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Ardennes (département)

49° 35′ nord, 4° 40′ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirArdennes.

Ardennes
Blason de ArdennesDrapeau de Ardennes
Ardennes (département)
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionGrand Est
Création du département(235 ans)
Chef-lieu
(Préfecture)
Charleville-Mézières
Sous-préfecturesRethel
Sedan
Vouziers
Président du
conseil départemental
Noël Bourgeois (LR)
PréfetAlain Bucquet[1]
Code Insee08
Code ISO 3166-2FR-08
Code Eurostat NUTS-3FR211
Démographie
GentiléArdennais
Population267 204 hab.(2022)
Densité51 hab./km2
Géographie
Coordonnées49° 35′ nord, 4° 40′ est
Superficie5 229 km2
Subdivisions
Arrondissements4
Circonscriptions législatives3
Cantons19
Intercommunalités8
Communes448
Liens
Site webcd08.fr
modifier 

LesArdennes (/aʁ.dɛn/[N 1]) sont undépartement français de larégionGrand Est. Sa préfecture estCharleville-Mézières et sa plus grande agglomération estArdenne Métropole qui regroupe depuis 2014 les communes de Charleville-Mézières et Sedan ainsi que 56 autres pour un total de 121 253 habitants. En 2021 il s'agit de la7e agglomération de la région Grand Est.

Le département est traversé dans sa partie septentrionale par la valléesinueuse de laMeuse, de laSemois et de laChiers ; c'est dans cette partie du département que se concentre l'essentiel des habitants et des activités.Charleville-Mézières etSedan en sont les principaux centres urbains, aux côtés d'un tissu de petites villes dans l'extrême-nord du département (pointe de Givet). Le territoire est constitué de 4régions naturelles. L'Ardenne, une chaîne debasse montagne au Nord, les plaines deChampagne au Sud, les forêts d'Argonne à l'Est et les bocages deThiérache à l'Ouest.

L'Insee etLa Poste lui attribuent lecode 08.

Géographie

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Article détaillé :Géographie des Ardennes.

Le cadre géographique sommaire

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La vallée de laMeuse àRevin dans le nord du département des Ardennes.

Le département des Ardennes, voisin de la Picardie et de la Lorraine, appartient à la France duGrand-Est et fait partie de larégiondu même nom.

Il est limitrophe des départements français de laMeuse à l'est, de laMarne au sud et de l'Aisne en régionHauts-de-France, à l'ouest.

Au nord, il confine avec laBelgique, plus précisément avec laRégion wallonne (d'est en ouest :province de Luxembourg,province de Namur,province de Hainaut).

Départements limitrophes desArdennes
Province de Hainaut
(Drapeau de la BelgiqueBelgique)
Province de Namur
(Drapeau de la BelgiqueBelgique)
Province de Luxembourg
(Drapeau de la BelgiqueBelgique)
Aisne
(Hauts-de-France)
ArdennesMeuse
Marne

Les données géographiques générales

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Avec une superficie de 5 229 km2, le département des Ardennes est le plus petit des quatre départements qui formaient la régionChampagne-Ardenne, dont il occupe la partie septentrionale. Il n'en présente pas moins une certaine diversité géographique.

LaMeuse qui arroseMonthermé s'écoule dans le nord du département des Ardennes.

Unique département frontalier de l'ex-région Champagne-Ardenne (avec laBelgique), il doit son nom à une vaste région naturelle, l'Ardenne, plateau profondément entaillé par laMeuse et ses nombreux affluents, qui s'étend surtout sur la partiewallonne du sud de laBelgique, mais aussi auLuxembourg ainsi qu'en l'Allemagne (Eifel) et, ailleurs en France, au nord du département voisin de laMeuse enLorraine.

Son point culminant dans le département est situé sur le versant méridional de laCroix-Scaille (situé entre la commune française des Hautes-Rivières et la commune belge de Gedinne) à 504 m d'altitude.

C'est dans cette partie dumassif ardennais que serpente laMeuse, le deuxième plus ancien fleuve du monde, en une pittoresque vallée, connue localement comme « la valleye ». S'écoulant dans la partie septentrionale du département des Ardennes, elle arrose d'amont en aval les villes principales deSedan, Charleville-Mézières etGivet. Elle reçoit de nombreux affluents dont les principaux dans le département sont laSemois et laChiers.

Au sud du département où coule l'Aisne s'étend la vaste plaine dénudée de laChampagne crayeuse, anciennement dénomméeChampagne pouilleuse, prolongée au sud-ouest par la petite région céréalière duPorcien, tandis que laThiérache à l'ouest et l'Argonne à l'est, franges herbagères, constituent des terroirs très fortement individualisés.

  • Paysages des Ardennes :
  • Un paysage typique de la Champagne crayeuse dans le sud du département.
    Un paysage typique de la Champagne crayeuse dans le sud du département.
  • Printemps près de Logny-Bogny dans le nord-ouest.
    Printemps près deLogny-Bogny dans le nord-ouest.
  • Vue de la vallée de la Meuse dans le nord du département à Givet.
    Vue de la vallée de la Meuse dans le nord du département àGivet.

Climatologie

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Le département des Ardennes ne bénéficie pas d'un climat uniforme sur tout son territoire, notamment pendant la période hivernale.

