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Arènes de Lutèce

48° 50′ 42″ nord, 2° 21′ 11″ est
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Arènes de Lutèce
Vue générale des arènes.
Vue générale des arènes.

Lieu de constructionLutèce (Gaule lyonnaise)
Date de constructionentre la fin duIer siècle et le début duIIe siècle
Sous le règne deTrajan ouHadrien
Dimensions externes130,24 x 100,64 m
Dimensions de l’arène51,80 x 44,40 m
Capacité15 944 places
Rénovations1892, 1915 (square des Arènes)
1918 (square Capitan)
ProtectionLogo monument historique Classé MH(1884)
Géographie
Coordonnées48° 50′ 42″ nord, 2° 21′ 11″ est
Géolocalisation sur la carte :5e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 5e arrondissement de Paris)
Arènes de Lutèce
Arènes de Lutèce
Géolocalisation sur la carte :Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Arènes de Lutèce
Arènes de Lutèce
Géolocalisation sur la carte :Paris et de lapetite couronne
(Voir situation sur carte : Paris et de la petite couronne)
Arènes de Lutèce
Arènes de Lutèce
Géolocalisation sur la carte :Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Arènes de Lutèce
Arènes de Lutèce
Liste d'amphithéâtres romains
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Lesarènes de Lutèce, construites auIIe siècle, sont unamphithéâtre gallo-romain situé àParis. Il s'agit d'un complexe hybride, de type « amphithéâtre à scène » ou encore « amphithéâtre-théâtre », comportant à la fois une scène pour les représentations théâtrales et une arène pour les combats degladiateurs et autres jeux de l'amphithéâtre.

Redécouvertes auXIXe siècle après des siècles d'oubli, elles sont aujourd'hui un lieu public qui accueille parfois sur sa grande scène centrale des représentations théâtrales et des concerts, quand elle n‘est pas le terrain de jeu des footballeurs amateurs ou des joueurs de pétanque. Sur les gradins et les bancs qui l’entourent, on vient s’asseoir pour une pause déjeuner ou y réviser si l’on est étudiant.

Situation et accès

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Le site est situé et accessible par lesrues Monge,de Navarre etdes Arènes.

Les arènes de Lutèce sont desservies par le métro aux stationsPlace Monge (ligne 7), etJussieu (lignes7 et10).

Elles sont aujourd'hui accessibles à travers l'immeuble du 49,rue Monge — où l'on peut reconnaître l'entrée grâce à un buste degladiateur situé sur l'entablement de la porte d'accès —, par larue des Arènes et lesquare Capitan. Elles sont ouvertes tous les jours deh 30 à17 h pendant l'hiver et21 h 30 pendant l'été.

Origine

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Ces arènes ont vraisemblablement été construites dans la période duHaut-Empire, c'est-à-dire entre la fin duIer siècle[1] et le début duIIe siècle[2].

Il s'agit d'un monument original, composé d'éléments mélangés de l'Empire romain, de lacauea gallo-romaine par sa structure et grecque par sa forme, à l'arène dissymétrique, semblable à celles d'Afrique romaine, au front de scène calqué sur les édificesmicrasiatiques[3].

Description

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Les gradins

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Jean Camille etJules Formigé (1918) ont pensé que l'édifice pouvait accueillir dans ses gradins, sesvomitoires, sesprécinctions et ses escaliers 17 000 spectateurs[4] ; à partir des places des gradins desarènes de Nîmes et de l'amphithéâtre des Trois Gaules de Lyon,Camille Jullian (1922) calcule ce nombre à précisément 15 944 places[5],[6].

Les espaces de spectacle

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Il serait en Gaule un prototype de théâtre associant dès sa construction une scène à une arène[1]. En effet, d'autres amphithéâtres pouvaient déjà accueillir les deux types de spectacle, comme celui deCherchell, dans l'actuelle Algérie, érigé dans les années 25 à 15av. J.-C., modifié à la fin duIer siècle par un creusement et un élargissement de l'orchestra sans sacrifier sa première fonction, théâtrale[7].

