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Arlon

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49° 41′ 01″ nord, 5° 49′ 00″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirArlon (homonymie) etArel.

Arlon
(nl)Aarlen
(de)(lb) Arel
Arlon
L'église Saint-Donat (XVIIe siècle)
perchée sur la
Knippchen.
Blason de Arlon
Héraldique
Arlon
Drapeau
Administration
PaysDrapeau de la BelgiqueBelgique
RégionDrapeau de la Région wallonne Région wallonne
CommunautéDrapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
ProvinceDrapeau de la province de Luxembourg Province de Luxembourg
ArrondissementArlon
BourgmestreVincent Magnus (Les Engagés)
(ARLON 2030)
MajoritéARLON 2030 (Les Engagés)-MR
Sièges
Ecolo+
PS-Citoyens
MRMC
ARLON 2030
31
5
4
8
14
SectionCode postal
Arlon
Bonnert
Heinsch
Toernich
Guirsch
Autelbas
6700
6700
6700
6700
6704
6706
Code INS81001
Zone téléphonique063
Démographie
GentiléArlonais(e)
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
31 310()
49,82 
%
50,18 
%
262,98 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
19,67 
%
64,19 
%
16,14 
%
Étrangers22,32 %(1er janvier 2024)
Taux de chômage10,62 %(2022)
Revenu annuel moyen23 469 €/hab.(2021)
Géographie
Coordonnées49° 41′ 01″ nord, 5° 49′ 00″ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
119,06 km2(2022)
74,75 %
6,5 
%
18,75 
%
Localisation
Localisation de Arlon
Situation de la ville au sein de l’arrondissement d’Arlon et de la province de Luxembourg
Géolocalisation sur la carte :Belgique
Voir sur la carte topographique de Belgique
Arlon
Géolocalisation sur la carte :Belgique
Voir sur la carte administrative de Belgique
Arlon
Géolocalisation sur la carte :Région wallonne
Voir sur la carte administrative de la Région wallonne
Arlon
Géolocalisation sur la carte :province de Luxembourg
Voir sur la carte administrative de la province de Luxembourg
Arlon
Liens
Site officielarlon.be
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Arlon (Arel enluxembourgeois[1] et enallemand,Aarlen ennéerlandais,Årlon enwallon etIèrlon engaumais[n 1]) est unevillefrancophone deBelgique située enWallonie. Il s'agit du chef-lieu de laprovince belge de Luxembourg, elle est également chef-lieu de sonarrondissement administratif.

L’origine de la ville remonte à lapériode gallo-romaine. Lalangue luxembourgeoise y a longtemps été celle véhiculaire[2],[3] même si le français y était d'usage.

La ville est aujourd'hui un grand centre administratif et commercial dans la région. C'est l'agglomération la plus peuplée duPays d'Arlon. Le secteur tertiaire, notamment l'enseignement, y développe ses activités (faculté universitaire et enseignement secondaire).

Géographie

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Situation

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La ville d'Arlon se situe à185 kilomètres au sud-est deBruxelles, sur l'axe ferroviaire européen et les axes routiersBruxelles -Luxembourg -Strasbourg E25 E411 .

La ville s'est développée autour d'une colline appelée laKnippchen et fut donc un lieu stratégiquement important dans l'histoire. Le vieux quartier situé autour de cette colline s'appelle laHetchegass.

  • Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
  • Carte topographique
    Carte topographique
  • Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes

Communes limitrophes

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La commune est délimitée à l'est par lafrontière luxembourgeoise. En particulier, elle est bien limitrophe de la commune luxembourgeoise deGarnich, sur 400 m juste au sud-est de l'aire de repos et ancienne douane autoroutière, à cause de la section deGrass qui est uneexclave de la commune deSteinfort, la section garnichoise deKahler se situant entre les deux.

Communes limitrophes d’Arlon
HabayAttertBeckerich
(Luxembourg)
ÉtalleArlonHabscht
(Luxembourg)
Saint-LégerMessancySteinfort
(Luxembourg)
Garnich
(Luxembourg)
Käerjeng
(Luxembourg)

Géologie

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La commune fait partie de laLorraine belge, seule région géologique duJurassique (Ère secondaire) en Belgique.

Hydrographie

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La commune se situe à la jonction desbassins versants suivants :

Subdivisions

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Localités de la commune

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Lessections communales.

La commune d'Arlon compte six sections comportant les localités suivantes :

Localités environnantes

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Rose des ventsHeinsch
Freylange
Viville
Bonnert
Frassem
Seymerich
Rose des vents
StockemNWaltzing
O   Centre-ville   E
S
Schoppach
Sesselich
Birel
Stehnen
Clairefontaine

Quartiers

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Le centre-ville d'Arlon comporte différents quartiers, entre autres :

  • Le centre
  • leHetchegass
  • le Galgenberg
  • la Gare
  • le Wäschbour
  • la Spetz

Urbanisation et environnement

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Sablière de Schoppach et ZAD d'Arlon

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Articles détaillés :Sablière de Schoppach etZAD d'Arlon.

Le, des militants écologistes installent unezone à défendre (ZAD) sur lesite de grand intérêt biologique de lasablière de Schoppach afin d'empêcher la construction d'un projet de parc d'activités économiques par l'intercommunale Idélux[4].

La ZAD sera finalement démantelée le par la police sur base d'un arrêté de police administrative pris par le bourgmestre Vincent Magnus. Cette décision serait notamment motivée par les menaces qu'entrainerait la ZAD, particulièrement en ce qui concerne l'entrave à la circulation[5].


Voies de communication et transports

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Réseau routier

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La commune est traversée par deux autoroutes, occupant une seule et même voirie, à savoir :

  • laE 411 qui la relie, au nord, à l'échangeur avec laE 42 puis Bruxelles et, au sud, au réseau français (N 52) ;
  • laE 25 qui la relie, au nord, à Liège et aux autoroutesE 313,E 40 etE 42 et à, l'est, au réseau luxembourgeois (autoroute/E 25).

Elle est également traversée par la qui la relie, au nord, àMarche-en-Famenne, Namur et Bruxelles et, à l'est, au réseau luxembourgeois ().

Pour ce qui est des routes nationales, la la relie à l'ouest àNeufchâteau et Mons, la la relie à Athus et au réseau français (N 52), la la relie à Virton et la la relie à Bouillon.

