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Arabie saoudite

23° 22′ N, 44° 02′ E
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecArabie (homonymie).

Drapeau
Drapeau de l'Arabie saoudite
Blason
Emblème de l'Arabie saoudite
Deviseenarabe : لَا إِلَهَ إِلَّا الله، مُحَمَّدٌ رَسُولُ الله (Lā ʾilāha ʾillā llāh, Muhammadun rasūlu llāh, « Il n'y a de divinité qu'Allah etMahomet est son messager »), qui constitue lachahada
Hymneenarabe : عَاش ٱلْمَلِك (Aash Al Malik, « Le salut royal »)
Fête nationale23 septembre
· Événement commémoré
Description de l'image Saudi Arabia (orthographic projection).svg.
Description de l'image Arabie Saoudite-map.jpg.
Administration
Forme de l'ÉtatMonarchie absoluedynastique[1]islamique
RoiSalmane ben Abdelaziz Al Saoud
Premier ministreMohammed ben Salmane
ParlementAssemblée consultative
Langue officielleArabe
CapitaleRiyad

24° 42′ N, 46° 43′ E

Géographie
Plus grande villeRiyad
Superficie totale2 149 690 km2
(classé13e)
Superficie en eauNégligeable
Fuseau horaireUTC +3
Histoire
Entité précédente
Unification
Démographie
GentiléSaoudien, Saoudienne[2]
Population totale(2024[3])35 300 280 hab.
(
classé41e)
Densité16 hab./km2
Économie
PIB nominal(2022)
  • en augmentation 1 040,166 milliards de$
  • + 24,78 %[4]
(14e)
PIB(PPA)(2022)
  • en augmentation 2 002,542 milliards de$
  • + 14,35 %[5]
(19e)
PIB nominalpar hab.(2022)
  • en augmentation 28 759,275 $
  • + 22,34 %[6]
PIB(PPA)par hab.(2022)
  • en augmentation 55 367,749 $
  • + 12,11 %[5]
Taux de chômage(2021)
  • en diminution 6,6 % de la pop. active
  • - 10,13 %[7]
Dette publique brute(2022)
  • Nominale
  • en stagnation 938,453 milliards deSR
  • + 0 %
  • Relative
  • en diminution 24,059 % du PIB
  • - 19,85 %
MonnaieRiyal saoudien (SAR)
Développement
IDH(2023)en augmentation 0,900[8] (très élevé ;37e)
Coefficient de Gini(2013)45,9 %[9]
Indice d'inégalité de genre(2021)en augmentation 0,247[10] (59e)
Indice de performanceenvironnementale(2022)en augmentation 37,9[11] (109e)
Divers
Code ISO 3166-1SAU, SA
Domaine Internet.sa,السعودية.
Indicatif téléphonique+966
Organisations internationales

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L'Arabie saoudite[note 1] (enarabe :الْعَرَبِيَّةُ ٱلسَّعُودِيَّة,al-ʿarabiyya as-saʿūdiyya?), en forme longue leroyaume d'Arabie saoudite (enarabe :الْمَمْلَكَةُ ٱلْعَرَبِيَّةُ ٱلسَّعُودِيَّة,al-mamlaka al-ʿarabiyya as-saʿūdiyya?), est unemonarchie absoluedynastiqueislamique.Depuis sacréation en1932 parAbdelaziz ibn Saoud. Peuplée de 35,95 millions d'habitants, occupant 80 % de lapéninsule arabique, c'est le plus grandpays duMoyen-Orient et sa superficie de plus de deux millions de kilomètres carrés en fait aussi le deuxième des pays dumonde arabe (après l'Algérie).

Lacapitale et laplus grande ville de l'Arabie saoudite estRiyad, située dans laprovince dumême nom, sonunité monétaire est leriyal saoudien, salangue officielle est l'arabe et sareligion d'État est l'islamsunnite.

Leroyaume abrite les deux plus grandslieux saints de l'islam : lamosquée al-HarâmLa Mecque) et lamosquée du ProphèteMédine).

L'Arabie saoudite est lapremière économie du monde arabe. Sacompagnie nationale d'hydrocarbures,Saudi Aramco, dont lesiège social est situé àDhahran, est la premièreproductrice mondiale depétrole.

Géographie

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Articles détaillés :Géographie de l'Arabie saoudite etEnvironnement en Arabie saoudite.
Vue duTuwaiq.

L'Arabie saoudite est limitrophe de l’Irak au nord, duKoweït au nord-nord-est, duBahreïn à l'est-nord-est, duQatar et desÉmirats arabes unis à l'est, d’Oman à l'est-sud-est, duYémen au sud-sud-est et de laJordanie au nord-ouest ; elle est bordée par lamer Rouge à l'ouest-sud-ouest et legolfe Persique à l'est-nord-est.

En 2000, l'Arabie saoudite et leYémen ont signé un accord afin de concrétiser leur frontière commune, source de discorde jusque-là. À l'est-sud-est, une grande partie des frontières avec lesÉmirats arabes unis etOman n'est pas clairement établie, d'où la difficulté de calculer correctement la superficie du Royaume saoudien. Le gouvernement annonce 2 217 949 km2 tandis que d'autres estimations varient de 1 960 582 jusqu'à 2 240 000 km2. Cependant le pays est considéré comme le treizième plus grand par sa superficie[12].

Depuis la région côtière occidentaleTihama, les terres s'élèvent depuis lesmontagnes du Hedjaz au-dessus desquelles s'étend le plateau deNejd, dans la partie la plus centrale. La région du sud,Asir, possède des montagnes s'élevant jusqu'à 3 000 mètres et est réputée pour avoir le climat le plus frais et le plus humide du pays. L'Est est, quant à lui, plutôt rocailleux avec des étendues de sable en continuité jusqu'augolfe Persique. L'hostileRub' al Khali (le « Quart Vide ») est un désert s'étendant dans le sud du pays.

Relativement peu peuplées, la plupart des terres varient entre désert et zone semi-aride, occupées par une traditionnelle populationbédouine. La végétation s'y limite à de maigres plantes et autres herbes. Moins de 2 % des terres sont cultivables, soit tout de même 20 000 kilomètres carrés, surtout dans l'Asir, et la région haute de Najran. Le centre de population est principalement situé le long des côtes est et ouest, malgré quelquesoasis densément peuplées à l'intérieur du pays, tellesAl-Hufuf etBuraydah. Le reste du pays compte très peu d'habitants bien que l'industrie pétrolière y ait bâti quelques communautés artificielles. L'Arabie saoudite n'a aucun lac de surface ou rivière permanente[13],[14], bien que sa grande ligne côtière s'étende sur 2 640 km de lamer Rouge augolfe Persique, offrant de nombreux récifs de coraux et une large biodiversité côtière et aquatique.

Toponymie

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Article connexe :Arrêté français du 4 novembre 1993 relatif à la terminologie des noms d'États et de capitales.

Alors que le terme « Arabie » désigne lapéninsule arabique dans son ensemble, l'adjectif « saoudite » évoque lesAl Saoud, et en particulierAbdelaziz ibn Saoud dit « Ibn Saoud », qui reconquit ce pays au profit de sa famille en 1932 et en fit le « Royaume arabe saoudien » (en arabeal-Mamlakat al-°Arabīyat as-Sa°ūdīyat ;المملكة العربية السعودية), en français le « royaume d'Arabie saoudite »[15], ou en plus courtالسعودية (es-saoudia), que l'on pourrait traduire par la « Saoudite » ou la « Saoudie ». « Saoud » se réfère ici àSaoud ben Mohammed Al Mouqrin, le père deMohammed Ibn Saoud, patriarche de la famille et fondateur en1744[16] du premier État saoudien.

En français, les graphies « séoudite » (à la place de « saoudite ») et « Séoud » (au lieu de « Saoud »), autrefois courantes, se sont raréfiées sous l'influence de règles de transcription anglophones[17]. Par ailleurs, la transcription « saoudite » est conforme à la normeISO 233 et à la normeDIN 31635 qui transcrivent par un /a/ la voyelle fatha / َ / que l'on trouve dans le motsa'ûd (سَعود). En revanche, on continue à trouver le nom du fondateur de la dynastie orthographiéIbn Séoud, à côté de Ibn Saoud.

L'adjectif qualificatif « saoudite » ou « séoudite » s'écrit sans majuscule selon :

  • la Commission detoponymie de l’IGN (pays, territoires et villes du monde juillet 2021)[18] ;
  • le Code de rédaction interinstitutionnel, annexe A5, liste des États (au), publié par l’Office des publications officielles des Communautés européennes[19] ;
  • la liste alphabétique des pays membres de l'Organisation internationale du travail (OIT)[20] etAlphabetical list of other countries, territories and areas[21].

Cependant, on le trouve écrit « Arabie Saoudite » dans leLexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale (3e édition, 1990).

Climat

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Lycium shawii appelé Gharqad qui a donné son nom au cimetière d’al Baqi àMédine.

L’Arabie saoudite a globalement un climat désertique, avec des températures diurnes très élevées et une forte baisse de la température pendant la nuit. Les températures estivales moyennes sont d'environ45 °C, mais peuvent atteindre54 °C. En hiver, la température descend rarement en dessous de°C. Au printemps et en automne, la chaleur est tempérée, avec des températures moyennes autour de29 °C. Les précipitations annuelles sont extrêmement faibles.

La région de l'Asir diffère, en raison de lamousson de l'océan Indien qui, généralement entre octobre et mars, donne une pluviométrie moyenne de300 millimètres, soit environ 60 % des précipitations annuelles.

La côte ouest du pays, sur lamer Rouge, a un climatsubtropical. Dans la zone centrale, autour deDjeddah et La Mecque, les étés sont très chauds avec un degré d'humidité très élevé, alors que les hivers sont modérés avec une humidité basse. Cette région reçoit des pluies légères mais soudaines, parfois accompagnées d'orages de novembre à février. Au printemps et en automne, les pluies sont rares. Les vents du sud occasionnels durant l'hiver entraînent des tempêtes de sable et de pluie, provoquant des inondations dans les vallées, ce qui cause de nombreux dommages aux populations nomades ou semi-nomades qui y résident.

En été, les moyennes de température sont de45 °C, alors qu'en hiver, elles avoisinent10 °C. Le1er août 1996, une température de49,6 °C a été enregistrée à La Mecque. Le, àTaëf, un minimum de−1,5 °C a été constaté[22]:4.

Biodiversité

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Oryx d'Arabie.

La faune comprend des mammifères comme : desloups, deshyènes, desmangoustes, desbabouins, deslièvres, desrats des sables et desgerboises. Les plus gros animaux sont lesgazelles, lesoryx et lesléopards qui, relativement nombreux avant lesannées 1950, sont des espèces en voie de disparition, à cause de la chasse en véhicules motorisés.

Parmi les oiseaux les plus courants, on trouve lesfaucons (qui sont capturés et entraînés pour la chasse), lesaigles, lesvautours, lesgangas et lesbulbuls.

Il existe plusieurs espèces de serpents, dont beaucoup sont venimeux, et de nombreux types de lézards.

La vie marine, dans legolfe Persique, est variée, avec une réserve dedugongs sur lamer Rouge.

Les animaux domestiques sont les dromadaires, les moutons, les chèvres, les ânes et les poules.

En raison du climat, la vie végétale naturelle de l'Arabie saoudite se compose essentiellement de petites herbes et d'arbustes nécessitant peu d'eau. On note cependant quelques petites zones herbeuses et des arbres dans le sud de l'Asir. Lepalmier dattier (Phoenix dactylifera) y est très répandu.

Un nombre important de zones naturelles,terrestres etmarines, sont protégées.

Géographie administrative

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Article détaillé :Provinces d'Arabie saoudite.

L'Arabie saoudite est divisée en treize provinces (mintaqah idāriyya en arabe, expression qui se traduit littéralement par « région administrative », dont la forme au pluriel estmanatiq idāriyya).

Les provinces sont divisées en118 gouvernorats (arabe :محافظات,muhafazat au pluriel,muhafazah singulier), dont les capitales provinciales, qui ont un statut différent des municipalités (intègres), sont dirigées par des maires (amin).

Les gouvernorats sont subdivisés en sous-gouvernorats(marakiz, au plurielmarkaz).

NuméroProvinceCapitale
Provinces d'Arabie saoudite.
1Al BahahAl Bahah
2Al-Hudud ach-Chamaliya (province nord)Arar
3Al JawfSakaka
4MédineMédine
5Al QasimBuraydah
6RiyadRiyad
7Ach-Charqiya (province de l'est)Dammam
8AsirAbha
9HaïlHaïl
10JizanJizan
11La MecqueLa Mecque
12NajranNajran
13TabukTabuk

Histoire

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Articles détaillés :Histoire,histoire économique etunification de l'Arabie saoudite.
Troupes desIkhwâns.
Drapeau desIkhwâns.

Lepremier État saoudien est constitué aux alentours de1744[23]. Un chef de tribu local,Mohammed Ibn Saoud, s'associe avec un prédicateur religieux marginal,Mohammed ben Abdelwahhab.

Lafamille Al Saoud et le royaume connaissent ensuite des confrontations augmentant ou réduisant leur pouvoir en fonction des accords et désaccords avec l'Égypte, l'Empire ottoman et d'autres pays arabes pour le contrôle de la péninsule. Trop instable, le royaume finit par disparaître en1818.

Unsecond État saoudien est fondé six années plus tard en1824, mais disparaît en1891.

