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Arbonne-la-Forêt

48° 24′ 49″ nord, 2° 33′ 52″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirArbonne.

Arbonne-la-Forêt
Arbonne-la-Forêt
La mairie.
Blason de Arbonne-la-Forêt
Héraldique
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionÎle-de-France
DépartementSeine-et-Marne
ArrondissementFontainebleau
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau
Maire
Mandat
Anthony Vautier
2020-2026
Code postal77630
Code commune77006
Démographie
GentiléArbonnais
Population
municipale
1 007 hab.(2022en évolution de −0,4 % par rapport à 2016)
Densité67 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 24′ 49″ nord, 2° 33′ 52″ est
AltitudeMin. 70 m
Max. 139 
m
Superficie15,08 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionParis
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Fontainebleau
LégislativesPremière circonscription
Localisation
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Arbonne-la-Forêt
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Arbonne-la-Forêt
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Arbonne-la-Forêt
Liens
Site webarbonnelaforet.fr
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Arbonne-la-Forêt[aʁbɔn la fɔʁɛ]Écouter est unecommune française située dans ledépartement deSeine-et-Marne, enrégionÎle-de-France.

En 2022, elle compte 1 007 habitants.

Géographie

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Localisation

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Localisation d'Arbonne-la-Forêt dans le département de Seine-et-Marne.

La commune d'Arbonne-la-Forêt se trouve dans ledépartement deSeine-et-Marne, enrégionÎle-de-France[1].

Elle se situe à 17,33 km par la route[Note 1] deMelun[2],préfecture du département et à 10,63 km de Fontainebleau[3],sous-préfecture. La commune fait en outre partie dubassin de vie deMilly-la-Forêt[1].

Arbonne-la-Forêt fait partie de lacommunauté de communes du pays de Bière et des69 communes duparc naturel régional du Gâtinais français (dont33 en Seine-et-Marne)[4].

Communes limitrophes

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Carte des communes limitrophes d'Arbonne-la-Forêt.

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] :Saint-Martin-en-Bière (2,6 km),Fleury-en-Bière (4,0 km),Barbizon (4,7 km),Cély (5,7 km),Noisy-sur-École (6,6 km),Chailly-en-Bière (6,8 km),Le Vaudoué (7,1 km),Perthes (7,2 km).

Communes limitrophes d’Arbonne-la-Forêt
Fleury-en-BièreSaint-Martin-en-Bière
Milly-la-Forêt(Essonne)Arbonne-la-ForêtFontainebleau
Noisy-sur-École

Relief et géologie

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Le territoire de la commune se situe dans le sud duBassin parisien, plus précisément au nord de larégion naturelle duGâtinais.

Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une régiongéologiquesédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologiqueCénozoïque (despériodes géologiques s'étageant duPaléogène auQuaternaire)[6],[7].

La commune se trouve dans la plainestampienne (du nom de la mer qui recouvrait le pays entre -34 et-25 Ma). Le village, en arc de cercle, est adossé au nord-ouest aumassif des Trois-Pignons rattaché à laforêt de Fontainebleau. À l’extrême sud, il borde leGâtinais français.

  • Carte montrant en couleurs le relief d'une commune
    Carte du relief d'Arbonne-la-Forêt.
  • Carte montrant en couleurs le zonage géologique simplifié d'une commune
    Carte géologique vectorisée et harmonisée d'Arbonne-la-Forêt.
Géologie de la commune d'Arbonne-la-Forêt selon l'échelle des temps géologiques[6],[7].
ÈresPériodes géologiquesÉpoques géologiquesNature dessols
CénozoïqueQuaternaireHolocène
CE :Colluvions polygéniques éboulis.
CF :Colluvions de versant et de fond de vallon.
Fz :Alluvions récentes : limons, argiles, sables, tourbes localement.
LP :Limon des plateaux de compositionargilo-marneuse.
Pléistocène
NéogènePliocènenon présent.
Miocènenon présent.
PaléogèneOligocène
g1CB :Calcaire de Brie stampien et meulières plio-quaternaire indifférenciées.
g1GF :Grès de Fontainebleau en place ou remaniés (grésification quaternaire de sablesstampiens dunaires).
g1SF :Sables de Fontainebleau, accessoirement grès en place ou peu remanié (versant).
Éocènenon présent.
Paléocènenon présent.

