Image de l’ancienne résidence découverte à Tel Al-Sultan dans la ville de Jéricho. L'histoire de Tel Al-Sultan remonte à l'âge de pierre et représente la plus ancienne ville habitée du monde.
L'archéologie biblique n'est plus considérée, par la plupart des archéologues actuels, comme une activité scientifique. La raison en est que cette recherche est préorientée par ce qui est écrit dans la Bible : selon ses propres fondateurs, on travaille « une pioche dans une main et la Bible dans l'autre[2] ». L'archéologie moderne est quant à elle une discipline scientifique, car l'objet de sa recherche n'y est pas préorienté.
L'archéologie biblique a cédé la place à l'archéologie des religions, pratiquée selon les méthodes scientifiques en usage dans les autres pays.
La revueBiblical Archæologist, qui accueille des publications professionnelles, a changé de nom et a été reprise, depuis 1998, sous le titreNear Eastern Archaeology. La revueBiblical Archaeology Review est une publication grand public qui vise à faire comprendre la Bible :elle n'a aucune prétention scientifique et aucune visée professionnelle[réf. souhaitée].
↑... as an archaeologist I cannot imagine a greater thrill than working with the Bible in one hand and a spade in the other : Yigael Yadin,Hazor : the rediscovery of a great citadel of the Bible, London et Jerusalem, Weidenfeld & Nicolson, 1975, p. 187 ; cité parNeil Asher Silberman, dansJerusalem in Bible and archaeology: the First Temple period, dir. Andrew G. Vaughn, Ann E. Killebrew, Leiden et Boston, Brill, 2003, p. 405 et note 23 (en ligne). On trouve plusieurs variantes de cette formule dès le XIXe siècle, évoquant une mission divine, comme dans Xavier Eyma,Les trente-quatre étoiles de l'union américaine : histoire des états et des territoires, Paris et Bruxelles, 1862, t. 2, p. 151 (en ligne).