Dans la nuit du 15 au,Abdelaziz ibn Saoud, souhaitant restaurer l'ancien État de son aïeul, s'empare deRiyad, alors occupée par la famille rivaleAl Rachid, originaire deHaïl. En1904, il s'empare de l'oasis deBuraydah, capitale de la région du Qasim, au nord duNejd. Abdelaziz fonde vers 1912, avec l'appui desbédouins, l'ordre desIkhwâns (« frères ») qui lui permet d'agrandir son domaine[24]. Les Ikhwâns sont progressivement installés dans environ deux cents tentes (leshujjar). En1913, Abdelaziz s'empare de la province d'Al-Hassa, dans l'est, dont la majorité de la population estchiite. Son poids politique est reconnu par lesOttomans en lorsque ceux-ci le nommentwali du Nejd.

Avec le déclenchement de laPremière Guerre mondiale, Abdelaziz se rapproche graduellement des Britanniques. Un traité de protection est signé avec ces derniers en1915.

Rencontre duprésident Roosevelt et du roiAbdelaziz ibn Saoud, en Égypte en février 1945, à bord duQuincy, un bâtiment de l'US Navy. LePacte du Quincy lie les États-Unis à la famille des Séoud.
Le président Trump, le roi Salman et le président égyptienAbdel Fattah al-Sissi en mai 2017.

Profitant de la dislocation de l'Empire ottoman et de la faiblesse des États arabes qui se constituent pendant le conflit mondial, il fait la conquête par la force en1924-1925 duHedjaz, un État comprenant les villes de La Mecque et de Médine, en s'en emparant il met fin à près d'un millénaire de chérifat hachémite, la lignée des descendants du grand-père du prophète. Il finit par se faire reconnaître roi du Hedjaz, en1927.

L'État ainsi constitué est consolidé par Abdelaziz Al Saoud pour devenir un pays puissant et surtout acteur de la scène internationale. Cet arrêt des conquêtes le brouille avec ses alliés ikhwâns, qui voudraient poursuivre la conquête pour étendre les frontières à toute la communauté des croyants. L'appui desoulémas, essentiellement par unefatwa de1927, profite à Abdelaziz : ils décrètent qu'il est interdit de se révolter contre le détenteur du pouvoir. Dès lors, il devient licite de faire la guerre contre les Ikhwâns, qui sont écrasés en1929.

L'Arabie saoudite est fondée officiellement le par la fusion des provinces du Nejd et du Hedjaz.Abdelaziz ibn Saoud (Ibn Saoud) en devient le roi. Les guerres ayant permis l'accession au pouvoir d'Ibn Saoud firent 500 000 morts entre 1901 et 1932[25].

Ladécouverte de pétrole en transforme le pays sur le plan économique et marque le début d'une alliance stratégique avec lesÉtats-Unis, concrétisée par lePacte du Quincy. En échange d'un accès aupétrole, les États-Unis s'engagent à protéger militairement la dynastie des Saoud. Cette alliance se révèlera d'autant plus durable que le pays se présente comme un allié de poids face à la montée desnationalistes arabes dans les années 1950-1960 soutenus par l'Union soviétique[26].

Abdelaziz accepte le concept de modernisation du pays et persuade les ultra-conservateurs religieux d'accepter les nouvelles technologies, ce qui se traduit concrètement par un confort matériel pour les Saoudiens, mais sans changement des mentalités. Après cinquante ans de pouvoir, Adb al-Aziz meurt en1953, lui succèdent ses fils — Saoud ben Abdelaziz,Fayçal ben Abdelaziz,Khaled ben Abdelaziz,Fahd ben Abdelaziz,Abdallah ben Abdelaziz et depuis2015 le roiSalmane ben Abdelaziz.

En 1973, l'Arabie saoudite est le leader du cartel des pays pétroliers, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), et son ministre du Pétrole et des Ressources minéralesAhmed Zaki Yamani, diplômé d'Harvard, est la tête pensante duquadruplement du prix du pétrole qui fait soudain de l'Arabie saoudite une super-puissance financière.

La rapide augmentation des recettes saoudiennes au début des années 1980, qui passent de65 milliards de dollars à près de135 milliards en 1981, permet également au pays qui est le « berceau » duwahhabisme d'exporter sa doctrine religieuse sous la forme dusalafisme. Cette politique extérieure se manifeste dans la lutte organisée contre l'Union soviétique dans leconflit afghan en accord avec l'allié américain[27], mais également dans le soutien financier de nombreuses organisations islamiques à travers le monde dans les années 2000-2015[28].

Dans lesannées 1980, laprise de la Grande Mosquée de La Mecque met en évidence le poids de la communauté ultra-conservatrice et la pression fondamentaliste s'accentue. Une police des mœurs, laMuttawa, est mise en place, s'assurant que rien de ce qui se passe dans le royaume n'enfreint les règles de l'islam. Les nouvelles technologies sont encadrées, la musique n'est pas autorisée en public, encore moins le théâtre, et la télévision par satellite est également filtrée, tandis que la ségrégation sexuelle est accentuée, et le port du voile intégral obligatoire.

Politique intérieure

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Articles détaillés :Politique en Arabie saoudite,Liste des rois d'Arabie saoudite,Famille royale saoudienne etListe des Premiers ministres d'Arabie saoudite.
Le roiSalmane ben Abdelaziz Al Saoud,7e souverain du royaume d'Arabie saoudite.

L'Arabie saoudite est unemonarchieabsoluedynastique islamique, contrôlée par les famillesSaoud etWahhab qui sont liées par le mariage.

Pour le politologueRiadh Sidaoui, les deux dynasties duNejd sont les « deux faces d’une même pièce »[29].

Pour Nabil Mouline, chercheur auCNRS et spécialiste de l'Arabie saoudite, le système successoral saoudien est de typeadelphique, c'est-à-dire entre frères[30]. Toutefois, la transmission de la couronne demeure quelque peu aléatoire puisque le roi n'est pas nécessairement l'aîné : « Chaque roi potentiel est à la tête d’une faction, dont la puissance est déterminée par la force de son clientélisme, son soutien dans les forces armées et ses appuis dans le monde religieux et intellectuel[31]. »

Laloi fondamentale de l'Arabie saoudite définit leCoran comme constitution du pays et codifie depuis 1992 les règles d'organisation gouvernementale[32]. LeConseil des oulémas et leComité permanent des recherches islamiques et de la délivrance des fatwas sont compétents pour l'interprétation des règles religieuses. Aucune manifestation ou culte d'une autre religion ne sont acceptés, et ceux qui expriment à ce titre une opinion différente sont déclarésapostats et passibles de lapeine de mort. Laliberté de religion de la population non-musulmane d'origine y est très restreinte et doit s'exercer exclusivement dans le domaine privé. Uneassemblée consultative existe.

Depuis la fondation de l'État en 1932 parAbdelaziz ibn Saoud, le royaume a été gouverné parsept monarques.

Liste des monarques saoudiens depuis 1932
NomNé / DécédéDébut de fonctionFin de fonctionRemarques
1Abdelaziz ibn Saoud1876-1953Fondateur dutroisième État saoudien et du royaume d'Arabie saoudite (1932)
2Saoud ben Abdelaziz Al Saoud1902-1969Fils du roi Abdelaziz
3Fayçal ben Abdelaziz Al Saoud1906-1975Fils du roi Abdelaziz
4Khaled ben Abdelaziz Al Saoud1913-1982Fils du roi Abdelaziz
5Fahd ben Abdelaziz Al Saoud1921-2005Fils du roi Abdelaziz
6Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud1923-2015Fils du roi Abdelaziz
7Salmane ben Abdelaziz Al Saoud1935 -Fils du roi Abdelaziz

En, après unaccident vasculaire cérébral du roiFahd, en tant queprince héritier,Abdallah a prisde facto la direction de l'État. Il devient roi en2005 après le décès de ce dernier.

Le, l'Arabie saoudite, confrontée à un ralentissement de son économie (basée en grande partie sur le pétrole) et à une recrudescence de son taux de chômage (30 % de sa population active), décide d'expulser des centaines de milliers detravailleurs étrangers[33],[34].

En,Salmane succède à son demi-frèreAbdallah, décédé.

Politique extérieure

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Pour un article plus général, voirGéopolitique du Moyen-Orient au XXIe siècle.

Barack Obama et le roiAbdallah, le.
Jambiya (poignard traditionnel) offert par le roiAbdallah d'Arabie saoudite àFrançois Hollande lors de la visite à Riyad les 29-. Exposée au palais de l'Élysée (Paris) lors des Journées du Patrimoine 2014.

L'Arabie saoudite est l'une des puissances régionales au Moyen-Orient. En tant que gardienne des lieux saints de l'islam, elle jouit d'un grand prestige dans l'ensemble du monde musulman et diffuse lewahhabisme partout dans le monde. Elle rassemble autour d'elle la plupart des pays arabes à majoritésunnite dans une alliance contre l'Iran, où domine lechiisme, et ses alliés. L'Arabie saoudite bénéficie de revenus financiers considérables qu'elle tire de sa richesse en pétrole, dont elle est le premier pays exportateur au monde, et en gaz naturel. La rente pétrolière est la source de sa puissance, mais elle la rend dépendante aux variations du cours du baril et l'oblige à une alliance avec les États-Unis pour assurer la sécurité de l'approvisionnement en hydrocarbures dont les puissances économiques mondiales sont presque toutes très dépendantes[35].

Diffusion de l’islam dans le monde

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L'historien britannique Charles Allen a chiffré que depuis 1979, les autorités saoudiennes ont consacré plus de70 milliards de dollars à la diffusion de leur idéologie[36], lewahhabisme, l'une des formes les plus rigoristes de l'islam sunnite. Ce financement a été rendu possible par les réserves de pétrole du pays et le soutien des États-Unis et de l'Europe qui dépendent de ces réserves pour le fonctionnement de leur économie[37].

Dans une série d'entretiens en forme de bilan avec le magazineThe Atlantic paru en, leprésident américain Barack Obama a déclaré, selon Jeffrey Goldberg, que l'Arabie saoudite « propage l’extrémisme qui a engendré le terrorisme » et expliqué comment l’Indonésie, notamment, « d’État musulman et tolérant, est devenu un pays extrémiste, à cause du financement par l’Arabie saoudite des mouvements fanatiques et des écoles wahhabites »[38],[39]. À la suite de ces propos peu diplomatiques, lamaison royale saoudienne s'est dite « offensée »[40].

Le, levice-chancelier allemand,Sigmar Gabriel, a estimé que l'Arabie saoudite devait cesser le financement des mosquées salafistes enAllemagne qui ne « sont pas moins dangereuses que les extrémistes de droite »[41].

Opposition à l'Iran, à la Syrie, aux Houthis, aux salafistes djihadistes et aux Frères musulmans

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Article connexe :Guerre froide au Moyen-Orient.

Initialement, l'Arabie saoudite entretient de bonnes relations avec lesFrères musulmans[42]. La rupture se produit en 1991, lorsque la confrérie dénonce l'alliance saoudienne avec lesÉtats-Unis lors de laGuerre du Golfe[42],[43].

À partir de 1993, la monarchie saoudienne tente un rapprochement avec sa minorité chiite[42]. En 2005, des partis religieux chiites sont autorisés à présenter des candidats aux élections[42]. Cependant, les chiites restent victimes de discriminations et cette période d'ouverture prend fin avec la répression dusoulèvement bahreïnien et le début de laguerre civile syrienne en 2011[42].

À l'intérieur comme à l'extérieur de ses frontières, ladynastie des Saoud au pouvoir est contestée par lessalafistes djihadistes qui rejettent lamonarchie et réclament unethéocratie pure[42]. Ces derniers renient même leur citoyenneté saoudienne pour se revendiquer « jaziri » (de lapéninsule arabique). À partir de 2003, le royaume est aux prises avecAl-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA), qui commet plusieurs attentats et assassinats, mais finit par être repoussé auYémen[44].

En 2007, lors de laguerre d'Irak, l'Arabie saoudite joue un rôle déterminant dans la création et le financement desSahwa, des milices sunnites qui contribuent à marginaliser les djihadistes de l'État islamique d'Irak et à instaurer jusqu'en 2011 une relative accalmie en Irak[44],[45]. Mais le,Nouri al-Maliki, alors Premier ministre irakien, proche allié de l'Iran, accuse l'Arabie saoudite et leQatar de fournir un soutien politique, financier et médiatique aux groupes d'insurgés comme Daech,Front al-Nosra,Al-Qaïda, etc, allant même jusqu'à « acheter des armes au bénéfice de ces organisations terroristes » pour conclure en droit international que : « Ils attaquent l'Irak, via la Syrie, et de manière directe, ils ont déclaré la guerre à l'Irak »[46].