La scène

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La scène de théâtre, dressée sur lepodium, mesure 41,20 m de longueur.

L'arène

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La piste centrale, de formeelliptique, possède un grand axe de 51,80 m et un petit axe de 44,40 m.

Géoarchéologie

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Article connexe :Montagne Sainte-Geneviève.

Contexte topographique

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Plan d'altitude des plus hautes buttes de Paris.

L'édifice est construit sur lamontagne Sainte-Geneviève, à proximité de la confluence de laSeine et de laBièvre ; ce sont d'ailleurs sur ses flancs que la cité antique deLutèce est implantée à partir duIer siècle.

Cette montagne est une formation decalcaire lutétien culminant à l'angle de larue de l'Estrapade et de larue des Fossés-Saint-Jacques. Bien que ce calcaire soit d'une constitution grossière, il est employé pour édifier la cité romaine ; ses carrières se situant en rive gauche de la Bièvre, à l'est et au sud de la colline, elles sont aux portes de la ville antique[8].

La colline culmine à 56 m d'altitude, son sommet est constitué d'un plateau dont la hauteur oscille entre 54,50 m et 56 m. Il s'étend du creux duVal-de-Grâce au sud, vers lesjardins du Luxembourg à l'ouest, et à l'est dans la vallée de laBièvre et le marais duboulevard Saint-Germain — où se déversaient les eaux de la Bièvre, au nord[9].

Contexte d'occupation durant le Haut-Empire

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Maquette de Lutèce présentée au plus fort de son développement urbain à la fin duHaut-Empire (Laurent Renou, 1984).

Lacolline Sainte-Geneviève est le site d'accueil de l'urbanitas romaine, c'est-à-dire le site d'implantation des édifices politiques, religieux, spectaculaires et judiciaires, liés à l'administration desParisii et de leur territoire. C'est sur sa pente nord, la plus abrupte, que seront érigés les édifices monumentaux de la cité[10].

Si la plupart des monuments lutéciens sont construits au plus proche ducardo maximus, l'axe principal autour duquel Lutèce est érigée, les arènes sont construites hors de ses murs, ce qu'une absence de niveau et de vestiges entre le monument et les limites de la cité du Haut-Empire confirment. Néanmoins, disposer des arènes en dehors de la ville reste une norme dans les villes de l'Empire[11]. Leur construction, à mi-hauteur de la colline, rend l'ensemble monumental visible d'une bonne partie de la vallée de la Seine et dans la région parisienne[7].

Historique

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Des utilisations multiples

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De par sa disposition, il semble que ce monument soit le prototype d'un édifice mixte, servant à la fois d'amphithéâtre et d'arène[1]. À cause de fouilles trop anciennes, à l'absence de stratigraphie et du peu de sources archéologiques, il n'est pas possible de dater avec assurance la durée d'occupation du monument[2].

Plusieurs hypothèses suggèrent que le site a cessé d'être occupé, voire a commencé à être démantelé, à partir duIIIe siècle, entre 308 et 360, au moment de la construction de l'enceinte duBas-Empire, sur l'île de la Cité[12],[13].

Des sépultures découvertes entre 1870 et 1915 font état de 22 squelettes humains adultes (hommes et femmes) et un de camélidé qu'une absence d'analyses stratigraphiques ne permet pas de dater avec précision. En l'attente d'analyse sur les ossements conservés et leurs moulage, une monnaie deGratien retrouvée dans un remblai fournit un élément de datation antérieur à son règne, soit la période 375 à 385, montrant un déclassement du site amorcé dès leIVe siècle[14].

