière que les archéologues vont orienter leurs recherches dans le sud de la ville. En effet, les vestiges d’untherme romain avaient été révélés sur ce site. De ce fait, c’est à cet emplacement que la plupart des objets appartenant à l’époque romaine seront retrouvés. Les archéologues trouvent, également de multiples frises, monuments funéraires et aussi une pierre sculptée qui représente deux hommes et une femme[13]. À cause de laSeconde Guerre mondiale, le travail est arrêté pour finalement reprendre en 1948[14]. À la suite des multiples recherches archéologiques faites entre 1936 et aujourd’hui et la découverte de quatre tours, les spécialistes estiment que l’enceinte romaine devait faire environ850 mètres de long[13]. Parmi les nombreuses découvertes depuis 1936, les archéologues ont trouvé les tours du DieuNeptune en 1948 et la colonne gallo-romaine du Dieu romainJupiter à l'anguipède en 2009. Ces deux monuments faisaient partie des remparts au même titre que les vestiges de thermes et qu'unhypocauste déniché dans le vieux cimetière communal désaffecté.
La majorité de la collection d’artefacts trouvée lors des fouilles se trouve dans leMusée archéologique d’Arlon.
C’est grâce aux vestiges qui ont, aussi, été découverts par les fouilles que les spécialistes ont pu en savoir plus sur l'occupation romaine sur levicus Orolaunum, la bourgade Gauloise, qui a duré entre leIer et leIVe siècle.
Vestige de la première église paroissiale à proximité du vieux cimetière et desthermes romains d'Arlon.
Après la chute de l'Empire romain, Arlon subit l'influencemérovingienne. Une nécropole de tombes de type « princières » a livré un riche mobilier, ce qui permet de penser qu'une famille princière, appartenant probablement à l'entourage des rois francs, s'était installée à Arlon. C'est probablement à la fin de la période mérovingienne que fut érigée la premièreéglise Saint-Martin d'Arlon, juste à côté des anciensthermes romains, dans l'édifice qui avait accueilli les tombes mérovingiennes quelques décennies plus tôt.
AuMoyen Âge, le bourg se transforme en place-forte, construite autour de laKnippchen, une colline du centre de la ville. AuIXe siècle, leComté d'Arlon est créé et une dynastie de comtes voit le jour avec Conrad d'Arlon en972. Plus tard, en1061, son petit-fils Waleran II d'Arlon devient égalementWaléranIercomte de Limbourg associant ainsi les comtés d'Arlon et deLimbourg. En1214, Henri III, duc de Limbourg et comte d'Arlon, érige le Comté enMarquisat et le cède à son fils, Waleran IV, qui devient alorsMarquis d'Arlon (et futur DucWaléran III de Limbourg) à l'occasion du mariage de ce dernier avecErmsinde, comtesse de Luxembourg, afin qu'il le lui constitue en douaire. Celui-ci érige son château sur la butte de laKnippchen. À la mort du Waleran IV (Waléran III Duc de Limbourg) en1226, Arlon passa à son fils du second litHenri V le Blond,comte de Luxembourg, et fut ainsi séparé du Duché de Limbourg et rattaché aucomté de Luxembourg. Ainsi, dans leTournoi de Chauvency,Henri le Lion, son fils, porte-t-il le titre de Marquis d'Arlon. Ermesinde fonde l’abbaye de Clairefontaine bien que ce soit Henri, son fils qui la fasse construire puis entrer dans l’Ordre cistercien. En 1291, lesCarmes s’établissent à Arlon.
Lamontée royale.WEISER Jean-Georges, Illustration issue deAbrégé historique de l'invocation de Saint Donat, martyr (...) dans l'église de Münster-Eiffel et celle d'Arlon, édité à Luxembourg, chez André Chevalier, 1739. A l'arrière, le couvent des Capucins fortifié, et l'église Saint-Martin dans la ville, également fortifiée.