Enfin, la commune est également desservie par des routes nationales du quatrième réseau, à savoir :

  • la reliant la à la via la rue Patton, un tronçon de la rue Albert Goffaux et la rue de la Semois ;
  • la reliant Arlon à la versMersch (Drapeau du LuxembourgLuxembourg) ;
  • la traversantSchoppach et reliant Arlon à la en partant du pont de Schoppach via la rue Zénobe Gramme, la place de l'Yser, la rue de Schoppach et la rue du Bois d'Arlon ;
  • la appelée aussi contournement Sud d'Arlon dont seulement deux tronçons ont été mis en place : la rue de Lorraine et la rue de la Gaume ;
  • la reliant Arlon àHalanzy (Aubange), en partant de la place de l'Yser par la rue de Toernich ;
  • la traversant Arlon du nord au sud via la rue de Bastogne, la rue Léon Castilhon, la rue de la Gare, rue Tesch, la rue des Déportés et enfin l'avenue de Luxembourg.
  • la reliant Arlon à la passant parOberpallen (Drapeau du LuxembourgLuxembourg), en partant de la rue des Deux Luxembourg.

Transport ferroviaire

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Arlon est traversée par laligne de chemin de fer 162 reliant Luxembourg à Namur et à Bruxelles. Lagare d'Arlon, bâtiment historique de la ville, est un point transfrontalier important pour tous les Belges travaillant auLuxembourg. Actuellement, il y a un train toutes les heures environ vers les capitalesbelge etluxembourgeoise.

  • L'entrée de la gare.
    L'entrée de lagare.
Article détaillé :Gare d'Arlon.

Arlon est également le terminus de laligne Athus-Meuse qui a été rouverte en 2007 et relie Arlon àMessancy,Athus,Rodange (L),Aubange,Halanzy,Virton,Florenville,Bertrix etLibramont.

En, l'activité subsistante de lagare de triage deStockem est reprise par Athus. Elle dispose de nombreux matériels spécifiques de laSNCB comme un train de relevage.

Transport aérien

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L'aérodrome d'Arlon Sterpenich[6] (code OACI : EBAR), lieu d’activité du clubULMArel-Air[7], est situé à3 kilomètres du centre-ville au nord du village deSterpenich. Il dispose d'une piste en herbe de 150 m de longueur et de 30 m de largeur orientée 85°/265°. L'altitude est de 1 138 pieds et la fréquenceArlon Radio est de 123,425 MHz.

Mobilité douce

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Sentiers de grande randonnée
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  • Arlon, carrefour de sentiers de grande randonnée.
    Arlon, carrefour de sentiers de grande randonnée.
  • GR 15 : Montjoie - Martelange - Arlon
  • GR 16 : Arlon - Monthermé ou le Sentier de la Semois
  • GR 129 : Bruges - Arlon ou la Belgique en diagonale
Itinéraires cyclables
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Itinéraire multi-récréatif
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Arlon est le point de départ de la Transsemoisienne, itinéraire permanent proposé par l'association Défense et Promotion de la Semois. Il s'agit d'une randonnée transfrontalière dédiée aux marcheurs, cavaliers, attelages et cyclistes. Ce parcours, balisé par des petits martins-pêcheurs, s'étend sur plus de 180 km entre Arlon etMonthermé.

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formesOrolauno vers 300 (copiesVIIe et VIIIe siècles) ;Orolaun[enses] entre lesIer et IVe siècles ;Arlon 870 (Regesta Imperii I., 1480);Erlont en 931 - 956 ;[de] Arlo en 1052 ;(de) Arlon 1055 (Prat, Histoire d'Arlon) ;Areleonis auXIe siècle (copieXIIe siècle) ;Arlon en 1095 ;(de) Arlon 1136 (Prat, Histoire d'Arlon) ;[de] Aralune en 1175 et 1182[8].

Il s'agit vraisemblablement d'une formationceltique (gauloise)[9],[10] qu'il convient de rapprocher de l'ancien nom de laforêt de Brotonne (que l'on retrouve dans le néo-toponyme de la commune nouvelle d'Arelaune) en Normandie. Il est en effet mentionné sous les formesArlauno avant 811 ;Arelaunum;Arelaunensi débutIXe siècle ;[De] Arlauno [silva],[de] Arlauno [foreste],[forestem] Arlaunum avant 830 ;In Arlon [silva],[In] Arlonis [silva] en 849[11]. Les formes romanesArlon relevées pour ces deux toponymes auIXe siècle sont identiques (voirsupra).

Le premier élément semble représenter le celtiqueare- « devant, près de », que l'on retrouve dans le nom de l'Armorique,Arlesetc. et connu en celtique insulaire : vieil irlandaisair, galloiser, bretonar. Le second élément-launo- n'est pas identifié avec certitude[9],[10]. Il s'agit peut-être du même mot qu’Alauna, épithète désignant une divinité celtique des sources[12], la forme initiale serait alors du type*Aralauna (transcriteOrolauno,o s'étant substitué àa). Les sources de laSemois sont en effet visibles en centre-ville.

Histoire

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Antiquité

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Colonne gallo-romaine
de Jupiter à l'anguipède, dans la Grand rue.
Article détaillé :Orolaunum.

Arlon partage avecTournai etTongres le statut de plus ancienne ville deBelgique. Le bourg, alors appeléOrolaunum est situé au croisement de deuxvoies romaines : lachaussée romaine de Metz à Tongres et lavoie romaine Reims-Trèves. C’est seulement en 1935 que des recherches archéologiques méthodiques sont entreprises pour découvrir les vestiges de la ville romaine. Le principal objectif est de retrouver l’enceinte romaine. C’est grâce aux multiples découvertes antérieures aux alentours du Vieux Cimetière que les archéologues vont orienter leurs recherches dans le sud de la ville. En effet, les vestiges d’untherme romain avaient été révélés sur ce site. De ce fait, c’est à cet emplacement que la plupart des objets appartenant à l’époque romaine seront retrouvés. Les archéologues trouvent, également de multiples frises, monuments funéraires et aussi une pierre sculptée qui représente deux hommes et une femme[13]. À cause de laSeconde Guerre mondiale, le travail est arrêté pour finalement reprendre en 1948[14]. À la suite des multiples recherches archéologiques faites entre 1936 et aujourd’hui et la découverte de quatre tours, les spécialistes estiment que l’enceinte romaine devait faire environ850 mètres de long[13]. Parmi les nombreuses découvertes depuis 1936, les archéologues ont trouvé les tours du DieuNeptune en 1948 et la colonne gallo-romaine du Dieu romainJupiter à l'anguipède en 2009. Ces deux monuments faisaient partie des remparts au même titre que les vestiges de thermes et qu'unhypocauste déniché dans le vieux cimetière communal désaffecté.

