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Aramon (Gard)

43° 53′ 31″ nord, 4° 40′ 54″ est
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Pour les articles homonymes, voirAramon.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour l’article ayant un titre homophone, voirHaramont.

Aramon
Aramon (Gard)
L'ancienhôtel de ville[1].
Blason de Aramon
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionOccitanie
DépartementGard
ArrondissementNîmes
IntercommunalitéCommunauté de communes du Pont du Gard
Maire
Mandat
Pascale Prat
2022-2026
Code postal30390
Code commune30012
Démographie
Population
municipale
4 082 hab.(2022en évolution de −4,13 % par rapport à 2016)
Densité131 hab./km2
Géographie
Coordonnées43° 53′ 31″ nord, 4° 40′ 54″ est
AltitudeMin. 7 m
Max. 155 
m
Superficie31,16 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineAramon
(ville isolée)
Aire d'attractionAvignon
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Beaucaire
LégislativesTroisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Aramon
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Aramon
Géolocalisation sur la carte :Gard
Voir sur la carte topographique du Gard
Aramon
Géolocalisation sur la carte :région Occitanie
Voir sur la carte administrative de région Occitanie
Aramon
Liens
Site webaramon.fr
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Aramon ouAramoun (en provençal, selon la norme mistralienne) est unecommune française située dans l'est dudépartement duGard, enrégionOccitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rhône et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : unsite Natura 2000 (« le Rhône aval ») et deuxzones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Aramon est une commune rurale qui compte 4 082 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine d'Aramon et fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon. Ses habitantssont appelés les Aramonais ou Aramonaises.

Lepatrimoine architectural de la commune comprend huit immeubles protégés au titre desmonuments historiques : l'hôtel de ville, classé en 1907, l'hôtel Sauvan, classé en 1976, lahalle, inscrite en 1984, lesarènes d'Aramon, inscrites en 1993, lechâteau, inscrit en 1995, l'hôtel de Laudun, inscrit en 1997, l'église Saint-Pancrace, inscrite en 2007, et latour du Bréchet, inscrite en 2016.

Géographie

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Localisation

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Commune duGard située en bordure duRhône, le village se situe à 13 km d'Avignon dans leVaucluse et 31 km deNîmes.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontBarbentane,Boulbon,Domazan,Les Angles,Saint-Pierre-de-Mézoargues,Saze,Théziers etVallabrègues.

Carte
Les limites communales de Aramon et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes d’Aramon
Les AnglesSazeDomazan
ThéziersAramonBarbentane
Boulbon
Bouches-du-Rhône
Saint-Pierre-de-Mézoargues
Bouches-du-Rhône
LeRhône
Barbentane

Géologie et relief

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Le village est repérable de très loin dans le paysage par la présence d'unecentrale thermique qui possède une cheminée haute de250 mètres. À mi-distance d'Avignon et de Beaucaire, le village d'Aramon s'étale enamphithéâtre au pied de son château construit sur un éperon rocheux. Offrant de tout temps un abri sûr aux navigateurs, le village développe dès l'époque romaine une activité portuaire qui atteint son apogée auXVIIe siècle. Huile, vins, sel, céréales partaient d'Aramon vers la France entière. En 2023, la centrale a été démolie.

Sismicité

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Hydrographie et les eaux souterraines

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Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat du Gard.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[2]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat méditerranéen et est dans la région climatiqueProvence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents >5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de14,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 692 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 2,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune dePujaut à 15 km àvol d'oiseau[4], est de14,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 672,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Leréseau Natura 2000 est unréseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir desdirectiveshabitats etoiseaux, constitué dezones spéciales de conservation (ZSC) et dezones de protection spéciale (ZPS)[Note 1].Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Rhône aval »[9], d'une superficie de12 579 ha0[10].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Une ZNIEFF detype 1[Note 2] est recensée sur la commune[11] :« Aramon et Théziers » (783 ha), couvrant3 communes du département[12] et une ZNIEFF detype 2[Note 3],[11] : « le Rhône et ses canaux » (3 879 ha), couvrant15 communes du département[13].

  • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Aramon.
  • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
  • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
    Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Aramon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle appartient à l'unité urbaine d'Aramon[Note 4], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (40,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (41,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,8 %), zones agricoles hétérogènes (23,3 %), cultures permanentes (17,2 %),eaux continentales[Note 6] (14,1 %), zones urbanisées (8,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,3 %), forêts (3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

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Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Aramon est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations,feux de forêts etséisme (sismicité modérée). Il est également exposé à troisrisques technologiques, letransport de matières dangereuses et lerisque industriel et larupture d'un barrage[15]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels

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La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Avignon – plaine du Tricastin – Basse vallée de la Durance, regroupant90 communes dubassin de vie d'Avignon,Orange et de la basse vallée de laDurance, un des31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur lebassin Rhône-Méditerranée[17]. Il a été retenu au regard des risques de débordements duRhône, de laDurance, de laCèze, duLez (84), de l'Ardèche, de l'Eygues, du Rieu (Foyro), de laMeyne, de l'Ouvèze, des Sorgues, des rivières du Sud-Ouest dumont Ventoux, de laNesque, duCalavon et de l'Èze. Les crues récentes significatives sont celles d'octobre 1993 (Rhône-Lez), de janvier et novembre 1994 (Rhône, Durance, Calavon, Ouvèze), de décembre 1997, de novembre 2000, de mai 2008 (Durance), de décembre 2003 (Rhône, Calavon), de septembre 1992 (Ouvèze), de septembre 2002 et de 2003 (Aygue, Rieu Foyro), de septembre 1958, de septembre 1992 (Ardèche), de septembre 1993 (Èze). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[18],[19]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1987, 1991, 1993, 1994, 2002, 2003, 2010 et 2011[20],[15].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aramon.

Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 89,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 499 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1499 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[21],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Risques technologiques

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La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à ladirective européenne SEVESO[23].

Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].

La commune est en outre située en aval dubarrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, un ouvrage de classe A[Note 7] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à larupture de cet ouvrage[26].

Toponymie

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Paul Fabre donne comme origine du nom du village le nom de personne germaniqueAramund[27]. Ce nom est lui-même formé de deux composantes, dont la seconde paraît de signification assurée (mund, "protection") tandis que la première pourrait représenterara, "aigle",era, "honneur" ou bien encorehari, "armée"[28],[29]. Selon cette hypothèse, ce nom se serait donc attaché à ce lieu au cours de la période wisigothique ou franque, entre lesVe et Xe siècles de notre ère.

Cependant, la découverte àCollias, sur le site du sanctuaire antique de la Combe de l'Ermitage, d'une plaque de pierre dédiée au dieuAramo conduit Michel Christol, Jean-Luc Fiches et Dominique Rabay à rapprocher le nom d'Aramon de celui de cette divinité indigène, dont cette dédicace, qu'ils proposent de dater de la seconde moitié duIer siècle, constituerait la seule attestation épigraphique[30]. Le nom d'Aramon daterait donc au moins de la période gallo-romaine, voire d'une période antérieure.

Histoire

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Préhistoire et Antiquité

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La présence humaine lors de la Préhistoire est attestée par les découvertes archéologiques de vestiges des premiers âges (outils taillés dans de gros galets, tessons de céramique phocéenne). L’occupation du site est certain, au pied du mont Couvin emplacement idéal, exposé au sud et protégé en partie du mistral et qui a dû attirer très tôt les populations primitives, au bord du fleuve nourricier et des Paluns, étang très poissonneux. À l’époque de la Gaule transalpine les Volques Arekomiques s’y établirent, leur capitale étant Nîmes, ils étaient d’origine celtique.

Les découvertes anciennes, inscriptions, épitaphes et leurs exégèses ont fait supposer l’existence d’une agglomération pré-romaine et romaine, peut-être même au deuxième âge du fer. L'un des témoignages les plus anciens en est l’inscription découverte à Collias, consistant en une dédicace au dieuAramo (Aramoni au datif singulier, dans le texte latin de cette dédicace, cf.supra Toponymie). L'inscription dédiée par Sabinianus aux utriculaires d’Aramon est aujourd'hui regardée comme un faux duXVIIIe siècle[31]. Les découvertes récentes sur le site du Paradis et la nécropole duIer siècle avant notre ère, par l’importance des mobiliers trouvés, viennent conforter l’idée de cette occupation. Hellénisation ou romanisation, les découvertes nous font imaginer le rôle de Marseille dans les propagations des coutumes et des techniques de ces peuples.

