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Archidiocèse de Strasbourg

48° 34′ 53″ N, 7° 45′ 06″ E
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Archidiocèse de Strasbourg
(la)Archidioecesis Argentoratensis o Argentinensis
Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg.
Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg.
Informations générales
PaysFrance
ArchevêquePascal Delannoy
Langue(s) liturgique(s)français
Superficie8 280 km2
Création dudiocèseIVe siècle
Élévation au rang d'archidiocèse1988
PatronSaint Arbogast
Diocèses suffragantsaucun
AdresseArchevêché
16, rue Brûlée
67081 Strasbourg Cedex
Site webSite officiel
Statistiques
Population1 912 300 hab. (2023)
Population catholique1 394 800 fidèles
Nombre deparoisses767
Nombre deprêtres572
Nombre de diacres91
Nombre de religieux207
Nombre de religieuses658
Image illustrative de l’article Archidiocèse de Strasbourg
Localisation du diocèse
(en) Notice surwww.catholic-hierarchy.org
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Évêché de Strasbourg
Fürstbistum Straßburg
Principauté épiscopale de Strasbourg

982–1803

DrapeauBlason
Description de l'image Bishopric of Strasbourg 1547.png.
Informations générales
StatutPrincipauté
CapitaleStrasbourg
Langue(s)Allemand,français[1]
ReligionCatholicisme

Entités précédentes :

Entités suivantes :

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L'archidiocèse deStrasbourg (enlatin :archidioecesis Argentoratensis o Argentinensis) est uneéglise particulière de l'Église catholique en France. Son siège est lacathédrale Notre-Dame de Strasbourg. Érigé auIVe siècle, le diocèse de Strasbourg est un diocèse historique de l'Alsace. À la veille de laRévolution française, il couvrait laBasse-Alsace et l'Ortenau. Depuis1801, il couvre les deuxdépartements duBas-Rhin et duHaut-Rhin. Il est d'abordsuffragant de l'archidiocèse de Mayence, puis decelui de Besançon. Depuis1874, il estexempt, et relève immédiatement duSaint-Siège. Élevé au rang d'archidiocèse en1988, il n'est pas métropolitain.

Depuis le 28 février 2024,Pascal Delannoy estarchevêque de Strasbourg.Il est assisté d'un évêque auxiliaire,Christian Kratz depuis 2001.

Gouvernance

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L'évêque de Strasbourg, comme celui de Metz, est nommé conjointement par lepape et par le gouvernement de laRépublique française. Il reçoit les provisions canoniques de la part duSaint Siège.

Archevêque

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Évêque auxiliaire

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Archevêques émérites

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Évêque auxiliaire émérite

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Histoire et limites géographiques

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Jusqu'auXVIIe siècle

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L'évêché de Strasbourg était l'une des principautés duSaint-Empire romain germanique. AuXVIIe siècle, une partie de son territoire se trouva annexé à laFrance à la suite de laguerre de Trente Ans, cependant d'autres territoires restaient dans l'Empire. Cette distinction permettra à l'évêque, lors de larévolution française, de conserver son titre pour ses domaines germaniques.

Au début duXVIIe siècle, un conflit ditguerre des évêques (1592-1608), opposaitcatholiques etprotestants pour le contrôle de l'évêché. Après la mort du prince-évêque Jean de Manderscheidt, leschanoinesprotestants élurent pour « administrateur » le petit-fils duprince-électeur de Brandebourg,Jean Georges de Brandebourg. Dans le même temps lescatholiques désignaient en1604 l'évêque de MetzCharles de Lorraine, commeévêque. Il doit conquérir son nouveaudiocèse. Le conflit est tranché une première fois par ladiète en1593 puis à nouveau une seconde fois par le traité deHaguenau, le, au profit duLorrain.

L'évolution du diocèse de Strasbourg depuis a été encore de nouvelles fois largement marquée par l'histoire de l'Alsace, ainsi depuis 1648, on a observé :

Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, siège de l'archevêché de Strasbourg.

AuXVIIIe siècle

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Par laconstitution civile du clergé du, l'Assemblée nationale constituante maintient le siège épiscopal de Strasbourg pour lediocèse du département du Bas-Rhin et crée celui de Colmar pour lediocèse du département du Haut-Rhin. Bien quesanctionnée parLouis XVI le suivant, la constitution civile du clergé n'est pas reconnue par le Saint-Siège.

Le,François-Antoine Brendel est élu évêque constitutionnel du Bas-Rhin.Arbogast Martin, élu évêque constitutionnel du Haut-Rhin, est sacré à Paris, parJean-Baptiste Gobel, le, et installé à Colmar le 17 du mois.

Le, le concile national décrète la création, pour leMont-Terrible, d'un diocèse départemental ayant son siège àPorrentruy et relevant de l'arrondissement métropolitain de l'Est. Mais le décret n'est pas suivi d'effet. Laloi du 28 pluviôse an VIII () supprime le département du Mont-Terrible et incorpore son territoire à celui du Haut-Rhin. Le, le concile métropolitain de Besançon décrète que le diocèse du Haut-Rhin suivra provisoirement celle de ce département.