Articles détaillés :Tour Neptune (Arlon) etTour Jupiter.

La majorité de la collection d’artefacts trouvée lors des fouilles se trouve dans leMusée archéologique d’Arlon.

C’est grâce aux vestiges qui ont, aussi, été découverts par les fouilles que les spécialistes ont pu en savoir plus sur l'occupation romaine sur levicus Orolaunum, la bourgade Gauloise, qui a duré entre leIer et leIVe siècle.

Moyen Âge

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Vestige de la première église paroissiale à proximité du vieux cimetière et desthermes romains d'Arlon.

Après la chute de l'Empire romain, Arlon subit l'influencemérovingienne. Une nécropole de tombes de type « princières » a livré un riche mobilier, ce qui permet de penser qu'une famille princière, appartenant probablement à l'entourage des rois francs, s'était installée à Arlon. C'est probablement à la fin de la période mérovingienne que fut érigée la premièreéglise Saint-Martin d'Arlon, juste à côté des anciensthermes romains, dans l'édifice qui avait accueilli les tombes mérovingiennes quelques décennies plus tôt.

AuMoyen Âge, le bourg se transforme en place-forte, construite autour de laKnippchen, une colline du centre de la ville. AuIXe siècle, leComté d'Arlon est créé et une dynastie de comtes voit le jour avec Conrad d'Arlon en972. Plus tard, en1061, son petit-fils Waleran II d'Arlon devient égalementWaléranIercomte de Limbourg associant ainsi les comtés d'Arlon et deLimbourg. En1214, Henri III, duc de Limbourg et comte d'Arlon, érige le Comté enMarquisat et le cède à son fils, Waleran IV, qui devient alorsMarquis d'Arlon (et futur DucWaléran III de Limbourg) à l'occasion du mariage de ce dernier avecErmsinde, comtesse de Luxembourg, afin qu'il le lui constitue en douaire. Celui-ci érige son château sur la butte de laKnippchen. À la mort du Waleran IV (Waléran III Duc de Limbourg) en1226, Arlon passa à son fils du second litHenri V le Blond,comte de Luxembourg, et fut ainsi séparé du Duché de Limbourg et rattaché aucomté de Luxembourg. Ainsi, dans leTournoi de Chauvency,Henri le Lion, son fils, porte-t-il le titre de Marquis d'Arlon. Ermesinde fonde l’abbaye de Clairefontaine bien que ce soit Henri, son fils qui la fasse construire puis entrer dans l’Ordre cistercien. En 1291, lesCarmes s’établissent à Arlon.

En 1354, l'empereurCharles IV duSaint-Empire romain germanique élève les territoires de lamaison de Luxembourg au rang de duché : c'est la naissance duduché de Luxembourg. Celui-ci passe dans le giron desPays-Bas bourguignons dès 1409 avec le mariage d'Elisabeth de Goerlitz avecAntoine de Brabant, fils dePhilippeII le Hardi,duc de Bourgogne. Cela entraine une révolte de la noblesse luxembourgeoise et particulièrement d'Huart II d'Autel, seigneur résidant auchâteau d'Autelbas[15] qui fut, en représailles, assiégé puis rasé par les troupes bourguignonnes en 1413[16]. En 1477, à la suite de la mort du dernierduc de Bourgogne,Charles le Téméraire, la région passe sous la domination desHabsbourg d'Espagne et appartient auxPays-Bas espagnols.

Époque moderne

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Lamontée royale.
WEISER Jean-Georges, Illustration issue deAbrégé historique de l'invocation de Saint Donat, martyr (...) dans l'église de Münster-Eiffel et celle d'Arlon, édité à Luxembourg, chez André Chevalier, 1739. A l'arrière, le couvent des Capucins fortifié, et l'église Saint-Martin dans la ville, également fortifiée.

Arlon est alors au centre des guerres entre leroyaume de France et lamonarchie catholique espagnole. En 1542,Charles II d'Orléans saccage et brûle la ville[17]. En 1558, la ville, son château, ses remparts et le couvent des Carmes sont détruits par les troupes françaises deFrançois de Guise, puis une nouvelle fois en 1562 et en 1568[18]. L'année suivante, alors qu'Arlon est en pleine reconstruction, un nouvel incendie se déclare, réduisant une nouvelle fois la ville en cendres[19]. Pendant laguerre de Quatre-Vingts Ans, c'est au tour des forces néerlandaises desProvinces-Unies de saccager la ville en 1604. En 1625, lesCapucins implantent un couvent au sommet de laKnippchen. Les Français mettent à nouveau la ville à sac en 1651 et un nouvel incendie survient en 1664, détruisant une nouvelle fois le couvent des Carmes[20]. Les troupes duroi de France,Louis XIV, prennent Arlon en 1681 et chassent les moines capucins de la Knippchen[21] où ils construisent une citadelle sous le modèle des fortifications deVauban[22]. Le Gouverneur français fait également ériger une nouvelle église paroissiale dans la Grand'-rue, remplaçant celle détruite dans un incendie 20 ans auparavant. Finalement, la ville et la région sont restitués àCharles II d’Espagne en 1697.

En 1714, après laGuerre de Succession d'Espagne, Arlon passe aux mains desPays-Bas autrichiens, toujours sous l'égide duSaint-Empire romain germanique selon le modèleféodal.

Le, vers 9 heures, un incendie se déclare au couvent des Carmes, détruisant une grande partie de la ville à l'exception du couvent en lui-même ainsi que celui des capucins et une vingtaine de maisons au pied de l'église Saint-Donat, dans le quartier de laHetchegass[23]. Cette catastrophe permit toutefois à Arlon de se reconstruire en se modernisant avec la démolition de l'ancienne porte deBastogne et la création de nouvelles artères, comme la rue des Faubourgs[24].

Période française

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Lescombats d'Arlon de 1794 durant laseconde annexion française des États de Belgique.
Article détaillé :Département des Forêts.