Moyen Âge

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Après de longues persécutions dans l’Empire romain, le christianisme aurait pénétré Aramon au commencement duIVe siècle avec la tolérance de l’empereur des Gaules Constance-Chlore, dont la première femme Hélène, était chrétienne. Son fils Constantin proclame en 313 à Milan un édit établissant la liberté de culte. Aramon fut alors sous la juridiction des évêques de Nîmes. Les limites des premiers diocèses étaient calquées sur celle du gouvernement civil.

Les invasions successives des Visigoths, des Sarrasins, des Normands et des Hongrois n’épargnèrent pas le pays, bâti sur les bords du Rhône, une des grandes routes d’alors. Au temps de l’usurpation de la Provence par les empereurs du Saint-Empire germanique auXe siècle, Aramon devient une des portes du Languedoc, du fait de son port et de la facilité de traverser le fleuve sous ses murs, d’où l’intérêt porté par les rois de France pour ce site, qui faisait partie du royaume de France. En effet par letraité de Paris de 1229, le comteRaymondVII de Toulouse céda au roiSaint Louis le Languedoc, dont Aramon faisait partie.

Les seigneurs rendaient hommage au roi et leurs pouvoirs consistaient en justice haute, moyenne et basse. Ceux d’Aramon étaient répartis entre le roi et les co-seigneurs en 24 parts suivant une convention. Ce pariage établissait la protection du plus puissant au plus faible en échange des revenus de la seigneurie. Dès le milieu duXVe siècle on trouve cinq familles nobles en possession de trois parties de la juridiction basse. Ce sont les co-seigneurs jouissant de droit de privilèges effectifs ou honorifiques et ce jusqu’auXVIIIe siècle. Ces familles étaient les Posquières, les Laudun, les Joussaud, les Du Jardins et les Malavettes. De 1547 à 1566,Diane de Poitiers, duchesse du Diois et Valentinois fut seigneur d’Aramon.

La richesse d’Aramon était due à son port sur le Rhône avec la proximité d’Avignon et des terres papales, et celle deBeaucaire dontla célèbre foire attirait l’Europe marchande. Un péage situé sur l’Ile de Carlamejean, face au village, obligeait les bateliers à payer une taxe sur les marchandises transportées, et en particulier sur le sel qui voyageait des salins de Camargue jusqu’en Savoie. Cette taxe se partageait entre le roi et les co-seigneurs.

Époque moderne

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Aramon souffre terriblement du conflit entre catholiques et protestants. La ville change de mains plusieurs fois. Les protestants qui y étaient établis sont chassés en 1563. Ils reviennent avec mille soldats cernant la ville (on peut voir les traces de balles sur les murs de la clastre).

En 1567, les protestants sont chassés, et une garnison catholique de 60 soldats s’installe alors dans la ville. Sous Sully de 1589 à 1610, la population s’accroît, puis sous Colbert, grâce à sa politique énergétique, la richesse d’Aramon est alors grande grâce à son port, et à l’amélioration des voies de communication. La foire de la Saint-Martin est créée en 1703. Elle existe encore de nos jours.

En 1629, la peste revient et dure 7 mois. Le pays fut ravagé au point de perdre les 2/3 de ses habitants. À la suite de ce fléau, tout semble accabler le village : les inondations, un hiver terrible qui vit geler les oliviers, richesse du pays, la misère pour les habitants.

Époque contemporaine

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La centrale thermique EDF d'Aramon dont la cheminée, qui culmine à250 mètres de haut, constitue la plus haute structure de la région Languedoc-Roussillon.

Avec Napoléon, et bien que n’étant pas bonapartiste, Aramon retrouve peu à peu sa prospérité. Mais de nouveau, les catastrophes fondent sur le village : tragiques inondations, nombreux incendies, hiver rude et terrible qui détruisit ce qui restait des oliviers et une grande partie des récoltes. Après les terribles inondations de 1856, les digues établies par Pitot sur les anciens remparts furent exhaussées et on construisit le magnifique quai en pierre.

La création de la ligne de chemin de fer de Nîmes au Teil en 1878 fut le départ de la nouvelle prospérité d’Aramon. La culture des céréales fit place aux cultures maraichères et fruitières. Un marché quotidien d’avril à novembre fut créé. L’artisanat aussi prospéra avec des ateliers de vannerie utilisant l’osier récolté sur les îles du bord du Rhône, et aussi une chaiserie. L’évolution des techniques à la fin duXIXe siècle fit péricliter des industries et le village connut l’exode de sa population active.