La commune est classée en zone desismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[8].

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier d'Arbonne-la-Forêt.

Le système hydrographique de la commune se compose de troiscours d'eau référencés :

Par ailleurs, son territoire est traversé par lesaqueducs de la Vanne et du Loing.

La longueur linéaire globale des cours d'eau dans la commune est de 8,18 km[12].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Île-de-France etClimat de Seine-et-Marne.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[13]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[14]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[15] et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[16]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[17],[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,1 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 690 mm, avec10,8 jours de précipitations en janvier et7,3 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deFontainebleau à10 km àvol d'oiseau[19], est de11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,1 mm[20],[21]. La température maximale relevée sur cette station est de42,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de−16,1 °C, atteinte le[Note 3].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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Laprotection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver desespaces naturels remarquables et leurbiodiversité associée[22].Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, leParc naturel régional du Gâtinais français, créé en 1999 et d'une superficie de75 567 ha. D'une grande richesse en termes d'habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuités écologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[23],[24],[25].

Quatre autres espaces protégés sont présents dans la commune :

Réseau Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Leréseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué deZones spéciales de conservation (ZSC) et deZones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[31].

Un site Natura 2000 a été défini dans la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » : le « Massif de Fontainebleau »[32]. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. Laforêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces decoléoptères, 1 200 delépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées[33].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Carte des ZNIEFF detype 1 localisées dans la commune.

L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal d'Arbonne-la-Forêt comprend deux ZNIEFF detype 1[Note 4],[34], les « Marais de Fleury-en-Bière et de Baudelut » (56 ha), couvrant 3 communes du département[35], et le « Massif de Fontainebleau » (20 711,14 ha), couvrant 18 communes dont 17 enSeine-et-Marne et 1 dans l'Essonne[36].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Arbonne-la-Forêt est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[37].Elle est située hors unité urbaine[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[38],[39].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (79,57 %),terres arables (10,74 %), zones urbanisées (6,46 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,56 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,67 %)[40].

Occupation des sols en 1990 et 2018[40].
Type d’occupation19902018Bilan
Territoires artificialisés
(zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
83,23 ha5,53 %107,30 ha7,13 %24,07 ha en augmentation
Territoires agricoles
(terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
175,12 ha11,64 %161,54 ha10,74 %−13,58 ha en diminution
Forêts et milieux semi-naturels
(forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
1 246,18 ha82,83 %1 235,69 ha82,13 %−10,49 ha en diminution

Parallèlement,L'Institut Paris Région,agence d'urbanisme de la régionÎle-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le MOS distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[41],[42],[43]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[44].

  • Carte de l'occupation des sols de la commune.
    Carte de l'occupation des sols de la commune.
  • Carte orhophotogrammétrique de la commune.
    Carte orhophotogrammétrique de la commune.

Lieux-dits et écarts

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Carte du cadastre de la commune d'Arbonne-la-Forêt.

La commune compte64lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[45] (source : le fichierFantoir).

Logement

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En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de447 dont 97,8 % de maisons et 2,2 % d’appartements.

Parmi ces logements, 85,8 % étaient des résidences principales, 8,3 % des résidences secondaires et 5,9 % des logements vacants.

La part desménagesfiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 88,1 % contre 9,8 % de locataires et 2,1 % logés gratuitement[46],[Note 7].

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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L'ouest du territoire de la commune est traversé du nord au sud par l'autoroute A6. Celle-ci est accessible par lediffuseurno 13 (Cély) situé à 11 km au nord-ouest d'Arbonne-la-Forêt.

Deuxroutes départementales relient Arbonne-la-Forêt aux communes voisines :

  • laD 64, vers le nord-est en direction de Saint-Martin-en-Bière et vers le sud en direction de Noisy-sur-École ;
  • laD 409, vers l'est en direction de Fontainebleau et vers l'ouest en direction de Milly-la-Forêt.