Après laRévolution française, laPremière République fait façe à laguerre de la première coalition, lors de laquelle, le, l'armée de la Moselle, commandée parJean Nicolas Houchard prend Arlon aux forces autrichiennes deGottfried von Schröder lors de labataille d'Arlon. Après que l'armée duSaint-Empire romain germanique ait repris ses droits, les français, commandés par le généralJean-Baptiste Jourdan, passent une deuxième fois à l'offensive et prennent définitivement la ville en avril 1794 lors descombats d'Arlon. Ces derniers valant à la ville une inscription sur l'Arc de Triomphe àParis.

La France instaure alors sesdépartements et Arlon est rattachée audépartement des Forêts, qui a pour chef-lieuLuxembourg-ville.

En1804, la République devient lePremier Empire après la proclamation deNapoléon Bonaparte d'être devenuEmpereur des Français.

Période grand-ducale

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Articles détaillés :Grand-duché de Luxembourg (1815-1890) etScission du Luxembourg.

Le sonne le glas duPremier Empire après de la défaite française lors de labataille de Waterloo. Les cartes de l'Europe post-napoléonienne sont redessinées par les grandes puissances lors ducongrès de Vienne et l'anciendépartement des Forêts est érigé engrand-duché : legrand-duché de Luxembourg. Le nouvel état devient membre de laconfédération germanique et est attribué, à titre personnel, àGuillaume Ier d'Orange-Nassau, en compensation de la cession à laPrusse de sesprincipautés d'Orange-Nassau, situées près deCoblence. Celui-ci est également le souverain d'un tout nouveau royaume créé comme « état tampon » entre laFrance et laPrusse : leroyaume uni des Pays-Bas. GuillaumeIer est doncroi des Pays-Bas etgrand-duc de Luxembourg, les deux territoires formant uneunion personnelle mais étant, en théorie, bien distincts. Il traite cependant son grand-duché comme la dix-huitièmeprovince de son nouveau royaume, soumise à laloi fondamentale et à l'administration duroyaume uni des Pays-Bas avec, entre autres, une représentations auxétats provinciaux. La capitale est alorsLuxembourg-ville.

C'est à cette époque que lanationale 4, reliantBruxelles à la ville de Luxembourg, est empierrée. Unarrêté royal parait le en mentionnant toutes les localités du royaume et du grand-duché portant le titre deville, Arlon en fait partie.

Le éclate larévolution belge à Bruxelles contre le régime « hollandais » deLa Haye, ce qui mène au déclenchement de laguerre belgo-néerlandaise. LesLuxembourgeois se rattachent majoritairement à la révolution, hormis certains bastions « orangistes », principalement dans la ville de Luxembourg. À Arlon, où réside une garnison de l'armée royaliste, le drapeau belge apparaît le 27 septembre et le 30 les militaires quittent la ville en direction deNeufchâteau où la troupe se débande tandis que les officiers sont arrêtés par les bourgeois[25].

Le, legouvernement provisoire de Belgique proclame unilatéralement l'indépendance des huit provinces[26] composant lesPays-Bas méridionaux. Le, il déclare l'annexion de l'ensemble du grand-duché au nouvel état[27]. Arlon devient donc belge et, le même jour, un arrêté lui transfère le siège de l'administration provinciale et du nouveaugouverneur de la province de Luxembourg,Jean-Baptiste Thorn[28]. En effet, la ville de Luxembourg était protégée par saforteresse où résidait toujours une garnison conjointe desarmées néerlandaises etprussiennes, soutenue par la confédération germanique. Un mouvement de soutien au grand-duc Guillaume y apparait également, entre autres mené par legouverneur du Luxembourg en place depuis 1815,Jean-Georges Willmar. Cela empêchant d'y établir lechef-lieu et l'officialisation d'une nouvelleprovince.

Un premier traité est signé le : letraité des XVIII articles, reconnaissant tacitement l'annexion du Luxembourg en ouvrant la possibilité d'un rachat de celui-ci par la jeuneBelgique. Mais après la tentative néerlandaise de récupérer ses territoires lors de lacampagne des Dix-Jours en aout 1831, la Belgique, discréditée, se voit imposer un nouveau traité dès le : letraité des XXVII articles, nettement moins avantageux pour le nouveau royaume. En effet, les puissances décident de ne pas reconnaitre l'annexion de l'ensemble du grand-duché de Luxembourg à la Belgique, mais bien deséparer celui-ci en deux, selon des critères linguistiques. Les territoires du « quartier wallon », reconnus comme étant delangues romanes (ardennais,gaumais,lorrain,wallon etc.), sont concédés à la Belgique, tandis que les territoires delangue germanique (luxembourgeois,moyen allemand,moyen francique etc.) restent grand-ducaux, à l'exception notable duPays d'Arlon qui fut attribué à la Belgique. En effet, l'ambassadeurplénipotentiaire duroi des français,Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, insista pour que la route menant deMetz àLiège, en passant par Arlon (reprenant les actuels tronçons des nationales81 et883) soit attribuée à la Belgique avec les villages des alentours. Ceci dans le but de la soustraire à l'influence de laconfédération germanique[29]. Ce traité ne fut toutefois pas reconnu avant le lorsque Guillaume Ier déclare officiellement accepter l'existence de la Belgique. La situation était alors floue : la Belgique administrant concrètement le grand-duché (à l'exception de la ville de Luxembourg) mais sans que celui-ci ne lui appartienne officiellement.

C'est également en 1838 que fut construite la caserne Léopold qui abritera le10e régiment de ligne[30].

Période belge

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La place Léopold avec lepalais provincial d'Arlon et le palais de justice, date du milieu duXIXe.

La situation fut clarifiée par un nouveau traité signé le19avril1839 : letraité des XXIV articles. Celui-ci reprit la frontière tracée huit ans plus tôt lors dutraité des XXVII articles, opérant lascission du Luxembourg en deux. Sa partie orientale resta propriété personnelle deGuillaume Ier et état membre de laconfédération germanique, tandis que sa partie occidentale devint la neuvièmeprovince de Belgique : laprovince de Luxembourg. Arlon fut alors désignée officiellement commechef-lieu par la loi du à propos de la circonscription judiciaire du Luxembourg. En 1845 commence les travaux d'édification dupalais provincial d'Arlon, situé sur la place Léopold. Il sera inauguré en 1849[31]. La même année, unarrêté royal du 15 novembre créé le dépôt desarchives de l’État d'Arlon

En 1837 la ville d'Arlon crée une école moyenne qui deviendra, pararrêté royal du, l'Athénée royal d'Arlon.