Dans la région située au nord du département qui va de la limite du département de l'Aisne et la frontière avec laBelgique jusqu'au centre du département aux environs ducanton d'Omont et le sud de la vallée de laMeuse, le climat est considéré comme « continental dégradé » (fortes précipitations en automne et fréquentes gelées en hiver), alors que le reste du département subit un climat « océanique dégradé » ou « tempéré continental » (par rapport au climat océanique, les hivers sont plus froids et les étés plus chauds, les précipitations en plaine sont moins importantes et les vents perdent de leur force). Tout ceci découle de la situation géographique du département qui se trouve à mi-chemin entre laManche, lamer du Nord et l'intérieur de l'Europe.

Rocroi sous la neige, une situation habituelle en hiver dans le nord du département des Ardennes.

Cette différence peut être aisément observée dans les faits. L'hiver est plus rigoureux et le risque de neige plus élevé àRocroi, àGivet ou àSedan, villes situées dans le nord du département où se trouvent les caractéristiques communes du climat dit continental dégradé.

Cette nuance du climat se remarque également par la différence de température avec lesrégions voisines. LeNord-Pas-de-Calais et leBassin parisien bénéficient des influences maritimes de laManche, dupas de Calais et de lamer du Nord et, également, des conditions géophysiques par la présence d'unrelief relativement plat.

Cette différence climatique est particulièrement prononcée par la présence du gel, notamment dans lesvallées de laMeuse et de laSemoy et sur leplateau deRocroi, ainsi que vers laCroix-Scaille où il est peut-être le plus marqué ; il a l'inconvénient de perdurer plus longtemps dans l'année et influe considérablement sur lavégétation.

Article détaillé :Climat des Ardennes.

Transports

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Article détaillé :Transports dans les Ardennes.

De lagare de l'Est à Paris ont été mis en place des trains TGV directs pourRethel (1 h 10),Charleville-Mézières (h 35), etSedan (1h 50).

Le département est irrigué par lesTER Grand-Est et possède une branche du réseauTER Hauts-de-France sur la ligne Lille / Charleville-Mézières. Le département possède 24 gares et arrêts ferroviaires répartis sur 4 lignes.

Un « Y » autoroutier constitués de l'A304 et de l'A34 relie Paris à Charleroi et Liège en Belgique via l'A4Reims-Paris. L'A34 relie Reims à Sedan en passant par Charleville-Mézières tandis que l'autoroute A304 est le départ d'une liaison entre Charleville-Mézières et la frontière Belge vers Charleroi et Bruxelles.

Démographie

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Article détaillé :Démographie du département des Ardennes.

Les habitants des Ardennes sont lesArdennais(es)[N 2].

L'évolution et la répartition de la population

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Peuplé d'environ 330 000 habitants à la fin duXIXe siècle, le département des Ardennes a depuis subi deux déprises démographiques qui n'ont jamais permis au territoire de retrouver ce nombre. La première a été causée par les deux conflits mondiaux du XXe siècle. La population ardennaise évacuée dans les Deux-Sèvres et en Vendée n'est pas complètement revenue après les deux guerres. Au sortir de la seconde guerre mondiale, le département a connu une croissance démographique fulgurante, passant de 245 000 à 310 000 habitants en l'espace de 20 ans. Ce bond démographique, en plus d'être causé comme partout ailleurs en France par le baby-boom et la fin de la colonisation française, est lié à l'essor industriel du territoire. Les acieries, fonderies et forges tournent à plein régime et nécessite de la main d'œuvre essentiellement venue d'Italie et du Maghreb. Quelques années plus tard, à partir de 1975, malgré untaux de natalité toujours élevé (le plus fort taux enFrance en 1968), le département commence à perdre des habitants à la suite du déclin d'une économie alors essentiellement tournée vers l'industrie. Depuis 1975, le département perd en moyenne 900 habitants par an.

Les Ardennes sont marquées par une chute démographique des centres urbains et des communes rurales, tandis que les communes périurbaines stagnent voire gagnent des habitants. Cela s'explique par la recherche d'un meilleur cadre de vie, qui correspond au désir d'un grand nombre de personnes de se constituer un petit patrimoine immobilier, dont le modèle type est la maison avec un terrain, au détriment de la proximité avec le lieu de travail. Ce concept éminemment contemporain favorise les migrations pendulaires du travail, ou des allers-retours domicile-travail. C'est le phénomène devenu banal de la périurbanisation qui a gagné la France entière et auquel le département des Ardennes n'échappe pas non plus.

Au, la population ardennaise s’établissait à 268 859 habitants. La population diminue dans le milieu urbain mais cinq fois moins que dans l’espace rural. La baisse limitée dans l’espace urbain, où résident deux tiers des Ardennais, résulte de deux dynamiques opposées. Les communes périurbaines gagnent 0,5 % d’habitants par an sur la période 1999-2006 au détriment des pôles urbains (centres-villes et banlieues) qui en perdent 0,6 % par an. Depuis trente ans, la population fléchit dans les principales villes des Ardennes. Entre 1999 et 2021, la baisse de population des principales communes ardennaises varie de 0,2 à 35%. Ainsi, Charleville-Mézières a vu sa population baisser de 16,4%, Sedan de 19,1%, Rethel de 7,8% et Revin de 35% passant de 8963 habitants à 5815 en l'espace d'un quart de siècle.