Arlon est alors au centre des guerres entre leroyaume de France et lamonarchie catholique espagnole. En 1542,Charles II d'Orléans saccage et brûle la ville[17]. En 1558, la ville, son château, ses remparts et le couvent des Carmes sont détruits par les troupes françaises deFrançois de Guise, puis une nouvelle fois en 1562 et en 1568[18]. L'année suivante, alors qu'Arlon est en pleine reconstruction, un nouvel incendie se déclare, réduisant une nouvelle fois la ville en cendres[19]. Pendant laguerre de Quatre-Vingts Ans, c'est au tour des forces néerlandaises desProvinces-Unies de saccager la ville en 1604. En 1625, lesCapucins implantent un couvent au sommet de laKnippchen. Les Français mettent à nouveau la ville à sac en 1651 et un nouvel incendie survient en 1664, détruisant une nouvelle fois le couvent des Carmes[20]. Les troupes duroi de France,Louis XIV, prennent Arlon en 1681 et chassent les moines capucins de la Knippchen[21] où ils construisent une citadelle sous le modèle des fortifications deVauban[22]. Le Gouverneur français fait également ériger une nouvelle église paroissiale dans la Grand'-rue, remplaçant celle détruite dans un incendie 20 ans auparavant. Finalement, la ville et la région sont restitués àCharles II d’Espagne en 1697.
Le, vers 9 heures, un incendie se déclare au couvent des Carmes, détruisant une grande partie de la ville à l'exception du couvent en lui-même ainsi que celui des capucins et une vingtaine de maisons au pied de l'église Saint-Donat, dans le quartier de laHetchegass[23]. Cette catastrophe permit toutefois à Arlon de se reconstruire en se modernisant avec la démolition de l'ancienne porte deBastogne et la création de nouvelles artères, comme la rue des Faubourgs[24].
C'est à cette époque que lanationale 4, reliantBruxelles à la ville de Luxembourg, est empierrée. Unarrêté royal parait le en mentionnant toutes les localités du royaume et du grand-duché portant le titre deville, Arlon en fait partie.
Le éclate larévolution belge à Bruxelles contre le régime « hollandais » deLa Haye, ce qui mène au déclenchement de laguerre belgo-néerlandaise. LesLuxembourgeois se rattachent majoritairement à la révolution, hormis certains bastions « orangistes », principalement dans la ville de Luxembourg. À Arlon, où réside une garnison de l'armée royaliste, le drapeau belge apparaît le 27 septembre et le 30 les militaires quittent la ville en direction deNeufchâteau où la troupe se débande tandis que les officiers sont arrêtés par les bourgeois[25].
Un premier traité est signé le : letraité des XVIII articles, reconnaissant tacitement l'annexion du Luxembourg en ouvrant la possibilité d'un rachat de celui-ci par la jeuneBelgique. Mais après la tentative néerlandaise de récupérer ses territoires lors de lacampagne des Dix-Jours en aout 1831, la Belgique, discréditée, se voit imposer un nouveau traité dès le : letraité des XXVII articles, nettement moins avantageux pour le nouveau royaume. En effet, les puissances décident de ne pas reconnaitre l'annexion de l'ensemble du grand-duché de Luxembourg à la Belgique, mais bien deséparer celui-ci en deux, selon des critères linguistiques. Les territoires du « quartier wallon », reconnus comme étant delangues romanes (ardennais,gaumais,lorrain,wallon etc.), sont concédés à la Belgique, tandis que les territoires delangue germanique (luxembourgeois,moyen allemand,moyen francique etc.) restent grand-ducaux, à l'exception notable duPays d'Arlon qui fut attribué à la Belgique. En effet, l'ambassadeurplénipotentiaire duroi des français,Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, insista pour que la route menant deMetz àLiège, en passant par Arlon (reprenant les actuels tronçons des nationales81 et883) soit attribuée à la Belgique avec les villages des alentours. Ceci dans le but de la soustraire à l'influence de laconfédération germanique[29]. Ce traité ne fut toutefois pas reconnu avant le lorsque Guillaume Ier déclare officiellement accepter l'existence de la Belgique. La situation était alors floue : la Belgique administrant concrètement le grand-duché (à l'exception de la ville de Luxembourg) mais sans que celui-ci ne lui appartienne officiellement.
C'est également en 1838 que fut construite la caserne Léopold qui abritera le10e régiment de ligne[30].
LorsqueLéopold II arrive sur le trône, il souhaite construire deséglises qui dominent l’horizon et puissent être vues de loin aux deux extrémités du pays. C'est ainsi que sont édifiées les églisesSaints-Pierre-et-Paul d'Ostende etSaint-Martin d'Arlon, de 1907 à 1914, dont la flèche, qui culmine à 97 mètres de haut, lui confère le statut de bâtiment ecclésiastique le plus haut deWallonie.
