Apt est construite dans la vallée duCalavon, entre lemassif du Luberon (au sud) et lesmonts de Vaucluse (au nord). La ville est située sur l'anciennevoie Domitienne. Son centre-ville, groupé autour de la cathédrale Sainte-Anne, occupait jadis une île.
En plus de l'agglomération construite autour du centre historique de la ville, on trouve sur la commune d'Apt plusieurs hameaux et lieux-dits, parmi lesquels à l'ouest, à proximité de laroute nationale 100, le hameau des Chênes, qui est en partie sur la commune deGargas, puis légèrement plus au sud et de l'autre côté de la route, le hameau de Roquefure et son château. Toujours à l'ouest, mais proche du centre, le petit regroupement des Mayols. En direction des plateaux des Claparèdes, on trouve au sud-ouest, à proximité de la route départementale 948, le hameau des Tourettes et son château à proximité. Puis au sud, les Agnels en bordure de la route départementale 113, et Rocsalière en bordure de la route départementale 114.Au nord, en direction deRustrel, de part et d'autre et à proximité de la route départementale 22, on trouve le hameau des Jean-Jean, les Coulets, les Gauds, les Tapets...
Chapelle Saint-Massian aux Agnels.
Lavoir au hameau du Chêne.
Maison à Rocsalière.
Blason sur le château de Roquefure.
Notre-Dame-de-la-Garde, chapelle de Saint-Michel[1].
D'autres anciens lieux-dits, comme Saint-Michel, qui occupe maintenant une grande partie du flanc de colline au nord du centre ville, ont été rattrapés par l'urbanisation grandissante du centre. La cité Saint-Michel regroupe 15 % de la population de la commune.
Géologiquement, on trouve majoritairement trois types de sols[2] :
dans la plaine où Apt s’est développé, des sols du quaternaire composés de dépôts fluviatiles, colluvions et éboulis ;
au nord, des collines de l’Éocène –Oligocène, partie la plus au sud des Monts de Vaucluse, composées essentiellement de calcaires, marnes et grès. À noter la présence d'une dalle de l'époqueoligocène, près d'une carrière de pierre sur la route de Digne. Celle-ci comprend de nombreuses empreintes de mammifères et oiseaux préhistoriques ;
au sud, les premières pentes du massif du Luberon avec des sols duMiocène composées de molasses calcaires, de sables et de marnes.
Le reste, sur la partie à l’ouest de la commune d’Apt, au début de la vallée du Calavon, entre Gargas et Apt, est une succession de sols (Jurassique supérieur,Crétacé,Paléocène) aveccalcaires argileux,marnes bleues, calcaires à faciès urgonien, sables et argiles dupaléokarst[2]…
Apt a un sens particulier pour les géologues puisqu'il est à l'origine dustratotype que l'on nomme l'Aptien (Crétacé inférieur, entre -125 Ma et -112 Ma).
Autrefois, à la traversée d'Apt, leCalavon ou Coulon se chargeait des effluents de la ville et surtout de ceux des fabriques defruits confits. Son état s'est considérablement amélioré depuis, grâce à l'action duparc naturel régional du Luberon qui s'est investi dans la mise en place du schéma d’aménagement et de gestion de l'eauS.A.G.E.. Alternant périodes de sécheresse et crues, les inondations du Calavon peuvent être aussi bien imprévisibles que spectaculaires.
LaDôa est un torrent qui prend sa source dans la commune deViens et se jette dans le Calavon à Apt.
Statistiques 1991-2020 et records APT-VITON (84) - alt : 242m, lat : 43°52'51"N, lon : 5°24'50"E Records établis sur la période du 01-01-1968 au 04-01-2024
Au, Apt est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].Elle appartient à l'unité urbaine d'Apt[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle estville-centre[Note 3],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Apt, dont elle est la commune-centre[Note 4],[11]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Apt comptait 6 030 logements en 2007 (5 805 en 1999[16]). Les constructions anciennes sont bien plus présentes que la moyennefrançaise : 35,3 % construites avant 1949 et 42,9 % entre 1949 et 1974 soit plus des trois-quarts construites avant 1974 (+ de 35 ans d'âge).