Transports

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La commune est desservie par deux lignes duréseau de bus Fontainebleau - Moret :

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes en1210, Gilles de Herbona du nom du chevalier seigneur du lieu Gilles d’Arbonne, puis en1220 Erbona se transforme en Gilo de Arbona en1224, Albona en1350, Erbonne en1384, Arbonne en Gatinais en1505, Arbonne en Bière en1622 et Arbonne près Milly en Gatinois en1628 avant de devenir Arbonne-la-Forêt depuis1974[47],[48].

Ernest Nègre fait dériver ce toponyme d'unanthroponyme germaniqueArbo, mais cette explication qui semble aisée, est donnée à simple titre indicatif.

Histoire

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Cette sectionne cite pas suffisamment ses sources (décembre 2016)
Pour l'améliorer, ajoutezdes références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle{{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

De la Préhistoire à la guerre de Cent Ans

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La forêt est fréquentée dès leMésolithique (10 000 à 6 000 ansav. J.-C.). En témoigne l'abri orné du bois de la Feuillardière où l'on a retrouvé sous une table de grès de 8,20 m de long et de 4,60 m de large, des gravures rupestres, ainsi que la grotte des orchidées au Rocher du Corne-Biche.

À l’époque gauloise, la forêt de Fontainebleau fait partie des marches boisées qui séparent les tribusSenones desCarnutes. La vie autour de quelques feux s’est installée très tôt, créant un petit village grâce à la présence d’une source. Des pièces gauloises retrouvées près de l’église du village indiquent la présence des hommes à l’époque gallo-romaine. À la mort deClovis, premier roi des Francs, la forêt fait partie des états de son filsClodomir, puis incorporée dans le royaume de Bourgogne elle devient l’apanage de Gontran puis deChildebert et de ses successeurs.

AuXe siècle, le roiRobertII dit Le Pieux, qui choisit Melun pour capitale, rachète des terres aux comtes pour y chasser. Il agrandit un pavillon de chasse qui deviendra le futurchâteau de Fontainebleau. AuXIe siècle, le Gastinois est cédé en 1068 àPhilippeIer roi de France et régi par différents comtes. Le nom deGastinois est issu deWastinensis, nom d'unpagus, basé sur le gallo-romanWASTINA >gâtine « terre dévastée et gâtée dans le sens d’abîmé, sans doute par la présence de sables et de nombreux rochers ». DuXIIe au XVIIe siècle, le village appartient à la puissante famille desGuignard de Montguygnard, seigneur deSamois et d’Arbonne qui a pour devise « Fort et ferme ». Le chevalier Pierre de Samois surnommé « Baucens » permet en 1178 aux religieux le droit de chasse dans sa forêt qui s’étend jusqu’auxgorges de Franchard.

Les Templiers et les Hospitaliers

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Avant 1224, le chevalier Gilles d'Arbonne donne à Galthérius (ou Gauthier) archevêque de Sens, un fief nommé La Thoisie, dépendant de la paroisse deFleury-en-Bière. AuXIIIe siècle, lesTempliers fondent à Arbonne au lieu-dit Baudelu, une commanderie qui devient par la suite le prieuré deshospitaliers de Saint-Louis. Les hospitaliers possédaient, depuis leXIIe siècle, une chapelle dédiée à saint Blaise. L'église Saint-Éloi d'Arbonne est brûlée pendant la guerre de Cent Ans, la nef est reconstruite.

En 1385, à la suite de l'incendie qui détruisit la maison du commandeur pendant les guerres duXIVe siècle, le chapitre du grand prieuré de France supprime lacommanderie de Baudelu. La chapelle de Baudelu échoit aux seigneurs de Fleury.