Unhôpital militaire ouvre en 1903 et devient, en 1931 la caserne Callemeyn.
La ville possède des armoiries qui lui ont été octroyées le 18 novembre 1818 et confirmées le 24 novembre 1841.
À l'origine, elles étaient blasonnées en néerlandais :D'argent chargé de 5 traverses bleues sur lesquelles un lion de gueule s'élevant, le bouclier recouvert d'une couronne dorée.
Blasonnement :Burelées, d'argent et d'azur, au lion de gueules à la queue fourchue, couronné d'or, brochant sur le tout, l'écu timbré d'une couronne d'or[41].
Les armoiries de la ville, dont on peut en voir un exemplaire sur les vitraux de l’hôtel de ville (voir ci-contre), sont dérivées de celles descomtes de Luxembourg, dont Arlon était une possession depuis le milieu duXIIIe siècle.Depuis1848, les griffes du lion sont de la même couleur que son corps, afin de distinguer les armes de la ville de celles duGrand-Duché de Luxembourg.
Blasonnement :Burelé d’argent et d’azur de dix pièces, au lion de gueules, la queue fourchée et passée en sautoir, couronnée d’or, brochant sur le tout.
Source du blasonnement :LieveViaene-Awouters et ErnestWarlop,Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones,t. 1 :Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia,.
La ville fait partie de lazone de police Arlon/Attert/Habay/Martelange pour les services depolice, ainsi que de lazone de secours Luxembourg pour les services depompiers. Arlon abrite d'ailleurs l'État-major de la zone Luxembourg et son chef est lecapitaine Stéphane Thiry.
Les projets et travaux en cours concernant la création de quartiers résidentiels, la réfection de rues, l'installation de l'égouttage manquant dans les villages, la réfection des toitures d'églises, du petit patrimoine, d'écoles, d'infrastructures sportives, la verdurisation des cimetières, la création de voies cyclables, etc. pullulent à Arlon[43].
Des projets plus importants ou notoires encore sont en cours en 2022 :
transformation en profondeur de la place Léopold, avec création d'un parking souterrain ;
création d'un parc urbain de27 hectares à l'Hydrion, divisé en 4 zones ;
création de deux terrains de golf avec centre touristique auchâteau du Bois d'Arlon (privé).
Au, la ville d'Arlon compte une population totale (toutes lessections de laville confondues) de 32 135 habitants, 16 277 hommes et 15 858 femmes[44], soit une densité de 270,86 habitants/km2 pour une superficie de 118,64 km2. Ces 31 860 habitants se répartissent en 13 528 ménages. On dénombre 24 885 personnes de nationalitébelge (12 349 hommes et 12 536 femmes) et 5 162 personnes de nationalité non belge (2 630 hommes et 2 532 femmes).
Le recensement de 1846 n'enquêta que sur la langue couramment employée. À partir de 1866, le recensement portait sur la connaissance des différentes langues nationales. À partir de 1910, on questionnait sur la connaissance, mais également sur la langue utilisée le plus fréquemment, sans pour autant spécifier dans quel contexte (vie privée, publique, professionnelle).
Langues exclusivement connues :
Langue exclusivement ou le plus fréquemment parlée :
Les deux hautes écoles sont des implantations de l'Henallux sur le campus Callemeyn et de la Haute École Robert Schuman sur le campus Weyler. Le campus arlonais de l'Université de Liège est dédié aux sciences et gestion de l'environnement.
La commune est très majoritairementcatholique même si la pratique de la religion est en baisse comme partout en Belgique. Arlon fait partie dudiocèse de Namur[47] et dudoyenné d'Arlon[48]. La ville est cependant le seul endroit de laprovince de Luxembourg à disposer d'unesynagogue. La ville dispose également d'une mosquée et d'un temple protestant..
La Fête dumaitrank est une festivité locale ayant lieu chaque année au mois de mai. Elle est très populaire et attire la foule de tous horizons. Elle se caractérise par la traditionnelle fontaine de maitrank qui annonce l'ouverture des festivités le samedi ; s'ensuivent des animations dans toute la ville, des concerts et un bal le samedi soir sur la place Léopold. Le centre-ville est occupé par des stands vendant le traditionnel breuvage local jusqu'au dimanche soir.