Aramon paiera un lourd tribut à la guerre de 1914-1918. Il souffrira des traditionnelles inondations dont les plus destructrices furent celles de 1856 et 1935, et des hivers rigoureux dont celui de 1956 qui vit la perte de tous les oliviers.

La prospérité ne reviendra qu’auXXe siècle avec l’établissement de la nouvelle industrie. Ainsi viennent tour à tour les laboratoires pharmaceutiques : Sanofi, Expansia, l’énergie avec la centrale thermique EDF, l’emballage avec la société Escudier, la sélection des graines avec la société Rijk Zwann, d’où un accroissement de la population de 1 800 habitants en 1954 à 3 800 habitants en 2002. Le bras du Rhône qui jusqu’à la fin duXIXe siècle était navigable, devant le port d’Aramon, au fil du temps s’ensabla, rejetant la navigation vers la rive gauche. En 1968, les travaux gigantesques de la Compagnie Nationale du Rhône, en canalisant le fleuve et en utilisant son énergie pour produire de l’électricité, mirent le village à l’abri de la fureur du Rhône, qui longtemps et périodiquement le ravageait. Le pont suspendu qui avait remplacé le bac en 1900 et avait été détruit le par 5 vagues successives de bombardiers, fut reconstruit et inauguré le.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2020 dans le Gard.
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Liste des maires

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Mairie d'Aramon.
Liste des maires d’Aramon
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
XIXe siècle?Pierre Philippe Auguste Antoine
de Sauvan
Marquis d'Aramon
 Pair de France, propriétaire
Conseiller général duCanton d'Aramon (1833-1848)
19552000Pierre RamelDVG 
2000mars2001Elie Gonnet  
mars2001mars 2008Jean MahieuDVG 
mars2008juillet 2020Michel PronestiPCF[32]Retraité
juillet 2020avril 2022Jean-Marie RosierDVGDécédé en fonction
avril 2022En coursPascale Prat  

Budget et fiscalité 2016

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En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[33] :

Avec les taux de fiscalité suivants :

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].

En 2022, la commune comptait 4 082 habitants[Note 8], en évolution de −4,13 % par rapport à 2016 (Gard : +2,97 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
2 2002 1462 2312 4352 4472 5022 7312 9022 727
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
2 6782 7162 6702 6532 7672 7592 6922 7352 627
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
2 6152 5842 5571 8401 5741 5091 4061 3711 360
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
1 4541 8261 9513 0273 3443 7733 8693 8214 258
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
4 1274 082-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puisInsee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Aramon est située dansl'académie de Montpellier.

Écoles maternelles

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Le village bénéficie de deux écoles maternelles publiques :

  • École maternelle Village ;
  • École maternelle des Paluns.

Écoles primaires

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Le village compte deux écoles élémentaires publiques :

  • École Élémentaire François Rabelais ;
  • École Élémentaire des Paluns.

Collège

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Le village compte un collège public :

  • Collège Henri Pitot.

Santé

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Manifestations culturelles et festivités

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Sports

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Médias

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Cultes

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Économie

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Revenus

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En 2018 (donnéesInsee publiées en), la commune compte 1 800 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 4 167 personnes. Lamédiane durevenu disponible parunité de consommation est de 21 720 [I 6] (20 020 € dans le département[I 7]). 52 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (43,9 % dans le département).

Emploi

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Taux de chômage
200820132018
Commune[I 8]9,5 %9,9 %10,1 %
Département[I 9]10,6 %12 %12 %
France entière[I 10]8,3 %10 %10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 630 personnes, parmi lesquelles on compte 74,2 % d'actifs (64,2 % ayant un emploi et 10,1 % de chômeurs) et 25,8 % d'inactifs[Note 11],[I 8]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Avignon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 2 123 emplois en 2018, contre 1 986 en 2013 et 2 010 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 711, soit unindicateur de concentration d'emploi de 124,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,5 %[I 12].

Sur ces 1 711 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 656 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 86,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % lestransports en commun, 7,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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318 établissements[Note 12] sont implantés à Aramon au. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 15].