AuXIXe siècle

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À la suite duconcordat de 1801, par labulleQui Christi Domini du, le papePie VII maintient le diocèse de Strasbourg. Mais, d'une part, il en modifie le territoire : le diocèse couvre désormais les deux départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin. D'autre part, Pie VII le rend suffragant de l'archidiocèse de Besançon.

Par lerecès d'Empire du, les possessions de l'évêque de Strasbourg situées sur la rive droite du Rhin sont sécularisées et cédées au nouvelÉlectorat de Bade.

Un décret du 5 nivôse an XIII () permet la création de 515 succursales : 232 dans le département du Bas-Rhin et 283 dans celui du Haut-Rhin[2]. Un décret du porte leur nombre à 644 en permettant la création de 129 succursales supplémentaires : 58 dans le Bas-Rhin et 71 dans le Haut-Rhin[3].

Le[4], la ville de Kehl (aujourd'hui,Kehl am Rhein) et ses dépendances sont annexées par la France et incorporées au département du Bas-Rhin. Le suivant[5], elles sont incorporées au diocèse de Strasbourg.

  • 1815 : abdication deNapoléonIer, refonte mineure des frontières contraire au désir des patriotes allemands

Des communes sont cédées à la Bavière[6].

À la suite de laGuerre franco-allemande de 1870-1871, en vertu dutraité de Francfort, la France cède à l'Empire allemand le département du Bas-Rhin, celui du Haut-Rhin, à l'exception de l'actuelTerritoire de Belfort, ainsi que deuxcantons du département des Vosges : lecanton de Saales etcelui de Schirmeck, à l'exception de lacommune deRaon-sur-Plaine.

Par le décretRem in ecclesiastica du[7], laSacrée Congrégation consistoriale rend le diocèse sujet immédiat du Saint-Siège. Puis, par le décretPropter modernas du suivant[8], elle en modifie le territoire afin que celui-ci corresponde aux deux districts deBasse-Alsace et deHaute-Alsace.

AuXXe siècle

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À la suite de laPremière Guerre mondiale, par letraité de Versailles du, l'Alsace redevient française.

  • 1940-1944 : malgré l'armistice du qui disposait que les territoires occupés (dont l'Alsace) par l'Allemagne resteraient sous souveraineté française, l'Alsace futannexée.
  • 1945 : l'Alsace redevient française après sa libération par les Alliés, dont l'armée « De Lattre » (qui a contribué àlibérer Colmar) et la division Leclerc (qui a contribué à libérer Strasbourg).

On peut cependant définir trois grandes périodes concernant le Diocèse d'Alsace :

  • diocèse constitutionnel duHaut-Rhin, siège à Colmar
  • diocèse constitutionnel duBas-Rhin, siège à Strasbourg

Par laconstitution apostoliqueAntiquissima ipsa du[9], le papeJean-Paul II élève le diocèse au rang d'archidiocèse.

AuXXIe siècle

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À partir du, le diocèse lance la web radio RCF Alsace. L'Alsace rejoint par la même occasion le réseauRCF qui regroupe environ 60diocèses enFrance[10].

Abus sexuels

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En 2001, le prêtreJean-Luc Heckner est condamné à 16 ans de prison pour viols et agressions sexuelles sur sept jeunes garçons, âgés de 11 à 14 ans, de 1992 à 1998[11].

Cathédrale et basiliques mineures

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Lacathédrale Notre-Dame de Strasbourg, dédiée à Marie, est l'église cathédrale de l'archidiocèse.

Celui-ci compte quatrebasiliques mineures :

Personnages emblématiques

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Article détaillé :Liste des évêques puis des archevêques de Strasbourg.
Article détaillé :Liste des saints d'Alsace.

Les évêques et archevêques de Strasbourg

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Article détaillé :Liste des évêques et archevêques de Strasbourg.

Évêques originaires de l’archidiocèse de Strasbourg

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Les doyennés du diocèse

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On distingue 12 doyennés dans le diocèse :