Guerres de religion à la Révolution française

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Aux temps desguerres de religion, le seigneur d'Arbonne est Françoisde Vendôme,vidame de Chartres. En 1593, au cours d’une chasse le roiHenriIV de France s’arrête dans ce village où les Arbonnais lui offrent une « collation », sûrement fort bonne puisqu’il est consigné sur un parchemin, portant la signature et le sceau du roi, que les terres, bois, landes, buissons et bruyères sont offerts indivisément aux laboureurs et habitants du village. Ce qui n’empêchera pas les différents seigneurs deFleury ou leurs régisseurs de continuer à lever l’impôt, dîmes et sols aux manants d’Arbonne. En1676, à l’extinction de la famille des Guignard de Saint Priest (départ desGuignardde Saint-Priest en 1676 conviendrait mieux ici qu'extinction de ceux-ci[49]), les terres d’Arbonne et le fief de Baudelu sont annexés par le seigneur Nicolas d'Argouges chevalier marquis de Ramies, conseiller du roi possédant le château de Fleury construit parCosme Clausse et ancienne propriété deRichelieu.

Le 23 janvier 1785,Antoine-Philippe de La Trémoïlle, prince de Talmont, épouse Henriette-Louise-Françoise-Angélique d’Argouges. De caractère dissipé il entre en rébellion contre la république et participe auxguerres de Vendée au côté d'Henri de La Rochejaquelein. Ils y trouveront la mort (Le cœur d’Henri est conservé comme relique et enterré dans la chapelle du château de Fleury). En 1789, un orage met le feu à la toiture de la nef de l’église Saint-Éloi qui ne sera plus reconstruite. Le clocher et un pan de mur de douze mètres de long de la nef éventrée témoignent encore de la beauté de cet ouvrage sacré. En 1793 la famille d’Argouges perd sondroit féodal. Les terres d’Arbonne qualifiées de « communaux » sont partagées entre lescitoyens et leurs enfants adultes qui doivent délimiter leurs terrains d’un tracé de charrue ou de houe. Le reliquat devant rester à la commune. Travaillant chaque jour jusqu’au coucher du soleil mais alternativement, un jour alignés sur la grande passée nord-sud face au soleil levant, et le jour d’après le dos tourné au soleil levant. Les laboureurs ayant un avantage certain. Le seigneur d’Argouges voulant détacher180 arpents des meilleures terres pour les louer à des villages voisins. C’est donc le que le tribunal de Melun rend une sentence arbitrale attribuant la totalité des terres aux Arbonnais.

De Napoléon à la fin duXIXe siècle

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En 1815, après l’abdication deNapoléon au château de Fontainebleau, lesCosaques et lesPrussiens envahissent la région. Les villageois se réfugient dans la forêt et viennent s’abriter dans les cavités rocheuses au milieu des amoncellements de roches des bancs de grès exploités par lescarriers. En 1823, Félicie de La Rochejaquelein veuve princesse de Talmont de retour d’émigration et rétablie dans ses droits en 1820, se pourvoit en cassation contre l’arbitrage des communaux établis en 1793. La commune d’Arbonne choisit l’avocatOdilon Barrot (célèbre opposant à la Restauration) et en 1826, la Cour de cassation rejette le pourvoi, condamnant la princesse à payer300 francs d’amende, à une indemnité et aux dépens. La plaine de Chanfroy devient un site militaire sousLouis-Philippe Ier. En 1839, un camp de onze mille hommes[50] manœuvre sous le commandement duduc de Nemours. Leduc d’Aumale, lui, y commande une compagnie du4e léger[51].

La cour deNapoléon III séjourne tous les ans, entre mi-juin et mi-juillet, au château de Fontainebleau ;l’impératrice Eugénie découvre « Les Sables Blanc » d’Arbonne et n’hésite pas à dévaler la dune, obligeant toutes ses compagnes à la suivre. Elle les entraîne par la suite, pour d'autres excursions dans les rochers en des ascensions plus fatigantes que périlleuses.En 1862, maître Poyez avoué à Melun, à la suite d’un vœu pour la guérison de sa fille, fait édifier une tour chapelle ex-voto baptisée « Notre-Dame-de-Grâce » sur le rocher dominant la plaine de Chanfroy. Il avait obtenu de la commune d’Arbonne ce terrain à titre d’honoraire sur sa demande, pour l’avoir défendu dans un procès en cour de cassation, mettant ainsi fin aux contestations des propriétaires du château de Fleury sur les communaux.