  • Maquette des arènes où figure la scène (à gauche), la fosse elliptique (au centre) et les gradins (autour).
    Maquette des arènes où figure la scène (à gauche), la fosse elliptique (au centre) et les gradins (autour).
  • Photo de trois squelettes retrouvés durant les fouilles de 1870.
    Photo de trois squelettes retrouvés durant les fouilles de 1870.
  • Les arènes en 1897 (cliché de Clément Maurice).
    Les arènes en 1897 (cliché deClément Maurice).

Plusieurs indices laissés sur le monument permettent de constater qu'il a été remanié à plusieurs époques et sur plusieurs de ses secteurs. SelonAlfred Fierro (1996),ChilpéricIer,roi des Francs, aurait fait réparer l'édifice en577 pour pouvoir y donner des spectacles[15].Guy Le Coz (2012) considère que cette affirmation est basée sur une lecture allusive de l'Histoire des Francs[16]. Par ailleurs, il estime qu'il faudrait découvrir davantage d'artefacts mérovingiens sur le site avant de conclure à un réemploi du lieu — dans ses fonctions de spectacle — à l'époque médiévale[17].

« D'un texte deGrégoire de Tours, affirmant que Chilperic avait donné des spectacles de cirque à Soissons et Paris, on a parfois voulu tirer une allusion aux "Arènes de Lutèce", sans pouvoir en apporter la preuve (Félibien, Lobineau 1725 : 17-18). »

Il note une seconde allusion, toujours infondée, au sujet d'un cirque qui aurait été édifié à l'actuel emplacement de l'Institut du monde arabe[16].

« Bien que le motcircus n'ait pas un sens très précis sous la plume de Grégoire de Tours, on a également avancé l'idée que l'allusion pouvait faire référence à un cirque dont on suppose parfois l'existence du côté de l'ancienne Halle à Vins de Paris (Fig. 45, n°5), actuellement l'Institut du monde arabe, là encore sans véritable preuve (Quicherat 1885 : 463-466) »

Didier Busson (2019), dans l'Atlas du Paris Antique, admet qu'il est contestable de parler de rénovation mérovingienne[18].

À sa disparition

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Le site des arènes de Lutèce en 1615, représentées sur leplan de Mérian. Les arènes ne sont alors pas répertoriées.

Grégoire de Tours ayant seulement affirmé l'édification plutôt que la rénovation de cirques à Paris[16], c'est auMoyen Âge tardif que deux auteurs rendent véritablement compte de ruines de cirque ou d'arènes dans lequartier Saint-Victor.

Le premier est un poème en latin écrit parAlexandre Neckam. Cet abbé anglais qui a enseigné à Paris à partir de l'année décrit« des ruines [...] [attestant] l'existence d'un cirque près de la maison de Saint-Victor »[19],[20]. Le second est un acte de 1284 rapporté parBoulay qui parle d'un lieu-dit « les Arènes » devant Saint-Victor[21].

Les arènes sont alors ensevelies et leur emplacement exact reste ignoré. Le site aura été peu à peu effacé, en particulier par les terres de remblai lors du creusement des fossés de l'enceinte de Philippe Auguste à partir de la fin duXIIe siècle. À l'époque moderne,Adrien de Valois publie un texte en 1675 qui mentionne l’amphithéâtre[22].

Les fouilles de Vacquer (1870) et Capitan (1915)

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Cirque gallo-romain découvert pendant les travaux de percement de la rue Monge (1870).

Dans le cadre desgrands travaux d'aménagement du plan Haussmann, le percement de larue Monge, entre et, met au jour à 12 m de profondeur les premiers vestiges de lacavea supérieure. Ils seront détruits. Toutefois, le site ne sera véritablement reconnu qu'au moment où laCompagnie générale des omnibus, voulant construire un dépôt de tramway, révèle des éléments du couloir rayonnant, du couloir de service et de la scène.