Secteur d'activitéCommuneDépartement
Nombre%%
Ensemble318100 %(100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
237,2 %(7,9 %)
Construction6018,9 %(15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
8326,1 %(30 %)
Information et communication41,3 %(2,2 %)
Activités financières et d'assurance82,5 %(3 %)
Activités immobilières51,6 %(4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
5818,2 %(14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
4313,5 %(13,5 %)
Autres activités de services3410,7 %(8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,1 % du nombre total d'établissements de la commune (83 sur les 318 entreprises implantées à Aramon), contre 30 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus dechiffre d'affaires en 2020 sont[38] :

Agriculture

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La commune est dans lavallée du Rhône, unepetite région agricole occupant la frange est du département du Gard[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4].

1988200020102020
Exploitations90693526
SAU[Note 15] (ha)988729492580

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 90 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 69 en 2000 puis à 35 en 2010[41] et enfin à 26 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[42],[Carte 6]. Lasurface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de988 ha en 1988 à580 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 11 à22 ha[41].

L'olive

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C'est une culture ancestrale et traditionnelle. L'olivier, comme la vigne, caractérise ce paysage méditerranéen. Grâce à monsieur Picholini installé à Collias, depuis des siècles, la « picholine » a aidé à maintenir les racines méditerranéennes du pays. Elle a obtenu une Appellation d'Origine Contrôlée (AOC) qui valorise sa typicité gustative. À la suite du travail des confiseurs, elle est consommée verte. Dès le mois de décembre, au moulin, les fruits sont triturés pour en extraire l'huile qui a également obtenu une AOC. Sa notoriété lui est acquise par ses arômes fruités et son ardence typique.

Les vergers

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Les fruits sont abondants sur ces terres argilo-calcaires : raisins, pêches, kiwis, melons, poires, tomates, cerises, pommes, abricots, figues… Mais aussi les légumes : asperges, haricots, salades, aubergines, courgettes, potirons, courges, ainsi que l'oignon de Vers-Pont-du-Gard, oignon doux qui a su garder sa typicité comme son grand frère des Cévennes. La multiplicité des productions agricoles a permis le développement d'un savoir-faire de transformation des produits : boissons à base d'abricots, de miel… des gâteaux typiques au goût de fruits…

L'apiculture

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Dès le printemps très fleuri (acacias, thym, romarin…), les abeilles se démènent pour apporter à la ruche des nectars aux parfums caractérisés : épicé, poivré, floraux, fruité… Malgré les fortes chaleurs, l'activité apicole continue pendant l'été pour aboutir en novembre à une floraison exclusivement méditerranéenne. Celle de l'arbousier qui offre un miel intense en parfum, arôme de torréfaction et une amertume persistante.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Église Saint-Pancrace.
Chapelle du calvaire d'Aramon.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Article connexe :armorial des communes du Gard.
Blason de Aramon (Gard)Blason
D'argent à une montagne de sinople sommée d'un autel antique d'or sommé d'une flamme de gueules.
Détails

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, lesÉtats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[8].
  2. Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[25].
  8. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
  10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  15. Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », surl'observatoire des territoires(consulté le).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).

Références

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Site de l'Insee

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  2. « Unité urbaine 2020 d'Aramon », surinsee.fr(consulté le).
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  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
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  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard »(consulté le).
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  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard »(consulté le).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière »(consulté le).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sursite de l'Insee(consulté le).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Aramon »(consulté le).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 »(consulté le).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 »(consulté le).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Aramon »(consulté le).
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Autres sources

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  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le).
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  44. L'Église Saint Pancrace
  45. Arrêté du,« cloche (2) », noticeno PM30000039, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture, consulté le.
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  47. « Hôtel Sauvan ou de Choisity », noticeno PA00102959, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  48. « Hôtel de Laudun », noticeno PA30000003, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  49. « Arènes », noticeno PA00125480, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  50. « Tour dite du Bréchet », noticeno PA30000121, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  51. « Ancienne halle, sur la place dite le Plagnet », noticeno PA00102958, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  52. Le sentier des capitelles
  53. Collectif des Garrigues,L’« art » de la pierre sèche en garrigues, Collectif des Garrigues,, 128 p.(ISBN 978-2-9565644-0-9,lire en ligne),p. 39.
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