l'Arize Ruisseau des Bers, rivière de Péguère | |
![]() L'Arize près de sa confluence avec la Garonne à Carbonne. | |
![]() Cours de l'Arize. | |
Caractéristiques | |
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Longueur | 83,8 km[1] |
Bassin | 528 km2[1] |
Bassin collecteur | Garonne |
Débit moyen | 5,31 m3/s (Rieux-Volvestre)[2] |
Nombre de Strahler | 5 |
Régime | pluvio-nival |
Cours | |
Source | Sentenac-de-Sérou etEsplas-de-Sérou. |
· Localisation | les Bers |
· Altitude | vers 1 250 m |
· Coordonnées | 42° 55′ 22,4″ N, 1° 22′ 40,1″ E |
Confluence | laGaronne |
· Localisation | Carbonne |
· Altitude | vers 195 m |
· Coordonnées | 43° 17′ 17,9″ N, 1° 13′ 34,8″ E |
Géographie | |
Principaux affluents | |
· Rive gauche | Artillac ruisseau de Montbrun ruisseau de l'Argain ruisseau de Lazaou |
· Rive droite | ruisseau d'Aujole Dourne Camedon |
Pays traversés | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège,Haute-Garonne |
Principales localités | Montesquieu-Volvestre Rieux-Volvestre |
Sources :Sandre:« O07-0400 »,Géoportail,Banque Hydro,OpenStreetMap | |
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L'Arize est unerivière duSud-Ouest de la France qui coule en régionOccitanie, dans lesdépartements de l'Ariège et de laHaute-Garonne. C'est unaffluent direct de laGaronne en rive droite.
Elle a forgé à travers le calcaire une grotte naturelle, la grotte duMas-d'Azil qui fit l'objet d'une occupation humaine depuis leMagdalénien.
Selon leSandre, l'Arize porte dans sa partie amont les noms de ruisseau des Bers puis de rivière de Péguère[1]. Le ruisseau des Bers prend sa source vers 1 250 mètres d'altitude, dans lesPyrénées, enAriège, sur les pentes nord dumassif de l'Arize, à proximité du col de Péguère, en limite des communes deSentenac-de-Sérou et d'Esplas-de-Sérou. Selon leGéoportail, la partie amont porte le nom de ruisseau des Bers. Après avoir reçu le ruisseau de Nogué sur sa droite, il prend le nom de rivière de Péguère, puis, quelques kilomètres plus en aval, celui d'Arize.
Prenant la direction du nord-est, elle arrose le village deNescus. Elle oblique au nord-ouest et baigne le village deLa Bastide-de-Sérou. Elle reçoit ensuite successivement leruisseau d'Aujole en rive droite puis l'Artillac en rive gauche. Elle se dirige vers l'ouest et baigneDurban-sur-Arize. Elle bifurque ensuite vers le nord puis le nord-est. Elle s'enfonce alors à travers lemassif du Plantaurel sur plus de 400 mètres dans lagrotte du Mas-d'Azil puis traverse le bourg duMas-d'Azil.
Au village deSabarat, elle change à nouveau de direction et prend celle du nord-ouest. Elle arrose successivementLes Bordes-sur-Arize, etCampagne-sur-Arize, à sa confluence avec laDourne. Elle reçoit ensuite leruisseau de Montbrun au sud-est deDaumazan-sur-Arize qu'elle arrose. Elle conflue avec leruisseau de l'Argain en rive droite et baigneLa Bastide-de-Besplas.
Elle entre ensuite dans laHaute-Garonne, traverseMontesquieu-Volvestre puis reçoit en rive gauche leruisseau de Lazaou (également appelé l'Azau). Elle oblique vers le nord, contourneRieux-Volvestre par l'est, enfermant ainsi l'ancienne cité médiévale dans unméandre. Ses derniers kilomètres s'effectuent en direction du nord-nord-est. Elle y reçoit son dernier affluent important, leCamedon en rive droite.
Elle conflue en rive droite de laGaronne, vers 195 mètres d'altitude, face à la ville deCarbonne, enserrée dans un méandre sur la rive gauche du fleuve.