  • Monnaies retrouvées entre 1870 et 1871 aux arènes
  • Plan et relevé de fouille des arènes avec en légende les monnaies gauloises et romaines retrouvées (dessin, 7 mai 1870).
    Plan et relevé de fouille des arènes avec en légende les monnaies gauloises et romaines retrouvées (dessin, 7 mai 1870).
  • Relevé de fouilles des arènes de Lutèce (dessin, 1871).
    Relevé de fouilles des arènes de Lutèce (dessin, 1871).
  • Sesterce en bronze provenant d'un trésor monétaire découvert aux arènes de Lutèce à l'effigie d'Hadrien (1871).
    Sesterce en bronze provenant d'un trésor monétaire découvert aux arènes de Lutèce à l'effigie d'Hadrien (1871).
  • Deuxième sesterce en bronze provenant d'un trésor monétaire découvert aux arènes de Lutèce (1871).
    Deuxième sesterce en bronze provenant d'un trésor monétaire découvert aux arènes de Lutèce (1871).

Après trois mois de « bataille », et malgré l'engouement pour cette découverte, la société de transport est autorisée à raser cette partie de l'édifice présente sur sa parcelle, ce qu'elle finit par faire[23].Théodore Vacquer évincé, une partie dupodium et l'entrée nord sont épargnés et réenfouis. En, laSociété centrale des architectes commande le creusement de huit puits de recherche dans la parcelle voisine pour compléter les fouilles.

  • Evolution des découvertes de 1870 à 1883
  • Restitution des anciennes arènes de Lutèce par Théodore Vacquer (dessin, 1871).
    Restitution des anciennes arènes de Lutèce par Théodore Vacquer (dessin, 1871).
  • Plan des arènes de Lutèce dressé par l'architecte Gabriel Robert-Rupricht (dessin, 1881).
    Plan des arènes de Lutèce dressé par l'architecteGabriel Robert-Rupricht (dessin, 1881).
  • Présentation des découvertes faites (trait noir) depuis le percement de la rue Monge (dessin, 1883).
    Présentation des découvertes faites (trait noir) depuis le percement de la rue Monge (dessin, 1883).

En, un nouveau projet de percement de rue met au jour la partie sud du site ; Vacquer est une fois de plus écarté. Dans le même temps, un comité des Arènes se crée dans le but de préserver les vestiges restants ; elle nomme Henri Martin à sa présidence. Avec le soutien de l'Académie des inscriptions et belles-lettres et deVictor Hugo[24], leconseil municipal de Paris[25] vote le 30 juillet 1883 la conservation du site à 36 voix contre 23[26].

  • Éléments sculptés provenant du mur de scène de l'amphithéâtre
  • Fragment d'angle de décor : feuillage.
    Fragment d'angle de décor : feuillage.
  • Fragment orné de frise de motifs végétaux et géométriques.
    Fragment orné de frise de motifs végétaux et géométriques.
  • Fragment de décor : feuille de choux
    Fragment de décor : feuille de choux
  • Fragment d'angle de corniche
    Fragment d'angle de corniche
  • Frise de feuilles, perles et fleur dans l'angle inférieur gauche.
    Frise de feuilles, perles et fleur dans l'angle inférieur gauche.
  • Fragment de décor : bouton de fleur et moulure.
    Fragment de décor : bouton de fleur et moulure.
  • Palmettes et fleurons séparés par une moulure d'un autre décor végétal.
    Palmettes et fleurons séparés par une moulure d'un autre décor végétal.

La ville renonce à percer la nouvelle rue, vote l'acquisition du terrain et conserve les derniers vestiges mis au jour ; ils sont classés à la liste desmonuments historiques depuis[27].

La création du square

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Reconstitution fantasmée du plan des arènes par J. C. Formigé (1914-1916)
Tentative de reconstitution du plan des arènes imaginée parJean Camille Formigé (dessin, entre 1914 et 1916).

La mise en valeur d'une première partie du site intervient en, sous la direction de l'architecte M. du Seigneur[28] : c'est le square des Arènes.