L’évolution plus défavorable en milieu rural provient de la dégradation démographique des pôles d’emploi ruraux, comme ceux deFumay ouVouziers, et dans une moindre mesure de celle de leur couronne. Elle est légèrement atténuée grâce à une petite progression de la population dans les autres communes rurales.

Les Ardennes, à l'exception des trois pôles urbains majeurs que sontCharleville-Mézières,Sedan et lapointe de Givet, se situent dans ce qui fut appelé la diagonale du vide (cette notion est aujourd'hui obsolète). Cette diagonale part des Ardennes, traverse laFrance par laChampagne-Ardenne, une petite partie de laLorraine, laBourgogne, l'Auvergne, leLimousin, lesCévennes, et se termine par lesLandes et lesPyrénées. Peuvent être inclus laCorse, le centre de laBretagne, laGuyane,Saint-Pierre-et-Miquelon et le massif alpin, en raison des conditions démographiques identiques à la diagonale du vide. À savoir, une faible densité de population, de l'ordre de 0 à 30 habitants au km2 en 2006, avec des exceptions pour les grandes agglomérations où les chiffres peuvent atteindre 300 à 2000 (généralement dans le bas de cette fourchette) habitants au km2.

Les Ardennes sont donc un département faiblement peuplé dans l'ensemble avec 51 habitants au km2 contre 107 pour la France.

Source :INSEE.

Liste des communes

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Articles détaillés :liste des unités urbaines du département des Ardennes etliste des communes du département des Ardennes.
Liste des quinze communes les plus peuplées du département
NomCode
Insee
IntercommunalitéSuperficie
(km2)
Population
(dernièrepop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Charleville-Mézières08105CA Ardenne Métropole31,4445 634(2022)1 451modifier les donnéesmodifier les données
Sedan08409CA Ardenne Métropole16,2816 727(2022)1 027modifier les donnéesmodifier les données
Rethel08362CC du Pays Rethélois18,587 435(2022)400modifier les donnéesmodifier les données
Givet08190CC Ardenne rives de Meuse18,416 356(2022)345modifier les donnéesmodifier les données
Revin08363CC Ardenne rives de Meuse38,425 795(2022)151modifier les donnéesmodifier les données
Nouzonville08328CA Ardenne Métropole10,925 548(2022)508modifier les donnéesmodifier les données
Bogny-sur-Meuse08081CC Vallées et Plateau d'Ardenne23,164 947(2022)214modifier les donnéesmodifier les données
Vouziers08490CC de l'Argonne Ardennaise42,483 862(2022)91modifier les donnéesmodifier les données
Villers-Semeuse08480CA Ardenne Métropole7,033 628(2022)516modifier les donnéesmodifier les données
Vrigne aux Bois08491CA Ardenne Métropole22,573 524(2022)156modifier les donnéesmodifier les données
Fumay08185CC Ardenne rives de Meuse37,563 118(2022)83modifier les donnéesmodifier les données
Vivier-au-Court08488CA Ardenne Métropole9,342 811(2022)301modifier les donnéesmodifier les données
Carignan08090CC des Portes du Luxembourg14,012 745(2022)196modifier les donnéesmodifier les données
Bazeilles08053CA Ardenne Métropole37,492 459(2022)66modifier les donnéesmodifier les données
Floing08174CA Ardenne Métropole7,432 277(2022)306modifier les donnéesmodifier les données
  • Charleville-Mézières sur la Meuse, principale ville du département des Ardennes.
    Charleville-Mézières sur laMeuse, principale ville du département des Ardennes.
  • Sedan, également arrosée par la Meuse est la deuxième ville du département.
    Sedan, également arrosée par la Meuse est la deuxième ville du département.
  • Rethel, ville arrosée par l'Aisne, est la troisième ville du département des Ardennes.
    Rethel, ville arrosée par l'Aisne, est la troisième ville du département des Ardennes.

Économie

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Article détaillé :Économie du département des Ardennes.

La métallurgie a toujours été présente dans la vallée de la Meuse et de la Semoy depuis le temps des Gaulois jusqu'à l'avènement de la premièremanufacture d'armes créée en France en 1675, àCharleville. Sa situation entre le Nord qui lui fournissait du charbon pour remplacer le bois et l'Est qui lui fournissait le minerai sur la ligne du chemin de fer Calais-Bâle lui était favorable. L'économie du département, après avoir reposé sur l'agriculture (forêt etélevage, les cultures étant pauvres), repose depuis plus d'un siècle maintenant sur l'industrie (aujourd'hui en situation délicate) et sur letertiaire bien que la part de la population active ardennaise travaillant dans ce secteur soit inférieure à la moyenne nationale. Au début duXIXe siècle, la région était la première deFrance pour le travail desmétaux, grâce aucharbon de bois. On n'y a jamais trouvé decharbon (seule l'ardoise deFumay était exploitable) mais l'industrie métallurgique s'y est développée (boulons,vis,clous, dans les « boutiques »)[2], lechemin de fer avec de nombreuses ramifications (Compagnie des chemins de fer des Ardennes de lafamille Seillière, regroupée ensuite avec laCompagnie de l'Est) a accéléré cette industrialisation à la fin duXIXe siècle :Charleville,Sedan (qui avaient leurstramways),Revin. Le journalL'Usine ardennaise est devenuL'Usine nouvelle[3].