La longueur de l'ensemble ruisseau des Bers-rivière de Péguère-Arize est de 83,8 kilomètres et son bassin versant s'étend sur 528 km2[1].
En régionOccitanie, l'Arize baigne vingt communes[1],[3] dont dix-sept enAriège. Les principales sontLa Bastide-de-Sérou,Le Mas-d'Azil etDaumazan-sur-Arize. Les trois dernières :Montesquieu-Volvestre,Rieux-Volvestre etCarbonne, se trouvent dans laHaute-Garonne.
Parmi les communes irriguées par l'Arize, cinq portent le nom de la rivière : outre Daumazan-sur-Arize déjà citée, on trouveLes Bordes-sur-Arize,Campagne-sur-Arize,Durban-sur-Arize etThouars-sur-Arize. La rivière qualifie également une intercommunalité, lacommunauté de communes de l'Arize dont le siège se trouve au Mas-d'Azil.
L'Arize compte quatre-vingt-deux affluents répertoriés par leSandre[1]. Sept d'entre eux dépassent les dix kilomètres, soit d'amont vers l'aval :
Plusieurs sous-affluents de l'Arize ont eux-mêmes des sous-affluents. Par exemple, un petit affluent de l'Arize, le ruisseau de Gabre[11], a pour affluent le ruisseau de Filleit[12] sur lequel se trouve lelac de barrage de Filleit, qui a lui-même le ruisseau de Rabos comme affluent[13] et le ruisseau de Caychal comme sous-affluent[14].
De ce fait, lerang de Strahler de l'Arize est de cinq.
L'alimentation de l'Arize est pluviale, ce qui explique les sautes de son débit, lescrues brutales lors d'orages pouvant prendre, parfois, un caractère catastrophique.
Le débit de l'Arize a été observé pendant une période de 43 ans (1968-2011), àRieux-Volvestre, localité du département de laHaute-Garonne, située tout près du confluent avec laGaronne[2]. La surface étudiée y est de 476 km2, c'est-à-dire 90 % dubassin versant de la rivière.
Lemodule de la rivière à Rieux-Volvestre est de 5,31 m3/s[2].
L'Arize présente des fluctuations saisonnières de débit assez importantes. Les hautes eaux ont lieu en hiver et au printemps et portent le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 6,42 et 8,93 m3/s, de décembre à mai inclus avec maximum de 8,93 m3/s en février et de 8,81 en avril. Les basses eaux surviennent en été, de juillet à début octobre, avec une baisse du débit moyen mensuel jusque 1,43 m3/s au mois d'août, ce qui est encore fort consistant.
Cependant, leVCN3 peut chuter jusque 0,16 m3/s, en cas de période quinquennale sèche, soit160 litres par seconde, ce qui doit être considéré comme sévère[2].
D'autre part, les crues peuvent être très importantes, voire dévastatrices. LesQIX 2 et QIX 5 valent respectivement 120 et 170 m3/s. Le QIX 10 vaut 210 m3/s, tandis que le QIX 20 se monte à 250 m3/s, et que le QIX 50 est de 290 m3/s[2].
Le débit instantané maximal enregistré à Rieux-Volvestre a été de 259 m3/s le, tandis que la valeur journalière maximale était de 210 m3/s le même jour. En comparant le premier de ces chiffres aux valeurs des différents QIX de la rivière, il apparaît que cette crue était d'ordre vicennal et donc nullement exceptionnelle. On peut considérer qu'elle est destinée à se répéter tous les 20 ans en moyenne[2].
Lalame d'eau écoulée dans le bassin de l'Arize est de 353 millimètres annuellement, ce qui est élevé pour une rivière de la région non issue des hauts sommets pyrénéens. C'est nettement supérieur à la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus, mais légèrement inférieur à l'ensemble du bassin versant de la Garonne (384 millimètres par an auMas-d'Agenais). Ledébit spécifique (ou Qsp) atteint dès lors 11,1 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin[2].
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