En 1846, une nouvelle route est créée pour relier Arlon àLongwy, en contournantWeyler : c'est la futurenationale 81[32] qui remplace l'ancienne route impériale bâtie en 1727 et 1772 lors de l'époque autrichienne. La même année, laGrande compagnie du Luxembourg est créée dans le but de construire laligne du Luxembourg. En 1858, elle inaugure lagare d'Arlon et laligne 162 qui connecte la ville àBruxelles. Elle sera poursuivie jusqu'àLuxembourg-ville les années suivantes par laligne luxembourgeoise n°5. En 1862, laligne 171 vient s'y greffer pour rejoindreAthus, où la métallurgie se développe.

En 1863 est construite laSynagogue d'Arlon. En 1866, le palais de justice construit par l'architecteAlbert-Jean-Baptiste Jamot et situé sur la place Léopold, est inauguré[33].

XXe siècle

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LaHetchegass, quartier historique d'Arlon.

LorsqueLéopold II arrive sur le trône, il souhaite construire deséglises qui dominent l’horizon et puissent être vues de loin aux deux extrémités du pays. C'est ainsi que sont édifiées les églisesSaints-Pierre-et-Paul d'Ostende etSaint-Martin d'Arlon, de 1907 à 1914, dont la flèche, qui culmine à 97 mètres de haut, lui confère le statut de bâtiment ecclésiastique le plus haut deWallonie.

Unhôpital militaire ouvre en 1903 et devient, en 1931 la caserne Callemeyn.

Lors de laPremière Guerre mondiale, leplan Schlieffen place Arlon sur la route de laDeutsches Heer allant combattre l'armée française lors de labataille des Frontières. Le, l'armée impériale allemande exécute133 civils dont 108 déplacés depuis labataille de Rossignol et détruit100 bâtiments lors desatrocités allemandes commises au début de l'invasion. L'unité mise en cause est la LS -Landsturm- (Gotha)[34]. Arlon estoccupée jusqu'à sa libération le par la2e division américaine[35]

Lors de laSeconde Guerre mondiale, au cours de labataille de France, les Alliés se portent en Belgique le et Arlon est ainsi défendue par des Français du3e régiment de dragons portés et du2e régiment d'automitrailleuses (unités de la2e division légère de cavalerie du général André Berniquet)[36]. Dès la matinée, les Allemands de la10e Panzerdivision (GeneralleutnantFerdinand Schaal) parviennent à proximité d’Arlon mais les tirs français les repoussent[36]. Ne voulant pas perdre de temps, la10. Panzer-Division délaisse Arlon par le nord. La ville sera prise plus tard dans la journée[37] par leVII. Armee-Korps d'Eugen von Schobert. La ville étant une nouvelle foisoccupée, leConseil communal est destitué dès 1942 et l'année suivante est installé un siège de laSicherheitspolizei à la rue deVirton (aujourd’hui, rue des Martyrs). LeTroisième Reich sentant la défaite approcher après ledébarquement de Normandie du, se rendit coupable de nombreuses atrocités comme le où plusieurs dizaines de civils furent déportés et abattus, parmi eux le président provincial de laCroix-Rouge de Belgique, le docteurJean Hollenfeltz, ou leprocureur du Roi André Lucion[38]. La ville est libérée le 10 septembre par la28e division d'infanterie américaine.

Le, Arlon fusionne avecAutelbas,Bonnert,Guirsch,Heinsch etToernich, à l'occasion de lafusion des communes de Belgique. En 1979, l'autoroute A4 est construite entreStockem etWeyler, connectant Arlon àBruxelles puis àLiège après l'ouverture de l'autoroute A26 à la fin des années 1980.

XXIe siècle

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Le Arlon accueille le procès de l'affaire Dutroux dans le nouveaupalais de justice construit à cet effet[39].

Le 15 septembre 2009, découverte d'une tour romaine du rempart du 4e siècle dans la construction de l'extension du home.

Le : deux automotricesAM96 entrent en collision engare d'Arlon faisant 22 blessés légers[40].

Le 24 mai 2024, inauguration de la place Léopold rénovée, recouvrant un parking souterrain de 200 places, rendant la place désormais piétonne.

Héraldique

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La ville possède des armoiries qui lui ont été octroyées le 18 novembre 1818 et confirmées le 24 novembre 1841.

À l'origine, elles étaient blasonnées en néerlandais :D'argent chargé de 5 traverses bleues sur lesquelles un lion de gueule s'élevant, le bouclier recouvert d'une couronne dorée.

Ces armoiries sont celles desComtes de Luxembourg du fait que la ville était leur possession depuis le milieu duXIIIe siècle. Le plus vieux sceau d'Arlon connu date de 1311 et montre un lion. Entretemps, les sceaux de la ville ont montré un château et une porte sans aucun bouclier ou référence aux armoiries de la ville. Pour distinguer les armoiries de celles du Luxembourg, la couleur des griffes passa de l'or au rouge dans les armes de la ville en 1841.
Blasonnement :Burelées, d'argent et d'azur, au lion de gueules à la queue fourchue, couronné d'or, brochant sur le tout, l'écu timbré d'une couronne d'or[41].



Les armoiries de la ville, dont on peut en voir un exemplaire sur les vitraux de l’hôtel de ville (voir ci-contre), sont dérivées de celles descomtes de Luxembourg, dont Arlon était une possession depuis le milieu duXIIIe siècle.Depuis1848, les griffes du lion sont de la même couleur que son corps, afin de distinguer les armes de la ville de celles duGrand-Duché de Luxembourg.
Blasonnement :Burelé d’argent et d’azur de dix pièces, au lion de gueules, la queue fourchée et passée en sautoir, couronnée d’or, brochant sur le tout.
Source du blasonnement :LieveViaene-Awouters et ErnestWarlop,Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones,t. 1 :Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia,.



Politique et administration

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Conseil et collège communal 2024-2030

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Ci-dessous, le tableau des résultats desélections communales de 2024[42].

PartiVoix (2024)Voix (2018)% (2024)% (2018)+/-Sièges+/-Collège
Ecolo+2.8083.75317,76%22,80%en diminution 5.04 %
5  / 31
en diminution 2.0Non
PS-Citoyens2.3822.58115,07%15,68%en diminution 0.61 %
4  / 31
en stagnation 4.0Non
MRMC4.0433.69325,57%22,43%en augmentation 3.14 %
8  / 31
en augmentation 2.0Oui
Arlon 20306.5786.43641,60%39,09%en augmentation 2.51 %
14  / 31
en augmentation 2.0Oui
Total15 81116 463100 %100 %31en augmentation 2.0
Collège communalNomApparentement
BourgmestreVincent MagnusArlon 2030
1er ÉchevinPhilippe LandrainMRMC
2e ÉchevinDidier LaforgeArlon 2030
3e ÉchevinOlivier WaltzingMRMC
4e ÉchevineAnne LameschArlon 2030
5e ÉchevinePatty SchmitMRMC
6e ÉchevinMarc KergerArlon 2030
Présidente du CPASSylvie BertholetMRMC

Bourgmestres

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Article détaillé :Liste des bourgmestres d'Arlon.