Bien qu'hostile aux révolutions duPrintemps arabe, l'Arabie saoudite commence à soutenir les rebelles en Syrie, quelques mois après le début de laguerre civile syrienne[47]. Le royaume tient notamment à contenir l'influence de l'Iran, son principal rival dans la région. Il s'appuie sur les conservateurs, les officiers déserteurs, les tribus et les libéraux[48],[49], et soutient des groupessalafistes, notammentJaych al-Islam, ainsi que l'Armée syrienne libre et des groupes modérés, en revanche, il s'oppose auxFrères musulmans[47],[49],[42]. Cependant, des milliers de Saoudiens partent combattre en Syrie et des groupes djihadistes comme l'État islamique ou le Front al-Nosra bénéficient de soutiens financiers venus d'acteurs privés, d'associations, ou d'hommes d'affaires, parfois liés à certains membres de la famille royale, qui profitent d'un certain laisser-faire de l'État[50],[51]. Selon le chercheurPierre-Jean Luizard, au sein même de la famille royale, certaines branches s'estimant lésées font allégeance à l'État islamique[52]. En 2014 et 2015, l'hebdomadaire britanniqueThe Economist et l'institutSoufan group estiment que 2 500 Saoudiens ont rejoint des groupes djihadistes en Syrie et en Irak, principalement l'État islamique[53],[54]. L'Arabie saoudite finit par s'inquiéter de la montée en puissance dessalafistes djihadistes, qui contestent la légitimité de ladynastie saoudienne, et redoute qu'ils ne puissent bénéficier d'une certaine attractivité aux yeux d'une partie de la population saoudienne, ce qui pourrait déstabiliser le royaume[49],[42]. En les départs de combattants pour la Syrie sont rendus illégaux par le ministère de l'Intérieur dirigé par le princeMohammed ben Nayef Al Saoud[47]. En, le Royaume saoudien classe leFront al-Nosra et l'État islamique comme organisations terroristes et interdit tout soutien ou financement à ces groupes[47],[51]. En,Riyad rejoint lacoalition internationale contre l'EI.

Dans une vidéo publiée le,Abou Bakr al-Baghdadi, le « calife » de l'État islamique, appelle à des soulèvements en Arabie saoudite[55]. De à, l'État islamique mène 7 attentats en Arabie saoudite qui font88 morts[56]. Le Ministre saoudien de l'IntérieurMohammed ben Nayef Al Saoud, responsable de la lutte anti-terroriste, est la cible de quatre tentatives d'assassinats de 2004 à 2015, dont un attentat-suicide d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique en 2009[57].

Pour le politologueFrançois Burgat :« le ressort de la politique de l’Arabie saoudite n’est pas idéologique. Arrêtons de penser que ce pays n’a qu’un rêve consistant à vouloir exporter son wahhabisme. Les Saoudiens n’ont qu’un rêve en se réveillant le matin : garder le pouvoir à n’importe quel prix, au prix de n’importe quelle concession idéologique, à savoir en étant capable de prendre appui sur des acteurs qui, sur le papier, leur sont hostiles ». Selon lui, plus que par l'Iran et les chiites, l'Arabie saoudite s'estime menacée principalement par son opposition : les « modérés » (Al-Islah, l'organisation yéménite apparentée auxFrères musulmans) et les radicaux[58].

EnÉgypte, l'Arabie saoudite approuve lecoup d'État mené le par l'armée qui porte au pouvoir le généralAbdel Fattah al-Sissi et renverse le présidentMohamed Morsi, membre desFrères musulmans[59].

Fahd ibn Abdelaziz, roi d'Arabie Saoudite (1982-2005)

Le, le roiAbdallah ben Abdelaziz Al Saoud fait inscrire lesFrères musulmans sur la liste des organisations terroristes, mais son successeur,Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, se montre plus conciliant à leur égard[60].

Le journalisteAlain Gresh note qu'à partir de 2016 l'Arabie saoudite se rapproche à petits pas des Frères musulmans : « Prudemment, parce que, à terme, les Frères restent un danger, notamment à l’intérieur du royaume ; avec détermination, car la menace iranienne est prioritaire à court et moyen terme »[61].

À partir de 2015, l'Arabie saoudite concentre ses efforts auYémen, où elle intervient militairement contre lesHouthis, alliés de l'Iran[47],[51],[62]. En,Mohammed ben Salmane est nommé ministre de la Défense. Il décide de conduire des opérations militaires auYémen contre les rebelleshouthistes afin de limiter l'influence iranienne dans le pays[63]. En, dans une déclaration publique, les services de renseignement allemands ont exprimé leur inquiétude devant la nouvelle politique étrangère du jeune prince héritier, soulignant la façon dont la « position diplomatique jusqu'ici prudente des chefs aînés de la famille royale est remplacée par une politique interventionniste impulsive » et présente un danger pour la stabilité de la région[64].

En, le royaume wahhabite désigne leHezbollah comme organisation terroriste et remet en cause une aide financière de quatre milliards dedollars auxforces armées libanaises[65].

Selon Ali Al-Ahmad, directeur duInstitute for Gulf Affairs (en), basé àWashington,« Les Saoudiens sont extrêmement inquiets. Le point de départ d'une éventuelle révolution sera probablement un club de foot plutôt qu'une mosquée »[66].

Relations avec le Qatar

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Articles détaillés :Relations entre l'Arabie saoudite et le Qatar etCrise du Golfe.

Le, l'Arabie saoudite accuse le Royaume qatari de complaisance avec l'Iran, leHamas, leHezbollah et de « soutenir le terrorisme » et d'avoir des liens avec lesHouthis,Al-Qaïda, l'État islamique et lesFrères musulmans, groupements classés « terroriste » par l'Arabie saoudite. Riyad décide de sanctionner Doha et, le, le gouvernement saoudien rompt ses relations diplomatiques avec le Qatar et ferme sa frontière avec l'émirat[67]. Ses alliés, les Émirats arabes unis, Bahreïn, Yémen et Égypte feront de même[68].

Il s'ensuit alors une crise diplomatique : expulsion des nationaux qataris du territoire saoudien, et en, une vague d'arrestations de journalistes, intellectuels, politiques (dont le conseiller du gouvernement saoudien, Issam Al Zamel), universitaires, chercheurs ou écrivains qui seraient proches des mouvances islamistes « pro-Qatar », accusés d'avoir maintenu « le silence sur le Qatar » et de « non-participation à la campagne médiatique contre le Qatar », faits qui sont récemment devenus des délits[69],[70].

Le pays pourrait construire lecanal Salwa, qui transformerait le Qatar en île[réf. nécessaire].

Alliance avec les États-Unis

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Articles détaillés :Géopolitique du pétrole etRelations entre l'Arabie saoudite et les États-Unis.

Liée auxÉtats-Unis depuis lepacte du Quincy en 1945, l'Arabie saoudite prend ses distances avec son allié américain au début des années 2010, en réponse à la non-intervention militaire du pays pendant laguerre civile syrienne et au rapprochement irano-américain qui fait suite à l'élection d'Hassan Rohani à la présidence de la République islamique. En conséquence, l'Arabie saoudite refuse son siège obtenu par l'élection du Conseil de sécurité des Nations unies de 2013[71].

Liens avec les auteurs des attentats du 11 septembre 2001

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Il est à noter que 15 des19 pirates de l'air, lors desattentats du 11 septembre 2001, étaient des sujets du roi d'Arabie saoudite[72]. SelonBob Graham, ancien vice-président de la commission d'enquête parlementaire sur le, les28 pages classifiées du rapport publié en 2002, intitulées « éléments, discussion et récit concernant certains sujets sensibles de sécurité nationale », mettraient en cause le consulat saoudien àLos Angeles, l'ambassade d'Arabie saoudite àWashington ainsi que de riches Saoudiens installés àSarasota enFloride[73]. Et de conclure : « Pour moi, nous avons montré que quoi qu'ils fassent, il y aurait impunité. Ils ont donc continué à soutenirAl-Qaïda, puis plus récemment dans l'appui économique et idéologique à l'État islamique (Daech). C'est notre refus de regarder en face la vérité qui a créé la nouvelle vague d'extrémisme qui a frappéParis (attentats contreCharlie Hebdo)[74]». En, Bob Graham a déclaré sur la chaîne de télévisionFox News qu'il aurait reçu un coup de fil de laMaison blanche l'informant de la décision du président américain de déclassifier les 28 pages litigieuses sous60 jours[75]. Selon leNew York Times, l'Arabie saoudite menacerait de vendre des « centaines de milliards de dollars de titres américains si le Congrès adoptait un projet de loi qui permettrait de rendre responsable le gouvernement du Royaume arabe devant les tribunaux américains de leur éventuel rôle lors des attaques du »[76],[77]. Pour la première fois, en, leDépartement du Trésor des États-Unis a dévoilé que le montant des bons du trésor détenus par l'Arabie saoudite s'élèveraient seulement à117 milliards dedollars, ce qui en ferait le treizièmeadjudicataire très loin derrière laChine et leJapon[78]. Par ailleurs, lessénateurs américains ont approuvé à l'unanimité laproposition de loi autorisant les victimes du à poursuivre l'Arabie saoudite[79]. En, leCongrès des États-Unis a publié un document de 28 pages crédibilisant les accusations[80] deZacarias Moussaoui, qualifié de « dérangé » par l'Arabie saoudite[81],[82] :

« […] certains des pirates de l’air du 11 septembre étaient en contact avec des individus connectés avec le gouvernement saoudien qui leur apportaient de l’aide et du soutien […] qu’au moins deux de ces individus ont été soupçonnés d’être des agents de renseignements saoudiens. »

Une note de l'administration américaine datant de 2009 (et dévoilée parWikiLeaks un an après) avance que « les donateurs privés en Arabie saoudite demeurent la principale source mondiale de financement degroupes terroristes sunnites[83] ». Par ailleurs, deux articles, l'un paru dansThe Daily Telegraph en, et l'autre dansLe Monde le (ce dernier étant un point de vue écrit par les historiensSophie Bessis etMohamed Harbi), affirment que l'Arabie saoudite serait, avec leQatar et laTurquie, l'une des principales sources financières et militaires de l'extrémismeislamiste[84],[85],[86].

Le roi Abdulaziz ibn Saoud (1932-1953), fondateur de l'Arabie saoudite.

Accusations de liens avec d'autres activités terroristes ou extrémistes

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Le,Yves Bonnet, ancien patron de laDST, a affirmé : « On n'ose pas parler de l'Arabie saoudite et du Qatar, mais il faudrait peut-être aussi que ces braves gens cessent d'alimenter de leurs fonds un certain nombre d'actions préoccupantes[87],[88]. »

Le, dans une tribune publiée par leNew York Times, le vainqueur duprix Goncourt du premier roman 2015, l'écrivainKamel Daoud, visé par unefatwa, a affirmé que l'Arabie saoudite n'est qu'un « Daech qui a réussi » en sus d'être le principal « mécène idéologique de la culture islamiste ». Selon lui, pour lutter contre leterrorisme, l'Occident devrait enfin s'attaquer à « la cause » plutôt qu'à « l'effet »[89],[90].

Pierre-Jean Luizard, historien et chercheur auCNRS, affirme en 2017 :« L'Etat qatari ne soutient pas plus le terrorisme que l'Etat saoudien : aucun des deux ne le fait de façon directe. Beaucoup de fonds privés venus d'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis financent l'Etat islamique. […] L'Arabie saoudite, elle, est gangrenée. La menace de la mouvance salafiste y est très présente, y compris dans les branches de la dynastie saoudienne. Il s'agit là d'une crise très grave du système saoudien »[91].

PourFrançois Burgat, directeur de recherche à l'Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (IREMAM), ni le Qatar, ni l'Arabie saoudite ne soutiennent al-Qaïda ou l'État islamique :« Les dirigeants des monarchies pétrolières savent parfaitement qu’ils sont en tête de liste des cibles de Daech ou d’Al-Qaïda et aucun d’entre eux n’est suicidaire »[92].

En 2015, Stéphane Lacroix, chercheur auCentre de recherches internationales (CERI), déclare :« Les princes saoudiens ne soutiennent plus les islamistes comme ils ont pu le faire jusqu'aux années 1990. Ils en ont même aujourd'hui une peur bleue, car ce sont les seuls à représenter un modèle concurrent aux Saoud, et donc à pouvoir déstabiliser la monarchie. L'Arabie saoudite est fondamentalement antirévolutionnaire. Au cours duPrintemps arabe, elle a surtout soutenu le statu quo. […] L'exception est la Syrie ». En Syrie, l'État saoudien a soutenu l'Armée syrienne libre, puis des islamistes nationalistes non-djihadistes. Cependant« en parallèle des financements étatiques, des oulémas n'appartenant pas à l'establishment officiel se sont rangés derrière des groupes politiques salafistes. Dès le début du conflit, ces religieux ont soutenu en Syrie le groupeAhrar el Sham et lefront Al-Nosra. Mais pour la plupart d'entre eux, ils ne soutiennent pas Daech. L'organisationÉtat islamique est détestée d'eux, car elle prétend au leadership sur l'islam tout entier, ce qui est inacceptable pour ses concurrents. […] Le pouvoir saoudien se méfie de ces oulémas islamistes, dont certains ont mené la contestation contre le régime dans les années 1990. Mais il ne peut se permettre de les envoyer en prison, le coût étant trop élevé en interne »[93].

Relations étrangères

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En, l'Allemagne a assuré de prolonger l'embargo sur l'exportation d'armes vers l'Arabie saoudite jusqu'à la fin de 2021. Le gouvernement fédéral ne délivrerait pas de nouveaux permis d'exportation d'armes en 2021. Par ailleurs, le gouvernement allemand a imposé un embargo sur les ventes d'armes à l'Arabie saoudite en 2018, à la suite de la fin de la guerre auYémen et en après l'assassinat du journalisteJamal Khashoggi[94],[95].

Raytheon Technologies Corporation pourrait vendre les armes directement au gouvernement saoudien après avoir reçu la licence le, et cela malgré les critiques émanant de personnalités politiques et de groupes de défense des droits de l’homme à propos de l’utilisation d’armes américaines par l’armée saoudienne contre des cibles civiles auYémen[96].

Le 29 janvier 2021, dans le sillage de la nouvelle administration américaine, l'Italie annonce qu'elle arrêtera les ventes d'armes à l'Arabie saoudite et auxÉmirats arabes unis. Ces deux pays sont impliqués dans la guerre au Yémen. En outre, il y avait une pression dans différents pays pour appeler à la fin des livraisons d'armes à Riyad et à Abou Dhabi[97].