Coucher de soleil près d'Arbonne
Théodore Rousseau, 1860-1865
Metropolitan Museum of Art,New York

En1870, pendant l’occupation prussienne, comme en 1815, les Arbonnais, surtout les femmes, s’abritent dans les cavités rocheuses de la forêt si proche. Des bandes de francs-tireurs se constituent et, profitant des souterrains existants (notamment l'aqueduc de la Vanne en construction) tendent des embuscades dans la côte de Franchard aux convois de passage. (La construction de l’aqueduc dure 7 ans de 1867 à 1874 et achemine les eaux de l’Yonne jusqu’au réservoir de Paris-Montsouris).

En 1906 l’écrivainAdolphe Retté, poète forestier, auteur deLa Forêt bruissante allant à Notre-Dame-de-Grâce y trouve le chemin de sa conversion. Il raconte cet événement dans un livreDu Diable à Dieu.

Époque moderne

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Les pionniers du cinéma tournent en extérieur. Ils se tournent vers la forêt de Fontainebleau. On ne peut imaginer meilleurs décors pour reproduire les paysages exotiques des terres lointaines que les rochers et les sables d’Arbonne.

Dès 1905,Victorin Jasset (1862-1913) filme en muet et noir et blancla Vie du Christ en vingt-cinq tableaux, dans les rochers de Franchard. En 1908Armand Bour, le maître du muet lance la mode du site des Trois-Pignons en tournantLe Baiser de Judas avec le comédienMounet-Sully. En 1912, à la ferme de la route deCourances dans le village, on tourne quelques scènes pour un film sur laguerre des Boers. En 1913, au Bois-Rond sur le Rocher Girard, Victorin Jasset filme pour lasociété française des films et cinématographes ÉclairBombonnel, tueur de panthères et de lions. Les chasseurs sont dans l'obligation de faire feu sur un lion peu coopératif.

Le même désagrément se reproduit sur le tournage dela Vie drôle tourné par Louis Feuillade pour lasociété Gaumont (1873-1925), au Bois-Rond où il faut abattre trois lionnes qui s’étaient échappées sans même avoir tourné un mètre de pellicule. Il tourneAu lion, les chrétiens en réalisant une reconstitution des arènes romaines dans les Trois-Pignons. Les lions encore une fois sèmeront le désordre. En 1913,Albert Capellani (1873-1931) choisit le bois de Franchard pour tournerla Guerre du feu d’après le roman deJ.-H. Rosny aîné[52]. Les animaux, cette fois sont empaillés. Le corps des danseuses du ballet de l’Opéra au grand complet mime une danse du feu au bas de la Roche-qui-Pleure. Cent figurants sont habillés de peau de bête. L’année suivante, il filme les combats des chouans et des bleus, avec200 figurants, du côté de la Gorge-aux-Loups, puis àLarchant au pied du clocher en ruine. Son film93 inspiré deVictor Hugo sera interdit par la censure de guerre jusqu’en 1920.En 1912 la ligne duTramway Sud de Seine-et-Marne reliant déjà Melun, Dammarie, Chailly et Barbizon par une locomotive tractant son fourgon et deux wagons dessert Perthes-en-Gâtinais, Cély-en-Bière, Fleury-en-Bière, Saint-Martin-en-Bière, Arbonne-la-Forêt, Noisy-sur-École et Milly-la-Forêt. Le TSM s'arrêtera de fonctionner le 31 juillet 1938.

Pendant la grande guerre, des scieries militaires s’installent à Arbonne.

Action de la Domaine de Corne Biche S. A. en date du 25 avril 1928

L’abbé Moreux, un éminent savant, travaille, en liaison avec l’école d’application d’artillerie de Fontainebleau, sur un système derepérage par le son des batteries ennemies pour que l’aviation puisse les localiser et les détruire en économisant les nombreux tirs des réglage imprécis. Après guerre la maison qu’il occupait prend le nom de « Domaine de Corne-biche » et deviendra une hôtellerie, lieu de plaisir, rendez-vous de la jet-set des années folles.