  • Usines métallurgiques entre Charleville-Mézières et Fumay (Laifour, Fumay, Revin, Deville, Monthermé, Nouzonville, Neufmanil et Charleville)
  • Ancienne aciérie dans la vallée de la Meuse, vers 1900. Probablement entre Charleville-Mézières et Fumay.
    Ancienne aciérie dans la vallée de la Meuse, vers 1900. Probablement entre Charleville-Mézières et Fumay.
  • Dépôt des scories dans un crassier, vallée de la Meuse.
    Dépôt des scories dans un crassier, vallée de la Meuse.
  • Ouverture d'un creuset, aciérie de la vallée de la Meuse, vers 1900.
    Ouverture d'un creuset, aciérie de la vallée de la Meuse, vers 1900.

La crise des années 1970-80 a précipité le déclin de l'activité métallurgique dans le département (leshauts fourneaux ou de simples ateliers ont fermé les uns après les autres :Blagny,Vireux-Molhain,Bogny, etc.). Il subsiste aujourd'hui de nombreuxsous-traitants pour l'industrie ferroviaire (TGV par exemple) ouautomobile (Hanon Systems, GMC,PSA,Mercedes, entre autres),Hermès s'est installé récemment àBogny,PSA est installé àVillers-Semeuse-Les Ayvelles. Signalons la présence d'un site nucléaire, lacentrale nucléaire de Chooz, supportant quelques réacteurs, dont à l'origine le premierréacteur à eau pressurisée (REP) de France. L'agriculture s'est considérablement développée avec les techniques industrielles (blé,maïs,betterave à sucre). Dans les années 2000, l'association ALE08 a contribué à développer dans le département de nombreuses installations deméthanisation rattachées à des fermes enpolyculture-élevage[4].

Tous les ans, en septembre, la foire deSedan est un grand événement commercial (2e de la région) qui réunit chaque année environ 250 000 personnes.

Pour développer l’économie locale, la CCI des Ardennes a mis en œuvre un dispositif appelé « Achat Ardennes »[5], permettant de promouvoir le commerce de proximité. Ce portail web a pour objectif de présenter tous les commerçants des Ardennes, leurs produits et leurs services.

Accompagnement de projets innovants

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  • L'incubateur d'entreprisesRimbaud'Tech accompagne stratégiquement les entreprises innovantes depuis 2017 à Charleville-Mézières grâce à une méthodologie séquencée et éprouvée.

Tourisme

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Article détaillé :Tourisme dans le département des Ardennes.

Données générales

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Dans le département, des monuments emblématiques comme lechâteau de Sedan (site payant le plus fréquenté des Ardennes avec en moyenne 130 000 entrées par an[6]), le site fortifié de Charlemont àGivet, lefort des Ayvelles ou encore la forteresse deRocroi attirent chaque année de nombreux visiteurs. À leurs côtés, les nombreuses églises fortifiées et les sites médiévaux du département[N 3] ainsi que laforêt ardennaise, la voie verte (piste cyclable reliant Montcy-Notre-Dame près deCharleville-Mézières àGivet longeant lavallée de la Meuse) favorisent un tourisme de week-end privilégiant les randonnées cyclos ou pédestres (tourisme vert).

Le tourisme culturel prend un certain essor avec les nombreux festivals (Le Cabaret Vert,Aymon Folk Festival, leFestival Mondial des théâtres de Marionnettes), sans oublier les musées (musée de l'Ardenne,musée Rimbaud...), les châteaux (château de Sedan, de Montcornet, de Hierges...), et l'intérêt grandissant pour le patrimoine industriel, mis de plus en plus en valeur.

Enfin, la création duparc naturel régional des Ardennes, le continue de favoriser ce type de tourisme de plus en plus recherché.

Statistiques de fréquentation des principaux évènements et sites touristiques
RangÉvénementEntrées (2023)[7]
1Lac des Vieilles Forges+420 000,[8]
2Voie verte Trans-Ardennes+240 000,[9]
3Foire de Sedan225 000
4Festival mondial des théâtres de marionnettes+168 500,
5Château-fort de Sedan*+130 000,[6]
6Le Cabaret Vert*127 000[10]
7Fête de la bière de Charleville-Mézières90 000[11]
8Woinic+52 900,
9Musée de l'Ardenne*50 000
10Festival des confréries de Charleville-Mézières35 000
11Musée Arthur Rimbaud*30 000
12Festival médiéval de Sedan*+21 000,[12]
*entrées payantes

Les résidences secondaires

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Les achats de maisons par des Belges et desNéerlandais étaient fréquents dans la région car les prix étaient beaucoup moins élevés, dans les années 1970, que dans leur pays de résidence. Selon lerecensement général de la population du, 3,7 % des logements disponibles dans le département sont des résidences secondaires.

Communes ayant plus de 10 % de résidences secondaires en 2008 :

VillePopulation municipaleNombre de logementsRés. secondaires% Résidences secondaires
Avaux4712625420,40 %
Rancennes7103727018,88 %
Thilay1 05863411718,38 %
Rocquigny7544216415,09 %
Signy-le-Petit1 2996597210,99 %

Histoire

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Étymologie

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Lapertinence de cette section est remise en cause. Considérez son contenu avec précaution.Améliorez-le oudiscutez-en, sachant quela pertinence encyclopédique d'une information se démontre essentiellement par des sources secondaires indépendantes et de qualité qui ont analysé la question.(octobre 2021)

LetoponymeArdenne désignait selon les Romains un territoire qui couvrait, en partie, le vieux massif montagneux mentionné parJules César dans l'ouvrage qui lui est attribué,La Guerre des Gaules. Cela couvrait aussi le territoire des Trèvires (Chiers) à celui des Rèmes (Marne), des Nerviens (Sambre) jusqu'aux Aquatuques (Namur), ainsi que l'Arduenna Sylva pour la forêt de pins du plateau de Bastogne. Puis, il aurait été transformé enArdenna auVIe siècle[13]. Le département faisait partie du territoire des Rèmes et la frontière avec les trévires se situait à Mouzon[14].