Forces armées

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Le Prince héritierMohammed ben Salmane à bord du porte-avionsUSS Theodore Roosevelt, le 7 juillet 2015.
Frappes aériennes saoudiennes sur le théâtreyéménite en, l'Arabie saoudite opérant militairementsans mandat de l'ONU.
Article détaillé :Forces armées saoudiennes.

L'Arabie saoudite consacre au budget militaire l'un des pourcentages les plus élevés du monde, ses dépenses militaires dépassant la barre des 10 % du PIB. Les forces armées saoudiennes se composent de l'Armée de terre saoudienne, de laForce aérienne royale saoudienne, de laMarine royale saoudienne, de laDéfense de l'Air royale saoudienne (en), de laGarde nationale de l'Arabie saoudite (en) (la SANG en anglais, un organisme indépendant de l'armée), et les forces paramilitaires, pour un total de près de 200 000 militaires en service actif. En 2005, les forces armées affichaient le personnel ci-après : pour l'Armée de terre, 75 000 hommes ; pour l'armée de l'air, 18 000 hommes ; pour la marine, 15 500 hommes (dont 3 000 marins) ; et la SANG affichait 75 000 soldats actifs et 25 000 supplétifs tribaux. En outre, il y a leAl Mukhabarat Al Un'amah le service de renseignement militaire.

Le royaume dispose d'une longuerelation militaire avec lePakistan, il a longtemps été avancé que l'Arabie saoudite aurait secrètement financé leprogramme nucléaire pakistanais et chercherait à acquérir desarmes atomiques au Pakistan, dans un avenir proche. La SANG n'est pas une réserve, mais une force de première ligne pleinement opérationnelle, et est issue de la tribu militaro-religieuse des Saoud, lesIkhwan. Son existence perdure, quoiqu'elle soit présentée comme étant, de fait, l'armée privative d'feu Abdallah depuis les années 1960 et, que contrairement au reste des forces armées, elle est indépendante du Ministère de la Défense et de l'Aviation. La SANG contrebalançait les factionsSudairi (en) dans la famille royale : le Prince Sultan, Ministre de la Défense et de l'Aviation, est l'un des soi-disant « Sept Sudairi » et contrôle le reste des forces armées[98].

Les dépenses de défense et de sécurité de l'Arabie saoudite ont considérablement augmenté depuis le milieu des années 1990. Elles atteignaient environ 69,4 milliards de dollars en 2017, ce qui représente environ 10,3 % du produit intérieur brut et la classe au quatrième rang des pays qui dépensent le plus pour leurs forces armées. Son arsenal moderne de haute technologie fait de l'Arabie saoudite l'un des pays les plus puissamment armés du monde. Son équipement militaire est fourni principalement par les États-Unis, la France et leRoyaume-Uni[99].

Les États-Unis ont vendu pour plus de80 milliards de dollars de matériel militaire entre 1951 et 2006, aux forces armées saoudiennes. Le, leDépartement d'État des États-Unis a notifié auCongrès son intention de conclure le plus grand marché de l'histoire américaine — une somme estimée à 60,5 milliards de dollars de commandes par le royaume d'Arabie saoudite. Le package constitue une amélioration considérable de la capacité offensive des forces armées saoudiennes. 2013 a vu les dépenses militaires saoudiennes s'élever à67 milliards de dollars, dépassant celle duRoyaume-Uni, de la France et du Japon au quatrième rang à l'échelle mondiale[100].

Le Royaume-Uni a également été l'un des principaux fournisseurs d'équipements militaires à l'Arabie saoudite depuis 1965. Depuis 1985, leRoyaume-Uni a fourni des avions militaires — notamment les avions de combatTornado etl'Eurofighter Typhoon et d'autres équipements dans le cadre d'un contrat de long terme lemarché militaire Al-Yamamah estimé à une valeur de43 milliards de livres en 2006 et il est projeté un autre d'une valeur de40 milliards delivres. En, le géant britannique de la défenseBAE a signé un marché de 1,9 milliard de livres (3 milliards de dollars) pour la fourniture de jets d'entraînementHawk à l'Arabie saoudite[101].

Selon leStockholm International Peace Research Institute, le SIPRI, sur la période 2010-2014, l'Arabie saoudite est le deuxième plus grand importateur d'armes, recevant quatre fois plus d'armes majeures que sur la période 2005-2009. Les principales importations de 2010-2014 incluent45 avions de combat duRoyaume-Uni,38 hélicoptères de combat des États-Unis, quatre avions ravitailleurs de l'Espagne et plus de600 véhicules blindés duCanada. L'Arabie saoudite a une longue liste de commandes militaires en cours, dont27 avions de combat supplémentaires duRoyaume-Uni,154 avions de combat des États-Unis et un grand nombre de véhicules blindés en provenance du Canada. L'Arabie saoudite a capté 41 % des exportations d'armes duRoyaume-Uni, sur la période de 2010-2014.

En dépit de ces dépenses militaires très importantes, pour le géopoliticienRenaud Girard, « son instrument militaire est extrêmement faible » comme le montrerait son incapacité de faire face aux rebelles houthistes au Yémen[102].

En, des ONG canadiennes demandent d'arrêter l'exportation d'armes versRiyad. Au total,39 organisations de défense desdroits de l'homme, de contrôle des armements et de travailleurs, parmi lesquelles les sections canadiennes d'Amnesty International et d'Oxfam, écrivent une lettre ouverte[103] au Premier ministreJustin Trudeau « sur les graves implications éthiques, juridiques, sur les droits humains et humanitaires » concernant ces exportations. En, et, des appels similaires ont été adressés au gouvernement mais sont restés sans réponse. Les ventes d'armes à l'Arabie saoudite s'élevaient à 2,9 milliards de dollars en 2019. Après la mort du journalisteJamal Khashoggi au consulat saoudien àIstanbul,Ottawa a suspendu les exportations d'armes vers Riyad mais les a reprises à partir d'[réf. souhaitée].

En,Amnesty International[104] a révélé que laFrance avait promu et soutenu financièrement et politiquement un campus militaire privé destiné à former des soldats saoudiens. Le camp d'entraînement militaire était situé à Commercy dans l'est de la France et était dirigé par l'armurier belgeJohn Cockerill. Selon le rapport, la France se préparait à former des soldats saoudiens au maniement des dernières versions d'armes déjà utilisées dans le conflit au Yémen. En 2019, le gouvernement français a confirmé qu'une nouvelle cargaison d'armes était dirigée vers l'Arabie saoudite[105].

Selon leGroupement pour une Suisse sans Armée, durant les trois premiers semestres de 2020, l'Arabie saoudite a acheté du matériel de guerre à la Suisse pour 3,8 millions de francs suisses, alors même qu'elle est fortement impliquée dans la guerre au Yémen[106].

Prolifération nucléaire

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Article détaillé :Programme nucléaire de l'Arabie saoudite.

Le[107], l'Arabie saoudite a ratifié leTraité sur la non-prolifération des armes nucléaires, sans avoir pour autant signé le protocole additionnel de 1997 aux fins de vérification des accords de garantie[108].Toutefois, selon leSunday Times, citant un haut responsable américain en, l'Arabie saoudite, en parallèle avec l'Iran, aurait pris la décision stratégique d'acquérir des armes nucléaires auPakistan[109]. En effet, pour la journalisteDominique Lorentz, plus de doute, l'Iran est aujourd'hui unepuissance nucléaire[110]. Or, dans ce cas de figure,Amos Yadlin (en), chef du renseignement militaire d’Israël, avait commenté que si l’Iran avait la bombe, « les Saoudiens n’attendront pas un mois. Ils ont déjà payé pour la bombe, ils iront au Pakistan et ils prendront ce dont ils ont besoin ». Dans ces conditions, toujours selon leSunday Times, l’Arabie saoudite aurait donc demandé au Pakistan, dont elle finance depuis trente ans le programme nucléaire, un remboursement de sa dette sous la forme de bombes atomiques disponibles à volonté, mais dont le « produit fini » resterait stationné au Pakistan[111].

Le, leParlement européen, lors d'une session plénière à Bruxelles, a adopté une résolution, à une large majorité des eurodéputés, pour un embargo sur les livraisons d'armes des pays de l'Union européenne à destination de l'Arabie saoudite[112]. Dans le même sens, le, leParlementhollandais a adopté une résolution interdisant l'exportation d'armes vers l'Arabie saoudite[113].

En 2015, l'Arabie saoudite affichait le troisième plus gros budget militaire du monde, avec87,2 milliards de dollars, après lesÉtats-Unis (596 milliards de dollars) et laChine (estimé à215 milliards de dollars). Sur une période de dix ans (2006-2015), son budget a augmenté de +97 %. Selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), avec 2 778 dollars par habitant, l'Arabie saoudite est devenue la championne des dépenses militaires par habitant, devantOman (2 574 dollars) etIsraël (1 923 dollars)[114],[115]. Autre record mondial, l'Arabie saoudite consacre jusqu'à 13 % de sonPIB pour le budget de la défense, lorsque la plupart des pays se bornent à dépenser entre 2 et 4 % de leur PIB[116].

Droit

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La place Dira, au centre deRiyad, plus connue localement sous le nom de « Place coupe-coupe »[117]. C'est la place ou ont lieu les exécutions des peines capitales par décapitations au sabre[118].
Article connexe :Droit saoudien.

Ledroit saoudien est officiellement fondé sur lacharia. Toutefois, selon des recherches conduites par le Réseau international de solidarité WMUML en 2011 sur les lois dites islamiques (dénommées à tort charia)[119], il s'avère qu'en réalité, elles seraient basées sur la tradition et la coutume. Le terme charia est instrumentalisé par les autorités religieuses ou gouvernementales du pays afin de leur donner une soi-disant légitimité religieuse, mais avant tout pour établir, rétablir ou renforcer le patriarcat de la société[120].

Pour lahedjazie Suhayla Zayn al-Abidin, lewahhabisme a servi à légitimer ce qui n’est rien d’autre que des coutumes localesnajdies : « alors que l’islam a permisl’ijtihad (l’interprétation des textes) dans le but de s’adapter aux circonstances correspondant aux différents lieux et aux différentes époques, un groupe d’oulémas, qui n’est pas peu nombreux, s’est contenté de proclamer des interdictions au nom desadd al-dharaʿi (« blocage des moyens », principe-clé du droit wahhabite). Ceux d’entre eux qui ont appliqué ce principe à la femme l’ont fait parce qu’ils la regardent avec des yeux païens (jahiliyya), et la traitent selon des coutumes et des traditions païennes, qui ne sont en rien une application de ce qu’a apporté l’islam » (inAl-Sharq al-Awsat,)[121].

L’assistance d'un avocat avant le procès et la représentation légale en salle est régulièrement déniée aux prévenus[122]. Les accusés sont parfois reconnus coupables sur la base d'« aveux » obtenus sous latorture ou les mauvais traitements. S'agissant des étrangers, beaucoup ne bénéficient pas de services de traduction adaptés durant leur procès et ont signé des documents – notamment des « aveux » – qu'ils ne comprennent pas[123].

De nombreux crimes sont passibles de lapeine de mort, comme l'homicide volontaire, leviol, levol à main armée, lasorcellerie, l’adultère, lasodomie, l'apostasie, leprosélytisme non-musulman, letrafic de stupéfiants, lesabotage, l'espionnage, latrahison ou la défiance vis-à-vis de la famille royale. En Arabie saoudite, les exécutés sont très généralement décapités au sabre, en particulier pour apostasie, ou lapidés pour l'adultère, rarement par d'autres méthodes comme la crucifixion ou l'arme à feu[124],[125]. Le fait de demander des réformes pour le pays est passible de prison[126]. Le fait de détenir des bouteilles de vin est passible de coups de fouet[127].

Le fait de propager des contenus à caractère pornographique est passible de cinq ans de prison et d'une amende de3 millions deriyals saoudiens, soit environ 700 000 euros[réf. souhaitée]. Dans le cadre du programme de sécurité de la famille, une nouvelle loi de 2016 prévoit que le fait pour une femme de violer la vie privée de son mari en consultant son téléphone portable sans en avertir celui-ci ou sans son contentement (la réciproque n'étant pas vraie), est désormais passible de coups de fouet, d'une peine de prison ou d'une amende[128]. Par ailleurs, les étrangers jugés « trop beaux » (peu important qu'ils soient musulmans ou non) sont considérés par lecomité pour la promotion de la vertu et la prévention du vice comme des « tentateurs » et font donc l'objet d'une mesure de reconduite à la frontièremanu militari pour prévenir tout trouble à l'ordre public[129].

Depuis le début de l'année 2016, les autorités ont fait exécuter plus de90 personnes, criminels, opposants au régime ou manifestants laïcs (selon un décompteAFP sur la base d'annonces officielles). L'année 2015 constituait déjà un record en la matière avec pas moins de 153 exécutions, contre 90 exécutions en 2014[130], ce qui confirme le rythme « sans précédent » observé parAmnesty International[131],[132]. Toujours en 2015, les autorités avaient publié une offre d'emploi pour recruter 8 bourreaux[133].

Par ailleurs, l'abolition de l'esclavage en 1968 n'est que théorique, puisqu'il perdure de fait dans lapéninsule arabique[134] sous des formes très diverses allant de l'esclave domestique à l'esclave sexuel.