André Citroën, construisant les premières voitures autochenilles en vue du grand départ pour lacroisière noire en 1925 veut faire des essais dans plusieurs sites un peu lointains comme la dune du Pilat et le Sahara. Il choisit les Sables blanc d’Arbonne pour effectuer ses premiers tests. Pendant laSeconde Guerre mondiale, les Allemands font de la belle plaine de Chanfroy un terrain d’exercice pour leurs apprentis aviateurs.

Le maquis s’installe dans les Trois-Pignons où il récupère armes et munitions parachutées par les avions anglais. Les Allemands, pour les déloger, bombardent la forêt de projectiles incendiaires, brûlant1 200 hectares entre le et le. Mais le réseau de résistance duSpecial Operations Executive (SOE) « Ernest Publican » réussit à poursuivre sa mission et les armes sont livrées et servent à lalibération de Paris.

Après guerre sera édifié un monument commémorant l'action du « réseau Publican » sous la forme d'une croix de Lorraine à La-Roche-au-Four dans le massif des Trois-Pignons sur le Circuit des25 bosses.

Le 21 juillet et le 17 août 1944, à six jours de la libération de Fontainebleau, trente-six civils et résistants sont sortis de la prison de Fontainebleau où ils ont été torturés. Amenés les mains liés dans le dos aux carrières de sable de la plaine de Chanfroy, ils sont exécutés par les Allemands et enterrés sommairement dans deux fosses communes. Parmi eux, se trouvent le colonel FFI Yves Masiée (47 ans) responsable du secteur Seine-et-Marne / Oise à l'état-major régional FFI d'Ile-de-France et le capitaine FFI Jacques Desbois (44 ans) commandant des FFI de Seine-et-Marne[53].

Le 7 décembre 1944, alors qu’ils viennent chercher du sable à Chanfroy les militaires américains découvrent le premier charnier.Il y eut sept rescapés qui n’ont pu monter dans le camion faute de place. Le36e fusillé n’a jamais pu être identifié. Des obsèques nationales ont lieu le14 décembre à Fontainebleau où l’on aménage une chapelle mortuaire sous le marché couvert. Les deux fosses n’ont jamais été comblées pour garder à cet endroit la solennité du recueillement. Une cérémonie leur rend hommage chaque troisième dimanche d'août.

Époque contemporaine

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Après guerre,Geneviève Laporte, très jeune journaliste relate son vécu quotidien à Arbonne dansSi tard ce soir, le soleil brille. Elle raconte dans son livre son idylle avec le peintrePablo Picasso qui débuta en 1944. Son récit se révèle une vraie source d’informations sur le cercle intellectuel et artistique qui existait entreBarbizon etMilly-la-Forêt avecJean Cocteau etPaul Éluard. Elle est aussi poète et nous livre de nombreux poèmes évocateurs de cette belle nature qui nous environne.

Le cinéma parlant et en couleur redémarre et se tourne à nouveau vers la forêt de Fontainebleau.Quelques scènes de cavalcades mémorables sont tournées dans la forêt des Trois-Pignons.

André Hunebelle (1896-1985) tourna dans le massif des Trois-Pignons, trois films.

1958,John Huston (1906-1987) tourneles Racines du ciel dont le tournage a commencé dans la jungle camerounaise,Erol Flynn etJuliette Gréco ne supportant plus les ardeurs du climat, on découvre aux Trois-Pignons le lieu idéal pour reprendre le tournage. 1962 voit la création duCOSIROC pour la défense des sites et rochers d’escalade afin de préserver le massif des Trois-Pignons. La fréquentation, à la suite dePierre Alain et deRaymond Leininger, de ceux que l’on surnomme les Bleausards se fait de plus en plus désordonnée et menace l'équilibre des rochers reposant sur un sol déjà instable par sa formation sableuse. 120 bénévoles y construisent plus de 160 ouvrages de stabilisation. Isatis et la Canche aux merciers sont deux des plus beaux circuits de varappe d’Arbonne.

En 1964, la création de l'A6 dite « l’autoroute du soleil » bouleverse le paysage, entraînant les pertes irréparables des sites géologiques de la « Fontaine noire » et des « Sables blanc » si chers aux yeux de l’impératrice Eugénie.