Sécurité

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La ville fait partie de lazone de police Arlon/Attert/Habay/Martelange pour les services depolice, ainsi que de lazone de secours Luxembourg pour les services depompiers. Arlon abrite d'ailleurs l'État-major de la zone Luxembourg et son chef est lecapitaine Stéphane Thiry.

Secours

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Lenuméro d'appel unique pour ces services est le 112.

Projets et grands travaux

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Les projets et travaux en cours concernant la création de quartiers résidentiels, la réfection de rues, l'installation de l'égouttage manquant dans les villages, la réfection des toitures d'églises, du petit patrimoine, d'écoles, d'infrastructures sportives, la verdurisation des cimetières, la création de voies cyclables, etc. pullulent à Arlon[43].

Des projets plus importants ou notoires encore sont en cours en 2022 :

  • transformation en profondeur de la place Léopold, avec création d'un parking souterrain ;
  • création d'un parc urbain de27 hectares à l'Hydrion, divisé en 4 zones ;
  • création de deux terrains de golf avec centre touristique auchâteau du Bois d'Arlon (privé).

Population et société

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Démographie

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Laville d'Arlon est la plus peuplée descommunes de laprovince de Luxembourg, devantMarche-en-Famenne etAubange. À contrario, c'est lechef-lieu le moins peuplé desdix provinces du pays.

Évolution démographique

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Au, la ville d'Arlon compte une population totale (toutes lessections de laville confondues) de 32 135 habitants, 16 277 hommes et 15 858 femmes[44], soit une densité de 270,86 habitants/km2 pour une superficie de 118,64 km2. Ces 31 860 habitants se répartissent en 13 528 ménages. On dénombre 24 885 personnes de nationalitébelge (12 349 hommes et 12 536 femmes) et 5 162 personnes de nationalité non belge (2 630 hommes et 2 532 femmes).

Démographie : avant la fusion des communes

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  • Source : DGS recensements population

Démographie : commune fusionnée

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En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante :

Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

  • Source :DGS, de 1831 à 1981=recensements population ; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque1er janvier[45]
Nombre d'habitants de 1992 à nos jours
Évolution démographique[45]
AnnéePopulationÉvolution 1992=index 100
199223 647100,0
199323 893101,0
199423 928101,2
199524 172102,2
199624 417103,3
199724 520103,7
199824 511103,7
199924 685104,4
200024 791104,8
200125 008105,8
200225 261106,8
200325 569108,1
200425 766109,0
200525 986109,9
200626 367111,5
200726 548112,3
200826 935113,9
200927 466116,2
201027 763117,4
201127 986118,3
201228 289119,6
201328 520120,6
201428 759121,6
201529 016122,7
201629 274123,8
201729 585125,1
201829 733125,7
201929 858126,3
202030 081127,2
202130 393128,5
202230 818130,3
202331 222132,0
202431 310132,4
 

Démographie par localité

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Au :

Au 31 décembre 2024 : 31.391 habitants

Langues

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Le recensement de 1846 n'enquêta que sur la langue couramment employée. À partir de 1866, le recensement portait sur la connaissance des différentes langues nationales. À partir de 1910, on questionnait sur la connaissance, mais également sur la langue utilisée le plus fréquemment, sans pour autant spécifier dans quel contexte (vie privée, publique, professionnelle).

Langues exclusivement connues :

Langue exclusivement ou le plus fréquemment parlée :

Enseignement

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Primaire et secondaire

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La ville compte21 écoles primaires, pour5 écoles secondaires[46] :

Supérieur

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La ville compte deux hautes écoles et leDépartement des Sciences et Gestion de l'Environnement de l'Université de Liège.

Les deux hautes écoles sont des implantations de l'Henallux sur le campus Callemeyn et de la Haute École Robert Schuman sur le campus Weyler. Le campus arlonais de l'Université de Liège est dédié aux sciences et gestion de l'environnement.

Cultes

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La commune est très majoritairementcatholique même si la pratique de la religion est en baisse comme partout en Belgique. Arlon fait partie dudiocèse de Namur[47] et dudoyenné d'Arlon[48]. La ville est cependant le seul endroit de laprovince de Luxembourg à disposer d'unesynagogue. La ville dispose également d'une mosquée et d'un temple protestant..

Jumelages

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La ville d'Arlon est jumelée avec[49] :

Carte
Jumelages et partenariats d’Arlon.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats d’Arlon.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePays
AlbaItalie
BitbourgAllemagne
DiekirchLuxembourg
HayangeFrance
Market DraytonRoyaume-Uni
Saint-Dié-des-VosgesFrance
SullanaPérou
SulphurÉtats-Unis

Sports

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Clubs

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NomSportDivisionStade/SalleFondation
FC ArlonFootballP1 LuxembourgStade Yves Lemaire1972
RE FouchesFootballP3 LuxembourgTerrain de Fouches1938
RJ FreylangeoiseFootballP3 LuxembourgTerrain de Freylange1919
US WaltzingFootballP3 LuxembourgStade Armand Collès[50]1973
Jeunesse AutelbasFootballP3 LuxembourgTerrain d'Autelbas-Barnich1971
CS ToernichFootballP2 LuxembourgTerrain de Toernich/Beau Site1970
TT Schoppach-ArlonTennis de TableP1 à P7 LuxembourgSalle Omnisports de l'Institut Cardijn Lorraine et

Salle de gymnastique de l'École Saint-Bernard à Arlon

1963
Cyclo Club WeylerCyclotourisme etVTT1976
Tennis Club GarisartTennis etpadelInfrastructures sur la zone artisanale deWeyler1981

Économie et socio-économie

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Culture et patrimoine

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Patrimoine immatériel

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La ville accueille plusieurs manifestations comme :