De nombreux colloques se sont tenus en Arabie saoudite pour condamner lesattentats-suicides, l'agression physique des personnes civiles et lesattentats du 11 septembre 2001, entre autres, comme contraires à l'islam[135]. Un décret royal de punit de trois à vingt ans de prison toute « appartenance à des courants religieux ou intellectuels, à des groupes ou à des formations définis comme terroristes nationalement, régionalement ou internationalement ; tout appui quel qu’il soit à leur idéologie ou à leur vision, toute expression d’une quelconque sympathie avec eux », le mot « terrorisme » incluant l’athéisme et toute mise en cause des principes fondamentaux de la religion[136] ainsi que pour une femme enfreignant l'interdiction de conduire[137].

Depuis les attentats du, le royaume wahhabite tolérait, dans les faits, l'homosexualité des Saoudiens qui n'étaient plus poursuivis à ce titre[138].

Droits de l'homme

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Articles détaillés :Droits de l'homme en Arabie saoudite,Peine de mort en Arabie saoudite etDroits LGBT en Arabie saoudite.

L'Arabie saoudite est l'un des pays qui respecte le moins les droits de l'homme, avec l'un des pires bilans en ce domaine. Lesdroits d'expression,d'association et laliberté d'opinion ne sont pas garantis[139]. Les droits des femmes sont très limités, laliberté religieuse est minimaliste et lesdroits LGBT sont inexistants. Les autorités considèrent toute voix dissidente comme du terrorisme[140]. L'Arabie saoudite figure en164e position sur 180 au classement mondial de la liberté de la presse établi parRSF en 2015[141].

Le, l'Arabie saoudite empêche la mise en place d’une enquête internationale sur la conduite de ses frappes aériennes auYémen. Pour Karim Lahidji, président de laFIDH : « C’est là la vraie victoire de l’Arabie saoudite à l’ONU, et non comme on a pu l’entendre la nomination quelques semaines plus tôt de son ambassadeur à la tête du comité consultatif du Conseil des droits de l’Homme, une position honorifique mais aux pouvoirs restreints[142]». En effet, selon un responsable de l'administration américaine, la coalition conduite par les Saoudiens a recours à desarmes à sous-munitions (interdites en droit international) dans le conflit armé au Yémen[143].

En 2019, l'athéisme et l'homosexualité restent passibles de la peine de mort en Arabie saoudite, l'athéisme pouvant tomber sous le coup de la loi antiterroriste[144],[145].

Torture

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La torture est une pratique courante et bien documentée en Arabie saoudite.

  • En 2002, après la révélation parThe Guardian de la torture subie lors d'interrogatoires par trois ressortissants britanniques dans un bâtiment du ministère de l'intérieur, Hanny Megally, directeur exécutif de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord deHuman Rights Watch déclare : « la pratique de la torture en Arabie Saoudite est bien documentée, et le gouvernement est légalement obligé d'enquêter sur ces récentes allégations. »[146].
  • En 2018, à l'issue d'une inspection officielle de cinq jours du pays à l'invitation du gouvernement, l'Organisation des Nations unies a conclu que l'Arabie saoudite utilise systématiquement des lois antiterroristes pour justifier la torture, réprimer toute contestation et emprisonner les défenseurs des droits de l'homme[147].

Maltraitance d'enfants

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Selon un rapport de l'ONU en date du, intitulé « Le sort des enfants en temps de conflit armé », l'Arabie saoudite serait impliquée dans la mort de plus de500 enfants dans le cadre de son intervention contre la rébellionhouthie auYémen[148],[149].

Par ailleurs, selon une étude menée par le Docteur Nura Al-Suwaiyan, directeur du programme de sécurité de la famille à laGarde nationale de l'hôpital (en), un enfant sur quatre estmaltraité en Arabie saoudite. LaSociété nationale pour les droits de l'homme (en) rapporte que près de 45 % des enfants du pays sont confrontés à une certaine forme de violence et à la violence domestique. En 2013, le gouvernement a adopté une loi criminalisant la violence domestique à l'encontre des enfants[150].

Trafic d'êtres humains

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Il a été affirmé que la traite des femmes est un problème particulier en Arabie saoudite, à raison du grand nombre d'employées de maison qui sont étrangères au pays (en particulierMauritaniennes[151]), et des failles dans le système aboutissant à ce que nombre d'entre elles sont victimes de mauvais traitements et de torture[152], sous la forme d'esclavage[153].

Situation des femmes

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Dès leur naissance, les Saoudiennes sont placées par lacharia sous l'autorité légale d'un homme, le « gardien » (mahram), qui peut être leur père, leur mari, leur frère, leur oncle ou même leur fils[154]. Les femmes ne peuvent rien entreprendre sans l'autorisation de leur « gardien », elles ne peuvent ni travailler, ni se marier, ni même se faire ausculter par un médecin (femme), sans l'agrément d'un homme[30]. De ce fait, quels que soient les droits accordés aux femmes (droit de vote, de conduire, etc.), ces droits restent dépendants de la permission du tuteur, ce qui se traduit dans les faits par la privation de ces droits[155]. La plupart des mariages sont arrangés, mais se concluent dans environ 20 % des cas par un divorce, la garde étant la plupart du temps confiée au père. Non accompagnées d'un tuteur, les femmes n'ont pas le droit de sortir dans un espace public, où les membres du comité pour le commandement de la vertu et la répression du vice (Hai'a, une agence gouvernementale qui contrôle l'application de la charia) veillent à ce qu'elles portent bien le voile[156].

Selon Gérard-François Dumont, de l'Académie de géopolitique de Paris, l’espérance de vie à la naissance des Saoudiennes s'avère étonnamment faible eu égard à la rente pétrolière. D'un point de vue strictement féminin, les Saoudiennes ont une espérance de vie inférieure de deux ans à celle des Tunisiennes, et de dix ans à celle des Françaises. D'un point de vue plus masculin, les Saoudiennes vivent seulement deux ans de plus que les Saoudiens, lorsque les Tunisiennes vivent quatre ans de plus que les Tunisiens et les Françaises atteignent sept ans de plus que les Français[157].

L'Arabie saoudite impose une stricteséparation des sexes. La plupart des maisons, banques ou universités ont une entrée pour les hommes et une entrée pour les femmes.

En 2005, l'Arabie saoudite affiche un taux de travail féminin parmi les plus bas du monde (18 %). Le ministre du TravailGhazi Al-Gosaibi promulgue alors une loi pour autoriser les femmes à travailler dans les magasins de lingerie ; elle n'est en réalité appliquée que plus tard, à cause de l'opposition des religieux conservateurs, même si les agents Hai'a procèdent de temps à autre à la fermeture de certains de ces magasins. Jusque-là, les Saoudiennes diplômées qui travaillaient étaient limitées aux secteurs de l'enseignement pour filles ou de la médecine pour les femmes patientes. Les femmes qui travaillent disposent de leur propre compte bancaire. La plupart des Saoudiens souhaitent que leurs filles passent le baccalauréat ; par ailleurs, 42 % des étudiants dans les universités sont des jeunes filles[156].

Le, le roiAbdallah accorde ledroit de vote aux femmes[158] aux élections municipales ainsi que leur éligibilité. Toutefois, il est à noter que les Saoudiennes n'ont voté qu'en 2015 (dans des isoloirs séparés)[159] ; que les candidates (sous réserves d'être autorisées et couvertes de l'abaya) n'ont pas eu le droit de prendre la parole en public[160] ; et que les élues (après plusieurs incidents) n'ont pas eu non plus le droit de siéger dans la même pièce que leurs collègues masculins[161]. En 2012, le roi Abdallah autorise les femmes à vendre de la lingerie et des cosmétiques[162]. Pour lutter contre le chômage des femmes, ce commerce (d'articles exclusivement féminins) est désormais réservé aux seules Saoudiennes, qui n'auront plus besoin de permis de travail dans ce secteur[163]. En 2015, son successeur, le roiSalmane accorde aux femmes le droit de voyager sans qu'un « gardien » ne les accompagne, ni ne donne son autorisation pour qu'elles voyagent sans lui. Concrètement, les Saoudiennes n'auront plus besoin de se munir d'un papier jaune par lequel leur « gardien » les autorisait à partir à l’étranger et elles ne seront plus suspendues à une éventuelle opposition de dernière minute par retour deSMS au moment de quitter le territoire saoudien[164],[165]. La même année, le roi Salmane accorde aux veuves et aux divorcées (seulement) unecarte d'identité pour leur permettre d'effectuer des démarches basiques, mais sans autre précision quant à la date d'entrée en vigueur de cette réforme[166]. En 2016, les Saoudiennes se voient accorder le droit de signer leur propre contrat de mariage et d'en obtenir une copie afin de leur permettre de « prendre connaissance » de leurs « droits » et des « termes du contrat »[167],[168].

Le, undécret signé du roi Salmane annonce que les femmes sont désormais autorisées à se rendre à l’étranger sans requérir au préalable l’agrément du référent masculin qui leur tient de gardien. Le texte dispose qu’un passeport saoudien doit être délivré à tout citoyen qui en fait la demande et que toute personne âgée d’au moins21 ans, sans distinction de sexe, peut voyager comme elle l’entend. Le décret dispose également que les femmes peuvent déclarer officiellement une naissance, un mariage ou un divorce et être titulaires de l’autorité parentale sur leurs enfants mineurs. Des prérogatives jusqu’ici réservées aux hommes[169].

Le, les autorités saoudiennes nomment dix femmes à des postes de responsabilité dans les deux saintes mosquées du pays[170].

D'autres mesures suivent, comme la fin de la ségrégation des sexes dans les restaurants. Par ailleurs le nombre de femmes travaillant ou en recherche active d'emploi augmente fortement, passant de 20 % à 33 % entre 2018 et 2021[171] puis 37 % en 2022[172].

La problématique de la conduite des voitures pour les femmes saoudiennes

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Pendant de longues années, l'Arabie saoudite est pointée du doigt car les femmes y sont interdites du droit de conduire. C'était le dernier pays au monde à pratiquer cette interdiction[173],[174], alors qu'en 2014 le pays autorisait uneaviatrice diplômée, à piloter un avion à titre professionnel[175]. Selon un journal saoudien, cette mesure coûte près de 3,7 milliards dedollars à l'économie saoudienne du fait de l'emploi de chauffeurs privés ou de taxi[176]. Régulièrement, des femmes bravent cette interdiction en se filmant en train de conduire afin de faire évoluer la situation. En, un prêcheur saoudien déclare que l'interdiction de conduire imposée aux femmes se justifierait, car elles n'ont que le« quart » du cerveau d'un homme. Bien que cette déclaration ait obtenu des soutiens de milieux conservateurs, les autorités saoudiennes lui interdisent de prêcher en expliquant« que les plateformes de prêche ne seront pas utilisées pour porter atteinte aux valeurs d'égalité, de justice et de respect des femmes inhérentes à l'islam »[177]. Le, le roi Salman d’Arabie saoudite signe un décret autorisant les femmes à conduire[178],[179]. La mesure est entrée en vigueur le à minuit, mais les premières autorisations ont été délivrées aux saoudiennes dès le début du mois. Certaines femmes n'ont eu parfois qu'à échanger leurs permis étrangers contre des permis saoudiens après avoir passé un test. Selon le cabinet de consultants PricewaterhouseCoopers, quelque trois millions de Saoudiennes pourraient se voir attribuer un permis et commencer à conduire d'ici 2020[180].

Consanguinité

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Article connexe :Mariage consanguin.

Le mariage entre cousins du premier ou deuxième degré, en Arabie saoudite, est parmi les taux les plus élevés dans le monde, environ 35 %[181]. Traditionnellement considérée comme un moyen de « sécuriser les relations entre les tribus et la préservation de la fortune de la famille »[182], la pratique a été citée comme un facteur dans les taux plus élevés de maladies génétiques sévères comme lamucoviscidose (fibrose kystique), les maladies du sang, lediabète de type 2 (qui affecte environ 32 % des adultes saoudiens), l'hypertension (qui affecte 33 %)[183], lathalassémie, ladrépanocytose, l'amyotrophie spinale, lasurdité et lemutisme[184],[185].Neal Asbury (ar) a écrit sur un site web nomméTo The Point que : « Cela a conduit récemment des théologiens wahhabites à conseiller préventivement aux jeunes hommes de« choisir soigneusement une femme avec une attention toute particulière sur la santé »[réf. nécessaire] »

Économie

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Articles détaillés :Économie de l'Arabie saoudite,Agriculture en Arabie saoudite,Industrie pétrolière de l'Arabie saoudite etHistoire économique de l'Arabie saoudite.
PIF Tower.
Siège deSaudi Aramco (arrière-plan) àDhahran.

En 2018, l'Arabie saoudite était la18eplus grande économie du monde (PIB nominal) et la6e d'Asie. C'est également la première économie du monde arabe. En 2025, le pays est classé en46e position pour l'indice mondial de l'innovation[186].

Industrie pétrolière

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L'Arabie saoudite est membre de l'OPEP et sa compagnie nationaleSaudi Aramco est la première productrice mondiale de pétrole. Le pays a dominéle palmarès des producteurs OPEP pendant la décennie 2010. En 2012, les revenus des exportations pétrolières (pétrole brut et dérivés) atteignent leur pic historique à hauteur de337 milliards de dollars[187]. Aussi le krach sur le cours du baril qui passe de127 $ fin 2014 à30 $ en[188], a mis le budget 2015 en déficit de 98 milliards €, celui de 2016 étant estimé à 84 milliards €[189]. En 2017, les revenus pétroliers chutent à170 milliards de $[190]. En 2018, le pétrole représente 31 % du PIB et 79 % des recettes d'exportations[191], l'activité économique non-pétrolière du pays reste fortement tributaire des dépenses publiques, ces dernières corrélées aux cours du pétrole[190]. Entre 2010 et 2019, la part des revenus pétroliers sur l'ensemble des revenus chutent de 90 %[192] à 65%[193].