Ce toponyme est absent des noms des communes du département des Ardennes alors que ceux d'Argonne (Beaumont-en-Argonne), dePorcien (Château-Porcien,Novion-Porcien,Chaumont-Porcien) ou encore deChampagne (Vaux-Champagne) leur sont parfois accolés et ont tous une connotation d'appartenance régionale. C'est pourquoi le nom d'Ardenne n'est pas spécifique au département ; ainsi, se retrouve-t-il dans bien d'autres régions de France par exemple, dans la France de l'Ouest et du Centre-Ouest[N 4] ; de Belgique, du Luxembourg, il a alors le sens habituel - et d'origine celtique - desombre,espace profond etforêt[15].

Histoire du département des Ardennes

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Article détaillé :Histoire du département des Ardennes.

XVIIIe siècle

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Carte des Ardennes (1790).

Le département a été créé à laRévolution française, le[N 5], en application de la loi du, à partir d'une partie des anciennesprovinces deChampagne et d'Argonne, de plusieursprincipautés, dont celles d'Arches et deSedan, de comtés (commeRethel) et de différents territoires rattachés à laFrance (provenant des anciensPays-Bas espagnols) et duduché de Luxembourg jusqu'auXVIIIe siècle.

Le, le département s'agrandit du bailliageliégeois deCouvin et du comté d'Empire deFagnolle et le d'une partie duduché de Bouillon.

XIXe siècle

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Après la victoire descoalisés à labataille de Waterloo (), ledeuxième traité de Paris soustrait au département des Ardennes pour les rattacher au royaume desPays-Bas les territoires deBouillon,Couvin,Mariembourg,Fagnolle etPhilippeville. Par ailleurs, le département est occupé par les troupesprussiennes de à[N 6].

Le,Sedan est le lieu de la capitulation deNapoléonIII lors de labataille de Sedan face aux troupes des États prussiens coalisés commandées parHelmut von Moltke. Le roi dePrusseGuillaumeIer (WilhelmI), futurempereur duIIe Reich sous le même nom, etBismarck assistent à la bataille depuis des collines dominant Sedan. La défaite sonne le glas duSecond Empire[N 7], et conduit à la naissance de laTroisième République française le.

Forêt d'Argonne en, ravagée par les tirs d'obus.

XXe siècle

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Pendant les deux conflits mondiaux duXXe siècle, pour des raisons stratégiques, la région est à chaque fois le lieu de passage de l'invasion ennemie, à cause de la faible largeur de laMeuse et de sa vallée encaissée. Les militaires français considèrent que la région se défend toute seule grâce à son relief et à ses forêts épaisses présentes sur le nord du département, et négligent la défense de ce territoire.

Première Guerre mondiale
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Durant laPremière Guerre mondiale,Charleville est leQG duKronprinz ; c'est àVouziers, entre autres, que se sont battues leslégions tchécoslovaques avec celui qui allait devenir le premierprésident de la république,Masaryk, et c'est aussi à côté de cette même ville qu'a été abattu l'avion deRoland Garros.

C'est le seul département français à avoir été occupé entièrement pendant la durée du conflit, le nord de laLorraine (Moselle) et l'Alsace ayant été rattachés à l'Empire allemand depuis 1871[16].

Seconde Guerre mondiale
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Lors de laSeconde Guerre mondiale, l'effort principal de l'armée allemande s'est porté sur ce territoire, notamment sur la rive droite de la Meuse, symbolisé par lapercée de Sedan, qui allait entraîner les troupes françaises dans le piège stratégique duPlan jaune conçu par le généralErich von Manstein et approuvé parHitler.

C'est dans ce département que finissait laligne Maginot : le dernier ouvrage de cette ligne (La Ferté) se situe à environ cinq kilomètres deCarignan. L'état-major français ne voulait pas continuer la ligne de défense le long de la frontière avec laBelgique, pays neutre et ami. De plus, il espérait que la géographie particulière et la forêt pourraient arrêter l'armée allemande.

Après l'armistice de 1940, les Ardennes ont été déclarées « zone interdite » (en fait zone de peuplement allemand possible) pendant toute l'occupation militaire. Durant l'occupation, une grande partie des terres agricoles de ce département furent exploitées par le IIIe Reich sous le nom deWOL (Wirtschaftsoberleitung).

XXIe siècle

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Au la régionChampagne-Ardenne, à laquelle appartenait le département, fusionne avec les régionsAlsace etLorraine pour devenir la nouvelle régionGrand Est.

En 2020, le département est touché par l’épidémie decoronavirus[17].

Héraldique

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Armes du département des Ardennes

Les armes proposées par Robert Louis pour le département des Ardennes se blasonnent ainsi :D'azur à la bande d'argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre-potencées d'or, au chef de gueules chargé de trois râteaux démanchés d'or ordonnés 2 et 1[18]. Elles n'ont jamais été officiellement adoptées.