Les résidences principales représentent 4 901 logements, soit 81,3 % du parc, réparties à 45,1 % en maisons individuelles (47,9 % en 1999) et à 54,7 % en appartements (respectivement 56,1 % et 42,4 % en France métropolitaine)[17]. Les propriétaires de leurs logements constituent 44,3 % des habitants, contre 52,0 % qui sont locataires (respectivement 57,4 % et 39,8 % en France métropolitaine)[18].
Vieille maison de l'ancienne Jutarié.Maison avec sa poulie extérieure sur l'emplacement des anciens remparts.
Ce type de maison est assez généralisé dans le centre-ville.Fernand Benoit explique que« son originalité consiste à placer les bêtes en bas, les hommes au-dessus », suivant une tradition méditerranéenne. La maison en hauteur se subdivise en une étable-remise au rez-de-chaussée, un logement sur un ou deux étages, un grenier dans les combles. Elle était le type de maison réservée aux paysans villageois qui n'avaient que peu de bétail à loger, étant impossible dans un local aussi exigu de faire tenir des chevaux et un attelage[a 1]. L'édification de ces maisons date pour la plupart duXVIe siècle, période où lesguerres de religion imposèrent de se retrancher derrière les fortifications du village. Les guerres finies, il y eut un mouvement de sortie pour établir dans la périphérie de l'agglomération des « maisons à terre », plus aptes à recevoir des bâtiments annexes[a 2].
En effet, ce type d'habitation, regroupant gens et bêtes dans un village, ne pouvait que rester figé, toute extension lui étant interdite sauf en hauteur. Leur architecture est donc caractéristique : une façade étroite à une ou deux fenêtres, et une élévation ne pouvant dépasser quatre à cinq étages, grenier compris avec sa poulie extérieure pour hisser le fourrage. Actuellement, les seules transformations possibles - ces maisons ayant perdu leur statut agricole - sont d'installer un garage au rez-de-chaussée et de créer de nouvelles chambres au grenier[a 3]. Pour celles qui ont été restaurées avec goût, on accède toujours à l'étage d'habitation par un escalier accolé à la façade[a 2].
La présence de terrasses ou balcons était une constante. La terrasse servait, en priorité, au séchage desfruits etlégumes suspendus à un fil de fer. Elle était appeléetrihard quand elle accueillait unetreille qui recouvrait unepergola rustique. Quand elle formaitloggia, des colonnettes soutenant un auvent recouvert de tuiles, elle était nomméegalarié ousouleriè[a 4].
Bastide sur la commune d'Apt.Maison à terre avec son pigeonnier à Apt.
Compartimenté dans le sens de la longueur, ce type de maison représente un stade d'évolution plus avancé que la « maison en hauteur ». Il est caractéristique de l'habitat dispersé qui se retrouve dans la bassevallée du Rhône, dans celle de laDurance et plus ponctuellement dans les vallées annexes comme celle duCalavon[a 5]. C'est l'habitation traditionnelle des pays de « riche culture »[a 6].
Ce type de maison est divisé en deux parties très distinctes dans le sens de la longueur. Le rez-de-chaussée est occupé par une salle commune dans laquelle est intégrée lacuisine. Très souvent se trouve à l'arrière uncellier contenant la réserve devin et une chambre. Un étroit couloir, qui permet d'accéder à l'étage, sépare cet ensemble de la seconde partie réservée aux bêtes. Celle-ci se compose, dans la plupart des cas, d'une remise qui peut servir d'écurie et d'uneétable. L'étage est réservé aux chambres et augrenier à foin qui correspond par une trombe avec l'étable et l'écurie[a 6].
Treille en façade d'une maison à terre.Pigeonnier séparé de la maison d'habitation.