L'exploitation et l'exportation du pétrole ont fortement développé l'activité économique de la côte nord-est du pays, autour deDammam,Khobar etDhahran avec le port d'Al-Jubayl, ainsi que la côte sur la mer Rouge (Djeddah,Yanbu)[194].

Industrie chimique

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L'industrie chimique est le2e secteur économique du pays dans les exportations, avec 62 milliards de dollars de revenus générés en 2018 l’Arabie saoudite se positionne comme le plus grand producteur de la région et le10e exportateur mondiale de produit chimique d'après laGPCA (en)[195].SABIC, La plus importante entreprise saoudienne dans le domaine de la chimie, a été classé4e mondial dans leC&EN's Global Top 50 chemical companies of 2018[196].

Tourisme religieux

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Le pèlerinage du Hajj et de la Omra représentent la3e plus importante source extérieure de revenus (derrière les exportations de pétrole et de produits chimiques), elle rapporterait (en temps normal) 12 milliards de dollars de revenus annuels[197].

Composition des exportations

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Lagéographie du Royaume saoudien le relie autriangle du pétrole et à l'exploitation desrégions pétrolifères au Moyen-Orient.

The Atlas of Economic Complexity[198]

Type de produitsExportations en 2008[199]Exportations en 2018[199]
Composition (%)Valeur marchande ($)Composition (%)Valeur marchande ($)
Minéraux combustibles (pétrole brute, raffiné, liquéfié…)88,99360 milliards68,08172 milliards
Chimiques4,8919,7 milliards16,9342,9 milliards
Services2,329,37 milliards7,7619,7 milliards
Métaux (non-précieux)0,763,07 milliards2,245,67 milliards
Agricoles0,863,49 milliards1,694,29 milliards
Équipements de Transports0,943,81 milliards1,263,18 milliards
Machines0,321,28 milliard0,631,6 milliard
Pierres (métaux précieux, verreries, céramiques…)0,321,31 milliard0,631,53 milliard
Électroniques0,361,45 milliard0,36903 millions
Textiles0,17696 millions0,30754 millions

Composition sectorielle du PIB

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SecteurValeur (%)
2010[200]2019[200]
Primaire2,62,2
Secondaire58,447,4
Tertiaire39,250,4

Stratégie de diversification

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Pour diversifier son économie l'Arabie saoudite mise sur le secteur des énergies non carbonées, avec un plan de100 milliards de dollars pour construire16 réacteurs nucléaires d'ici 2030, et sur l'énergie solaire avec100 autres milliards pour construire41 gigawatts de panneaux photovoltaïques en plein désert équivalent en énergie à25 réacteurs nucléaires.

En 2016, afin de réduire la dépendance de l'économie saoudienne vis-à-vis du pétrole, le princeMohammed ben Salmane annonce une série de mesures dans le cadre d'un grand programme baptisé Vision 2030, qui prévoit la baisse des subventions, de nouvelles taxes, et la création d'un fonds souverain à partir des recettes de la vente de 5 % du capital deSaudi Aramco.

Sur le modèle des fonds norvégiens ou qataris, ce fonds d'environ 2 000 milliards de dollars serait chargé d'effectuer des investissements à l'étranger dans différents secteurs comme la technologie, les transports, l'industrie ou l'immobilier, afin de diversifier les recettes et de préparer l'après pétrole[201]. Parmi les premiers investissements importants, une levée de 3,5 milliards de dollars pour l'entrepriseUber permet au dirigeant du fonds Yasir Al Rumayyan d'entrer au conseil d’administration de l'entreprise californienne[202].

Dans le chantier destiné à diversifier son secteur énergétique, et plus largement son économie, l’Arabie saoudite affiche l'objectif de produire 10 % de son électricité à partir de sources d’énergies renouvelables en 2023 et d'en exporter les technologies[203].

En, l'Arabie saoudite et le groupe japonaisSoftBank Group signent un partenariat visant à développer un méga-projet solaire dans le royaume avec l'objectif de construire 200 GW de capacité d'ici 2030[204].

Pauvreté

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Les estimations du nombre de Saoudiens vivant en dessous du seuil de pauvreté se situent entre 12,7 % et 25 % de la population. Les rapports de presse privés et les estimations pour 2013 suggèrent que « entre deux et quatre millions » de Saoudiens de souche vivent avec un revenu « inférieur à530dollars par mois » – environ17 dollars par jour – considéré comme le seuil de pauvreté en Arabie Saoudite. À l'inverse, la fortune personnelle duroi Abdallah est évaluée par le magazineForbes à18 milliards de dollars[205].

Travailleurs étrangers

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Le pays compte environ six millions d'immigrés bénéficiant de peu de droits[206].

Les travailleurs étrangers constituent environ 30 % de la population du pays en 2011[207] pour 53,3 % de sa population active courant année 2013[208]. Elle représente 6 003 616 travailleurs employés (53,4 %) en comparaison aux 4 631 117 travailleurs saoudiens employés (46,6 %)[209].

Principales villes

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VillePopulationRemarquesIllustration
Riyad5 700 000-Capitale du royaume d’Arabie saoudite
- Ville la plus peuplée du pays
Djeddah3 400 000- Deuxième plus grande ville
- Capitale économique du pays
Rue du Roi Abdullah
La Mecque1 700 000-Ville sainte la plus sacrée de l'islamLa Macque
Médine1 100 000- Deuxième ville sainte de l'islamLa mosquée du Prophète (Masjid al-Nabawi)

En projet :Knowledge Economic City Al MAdinah (en).

Science

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La recherche scientifique est organisée et coordonnée au niveau national par laKACST (en).

Une stratégie nationale pour le développement de la science, de l'innovation et de la technologie dans le royaume a été mise en place en 2006, elle a pour ambition de transformer l'économie saoudienne en une économie fondée sur la connaissance et compétitive au niveau mondial[210].

Cette vision est échelonnée en quatre plans quinquennaux :

  1. Le premier plan constituait en l’établissement d'une infrastructure solide pour la science, la technologie et l'innovation (2006-2011).
  2. Le deuxième plan vise à placer le pays aux premiers rangs de la région dans ces domaines (2011-2015).
  3. Le troisième à placer le pays au niveau des pays développés d'Asie (2015-2020).
  4. Le quatrième plan à placer le royaume au niveau des pays les plus avancés au monde (2020-2025).

La production scientifique saoudienne, bien qu'historiquement faible, est entrée dans une phase de croissance rapide depuis 2008.

Cela est dû non seulement à une stratégie visant à augmenter le niveau de collaboration avec les institutions de recherche les plus renommées au monde via une collaboration internationale universitaire accrue et l'ouverture de plusieurs centres de recherche commun (voir JCEP)[211], mais également à une augmentation des fonds financiers alloués à la R&D dans le pays passant de 0,08 % du PIB en 2008[212] à près 1 % du PIB en 2014 selon les estimations de la revue Nature, pour un des secteurs R&D les plus efficients au monde en termes de rapport Qualité/Coût[213].

L'Arabie saoudite est citée dans le rapportNature Publishing Index 2012 comme l'un des cinq pays à surveiller pour la croissance de leur publication scientifique dans la revue scientifique Nature[214], en 2013 le royaume est également cité dans un rapport deThomson Reuters sur les performances scientifiques du G20 comme pays gagnant du poids dans le monde de la science[215].

À la suite de l'implémentation du planVision 2030, une révision du plan scientifique NSTIP (National Science, Technology and Innovation Policy) est mise en place, incluant notamment plusieurs programmes stratégiques d'investissement visant a augmenter les dépenses intérieure brute de R&D (DIRD) de 0,8 % en 2017 a 2,5 % en 2020[216].

Institutions scientifiques de premier plan

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King Abdulaziz City for Science and Technology

LaKACST (en) est l'agence nationale scientifique saoudienne, elle dispose de 7 instituts regroupant 28 centres de recherche[217],[218].

King Abdullah University of Science and Technology

LaKAUST est une université de recherche privée mixte internationale sise à Thuwal. Elle est inaugurée en 2009 avec une dotation gouvernementale de 20 milliards de $, l'institution est comparée à une nouvelleMaison de la sagesse[219]. Elle figure à la119e position du top 500 académique mondial dans le classementNature Index 2020[220],[221], est classé premier mondial en citation par faculté depuis cinq années consécutives par le QS World University Rankings[222] et fait partie des 10 meilleures universités de recherche de moins de50 ans dans le monde[223],[224].

King Abdullah Petroleum Studies and Research Center

LaKAPSARC (en) est une institution de recherche indépendante à but non lucratif spécialisée dans les politiques énergétiques. En 2020, elle est placée à la13e position du classement2019 Top Energy and Resource Policy Think Tanks[225].

King Abdullah International Medical Research Center’s

La KAIMRC est une institution de premier plan dans la recherche clinique et biomédicale en Arabie saoudite.Elle dispose de nombreux laboratoires et centres de recherche dans le pays. L'organisation fait également office de coordinateur et partenaire au niveau national avec les départements de recherche clinique et biomédicale de deux autres institutions (MNG-HA et KSAU-HS)[226].

En 2020, l'institution réalise la première étude mondiale sur le traitement duMERS[227].

Les publications scientifiques combinées de la KAIMRC avec la MNG-HA (Ministry of National Guard - Health Affairs) et la KSAU-HS (King Saud bin Abdulaziz University for Health Sciences) auraient augmenté de 300 % entre 2015 et 2019 selon un rapport de l'institution[228].

King Faisal Specialist Hospital & Research Centre

LeKFSH&RC (en) est un établissement médical tertiaire et de recherche situé à Riyadh. Cet hôpital est régulièrement reconnu au niveau international pour l'excellence de ses soins[229], et est le centre national de référence de recherche dans les domaines de l'oncologie, de la transplantation d'organes, des maladies cardiovasculaires ou encore des maladies génétiques[230],[231].

En 2014, son service de radio-oncologie accueille le premier laboratoire actif de la région du Moyen-Orient offrant des services decalibrage de dose délivrée pour thérapies à rayonnements[pas clair] ionisant[232].

L'établissement est classé en1re position dans le monde arabe et en4e position au Moyen-Orient dans la catégorie médicale du classement scientifiqueSCImago Institutions Rankings (SIR) (en) pour l'année 2020[233],[234].

Publication scientifique

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Selon l'indice de mesure scientifique SCImago, l'Arabie saoudite se situe en 2020 à la25e position par rapport au nombre d'articles publiés et à la24e position par rapport au nombre de citations d'articles[235], auMoyen-Orient le royaume figure à la3e position derrière l'Iran et laTurquie en nombre d'articles publiés (mais en2e position en nombre de citations d'articles)[236].

En 2020, l'Arabie saoudite est particulièrement active (en nombres d'articles publiés) dans les domaines duGénie chimique (18e position), de laChimie (17e position), de l'Informatique (21e position), de l'Odontologie (10e position), de l'Énergie (18e position), de l'Ingénierie (21e position), de laScience des matériaux (19e position), desMathématiques (18e position), de la scienceInterdisciplinaire (19e position), de laPharmacologie,Toxicologie etPharmacotechnie (18e position), de laPhysique et de laAstronomie (22e position)

Dans le classementNature Index 2020 dédié a la recherche de haute qualité le pays figure à la29e position, laKAUST contribuant à hauteur de 78 % au classement du pays[237].

Selon des données issue deWeb of Science, l'Arabie saoudite aurait réalisé un bond spectaculaire dans la publication d'articles scientifiques dans le domaine desnanotechnologies passant de 44 à 5 604 articles publiés sur base annuelle entre 2008 et 2020[238].

Innovation

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Selon l'OMPI 9 782 brevets ont été déposés par des personnes ou organisations résidents ou basées en Arabie saoudite pour l'année 2020, plaçant ce pays à la24e position mondiale (comparativement à la49e position en 2008 avec614 brevets déposés)[239]. Les trois institutions saoudiennes ayant déposé le plus de brevets internationaux (a travers le systèmePCT) en 2019 sont[240] :

D’après Statnano, l'Arabie saoudite était en 2019 le11e pays le plus innovant dans les nanotechnologies[244].

Parcs scientifiques

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  • Dhahran Techno Valley[245]
  • Riyadh Techno Valley[246]
  • KAUST’s Research & Technology Park[247]
  • Makkah Techno Valley[248]
  • KAIMRC Medical Biotechnology Park[249],[250]

Démographie

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Article détaillé :Démographie de l'Arabie saoudite.
Densité de population en Arabie saoudite (hab./km2).

D'après le Département central des statistiques et de l'information, la population du pays s'élève à 33 413 660 habitants en 2017 dont environ 38 % d'étrangers. La croissance démographique annuelle est de 2,46 %[251],[252].

La population est très jeune car 75 % des Saoudiens sont âgés de moins de30 ans[253].

Les travailleurs immigrés nonarabes viennent principalement duBangladesh, duPakistan, desPhilippines, d'Inde et d'Indonésie[254].

La population étrangère résidant en Arabie saoudite

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Le Département Central des Statistiques et de l'Information d'Arabie saoudite estime la population étrangère à la fin de l'année 2016 à 38 % (12,6 millions)[252]. LeCIAFactbook estime qu'à compter de 2013 les ressortissants étrangers vivant en Arabie saoudite représentent environ 21 % de la population[255]. D'autres sources donnent diverses estimations[256] ;Indiens : 1,3 million ;Pakistanais : 1,5 million[257];Égyptiens : 900 000 ;Yéménites : 800 000 ;Bangalais : 500 000 ;Philippins : 500 000 ;Jordaniens etPalestiniens : 260 000 ;Indonésiens : 250 000 ;Sri Lankais : 350 000 ;Soudanais : 250 000 ;Syriens : 100 000 etTurcs : 100 000[258]. Il y a environ 100 000 Occidentaux en Arabie saoudite, dont la plupart vivent dans descompounds (en) ou desgated communities.