Administration

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L'organisation administrative

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La place ducale àCharleville-Mézières, préfecture du département des Ardennes.

Le siège de la préfecture du département des Ardennes est fixé àCharleville-Mézières et les trois sous-préfectures sont, par ordre alphabétique,Rethel,Sedan etVouziers.

Rocroi fut également sous-préfecture jusqu'en 1926.

Par ailleurs, le siège départemental duconseil départemental des Ardennes est également situé àCharleville-Mézières.

L'organisation territoriale

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Carte des communes du département des Ardennes.

Le département des Ardennes est composé au de 449 communes qui sont rassemblées en 19 cantons, lesquels sont regroupés en quatre arrondissements de tailles différentes.

Le plus grand des arrondissements du département est celui deCharleville-Mézières tandis que le plus petit est celui deSedan qui est deux fois moins étendu. Cependant, ces deux arrondissements qui occupent la partie septentrionale du département des Ardennes cumulent les 4/5 de la population départementale[N 8].

Les deux autres arrondissements,Rethel etVouziers, occupent la partie méridionale du département avec des superficies à peu près comparables mais sont très peu peuplés.

La petite cité deRocroi fut sous-préfecture des Ardennes jusqu'en 1926.

Avant le décret-loi Poincaré du qui a supprimé de nombreuses sous-préfectures enFrance, le département comptait cinq arrondissements ; outre les quatre sus-mentionnés, le cinquième était celui deRocroi - dont la petite cité historique est située dans le nord-ouest du département et est proche de la Belgique - qui a été annexé dans sa totalité à l'arrondissement de Charleville-Mézières depuis cette date. L'ancien arrondissement de Rocroi regroupait alors six cantons - dont quatre frontaliers avec laBelgique - qui étaient par ordre alphabétique ceux deFumay,Givet,Revin,Rocroi,Rumigny etSigny-le-Petit[19].

L'hôtel de ville deGivet, ville frontalière avec laBelgique.

Unique département de la régionChampagne-Ardenne à disposer d'une frontière avec laBelgique, le département des Ardennes y alignait dix cantons frontaliers qui, d'est en ouest, étaient ceux deCarignan,Sedan-Est,Sedan-Nord,Sedan-Ouest,Nouzonville,Monthermé,Fumay,Givet,Rocroi etSigny-le-Petit.

Dans le cadre des intercommunalités, le département des Ardennes est composé d'une communauté d'agglomération organisée autour de la ville-préfecture, dénomméeArdenne Métropole, et en sept communautés de communes.

  • La Meuse à Sedan, sous-préfecture et deuxième ville des Ardennes.
    LaMeuse àSedan, sous-préfecture et deuxième ville des Ardennes.
  • Rethel, sous-préfecture des Ardennes et troisième ville du département.
    Rethel, sous-préfecture des Ardennes et troisième ville du département.
  • Vouziers, la plus petite sous-préfecture du département des Ardennes.
    Vouziers, la plus petite sous-préfecture du département des Ardennes.

Liste des collectivités territoriales

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Politique

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Culture

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Article détaillé :Culture dans le département des Ardennes.

Langues régionales

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Langues régionales dans le département des Ardennes :ardennais (bleu),wallon etlorrain.
Articles détaillés :Ardennais (dialecte) etWallon.

Historiquement ledialecte ardennais, forme locale duchampenois, était parlé dans la majeure partie du département, à l'exception del'extrême nord du département, de culturewallonne.

D'aprèsAbel Hugo, en 1835, on parlaitfrançais dans toute la partie du département qui forme la vallée de l'Aisne et dans les villes dubassin versant de la Meuse. De ce côté, les habitants des campagnes avaient encore unparler dont ils ne faisaient usage qu'entre eux, dans les joies de leurs fêtes locales et lors de leurs travaux communs dans les champs. À cette époque, tous les hommes comprenaient et parlaient suffisamment le français pour converser avec les étrangers et les habitants des villes[20]. Desrégionalismes restent en usage.

Festivals

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ÀCharleville-Mézières, depuis plus de 40 ans (la première fois en 1961 à l'initiative deJacques Félix), a lieu leFestival mondial des théâtres de marionnettes[21] (maintenant tous les deux ans) ; il a accueilli lors de son édition de 2009 plus de 200 000 personnes.

LeFestival Rock et Territoire Le Cabaret vert a accueilli plus de 95 000 festivaliers lors de la dixième édition en 2014 et se déroule tous les ans àCharleville-Mézières, ce qui en fait le7e festival de France par sa fréquentation.

Le festivalLes Ailleurs poétiques organise des événements au mois d'octobre dans certaines communes ardennaises.

Festival médiéval de 2011.

ÀSedan a lieu chaque année lefestival médiéval autour duchâteau de Sedan, le plus grand château fort d'Europe. C'est un événement qui rassemble plus de 30 000 spectateurs.

Festival médiéval de 2011.

ÀRethel, les fameuses fêtes desainte Anne existent depuis plus de 200 ans.

ÀBogny-sur-Meuse se déroule le festivalAymon Folk et réunit près de 10 000 personnes.

ÀFumay, leFestimeuse regroupe 10 000 festivaliers.