La Fête dumaitrank est une festivité locale ayant lieu chaque année au mois de mai. Elle est très populaire et attire la foule de tous horizons. Elle se caractérise par la traditionnelle fontaine de maitrank qui annonce l'ouverture des festivités le samedi ; s'ensuivent des animations dans toute la ville, des concerts et un bal le samedi soir sur la place Léopold. Le centre-ville est occupé par des stands vendant le traditionnel breuvage local jusqu'au dimanche soir.
Le carnaval d'Arlon est une fête traditionnelle durant laquelle de nombreux chars défilent dans le centre-ville. Le soir, un grand bal est organisé sur la place principale. Il est, avec les fêtes du maitrank, une des grandes attractions de la ville.
Tradition visant à fêter les jeunes mariés de l'année par les enfants de la ville allant réclamer des friandises et un peu d'argent en chantant « T ass Gléck an ärem Haus, Geheit d'Faaschtebounen erauset ».
  • Les Aralunaires
Le festival des « Aralunaires » est récemment venu compléter l'offre culturelle de la ville en proposant, durant une semaine, une grande variété de concerts organisés dans différents lieux de la ville.
Dans leclocher de l'église Saint-Donat se trouve uncarillon qui joue chaque heure du jour la célèbre chanson localeÀ Arlon sur la Knippchen composée par Mathias Schou (1747-1824), violoneux mal-voyant itinérant originaire de l'actuelGrand-Duché de Luxembourg. Elle est reconnue comme « hymne » officieux de laprovince de Luxembourg et fut également adaptée en tant qu'hymne par leRégiment des Chasseurs Ardennais.

Patrimoine immobilier classé

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Article détaillé :Liste du patrimoine immobilier classé d'Arlon.

Patrimoine civil

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  • L'hôtel de ville, avant transformation de la place.
    L'hôtel de ville, avant transformation de la place.
  • L'ancien palais de Justice, place Léopold.
    L'ancien palais de Justice, place Léopold.
  • Le palais provincial d'Arlon, place Léopold.
    Lepalais provincial d'Arlon, place Léopold.

Patrimoine religieux

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Une grande partie du patrimoine culturel d'Arlon est religieux: leséglises Saint-Donat etSaint-Martin. Sur laKnippchen et autour : l'église Saint-Donat: lechemin de Croix et l'ancien portail Saint-Martin. Ailleurs dans la ville, lachapelle Sainte-Croix et lasynagogue. Lecimetière, avec une sectionjuive, est également de grande ancienneté et comprend d’intéressants monuments funéraires.

Les différents édifices religieux de la commune sont les suivants :

Châteaux

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Châteaux d'Autelbas (ruines),du Bois d'Arlon (événementiel),de Guirsch (privé),de Sterpenich (privé).

  • Autelbas.
    Autelbas.
  • Guirsch.
    Guirsch.
  • Sterpenich.
    Sterpenich.

Monuments

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LeJass
L'appel de la forêt
Astrid, reine des Belges
Lechar américain M10 et
la borneno 1106 de lavoie de la Liberté lorsqu'ils se trouvaient encore sur la Place Léopold

Musées

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La ville abrite leMusée archéologique d'Arlon[52] riche en vestiges gallo-romains (la collection lapidaire est la plus riche de Belgique) et en vestiges mérovingiens, ainsi que lemusée Gaspar, plus centré sur l'histoire de l'art, qui est aussi le siège de l'Institut archéologique du Luxembourg et de sa bibliothèque. Le village de Weyler accueille lemusée du cycle.

  • Détail
    Bas-relief de la Dame à l'Anneau
  • Détail
    Mausolée de Vervicius
  • Le salon de la Maison Gaspar
    Le salon de la Maison Gaspar
  • Le retable de Fisenne, conservé au musée Gaspar.
    Leretable de Fisenne, conservé au musée Gaspar.

Cimetières

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La partie ancienne du cimetière d'Arlon rassemble, depuis le 19ème siècle, des sépultures au décor remarquable, ainsi que celles des grands hommes qui ont fait l'histoire d'Arlon. L'endroit permet une agréable balade, qui n'est pas sans rappeler le cimetière du Père-Lachaise à Paris.

Le cimetière d'Arlon[53] comporte une section juive qui est le plus grand cimetière juif deWallonie. Le « carré israélite » duXIXe siècle a fait l'objet d'une campagne de restauration en 2005 sous la direction de Philippe Pierret et d'Olivier Hottois, conservateur et conseiller scientifique au Musée Juif de Belgique, en collaboration avec les volontaires européens de l'Aktion Sühnezeichen Friedensdienste (Berlin) et la communauté israélite d'Arlon.

  • Le cimetière d'Arlon
    Le cimetière d'Arlon
  • Le coq gaulois, de Jean Gaspar : monument aux Français (1919)
    Le coq gaulois, de Jean Gaspar : monument aux Français (1919)
  • Le cimetière juif d'Arlon
    Le cimetière juif d'Arlon
  • Tombe du cimetière juif d'Arlon
    Tombe du cimetière juif d'Arlon
  • Tombe du cimetière juif d'Arlon
    Tombe du cimetière juif d'Arlon

Patrimoine militaire

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Seconde Guerre mondiale

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Dans les années précédant le début du conflit mondial, un centre de résistance de laligne Devèze, composé de 28 abris fortifiés, est constitué autour de la ville d'Arlon. Nombre de ces ouvrages sont encore visibles aujourd'hui. Despostes d'alerte sont également érigés le long de la frontière luxembourgeoise, deux postes sont encore visibles sur le territoire de la commune.

Personnalités liées à la commune

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Article détaillé :Liste de personnalités liées à Arlon.

Films tournés à Arlon

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Associations culturelles

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La confrérie du maitrank d'Arlon est une association ayant pour but de faire découvrir et de promouvoir la ville via la boisson traditionnelle locale : le[maitrank. Elle organise différentes activités tout au long de l'année et se rend dans de nombreuses autres villes belges et étrangères afin de faire connaître le breuvage et la cité. Elle entretient notamment des liens étroits avec certaines villes jumelées avec Arlon commeSaint-Dié-des-Vosges,Alba ouMarket Drayton. La confrérie est présente chaque année en nombre lors des traditionnellesFêtes du maitrank où elle vend ce dernier.
  • Harmonies :La Stockemoise,Philharmonie L'Union Sterpenich-Barnich,Harmonie L'Union Udange.
  • L'Institut archéologique du Luxembourg, fondé en 1847, a son siège à Arlon. Conserve, étudie et valorise le patrimoine archéologique, historique et artistique de la province, en particulier au sein des Musées d'Arlon et au travers des publications que sont lesAnnales de l'Institut archéologique du Luxembourg (depuis 1847) et leBulletin (depuis 1925).