Les musulmans étrangers[259] qui ont résidé dans le royaume pendant dix ans peuvent être naturalisés. La priorité est donnée aux titulaires de diplômes dans divers domaines scientifiques[260], à l'exclusion desPalestiniens à moins qu'ils ne soient mariés à un ressortissant Saoudien, en raison des instructions de laLigue arabe défendant aux États arabes de leur octroyer la nationalité. L'Arabie saoudite n'est pas signataire de laConvention des Nations unies sur les réfugiés de 1951[261].

Compte tenu de l'accroissement démographique saoudien et, en parallèle, de la stagnation des revenus du pétrole, la pression pour la « saoudisation » (le remplacement de travailleurs étrangers par des Saoudiens) de l'emploi croît, de sorte que le gouvernement saoudien entend réduire le nombre de ressortissants étrangers dans le pays[262]. L'Arabie saoudite a ainsi expulsé 800 000Yéménites en 1990-1991[263] et a construit unebarrière entre l'Arabie saoudite et le Yémen (en) face à l'afflux d'immigrants illégaux et contre la contrebande de drogue et d'armes[264]. En, l'Arabie saoudite a expulsé des milliers de clandestinséthiopiens résidant dans le royaume. Différentes organisations de Droits de l'Homme ont critiqué l'Arabie saoudite quant à l'instrumentalisation de la question[265]. Plus de 500 000travailleurs migrants sans papiers (en), principalement en provenance deSomalie, d'Éthiopie et duYémen — ont été arrêtés et expulsés depuis 2013[266].

Processus de sédentarisation

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Jusque dans les années 1960, la majorité de la population étaitnomade[267].Du fait de la croissance duniveau de vie, 95 % de la population a aujourd'hui unmode de vie sédentaire.[réf. nécessaire]

Installation de villages pour les semi-nomades entre 1992 et le début des années 2000

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Ces installations ont lieu dans les régions deLa Mecque et deDjeddah, en Arabie saoudite[22]:5.

En 1992, compte tenu de la situation de nomades très pauvres, vivant dans le désert et qui devaient faire face à des problèmes sévères de famine et de santé, le princeMajid ben Abdelaziz Al Saoud et ses conseillers, Zaki et Fayez Mandoura ont imaginé la création de villages pour répondre aux besoins sociaux de base de cette population.

Ce programme avait été conçu au départ pour loger une population très pauvre (plus de 8 000 personnes), dispersée dans des zones désertes au sud deLa Mecque et au Nord deDjeddah. Il s'agissait de construire 1 154 maisons,11 écoles,25 mosquées, quatre centres de soins médicaux, trois halls de marché et deux puits. Le programme devait à terme donner des conditions de vie moins précarisées à plus de 55 000 semi-nomades.

Le programme a commencé en 1993. Les constructions étaient faites de roches volcaniques locales, par des maçons et des travailleurs non qualifiés des communes proches sous la supervision de deux ingénieurs et d'un architecte.

La première phase permit de construire560 maisons avec quatre mosquées, quatre lieux de prières, quatre écoles de garçons, trois de filles, un puits et un réservoir d'eau dans une période de trois ans.

La seconde phase a commencé en 1996 et fut accompagnée d'une organisation de programme social pour le bien-être de ces personnes et leur permettre d'être auto-suffisantes par l'élevage de volailles, la fabrication de paniers, le tissage, la couture, l'artisanat et les soins de santé et aux enfants. De nombreuses conférences ont été mises en place à ce sujet avec les professeurs de l'université du roi Abdulaziz à Jeddah et à celle de l'université Oumm al-Qura à la Mecque.

Au début des années 2000, environ 10 % de la population semi-nomade de la région duHedjaz a pu bénéficier d'abris de base.

Le principe était de fournir des constructions et des équipements de base afin d'avoir des abris très économiques avec un minimum de confort. Il s'agissait aussi de faire un maximum avec un minimum de coûts. Pour cela, l'architecte a décidé d'utiliser les matériaux à disposition et a adapté les techniques de construction à ces matériaux.

  • Centre de santé et de soins
    Centre de santé et de soins
  • École avec son réservoir d'eau
    École avec son réservoir d'eau
  • Petite mosquée
    Petite mosquée
  • Habitations peintes à la chaux
    Habitations peintes à la chaux
  • Partie du plan du projet des architectes
    Partie du plan du projet des architectes

En 2000, le prince Majid a été remplacé en tant que gouverneur de la Mecque par son plus jeune frère, Majid ben Abdulaziz Al Saoud (décédé en) qui a semblé moins intéressé par le projet. D'autres changements sont intervenus dans la structure administrative de la société caritative qui se dénomme depuis le :The Society of Majid Bin Abdulaziz for Development and Social Services. Le conseil d'administration est dirigé par le prince Mashal ben Madjid ben Abdulaziz. Le directeur général estM. Hammam K. Zare.

Les constructions de maisons en pierre de ce projet, dans les régions désertiques autour de la Mecque, ont été arrêtées.

Les différents programmes de l'actuelle fondation semblent majoritairement tournés vers les filles et jeunes filles pauvres et un programme de développement de villages y apparaît depuis 2009.

Transports

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Transport routier

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Riyad.

Voies terrestres :total = 152 044 km, se répartissant en :

Les routes et les rues sont construites de manière à résister à l'action du soleil, du sable, du vent.

Les zones rurales offrent de petites routes, à deux voies.

Les autoroutes urbaines sont anciennes et bien entretenues[réf. nécessaire].

Les autoroutes inter-urbaines sont en très bon état, en extension[réf. nécessaire].

Les voies (auto)routières les plus importantes sont :

Transport ferroviaire

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Article détaillé :Transport ferroviaire en Arabie saoudite.

L'entreprise qui gère le transport ferroviaire en Arabie saoudite est laSaudi Railways Organization (en) (SRO), entreprise publique créée en 1949. Ce domaine employait environ 3 500 personnes en 2008[268].

Le réseau compte environ 1 800 km de voies ferrées. Les deux principaleslignes ferroviaires du réseau relientDammam etRiyad, l'une affectée au fret est longue de 556 km, l'autre au transport de voyageurs est plus courte avec 449 km[268].

Depuis le, laLGV Haramain, ligne de train à grande vitesse, relieLa Mecque àMédine viaDjeddah et est la première ligne électrifiée du pays[269].

Une ligne de 945 km, laSaudi Landbridge qui doit relier Riyad àDjeddah, à ces deux premiers tronçons et connecter ainsi lamer Rouge augolfe Persique est en projet.[réf. nécessaire]

L'Arabie saoudite prend également une part importante dans le projet de laGulf Railway, une ligne ferroviaire longeant les côtes occidentales dugolfe Persique, et impliquant les cinq autres États duConseil de coopération du Golfe. Cette ligne, qui doit être mise en service en2017, doit relier entre elles toutes les capitales et autres villes importantes de la région, allant deKoweït (depuis lafrontière irako-koweïtienne) àMascate. La finalisation de la ligne ferroviaire Gulf Railway a été reportée en 2020-2021, puis 2025, sa longueur totale sera de 2 117 km dont 663 km dans le territoire saoudien[270].

Transport aérien

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Article détaillé :Transport aérien en Arabie saoudite.

L'Arabie saoudite dispose de36infrastructures aéroportuaires dont quatreaéroports internationaux situés respectivement àRiyad (aéroport international du roi Khaled),Dammam (aéroport international du roi Fahd),Djeddah (aéroport international Roi-Abdelaziz) etMédine (aéroport international Prince Mohammad Bin Abdulaziz).Les deux premiers cités étant classés parmi les plus grands aéroports du monde[réf. nécessaire].

Langues

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Article détaillé :Langues en Arabie saoudite.

La langue officielle est l'arabe, mais il diffère sensiblement de celui parlé enSyrie ou en Irak, bien que certains dialectes régionaux du pays partagent la moitié de leurs lexiques avec quelques parlers bédouins d'Afrique du Nord ou duMoyen-Orient. L'anglais est très courant. C'est la langue de l'élite et des affaires. Au moins 15 % des Saoudiens parleraient l'anglais en seconde langue, surtout les plus jeunes. Le farsi, oupersan, est parlé surtout en seconde langue dans la région du nord-est, la région deDhahran, et vers la frontière avec leBahreïn, où vit une forte communautéchiite.

Le farsi serait aussi la seconde langue de nombreux musulmans sunnites, qui souvent, ont des liens avec l'Iran, ou font du commerce avec ce pays. De facto, le farsi est la seconde langue étrangère dans le pays, après l'anglais[réf. nécessaire].

Sports

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Le, l'Arabie saoudite annonce le lancement de l'Académie des sports Mahd enFrance. Elle a pour but de découvrir de jeunes talents, capables d'incarner à terme une nouvelle « génération dorée ». Des footballeurs en herbe formés sur le sol français ont alors l'occasion de rejoindre des clubs avec un sponsor saoudien. En outre, l’objectif de l’académie est de permettre au royaume du Golfe de briller aux niveaux national et international dans le domaine sportif[271].

Certains appelent les sportifs à boycotter des compétitions en Arabie saoudite afin de faire pression sur le gouvernement. Ainsi, le, Lina al-Hathloul, sœur de la principale militante saoudienneLoujain al-Hathloul,actuellement[C'est-à-dire ?] emprisonnée (octobre 2020), avait demandé aux golfeuses duLadies European Tour de boycotter l'événement en Arabie saoudite, de façon que le gouvernent ne puisse utiliser le sport pour s'attacher une réputation de pays progressiste. Lina al-Hathloul a lancé un appel aux golfeuses :« N'allez pas en Arabie Saoudite, n'aidez pas ce régime barbare à blanchir sa réputation par votre excellence. Soyez solidaire des militants des droits des femmes. Boycottez les événements du Ladies European Tour en Arabie saoudite »[272].

Le, des défenseurs desdroits de l'homme ont appelé au boycott duRallye Dakar pour critiquer le « sportswashing » du royaume conservateur d'Arabie saoudite alors que la militante desdroits des femmes était toujours en prison[273]. La controverse se poursuit en 2022 à l'occasion du tournoi de golfLIV[274],[275],[276]. De plus,Greg Norman, le patron de LIV Golf, a affirmé queTiger Woods, un golfeur professionnel américain, avait rejeté une offre de 700 à800 millions de dollars à jouer dans la série de golf LIV financée par l'Arabie saoudite. Et les critiques affirment que leLIV est une tactique utilisée par le gouvernement saoudien pour détourner l'attention des abus continus et flagrants des droits de l'homme à Riyad ainsi que des liens avec les attaques terroristes du 11 septembre[277],[278],[279].

En 2021, l'Arabie saoudite accueille son tout premier Grand-Prix deFormule 1 dans la ville de Djeddah, pendant l'avant dernière manche du championnat du championnat du monde deFormule 1 où les protagonistesLewis Hamilton etMax Verstappen qui se sont battus jusqu'aux trois derniers tours de course. Et en 2022, le Grand-Prix de Djeddah était la deuxième manche du championnat du monde de F1, voyant le combat entreMax Verstappen etCharles Leclerc, et sera au calendrier de la F1, pour l'année 2023.

En juillet 2022,Le Monde a publié que l'Arabie saoudite et d'autres pays du Golfe ont été utilisés pare-sport comme un outil de « soft power ». Ils ont été massivement investis dans des sports électroniques. Aussi, MBS a investi dans des sociétés de jeux vidéo commeSNK,Electronic Arts etActivision Blizzard[280]. De plus, en septembre 2022,L'Orient-Le Jour a publié que tous des milliards de dollars d'investissements faisaient partie du projet « Vision 2030 », pour restaurer l’image du royaume brutal, qui est encore terni par les violations des droits de l’homme ces dernières années. En outre, en janvier 2022, une organisation,Savvy Gaming Group, a été lancé par le riche fonds souverain saoudien, pour développer le secteur des jeux vidéo,ESL etFACEIT, pour 1,5 milliard de dollars[281].

Le, leConseil olympique d'Asie a annoncé que l'Arabie saoudite accueillera lesJeux asiatiques d'hiver de 2029 àTrojena. Cette décision prise à son assemblée générale àPhnom Penh. Cependant, les organisations non gouvernementales ont accusé que le MBS veut détourner l'attention internationale des violations des droits de l'homme dans le royaume, c'est pourquoi ces dernières années, les événements sportifs se sont multipliés en Arabie saoudite[282]. En outre, en septembre 2022, selon un responsable égyptien, la Grèce, l'Égypte et l'Arabie saoudite avaient commencé des discussions sur une offre conjointe pour laCoupe du monde de football en2030[283],[284].

Religion

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Articles détaillés :Islam en Arabie saoudite etLiberté de religion en Arabie saoudite.
Territoire sacralisé par les musulmans qui se mettent en état d'ihram. Au moment de sa mort en632,Mahomet avait réussi à réunir toute la péninsule arabique.
Mosquée al-Harâm avec au centre laKaaba.
Mosquée du Prophète, à Médine .