Lefestival de la Cassine a accueilli 7 000 personnes lors de la3e édition en 2010 mais il n'y a pas eu d'édition en 2013 et 2014.

Lefestival métal deVouziers accueille quant à lui environ 2 000 personnes. Lefestival Rock sur El'Mont àAiglemont a accueilli en 2010, plus de 2 000 personnes. Enfin se déroule àDouzy chaque mois de juillet tous les deux ans leDouzy'k Festival qui regroupe entre 5 000 et 7 000 festivaliers à chaque édition.

L'Argonne n'est pas en reste avec deux événements musicaux. De 1994 à 2012, le village deLouvergny a accueilli, début août, un festival lyrique,Les Rencontres de Louvergny, au cœur de la campagne argonnaise, où se produisaient des chanteurs de la scène internationale provenant de différents pays[22] ; il fut remplacé, en 2014, par lesmusicales de Louvergny[23]. Plus récemment, lesNotes d'Argonne propose à travers le massif argonnais des concerts de musique classique avec des interprètes régionaux ou nationaux (session de :Patrice Fontanarosa etMarielle Nordmann[24]). Ces deux événements ont eu un succès immédiat dans la région et le public n'a cessé d'affluer depuis.

Ardennes dans les contes et légendes

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Les légendes dans le cadre de l'abbaye de Laval Dieu.

Depuis très longtemps la région est une terre delégendes, grâce à ses rochers, sesrivières etlacs, saforêt épaisse et sombre : par exemple lesQuatre fils Aymon,chevaliers sur leurchevalBayart aidés par l'enchanteur Maugis qui donna son nom au village dePont-Maugis, à l'époque deCharlemagne[25]. Elles sont commémorées par le festival duPrintemps des Légendes àMonthermé.

Ardennes dans la littérature

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Le roman d'Yves Gibeau,Les Gros Sous (1953), se déroule dans le Sud-Ouest du département.

Les Ardennes servent de décor au roman deJulien Gracq,Un balcon en forêt, publié en 1958 et dontMichel Mitrani a fait un film en 1979 avecJacques Villeret. Ce roman/récit prend appui sur l'expérience de soldat de l’auteur au début de laSeconde Guerre mondiale.

La région sert de toile de fond à l'écrivain ardennaisAndré Dhôtel (1900-1991), notamment dansLe Pays où l’on n’arrive jamais.

L'auteur Jérôme Hurstel y place l'intrigue de son romanQuand vient l'aube (2017), notamment dans les régions de Signy-l'Abbaye et Charleville-Mézières.

Ardennes au cinéma

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Article détaillé :Liste de films tournés dans le département des Ardennes.

Le département dispose d'un cadre naturel varié (vallée de la Meuse,frontière entre la Belgique et la France, forêts du plateau ardennais…) favorisant la production de films et de téléfilms dont les premiers remontent à la fin des années 1960 et dans les années 1970.

Le Train (1973) avecJean-Louis Trintignant etRomy Schneider a été en partie tourné dans la vallée de laMeuse,Maigret chez les Flamands (1976), roman deGeorges Simenon là aussi, qui connaissait la région en voisin (Liège) puisqu’il l'a beaucoup parcourue, situe l'action àGivet (letéléfilm avecJean Richard y a été tourné).

Le film deClaude Autant-Lara,Les Patates réalisé en 1969, avecPierre Perret, a été entièrement tourné àBourg-Fidèle, village situé sur le plateau deRocroi.

En 2006,Les Enfants du pays dePierre Javaux, avecMichel Serrault, se situe dans un petit village noyé dans la forêt des Ardennes en, au moment où 5tirailleurs sénégalais se trouvent isolés de leur régiment, perdus, face à un vieil homme et à ses deux petits-enfants restés seuls après l'exode de la population.

En 2007,Marcel Trillat tourneSilence dans la vallée, documentaire sur la liquidation des forges deNouzonville, lesAteliers Thomé-Génot, par des repreneurs américains qui vident la trésorerie à leur profit.Cellatex avait connu le même sort àGivet en 2000.

Les Ardennais célèbres

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Arthur Rimbaud est natif de Charleville-Mézières.
Les « Juste parmi les nations » du département
  • Nestor Prime (Baâlons)
  • Roger Prime (Baâlons)
  • Albert Ducloux (Beaumont-en-Argonne)
  • Clémence Ducloux (Beaumont-en-Argonne)
  • Odette Chauveau (Carignan)
  • Daniel Brunet (Faux)
  • Juliette Brunet (Faux)
  • Georges Wimart (Fraillicourt)
  • Denise Wimart Lion (Fraillicourt)
  • Jeanne Wimart (Fraillicourt)
  • Georges Dereims (Hauviné)
  • Lucienne Dereims (Hauviné)
  • Gabriel Cailac (La Besace)
  • Sara Cailac (La Besace)
  • Lucien Achart (Lalobbe)
  • Marie Achart (Lalobbe)
  • Marie-Thérèse Leroux Trouillet (Reims) (Poix-Terron)
  • Jean-Marie Leroux (Reims) (Poix-Terron)
  • Jean Tarradou (Seraincourt)
  • Juliette Tarradou (Seraincourt)
  • Camille Maljean (Tétaigne)
  • Louis Maljean (Tétaigne)
  • Mélanie Maljean (Tétaigne)
  • Albert Didier (Verpel)
  • Suzanne Didier (Verpel)
  • Alice Laroche Ficher (Wadelincourt)

La presse locale dans les Ardennes

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Les journaux régionaux sont :L'Ardennais (deCharleville-Mézières) etL'Union : ils ont maintenant une rédaction commune, seule la première page diffère.