Pour mettre en valeur la seconde moitié du lieu, celle fouillée en 1870, la ville de Paris rachète à laCompagnie générale des omnibus sa parcellerue Monge, entre et. La municipalité met ainsi la main sur la dernière partie des vestiges reconnus, même si les immeubles construits du côté de la rue Monge ne permettent pas de compléter lacavea. Elle confie cette entreprise de « restauration » à Julien Formigé, qui place les vestiges sous la surveillance deLouis Capitan etCharles Magne[7].

Au début duXXe siècle, l'essentiel de lasuperstructure a disparu, les gradins que l'on voit aujourd'hui ont été ajoutés par les urbanistes chargés de l'aménagement du square. Seuls restaient une partie des fondations de la scène, des murs des paliers et des couloirs, ainsi que la base de certaines élévations du mur elliptique et celle des grands couloir latéraux[7].

Cette restauration a été critiquée parce qu'elle a servi à reconstruire une arène plutôt qu'à consolider les vestiges qui avaient été conservés et qui, bien que visibles, ne sont depuis plus discernables des éléments contemporains créés par Formigé[7]. Les vestiges s'ouvrent depuis sur un square paysagé, baptisé du nom deLouis Capitan.

Wikimedia Commons présente d’autres illustrations surArènes de Lutèce.

Période contemporaine

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Depuis leXXe siècle, le site est réutilisé comme lieu de spectacle.

En effet, les arènes accueillent régulièrement des compétitions de basketball, comme la finale du championnat de France de basketball du en présence du président de la RépubliqueGaston Doumergue[29]. Le, l’équipe de France dispute son premier match officiel dans l'hexagone devant 4 000 spectateurs puis y joue régulièrement jusqu'au. Les rencontres amateurs cessent en 1959[29].

Une démonstration decorrida s'y déroule le[30]. Près de cent ans plus tard, le, le torero nîmois El Rafi, de passage dans la ville, y réalise une démonstration detoreo de salon[31].

Les Bretons de Paris y ont organisés, pendant de nombreuses années, plusieurs ébauches de lafête de la Bretagne, de même qu'unpardon de laSaint Yves où se sont rassemblés environ 2 000 personnes entre les années 1960 et 1970[32]. La procession menée par une « duchesse Anne à cheval » partait des arènes pour aller àNotre-Dame,Saint-Gervais-Saint-Protais ouSaint-Germain-l'Auxerrois.

Des musiciens ont également l'opportunité de pouvoir s'y produire, comme à l'occasion de laFête de la musique ou lors du festivalLes nuits des arènes[33].

Au quotidien, les arènes sont le terrain de jeu de footballeurs en herbe et des joueurs depétanque. Elles accueillent plusieurs fois par an de petits festivals de quartier[34], des représentations théâtrales et des concerts[35]. Sur les gradins et les bancs qui l’entourent, on vient également s'asseoir pour une pause déjeuner ou y réviser si l’on est étudiant.

Par ailleurs, sur le site des arènes se trouve une « maison des oiseaux » proposant des découvertes pédagogiques ornithologiques pour les plus jeunes et un parcours botanique dans les différentes allées du site. Parmi les spécimens remarquables d'arbres se trouvent deuxfaux de Verzy — plantés en 1905 et classésarbres remarquables[36], unIlex aquifolium ferox (houx hérisson), unUlmus minor (orme champêtre) variété « Jacqueline Hillier », unBroussonetia papyfera (mûrier à papier), unPhotinia glabra et unLigustrum lucidum.

Notes et références

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  1. ab etcFilipeFerreira, « Les édifices de spectacle à arène dans le nord-ouest des Gaules »,Aremorica. Études sur l'ouest de la Gaule romaine,vol. 8,no 1,‎,p. 57–71(DOI 10.3406/aremo.2017.934Accès libre).
  2. a etbLe Coz 2012,p. 77.
  3. Le Coz 2012,p. 106.
  4. Formigé et Formigé 1918,p. 29.
  5. Jullian 1920,p. 194-195.