L'islamsunnitehanbalite (connu pour son rigorisme) est déclaréreligion d'État par les autorités saoudiennes qui démentent l'existence duwahhabisme (excommunié du sunnisme dès le milieu duXVIIIe siècle[285],[286],[287]) dans le royaume[288],[289],[290]. Les statistiques officielles font état de 100 % de sunnites parmi lesmusulmans.

Selon lePew Research Center, en 2010, 93 % des habitants d'Arabie saoudite sontmusulmans, alors que 4,4 % sontchrétiens, principalementcatholiques (3,8 %), 1,1 % sonthindous, et 1,5 % de la population n'est pas affilié à une religion[291].

Comme l'indiquent ces panneaux de signalisation, La Mecque est interdite aux non musulmans.

Mais, dans les faits, le sunnisme ne serait pratiqué que par 85 à 90 % des Saoudiens, le reste professant lechiisme (principalementduodécimain)[292],[293],[294], dont la pratique est tolérée dans la province orientale d'ach-Charqiya, et notamment dans la ville deQatif. Perçus par le régime comme une cinquième colonne proche de l'ennemiiranien, la plupart des chiites sont, de plus, concentrés dans la région d'Al-Hassa qui recèle l'essentiel des ressources pétrolières du royaume. Une grande partie de ces Saoudiens chiites sont d'origine irakienne[295]. Par ailleurs, une des estimations les plus détaillées de la population religieuse dans leGolfe Persique est celle deMehrdad Izady qui estime, « en utilisant des critères culturels et non confessionnels », à environ4 millions le nombre dewahhabites qui se concentrent en particulier dans la région centrale duNejd[296].

L'Arabie saoudite abrite les deux plus importantslieux saints de l'islam :

L'accès à ces deux villes reste rigoureusement interdit aux non-musulmans.

Il est à noter que l'ensemble du pays est sacralisé par les musulmans, qui se mettent en état d'irham. En effet, pour accomplir la dernière volonté deMahomet qui aurait dit sur son lit de mort : « deux religions ne peuvent pas coexister enArabie », le deuxième calife de l'islam,Omar ibn al-Khattab, a expulsé en son temps les juifs et les chrétiens de la péninsule arabique pour n'y laisser que les musulmans, considérés comme les seuls vrais adeptes de la religion d'Abraham[297]. À la suite de lapremière guerre du Golfe (invasion du Koweït en 1990),Oussama ben Laden entre dans une vive polémique avec leroi Fahd à qui il reproche d'avoir autorisé les « infidèles » à« souiller le sol sacré » de l'Arabie saoudite en permettant à l'armée américaine d'y installer des bases[298].

Dans ce contexte, tout autre culte religieux non-musulman estformellement interdit[292],[294] et la constitution du royaume ne connaîtpas d'autre religion que l'islam[292]. Unepolice religieuse, laMuttawa, qui dépend duComité pour la promotion de la vertu et la prévention du vice, veille à la stricte application des précepteswahhabites dans l'espace public. Toutefois, dans les faits, d'autres religions sont pratiquées dans un cadre privé. En effet, pour des raisons économiques, le pays fait appel à une importanteimmigration de travail ; principalement des travailleurs immigrésphilippins de confessionchrétienne (plus d'un million) etindiens de confessionhindoue[299],[292]. Au total, 30 % de la population serait non musulmane[294]. Avant 1932 et la création de l'Arabie saoudite, il y avait des chrétiens locaux, au nord et au nord-est de l'actuelle Arabie saoudite : il s'agissait surtout de Chaldéens et de Nestoriens. Il y avait aussi des chrétiens grecs orthodoxes. Il y avait aussi de petites communautés chrétiennes àNajran, et dans l'Asir. Après 1932, les informations les concernant se firent rares, mais il semble avéré que certains partirent s'installer en Jordanie, Syrie, et Irak. D'autre part, de nombreux monastères et édifices religieux chrétiens furent alors rasés[réf. nécessaire]. On ignore si de nos jours il reste des chrétiens locaux dans le royaume, et quel est leur nombre.

Il y avait aussi autrefois des Juifs, dans ce qui constitue aujourd'hui l'Arabie saoudite. Le nombre de Juifs déclinera sensiblement après la création de l'Arabie saoudite, en 1932, et la création de l'État d’Israël. Il ne resterait plus de Juifs locaux de nos jours.

Le,Abdallah, le successeur du roi Fahd, a annoncé des réformes d'ampleur tendant à dégager à terme le royaume de sonidéologie d’État officielle, lewahhabisme, tout en gardant néanmoins cette même dénomination intacte sur le plan officiel. La Commission des GrandsOulémas, corps de savants religieux faisant autorité dans le pays, aura dorénavant21 membres issus de courants divers dusunnisme (c'est-à-dire les écoleshanafite,malikite etshaféite), et non plus de la seule écolehanbalite, connue pour son rigorisme. De même, le Conseil de laShoura, sorte de corps législatif dénué cependant d’une pleine consécration de ses prérogatives judiciaires, inclura 5chiites dans ce corps[300].

En 2013, le roiAbdallah a retiré aux officiers et agents de lapolice religieuse (accusée de commettre des abus) le pouvoir de procéder à des interrogatoires et d'engager des poursuites judiciaires. En 2016, son successeur, le roiSalmane, leur a retiré également le pouvoir d'arrêter ou détenir des personnes, de demander leurs cartes d'identité, et même de les suivre[301].

Culture

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Articles détaillés :musique saoudienne,culture de l'Arabie saoudite etcinéma saoudien.

Éducation

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Article détaillé :Système éducatif en Arabie saoudite.

L'éducation est gratuite à tous les niveaux. Le système scolaire est composé d'écoles élémentaires, intermédiaires et secondaires. Une grande partie du programme, à tous les niveaux, est consacrée à l'islam et, au niveau secondaire, les étudiants peuvent suivre une filière religieuse ou technique. Le taux d’alphabétisation est de 90,4 % chez les hommes et d’environ 81,3 % chez les femmes[302]. Les classes sont séparées par sexe.

En 2018, l'Arabie saoudite se classait au28e rang mondial en termes de résultats de recherche, selon la revue scientifiqueNature[303].

L'École française internationale de Riyad enseigne de la maternelle au lycée.

Nom patronymique

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Dans la culture arabe, les hommes ou les femmes ne portent pas un patronyme mais un nom qui mentionne le nom des parents, des ancêtres, ou l'appartenance à une confédération.

  • Exemple avec le nom de l'actuel souverain : Salman1 ben Abdelaziz2 Al Saoud3

no 1 : ceci est le prénom.

no 2 : enarabe, le préfixeben oubin signifie l'appartenance à une famille, exemple "Ben Saoud" qui est de la lignée desSaoud. Quant àibn, il signifie "fils de" suivi du nom du père, exemple "Ibn Abdelaziz" ce qui signifiefils d'Abdelaziz. L'affiliation à la mère est également utilisée, à une fréquence moindre.

no 3 : ceci désigne la dynastie ou le nom d'une confédération à laquelle appartient l'individu.

Avec les femmes, le principe reste le même, sauf que la forme du préfixe diffère ; ainsi -

no 1 : enarabe, le préfixebent oubint est l'équivalent du préfixeben utilisé chez les hommes, et possède la même signification.

Ce mode d'appellation n'est pas propre à l'Arabie saoudite ou auMoyen-Orient ; il existe aussi enAfrique du Nord, bien qu'il soit de plus en plus abandonné en raison des changements patronymiques opérés par lesFrançais lors de lacolonisation.

Tenue vestimentaire

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Le blogueurRaif Badawi en tenue traditionnelle : il porte unthawb blanc et est coiffé d'unshemagh rouge et blanc tenue par unagal noir.
Une femme portant leniqab.

Le code vestimentaire en Arabie saoudite suit strictement les principes duhidjab (le principe islamique de la pudeur, en particulier dans la tenue vestimentaire). Les vêtements, larges, amples, vagues, couvrant au maximum, sont également adaptés au climat.

Traditionnellement, les hommes portent une chemise longue, couvrant jusqu’aux chevilles, en tissu de laine ou de coton (connu sous le nom dishdasha), avec une sorte de chèche (carré en coton à damiers maintenu en place par un agal) sur la tête. Pour les rares périodes de froid, les hommes portent en plus un manteau en poil de chameau (bisht).

Les femmes portent obligatoirement uneabaya, ou des vêtements discrets, ou effacés, en public. Le non-respect de ces obligations vestimentaires peut être poursuivi par la police. En encore, une femme est arrêtée pour avoir posté sur twitter des photos la montrant en jupe et les cheveux non couverts défiant de ce fait le code vestimentaire saoudien[304].

L'habit traditionnel des femmes est décoré de motifs tribaux, de pièces de monnaie, de paillettes, de fil métallique, et d’appliques.

  • lashemagh (arabe :شماغ) : c'est une sorte dechèche carré fait de coton qui se plie à partir des extrémités. Il est souvent maintenu par unagal, un cordon en laine noire qui permet la stabilité de cette dernière, mais certaines personnes préfèrent la mettre sans, ce qui s'appelle la coiffehamdaniya. Toutefois, elles se distinguent les unes des autres avec leurs motifs et leurs couleurs. EnJordanie, la shemagh a des couleurs d'usage sont le rouge et le blanc. EnPalestine, on l'appelle lekeffiyeh dont le noir et le blanc sont les couleurs de vigueur. Tandis qu'auxÉmirats arabes unis, ce chèche se nomme uneghutra et est traditionnellement blanc uni.
  • leagal (arabe :عقال) : c'est un cordon noir fait principalement de laine qui se pose sur les diverses sortes de chèches cité ci-dessus, afin de maintenir sa stabilité. Vers leXIXe siècle, ils étaient bien plus larges et épais.
  • lethawb (arabe :ثوب) : c'est une longue robe principalement blanche ou noire portée par lesmusulmans, et était le vêtement préféré deMahomet.
  • lebisht (en) (arabe :بشت) : c'est une sorte de cape noire avec des bandes dorées qui se porte durant les moments occasionnels comme les mariages.
  • l'abaya (arabe :عباية), vêtement féminin, manteau noir, qui couvre tout le corps, de manière lâche, sauf la tête. Les manches sont le plus souvent ornées de broderies cousues, de différentes couleurs vives, ou même avec des cristaux. Le reste du manteau est sans décor. Certaines femmes choisissent de se couvrir le visage avec unniqab, d'autres pas. Une tendance récente, surtout à l’ouest, recherche la couleur de l’abaya.
  • leSalwar kameez / leKurtaSalwar, vêtement pour hommes et femmes, porté par les populations d'originesindienne etpakistanaise établies en Arabie saoudite. Voirsalwar kameez.

Les vêtements de travail diffèrent. Ils peuvent être internationaux, surtout sur les chantiers, ou adaptés, surtout dans les hôpitaux.

Le pèlerinage à La Mecque exige une attitude et un vêtement spécifique, l'ihram.

Patrimoine classé

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Quatre sites culturels d'Arabie saoudite sont inscritspatrimoine mondial de l'UNESCO : le site archéologique d'Al-Hijr, le quartier d'at-Touraïf dans la ville deDariya, la ville historique deDjeddah (la porte de La Mecque) et l'art rupestre de la région deHaïl[305]. Dix autres demandes d'inscription ont été déposées en 2015. Néanmoins, l'Arabie saoudite qui pratique une politiquewahhabiste rigoriste, qui condamne et combat l’idolâtrie aurait, entre 1985 et 2014,détruit 98 % de son patrimoine historique[306].

En, le Conseil des ministres approuve une loi historique pour protéger ses antiquités et son patrimoine, ainsi que pour donner aux institutions saoudiennes du Tourisme et des Antiquités (SCTA) les moyens de les gérer[307]. Dans le cadre du Plan National de transformationVision 2030 adopté en2016, le royaume alloue900 millions d'euros à la préservation de son patrimoine culturel[308]. L'Arabie saoudite fait également partie de l'Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit (ALIPH), créée en, et y contribue à hauteur de 18,5 millions d'euros[309].

En, le roiSalmane ben Abdelaziz Al Saoud met en place des commissions de rénovation pour développer deux sites archéologiques et historiques majeurs,Al-'Ula et Diriyah Gate[310].

Fêtes et jours fériés

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Fêtes ou jours fériés
DateNom françaisNom localRemarques
Fête nationale saoudienne (célébration de l'unification)
dategrégorienne variable

Notes et références

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Notes

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  1. Nom couramment graphié en France « Arabie séoudite » jusqu'à la fin des années 1970.

Références

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  1. « Qui dirige vraiment l'Arabie saoudite ? », surL'Obs,(consulté le).
  2. Commission d'enrichissement de la langue française, Recommandation concernant les noms d’États, d’habitants, de capitales, de sièges diplomatiques ou consulaires (liste établie par le ministère des affaires étrangères et européennes), NOR : CTNX0818389X
  3. (en + de) « World Bank Open Data », surWorld Bank(consulté le)
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  5. a etb« WEO April 2022 »(consulté le).
  6. « WEO April 2022 »(consulté le).
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  8. https://hdr.undp.org/system/files/documents/global-report-document/hdr2025reporten.pdf
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  11. (en) Martin J. Wolf, John W. Emerson, Daniel C. Esty, Alex de Sherbinin, Zachary A. Wendlinget al.,2022 Environmental Performance Index, New Haven, Connecticut, États-Unis, Yale Center for Environmental Law & Policy,, 192 p.(lire en ligne[PDF]).
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  14. Alain Cariou, « Les techniques d'irrigation dans la péninsule Arabique »,Artefact,‎,p. 203-229(lire en ligne).
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  16. « Section « Histoire » du site de l’ambassade d’Arabie saoudite en France »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le).
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Voir aussi

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Articles connexes

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