Pour l'érudit localAdolphe Gros, le motarc désigne« un pont en pierre, à cause de sa formecurviligne »[4]. Ainsi le nom a du être donné, selon lui, d'un pont qui est ensuite passé à la rivière[4]. Cette hypothèse est retenue parErnest Nègre, faisant reposer le terme sur une dérivation du latinarcus « arche, pont à arches »[5]. Ce dernier considère que la forme duVIIe siècle devrait être unecacographie pour *arcorum[5].
Henry Suter relève qu'il pourrait s'agir« d'un adjectif celtique formé sur la racine *ar-, liée à l'eau vive »[6].
L'Arc arrose un total de quarante-trois communes sur son passage. Toutefois, seule une dizaine de ces communes, principalement dans la partie supérieure de la vallée, sont véritablement traversées par le cours d'eau, celui-ci se contentant le plus souvent de marquer la limite entre ces communes en aval.
Ces communes sont, de la source jusqu'à la confluence :
L'Arc traverse les huit zones hydrographiques W100, W101, W102, W103, W104, W105, W106, W107 pour une superficie totale de 1 985 km2[1]. Ce bassin versant est constitué à 93,47 de« forêts et milieux semi-naturels », à 4,53 de« territoires agricoles », à 1,90 de« territoires artificialisés », à 0,12 de« surfaces en eau »[1].
Débit moyen mensuel (en m3/s) Station hydrologique : W1074010 - L'Arc àÉpierre pour un bassin versant de 1790 km2[2] (le 09-10-2014 - données calculées sur 7 ans de 1973 à 1980)
Mais l'Arc est également connu pour ses crues dévastatrices :
: la crue du « siècle »[9] détruit nombre de digues et ponts le long de son cours et cause de nombreux dégâts et morts tout au long de la vallée de laMaurienne. Le débit a été estimé à 900 mètres cubes par seconde àSaint-Jean-de-Maurienne ;
: importants dommages aux infrastructures ferroviaires et routières entreModane et Saint-Jean-de-Maurienne, évacuation de l'Échaillon. Le débit a atteint 400 à 500 mètres cubes par seconde à Saint-Jean-de-Maurienne ;
: à la suite d'un hiver fortement neigeux et un printemps tardif, la fonte brusque de neige conduit la préfecture de la Savoie à mettre en place unplan d'alerte crue autour de l'Arc[10].
Lalame d'eau écoulée dans le bassin versant de la rivière est de 866 millimètres annuellement, ce qui est certes élevé et résulte des précipitations abondantes sur les Alpes du nord, mais est cependant moindre que ce que l'on observe dans les autres bassins versants des rivières de haute montagne de Savoie. Ledébit spécifique (Qsp) se monte à 27,3 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
Ainsi, tout au long de son cours et de celui de ses affluents,EDF a installé nombre de barrages et prises d'eau.
↑Henry Suter, « Arc », surle site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le18 décembre 2009)(consulté en).