Notes et références

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  1. Le français était utilisé comme langue administrative et pastorale, après l'allemand. Par exemple, les mandements de Rohan étaient publiés dans les deux langues.
  2. Décret impérial du 5 nivôse an XIII (26 décembre 1804)
  3. Décret impérial du 30 septembre 1807
  4. Sénatus-consulte organique du 21 janvier 1808, portant réunion des villes de Kehl, Cassel, Wesel et Flessingue au territoire français, dansBulletin des lois de l'Empire français,4e série, tome VIII, bulletin n° 175, texte n° 2945, pp. 19-20 (consulté le 15 décembre 2013)
  5. Décret impérial du 26 avril 1808, qui ordonne la publication du décret d'union de la ville de Kehl au diocèse de Strasbourg, dansBulletin des lois de l'Empire français,4e série, tome VIII, bulletin n° 191, texte n° 3304, pp. 292-293 (consulté le 15 décembre 2013). Il s'agit du décret de réception du décret du, par lequel le cardinal Caprara, légata latere, unit la ville de Kehl et ses dépendances au diocèse de Strasbourg.
  6. Altdorf,Appenhofen,Arzheim,Barbelroth, Bärenbach,Berg,Bergzabern,Billigheim,Bobenthal,Bruchweiler, Büchelberg,Bundenthal,Busenberg,Candel,Capellen,Capsweyer,Clingen,Dahn,Dammheim,Dierbach,Dörrenbach, Esweiler,Freckenfeld,Fischbach,Gleishorbach,Gommersheim,Hagenbach,Hatzenbühl,Hauenstein,Hayna,Hergersweiler,Herxheim, Herxheimweyer,Heuchelheim,Hinterweidenthal,Ilbesheim,Ingenheim,Jockgrim,Klingenmünster,Landau,Lauterschwan,Minfeld,Mörzheim,Mühlhofen,Münchweiler,Neubourg,Niederhochstadt,Niederhorbach,Niederotterbach, Niedersteinbach,Nussdorf,Oberhausen,Oberhochstadt,Oberhofen,Pleisweiler,Ranschbach,Rechtenbach, Reitorf,Rheinzabern,Rohrbach,Rülzheim,Schaidt,Scheibenhard,Schindhard,Schlettenbach,Schweigen,Schweighofen,Steinweiler, Volmersheim,Vollmersweiler,Waldhambach,Waldrohrbach, Weiler,Winden etWörth.
  7. (la)DécretRem in ecclesiastica du 14 juin 1874, dansPii IX Pontificis Maximi Acta, première partie, vol. VI, Rome, 1874, pp. 327-331 (consulté le1er décembre 2013)
  8. (la)DécretPropter modernas du 10 juillet 1874, dansPii IX Pontificis Maximi Acta, première partie, vol. VI, Rome, 1874, pp. 332-339 (consulté le1er décembre 2013)
  9. (la)Constitution apostoliqueAntiquissima ipsa du1er juin 1988, dansActa Apostolicae Sedis (AAS), vol. LXXX (1988), n° 13 (12 décembre 1988), pp. 1729-1730 (consulté le1er décembre 2013)
  10. Lancement de la web radio RCF Alsace
  11. « Pédophilie », surLa Croix,(consulté le)

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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v ·m
Circonscriptions catholiques en France
À la fin de l’Ancien Régime
Les noms en italique désignent les évêchés non-français en 1791
Province d'Aix
Province d'Albi
Province d'Arles
Province d'Auch
Province deBesançon
Province deBordeaux
Province deBourges
Province deCambrai
Province d'Embrun
Province deLyon
Province deNarbonne
Province deParis
Province deReims
Province deRouen
Province deSens
Province deToulouse
Province deTours
Province deVienne
Évêchés dépendants de sièges étrangers
Sièges immédiats
Archidiocèse de Gênes
Archidiocèse de Mayence
Archidiocèse de Pise
Archidiocèse de Trèves
Autres évêchés extérieurs à la France en 1791
Province d'Avignon
Province deTarentaise
1791-1801 (Constitution civile du clergé)
1801-1822 (Concordat de 1801)
Les diocèses dont le nom est inscrit en italique se sont trouvés hors de France après le démantèlement de l'empire en 1814 et 1815.
Province d'Aix
Province deBesançon
Province deBordeaux
Province deBourges
Province deLyon
Province deMalines
Province deParis
Province deRouen
Province deToulouse
Province deTours
1822-2002 (Prévues par le concordat de 1817,en 1883)
Les diocèses dont le nom est suivi d'une astérisque sont ceux qui ont été rétablis en 1822
Province d'Aix, Arles et Embrun
Province d'Albi (Castres et Lavaur)*
Province d'Alger (1866-1962)
Province desAntilles et de la Guyane (1967)
Province d'Auch*
Province d'Avignon
Province deBesançon
Province deBordeaux
Province deBourges
Province deCambrai
Province deChambéry
Province deLyon et Vienne
Province deNouméa (1966)
Province dePapeete (1966)
Province deParis
Province deReims*
Province deRennes (Dol et Saint-Malo) (érigée en 1859)
Province deRouen
Province deSens (-Auxerre)*
Province deToulouse et Narbonne
Province deTours
Sièges immédiats
Depuis la réforme de 2002
Les diocèses dont le nom est inscrit en gras sont des archevêchés non-métropolitains
Province des Antilles et de la Guyane (Saint-Pierre et Fort-de-France)
Province deBesançon
Province deBordeaux (-Bazas)
Province deClermont
Province deDijon
Province deLille
Province deLyon
Province deMarseille
Province deMontpellier (-Lodève-Béziers-Agde-Saint-Pons-de-Thomières)
Province deNouméa
Province dePapeete
Province deParis
Province dePoitiers
Province deReims
Province deRennes (-Dol-Saint-Malo)
Province deRouen
Province deToulouse (-Saint-Bertrand-de-Comminges-Rieux)
Province deTours
Sièges immédiats
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