Le 31 octobre 1988, un couple de promeneurs, Anne-Sophie Vandamme et Gilles Naudet, âgés de 25 ans, accompagné d’un chien disparaît dans le massif des Trois-Pignons. Malgré d'importantes recherches, ce n'est que le 10 janvier que des chasseurs découvrent leurs corps dissimulés sous des branchages. Uneinformation judiciaire est ouverte pour assassinat. L'autopsie démontre qu'Anne-Sophie, Gilles et leur chien ont été abattus de plusieurs balles de.22 Long Rifle. Les enquêteurs privilégient l'accident de chasse. Le 15 février 1999, trois hommes sont interpellés. L'un d'eux, un édudiant mineur au moment des faits, passe aux aveux lors de la garde à vue, puis se rétracte. Il est finalement acquitté le 31 novembre 2001 par la cour d'assises des mineurs de l'Essonne, notamment par un manque de preuves[54]. Durant treize ans, gendarmes et juges accumulent deux cent mille heures d’audition, établissent quatre mille procès-verbaux et interrogent mille cinq cents personnes. L'affaire est prescrite en 2011. L’énigme de la disparition de ceux que l’on a appeléles fiancées de Fontainebleau demeure toujours[55].

Latempête, du 26 décembre 1999 (avec des vents de170 km/h environ), provoque des dégâts très importants. Les forestiers estiment le volume touché à environ 300 000 m3, soit à peu près 500 000 arbres sur un total de 7 850 000 (statistique de 1993).

Politique et administration

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Louis Aussiere  
Denis Ganne  
Jean-Baptiste Lucas  
Nicolas Roux  
Denis Ganne  
Chauvet donne sa démission  
Pierre Fiacre Chanteux  
Joseph André Lefort  
Alexis Tonnet  
Joseph André Lefort  
Alexis Tonnet  
Nicolas Zéphir Roux  
Auguste Plicque  
Adrien Aussière  
Armand Aussière  
Émile Froment (*)  
Charles d’Étienne Boucher
Abel Toureau  
Charles d’Étienne  
André Sudre  
André Pauquet  
Paul d’Étienneex-PCFInstituteur
Laurent Devillers (démission)  
2020Colette GabetDVGRetraitée de la fonction publique
2020en coursAnthony Vautier Enseignant
Suppléant de la DéputéeMoDemAude Luquet

(*) À laLibération, un comité local de libération est chargé des affaires de la commune : Émile Froment en est le président, Charles d’Étienne et Henri Thomas, les vice-présidents.Le 17 mai 1945 ont lieu de nouvelles élections.

Équipements et services

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Eau et assainissement

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L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. Laloi NOTRe de 2015 a accru le rôle desEPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au, mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au1er janvier 2026[56],[57].

Assainissement des eaux usées

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En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune d'Arbonne-la-Forêt est assurée par laCommunauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le[58],[59],[60].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[61]. LeParc naturel régional du Gâtinais français assure pour le compte de la commune leservice public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est réalisée en régie[58],[62].

Eau potable

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En 2020, l'alimentation en eau potable de la commune est assurée par laCommunauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) qui en a délégué la gestion à l'entrepriseVeolia, dont le contrat expire le[58],[63].

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en Zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Lechangement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le, contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bière[64].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[66].

En 2022, la commune comptait 1 007 habitants[Note 8], en évolution de −0,4 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
114156139138166178204204202
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
208215210203199198223225214
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
215209187233230318268278274
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620072012
2673554124967629479649671 026
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20172022-------
9951 007-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[67] puisInsee à partir de 2006[68].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Troisième samedi d'août : commémoration des fusillés de la plaine de Chanfroy

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2017, le nombre deménagesfiscaux de la commune était de372, représentant943 personnes et lamédiane du revenu disponible par unité de consommation de 28 280 euros[69].

Emploi

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En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 246, occupant 430 actifs résidants.Le taux d'activité de lapopulation (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69,7 % contre un taux de chômage de 6,6 %.Les 23,7 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 9,1 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7 % de retraités ou préretraités et 7,6 % pour les autres inactifs[70].