Depuis 2009, un journal hebdomadaire est publié dans les Ardennes :La Semaine des Ardennes. Imprimé à Charleville-Mézières, il est tiré à plus de 2 000 exemplaires.

Une revue ardennaise consacrée à la nature est également bien connue,La Hulotte.

Notes et références

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Notes

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  1. Prononciation enfrançais de Francestandardisé retranscrite phonémiquement selon la normeAPI.
  2. prononcez /ardEunais/ pas d'accentuation du e
  3. Voir l'article : « À la découverte des sites médiévaux de l'Argonne du Nord », publié par Daniel Hochedez dans la revue HORIZONS D’ARGONNE,no 88,,p. 7-14 (publication du Centre d'études argonnais)http://centretudargonnais.org/HorizonArgonne88.pdf
  4. Ce toponyme est présent 5 fois dans lesCharentes; il se retrouve notamment dans le nom du village deSaint-Grégoire-d'Ardennes enCharente-Maritime) ; source principale : Jacques Duguet,Noms de lieux des Charentes, éditions Bonneton, 1995, p.p. 9 et 10
  5. Il est déjà formé, sous la dénomination deDépartement septentrional de la Champagne, par un décret du — cf :Collection générale des décrets rendus par l'Assemblée Nationale, Paris : Baudoin,vol. 2 (),p. 20-21[1]
  6. Pour plus de détails sur ce sujet, lire l'articleoccupation de la France à la fin du Premier Empire
  7. Concernant les mouvements de troupes ayant précédé la bataille de Sedan et, plus généralement sur la guerre de 1870 en Argonne ardennaise et l'occupation allemande qui a suivi, consulter avec profit l'article de Daniel Hochedez, « La guerre franco-allemande et l'occupation en Argonne (1870-1873) », RevueHorizons d'Argonne, publication du Centre d'études argonnais,no 87, ; voir égalementcentretudargonnais.org
  8. Sur ce point, consulter l'article détailléDémographie du département des Ardennes

Références

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  1. Paul Idczak, « Alain Bucquet nommé préfet des Ardennes »,Acteurs publics,(consulté le)
  2. BrunoPrati,La Fonte Ardennaise et ses marchés: Histoire d’une PME familiale dans un secteur en déclin (1926-1999), Presses universitaires de Franche-Comté,(ISBN 978-2-84867-799-6 et978-2-84867-569-5,DOI 10.4000/books.pufc.21982,lire en ligne)
  3. « Fonderies - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », surinventaire-patrimoine.cr-champagne-ardenne.fr(consulté le)
  4. Alexandre Berthe, Pascal Grouiez et Louis Dupuy, « Les « upgradings stratégiques » des firmes subordonnées dans les CGV : le cas des éleveurs investissant dans des unités de méthanisation »,Revue d'économie industrielle,no 163,‎,p. 187-227(ISSN 0154-3229,DOI 10.4000/rei.7414,lire en ligne),p. 214.
  5. Dispositif « Achat-Ardennes »
  6. a etb« Une année de tous les records pour le château fort de Sedan », surwww.lardennais.fr,(consulté le)
  7. Les Ardennes en marche, Magazine du département, automne 2016
  8. « Aménagement du site des Vieilles-Forges : conforter un potentiel touristique majeur », surConseil Départemental des Ardennes(consulté le)
  9. « La Voie verte Trans-Ardennes », surConseil Départemental des Ardennes(consulté le)
  10. « Cabaret Vert 2023 : un espace repensé mais des valeurs intactes », surblog.ardennes-developpement.com,(consulté le)
  11. « Charleville-Mézières: la Fête de la bière devient payante, il vous en coûtera un euro pour en profiter », surwww.lardennais.fr,(consulté le)
  12. « Le festival médiéval de Sedan a attiré 21000 visiteurs », surwww.lardennais.fr,(consulté le)
  13. Ernest Nègre,Toponymie générale de la France,vol. 1, Librairie Droz,, 708 p.(ISBN 978-2-600-02883-7,présentation en ligne)
  14. A.Patrolin
  15. Dottin G.,La langue gauloise, grammaire, textes et glossaire, Paris, 1920.
  16. ""Mézières-Charleville", QG allemand dans les Ardennes occupées en 14-18", lepoint.fr.
  17. « Coronavirus : un nouveau bilan pour les Ardennes », surrvm.fr(consulté le)
  18. Les blasons des anciennes provinces françaises
  19. Voir à Liste des cantons dans le Splaf des Ardennes
  20. Abel Hugo,France pittoresque ou description pittoresque, topographique et statistique des départements et colonies de la France,t. 1, Paris, Delloye,
  21. il y a aussi dans cette même ville une école : l'Institut international de la marionnette
  22. [2]
  23. [3]
  24. Office de Tourisme de l'Argonne Ardennaise -5e Festival Notes d'Argonne 2008
  25. Jean-PierreLambot,L'Ardenne, Éditions Mardaga,, 175 p.(ISBN 978-2-87009-316-0,présentation en ligne).Document utilisé pour la rédaction de l’article

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Géographie

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Environnement, nature et culture

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Histoire

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Liens externes

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