Le carnaval d'Arlon est une fête traditionnelle durant laquelle de nombreux chars défilent dans le centre-ville. Le soir, un grand bal est organisé sur la place principale. Il est, avec les fêtes du maitrank, une des grandes attractions de la ville.
Tradition visant à fêter les jeunes mariés de l'année par les enfants de la ville allant réclamer des friandises et un peu d'argent en chantant « T ass Gléck an ärem Haus, Geheit d'Faaschtebounen erauset ».
Les Aralunaires
Le festival des « Aralunaires » est récemment venu compléter l'offre culturelle de la ville en proposant, durant une semaine, une grande variété de concerts organisés dans différents lieux de la ville.
Le monumentL'appel de la forêt, situé au square Astrid. Ce monument est parfois nomméle Cerf bramant, mais les Arlonais parlent simplement duCerf. C'est une œuvre du sculpteurJean Gaspar.
Le monument au lieutenant Félix Louis Liedel, au carrefour formé par la rue Godefroid Kurth, l'avenue de Longwy, la route de Mersch et la route de Bastogne.
Le monument en l'honneur duGénéral Patton, au croisement de la rue de Bastogne et de la rue du dispensaire; ainsi que des plaques commémoratrices du passage des troupes et des blindés de Patton à l'avenue du Général Patton. Depuis 2023, on y retrouve lechar étatsunien M10, précédemment situé place Léopold[51].
La ville abrite leMusée archéologique d'Arlon[52] riche en vestiges gallo-romains (la collection lapidaire est la plus riche de Belgique) et en vestiges mérovingiens, ainsi que lemusée Gaspar, plus centré sur l'histoire de l'art, qui est aussi le siège de l'Institut archéologique du Luxembourg et de sa bibliothèque. Le village de Weyler accueille lemusée du cycle.
La partie ancienne du cimetière d'Arlon rassemble, depuis le 19ème siècle, des sépultures au décor remarquable, ainsi que celles des grands hommes qui ont fait l'histoire d'Arlon. L'endroit permet une agréable balade, qui n'est pas sans rappeler le cimetière du Père-Lachaise à Paris.
Dans les années précédant le début du conflit mondial, un centre de résistance de laligne Devèze, composé de 28 abris fortifiés, est constitué autour de la ville d'Arlon. Nombre de ces ouvrages sont encore visibles aujourd'hui. Despostes d'alerte sont également érigés le long de la frontière luxembourgeoise, deux postes sont encore visibles sur le territoire de la commune.
La confrérie du maitrank d'Arlon est une association ayant pour but de faire découvrir et de promouvoir la ville via la boisson traditionnelle locale : le[maitrank. Elle organise différentes activités tout au long de l'année et se rend dans de nombreuses autres villes belges et étrangères afin de faire connaître le breuvage et la cité. Elle entretient notamment des liens étroits avec certaines villes jumelées avec Arlon commeSaint-Dié-des-Vosges,Alba ouMarket Drayton. La confrérie est présente chaque année en nombre lors des traditionnellesFêtes du maitrank où elle vend ce dernier.
L'Institut archéologique du Luxembourg, fondé en 1847, a son siège à Arlon. Conserve, étudie et valorise le patrimoine archéologique, historique et artistique de la province, en particulier au sein des Musées d'Arlon et au travers des publications que sont lesAnnales de l'Institut archéologique du Luxembourg (depuis 1847) et leBulletin (depuis 1925).
↑« La langue luxembourgeoise en Belgique », surluxembourg.public.lu ; site officiel duGrand-Duché de Luxembourg, :« 15.000 à 20.000 personnes originaires de la région de l’Arelerland (pays d’Arlon, province de Luxembourg, Belgique), contiguë au Grand-Duché de Luxembourg, parlent le luxembourgeois comme langue maternelle. Dans les années 1960, ce furent encore approximativement 50.000 locuteurs. »
↑David Colling, Elodie Richard, Laetitia Zeippen,Le Musée Archéologique Luxembourgeois d'Arlon : à la découverte des plus belles collections, Arlon, 2009.
↑L'entité d'Arlon compte, en2004, 17 cimetières. Le principal cimetière de la ville est situé rue de Diekirch, en49° 41,65′ N, 5° 48,98′ E.