Entreprises et commerces

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En 2018, le nombre d'établissements actifs était de96 dont4 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres,12 dans la construction,22 dans lecommerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration,7 dans l’information et communication,2 dans les activités financières et d'assurance,3 dans lesactivités immobilières,24 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien,13 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et9 étaient relatifs aux autres activités de services[71].

En 2019, 18 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont13individuelles.

La commune a une vocation essentiellement agricole (4 fermes vendant leurs produits), des sociétés de service aux jardins et espaces paysagers, scierie, ainsi qu’un carrier tailleur de grès à Moigny.

Tourisme :

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Sites architecturaux

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Sites naturels

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  • Réserve naturelle : Réserve biologique de la plaine de Chanfroy (massif des Trois-Pignons, Forêt domaniale de Fontainebleau). Cette réserve, mondialement connue et citée dans le livreLa chouette effraie de Jean-Louis Vallée, présente la particularité de réunir sur un même lieu les derniers représentants de la chouette du bois et du hibou cendré. Tous les ans, en janvier, leurs parades donnent lieu à une importante affluence de visiteurs et de biologistes.
  • Anciennescressonnières et anciennes carrières de grès.
  • Gorges de Franchard, Massif des Trois Pignons

Personnalités liées à la commune

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  • Robert Rius (1914-1944), poète surréaliste, fusillé dans la plaine de Chanfroy le ;
  • Adolphe Retté (1863-1930), écrivain et poète forestier, auteur deLa Forêt bruissante etDu Diable à Dieu ;
  • Geneviève Laporte (1926-2012), écrivain poète, documentaliste et cinéaste.

Héraldique, logotype et devise

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Article connexe :Armorial des communes de Seine-et-Marne.
Blason de Arbonne-la-ForêtBlason
D'argent à un cerf d'or* passant, au mantel d'azur à trois glands d'or mal ordonnés à dextre et à un rocher isolé à trois sommets à senestre[74].
Détails
* Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à larègle de contrariété des couleurs : elles sontfautives.
Figure sur le bulletin municipal[75] et le site de la commune[76].

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Collectif d’historiens,Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic,, 1507 p.(ISBN 2-84234-100-7), « Arbonne-la-Forêt »,p. 1195–1197

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entrechefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes àvol d'oiseau.
  3. Les records sont établis sur la période du au.
  4. Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Contrairement auhameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  7. En raison desarrondis, la somme despourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  8. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  • Cartes

Références

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  1. abc etdInsee, « Métadonnées de la commune ».
  2. « Distance entre Arbonne-la-Forêt et Melun », surfr.distance.to(consulté le).
  3. « Distance entre Arbonne-la-Forêt et Fontainebleau », surfr.distance.to(consulté le).
  4. Parc naturel régional du Gâtinais français
  5. « Communes les plus proches d'Arbonne-la-Forêt », survillorama.com(consulté le).
  6. a etb« InfoTerre », surle site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)(consulté le).
  7. a etb« Carte géologique harmonisée du département de la Seine-et-Marne »[PDF], surle site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)(consulté le).
  8. « Plan séisme consulté le 21 mars 2020 ».
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Rebais (F4483000) ».
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 de Baudelut (F4486802) ».
  11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru d'Arbonne (F4483100) ».
  12. Site SIGES – Seine-Normandie(Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 22 novembre 2018
  13. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  14. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  15. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
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  17. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  18. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
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  72. Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2020», consulté le 18 janvier 2021
  73. « Eglise Saint-Eloi », noticeno PA00086795, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  74. Arbonne-la-Forêt sur l'Armorial des villes et villages de France (consulté le 31/05/2013)
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  76. Site de la mairie
v ·m
Blason de laSeine-et-Marne Communes deSeine-et-Marne
Plus de 50 000 habitants
Plus de 20 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
Plus de 5 000 habitants
Plus de 3 000 habitants
Plus de 2 000 habitants
Plus de 1 000 habitants
Moins de 1 000 habitants
v ·m
EssonneParc naturel régional du !gâtinais français
Seine-et-Marne
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