Notes et références

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Notes

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  1. (dialecte lorrain parlé enBelgique). (cf. : Michel Feltz, « Revue SingulierS »,Revue des parlers romans de la province de Luxembourg, 2011,p. 4).

Références

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  1. Alfred Bertrang,Grammatik der Areler Mundart,Bruxelles,Académie royale de Belgique,
  2. « La langue luxembourgeoise en Belgique », surluxembourg.public.lu ; site officiel duGrand-Duché de Luxembourg, :« 15.000 à 20.000 personnes originaires de la région de l’Arelerland (pays d’Arlon, province de Luxembourg, Belgique), contiguë au Grand-Duché de Luxembourg, parlent le luxembourgeois comme langue maternelle. Dans les années 1960, ce furent encore approximativement 50.000 locuteurs. »
  3. Natalia Filatkina (Université de Trèves), « Les origines et l’histoire de la langue luxembourgeoise »,Formatioun Lëtzebuergesch, Arlon,Fondation universitaire luxembourgeoise d'Arlon,‎(lire en ligne)
  4. HadrienMigeaux, « La ZAD à Arlon fête son premier anniversaire dans les bois de la Sablière », surShootlux,(consulté le)
  5. LaLibre.be, « Arlon : la ZAD a été démantelée », surLaLibre.be,(consulté le)
  6. L’aérodrome se trouve en49° 39′ 46″ N, 5° 53′ 13″ E.
  7. Arel-Air
  8. Maurits Gysseling,Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), 1960,p. 68 (lire en ligne)[1].
  9. a etbJean-Jacques Jespers,Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles,éditions Racine,p. 105 (lire en ligne sur Google Books)[2]
  10. a etbDictionnaire général des toponymes belges (lire en ligne)[3]
  11. Charles de Beaurepaire et Dom Jean Laporte,Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, Paris, 1982-1984,p. 151.
  12. Albert Dauzat etCharles Rostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, Paris 1978(ISBN 2-85023-076-6)
  13. a etbArsène Geubel, « Les fouilles d'Arlon en 1936 »,L'Antiquité Classique,vol. 6,no 2,‎,p. 303–304(DOI 10.3406/antiq.1937.3057,lire en ligne, consulté le)
  14. Henrotay, Denis,,Arlon la gallo-romaine, 40 p.(ISBN 978-2-87522-096-7 et2875220969,OCLC 838449973,lire en ligne)
  15. « Le château d'Autelbas », surAutelbas.be.
  16. « Le château d'Autelbas », surArlon.be.
  17. Institut archéologique du Luxembourg,Annales de la ville d'Arlon,vol. 26ème fascicule,t. tome III,(lire en ligne)
  18. Annales de la ville d'Arlon,p. 186.
  19. Annales de la ville d'Arlon,p. 199.
  20. Annales de la ville d'Arlon,p. 202.
  21. « Les Capucins à Arlon (1616-1796). », surtraces-memoire.ardennebelge.be
  22. « L'église Saint-Donat. », surArlon.be
  23. Alfred Bertrang,Histoire de l'incendie d'Arlon en 1785., Alphonse Willems.,, 204 p.
  24. J. VANNERUS,Revue belge de Philologie et d'Histoire,vol. fascicule 2,t. tome III,(lire en ligne)
  25. « Affirmation de l'indépendance luxembourgeoise, 1815-1919. », surcere.public.lu .
  26. Anvers,Brabant,Flandre-Occidentale,Flandre-Orientale,Hainaut,Liège,Limbourg etNamur.
  27. « Le Palais provincial luxembourgeois. », surgouverneur-luxembourg.be
  28. « Biographie de Constant d'HOFFSCHMIDT. », surunionisme.be
  29. « Texte de la conférence de Patrick Nothomb à l'université de Luxembourg le 11 février 2019 au campus du Limpertsberg. », surCercle-werner.aubange.be
  30. « L'ancienne caserne Léopold. », surArlon.be
  31. « Palais provincial d'Arlon. », surconnaitrelawallonie.be
  32. « Historie socio-économique de Messancy. », surmessancy-histoire.be
  33. « L'ancien Palais de Justice », surArlon.be
  34. John Horne et Alan Kramer,1914 Les atrocités allemandes, Tallandier,, 640 p.(ISBN 2-84734-235-4),p. 483
  35. « Arlon se souvient de sa libération le 20 novembre 1918. », surTVLux.be
  36. a etbJean-YvesMary,Le Corridor des Panzers,t. I, Bayeux,Heimdal,,p. 87-88.
  37. Jean-YvesMary,Le Corridor des Panzers,t. I, Bayeux,Heimdal,,p. 174.
  38. « La nuit du 25 août 1944 à Arlon. », surbel-memorial.org
  39. « Nouveau palais de Justice d'Arlon : un peu juste pour le procès Dutroux », surLe Soir.be
  40. « Buizingen : d'autres collisions depuis le drame mais aucun passager décédé », surlavenir.net,.
  41. LieveViaene-Awouters et ErnestWarlop,Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones,t. 1 :Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia,,p. 116
  42. « Commune de Arlon », surelections2024.wallonie.be,(consulté le)
  43. Voir par exemple les publications périodiquesVivre à Arlon sur lesite web de la Ville.
  44. https://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
  45. a etbhttps://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK
  46. « Enseignement secondaire », surVille d'Arlon(consulté le)
  47. « Diocèse de Namur », surSite du diocèse de Namur
  48. « Carte du doyenné d'Arlon », surSite du diocèse de Namur
  49. Villes jumelées
  50. « Installations », surUS Waltzing,(consulté le)
  51. T. V.Lux, « Arlon. Le char a quitté la place Léopold pour être rénové - TV Lux », surwww.tvlux.be(consulté le)
  52. David Colling, Elodie Richard, Laetitia Zeippen,Le Musée Archéologique Luxembourgeois d'Arlon : à la découverte des plus belles collections, Arlon, 2009.
  53. L'entité d'Arlon compte, en2004, 17 cimetières. Le principal cimetière de la ville est situé rue de Diekirch, en49° 41,65′ N, 5° 48,98′ E.
  54. « Carnaval du pays d'Arlon: le Hellechtmann. », surBlog deMes meubles peints et moi.

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