    « Les Arènes, disentMM. Formigé, pouvaient recevoir de 16 à 17.000 personnes et peut-être davantage. Si on calcule la place, sur les gradins, à 0m40 (d'après les places marquées à Nîmes), on évaluera à 15.944 les places assises.

    De même à Lyon l'espace réservé d'une place est de 0m39 à 40 (cf.Corpus, XIII, 1667). »

  6. Alfred Fierro,Histoire et dictionnaire de Paris, Paris,Éditions Robert Laffont,, 1590 p.(présentation en ligne),p. 12 :

    « Construit peut-être auIIe siècle, très vaste (130 mètres sur 100 [mètres]), il pouvait accueillir quinze mille personnes. »

  7. abcd eteBusson 2019,p. 74-83.
  8. Busson 2019,p. 52.
  9. Busson 2019,p. 24.
  10. Busson 2019,p. 46-51.
  11. Busson 2019,p. 48.
  12. Busson 1998,p. 133, 384, 400-402.
  13. Le Coz 2012,p. 78, 103.
  14. Le Coz 2012,p. 100-103.
  15. Alfred Fierro,Histoire et dictionnaire de Paris, Paris,Éditions Robert Laffont,, 1590 p.(présentation en ligne),p. 16 :

    « À la mort deSigebert Ier (575), sa veuveBrunehau se réfugie à Paris, mais un an plus tard,Chilperic s’empare de la ville, répare l’amphithéâtre antique et y donne des spectacles en 577. »

  16. ab etcLe Coz 2012,p. 71.
  17. Le Coz 2012,p. 78.
  18. Busson 2019,p. 74-75.
  19. Société nationale des antiquaires de France,Bulletin de la Société impériale des antiquaires de France, Paris,, 184 p.(lire en ligne surGallica), Séance du 10 novembre,p. 151-164.
  20. Duval 1961.
  21. (la) César EgasseDu Boulay,Historia universitatis Parisiensis,t. III :1200-1300, 1665-1673(lire en ligne surGallica).
  22. Duval 1961,p. 182.
  23. « L'amphithéâtre : Historique des découvertes »,Archéologie : Paris antique, surle site duministère français de la Culture
  24. Lettre du 27 juillet 1883 adressée à Monsieur le Président du conseil municipal Fac-similé disponible sur Wikisource (Wikisource)
  25. Lewino et Bourgeois-Muller 2017.
  26. « Les Arènes de Lutèce »,Gazette des architectes et du bâtiment,no 35,‎,p. 183-184(lire en ligneAccès libre).
  27. Plateforme ouverte du patrimoine 1992, notice PA00088393
  28. Le Coz 2012,p. 75.
  29. a etb« Les arènes de Lutèce : les sentiers de la Gloire », surbasket-retro.com,(consulté le).
  30. Agence Rol Agencephotographique (commanditaire), « 24/10/25, corrida aux arènes de Lutèce [présentation des toreros] : [photographie de presse] / [Agence Rol] », surGallica,(consulté le).
  31. Hervé Sallafranque (journaliste), « VIDÉO - Le torero nîmois El Rafi dans les arènes de Lutèce à Paris »Accès libre, surFrance Bleu Gard Lozère,(consulté le).
  32. « Fédération des sociétés bretonnes de la région Parisienne », surbretonsdeparis.gwalarn.org(version du surInternet Archive)
  33. « Arènes de Lutèce », surwww.sortiraparis.com(consulté le)
  34. « Les Arènes de Lutèce en fête 2014 », surevous.fr,(consulté le).
  35. « Square des arènes de Lutèce et square Capitan », surle site de lamairie de Paris
  36. « Les arbres remarquables »,www.paris.fr.

Bibliographie

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Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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