La construction d'un tel ensemble étant étalée dans le temps, il n'y avait aucune conception architecturale préétablie. Chaque propriétaire agissait selon ses nécessités et dans l'ordre de ses priorités. Ce qui permet de voir aujourd'hui l'hétérogénéité de chaque ensemble où les toitures de chaque bâtiments se chevauchent généralement en dégradé[a 7].
Le pigeonnier devint, après laRévolution, la partie emblématique de ce type d'habitat puisque sa construction signifiait la fin des droits seigneuriaux, celui-ci étant jusqu'alors réservé aux seules maisons nobles. Il était soit directement accolé à la maison, mais aussi indépendant d'elle. Toujours de dimension considérable, puisqu'il était censé ennoblir l'habitat, il s'élevait sur deux étages, le dernier étant seul réservé auxpigeons. Pour protéger ceux-ci d'une invasion de rongeurs, son accès était toujours protégé par un revêtement de carreaux vernissés qui les empêchait d'accéder à l'intérieur[a 6].
Cabanon et son cyprès.Puits couverts desservant un cabanon.
L'existence de cette « maisonnette des champs » est toujours liée à une activité agricole qui contraint le paysan à rester éloigné de sa résidence permanente. Dans son étude sur l'habitat rural,Fernand Benoit envisage à la fois le cas du pastoralisme et celui de la sédentarité. Pour le premier, latranshumance, qui permet aux troupeaux d'estiver dans lesalpages, implique l'usage d'un habitat sur place de « type élémentaire » pour le berger. Suivant le lieu, il prend l'aspect d'unjas en pierre sèche ou d'une cabane édifiée en matériaux composites. Ce refuge lui sert à la fois d'abri et de laiterie[19].
Pour le paysan sédentaire, c'est l'éloignement de ses cultures qui impose un habitat temporaire aménagé près de son champ. Dans ce dernier cas, le cabanon correspond à un véritable habitat saisonnier qui est utilisé lors des travaux de longue durée[19].
Ces cabanons, qui se trouvent à l'orée ou au centre du champ, avaient aussi un rôle d'affirmation sociale pour le paysan. Ils étaient considérés comme« le signe de la propriété sur une terre qu'il entendait distinguer du communal »[19].
Cabanon pointu sur la colline des Puys.Aiguier abrité sous une borie et abreuvoir.
On nomme ainsi en Provence une cabane de pierre sèche. Le terme deborie est issu du latinboria - déjà référencé dans le quartierBorianum d'Arles - et s'orthographiebori enprovençal. Elle est aussi dénommée cabanon pointu dans les Alpes provençales (région deForcalquier). Ce type de construction réalisé uniquement en pierres sèches, permettait au paysan de remiser (serrer en provençal) ses instruments agricoles, protéger sa récolte ou plus spécifiquement sa réserve d'eau et, au besoin, d'y passer la nuit. La borie était donc une annexe de l'habitat permanent[19]. Ce type de construction en pierre sèche est facilité par l'épierrage des champs. En Provence, il est courant dans les régions montueuses, de plateaux secs, des coteaux travaillés enrestanques[20],[21],[22].
Au sud-ouest, la route départementale 3 part en direction deBonnieux et la route départementaleRD 943, tout comme laRD 113 qui passe parBuoux, part en direction de lacombe de Lourmarin. Plus à l'est, la route départementaleRD 48 part en direction deSaignon.
Distance des grandes villes françaises
L'orientation et la localisation d'Apt par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau :
Depuis le, les Aptésiens peuvent emprunter gratuitement les bus qui circulent sur les lignes A et B du nouveau réseau de transport « Mobily le transport 100% Apt »[23].
La commune a connu de 1982 à 2021 treize inondations et coulées de boue (en 1984, 1986, 1987, 1990, 1994, 2003, 2008, 2018 et 2019), huit mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols (en 1996, 1998, 2005, 2007, 2008, 2012, 2016 et 2019) ainsi qu'une grosse tempête (en 1982) qui ont été reconnus catastrophes naturelles avec publication d'un arrêté dereconnaissance de catastrophe naturelle auJournal officiel[25].
Charles Rostaing, spécialiste de la toponymie provençale, suggère comme origine de son nom une racine ligureHATH correspondant à un oronyme (nom de montagne). Fondée sur ordre deJules César, son nom latin estApta Iulia. La ville se nommeAt enoccitan selon lanorme classique etAte enprovençal selon lanorme mistralienne[26].
Les premiers habitants de ce qui deviendra plus tard Apt se sont installés sur deuxsites préhistoriques de grande importance pour l’archéologie régionale. Le premier était situé aux Agnels, proche du hameau du même nom, près du ruisseau de la Mauragne. Il a livré un important matériel mésolithique daté d’entre -9 000 à –6 000 avant notre ère. Plus de cinq mille silex taillés y ont été répertoriés correspondant à huit types différents. Les chasseurs-cueilleurs, qui ont fréquenté ce lieu de rendez-vous, consommaient de l’auroch, du cerf, du sanglier et du lapin. Le second à Roquefure, sur la rive gauche duCalavon, a permis d’étudier neuf niveaux archéologiques allant de la fin dupaléolithique jusqu’à celle dunéolithique.
Piétement du pressoir à vin.Cave gallo-romaine au même niveau que la crypte de la cathédrale.
À l’époque de laGaule narbonnaise dont Apt est l'une des vingt-quatre cités, avec environ 10 000 habitants[27], deux inscriptions notent que la ville est alors connue sous les noms decol. Iul. Apta et deNymphus Attis[29].
La cité est dotée d’un forum, d’un arc de Triomphe, d’un capitole, de temples, de thermes et d’un théâtre. Les fouilles ont permis de calculer qu’il était équivalent à celui d'Orange. Les thermes sont situés sous l'actuelle sous-préfecture.
L’évêché d’Apt[31],[Note 6] fait partie des seize diocèses dont les évêques sont présents ou représentés à Arles lors du premier concile d’Occident en314[32].
La cité est alors administrée par Pierre Bayle, sonprince-évêque qui a la haute main sur le quartier de la Bouquerie, et par un bayle nommé Petrus (Pierre) qui administre le quartier Saint-Pierre[34].
Le bayle ou bailli, qui était juge comtal, a sous sa juridiction toute la région comprise entre la Durance et le comté de Sault suivant une diagonale allant deSaint-Martin-de-Castillon àMérindol[35].
Le 5 juin 1313, Raimbaude de Simiane vendit, à la cour[Laquelle ?], une partie d'Apt[38]. Guiran de Simiane (?-v.1385), viguier de Marseille (1351), lieutenant du sénéchal (1382), chevalier, fut baron de Caseneuve, seigneur d'Apt et de Gordes après la mort de son frère aîné, Bertrand-Raimbaud[39]. Il était le petit-fils de Guiran de Simiane, viguier de Marseille (1314), baile-juge d'Apt (1326), baron de Caseneuve et coseigneur d'Apt. Il épousa Dauphine de Sabran[40]. Le 24 juillet 1371, il acquit la seigneurie de Châteauneuf dans le Comtat Venaissin de Giraud Amic de Sabran[41]. Lors de la guerre de l'Union d'Aix, il prit parti pour le duc d'Anjou, en avril-mai 1382, faisant d’Apt une des rares villes, avecMarseille etArles, à se rallier dès1382 à l’AngevinLouisIer[42].Seconde date importante au Moyen Âge pour lacité Julienne, celle du où est ouvert le premier registre des délibérations municipales. C'est grâce à lui que nous savons qu'en1365, les syndics de la ville offrent desfruits confits d’Apt au papeUrbain V.
Apt, gravure de Sarret vers 1615-1620.
Lemarché hebdomadaire d’Apt a atteint une notoriété qui dépasse largement le cadre local et même régional. Sa tenue est due à deux René. Tout d’abord, le roiRené qui en1470 accorde à la cité le droit de tenir marché tous les mardis. Puis, en1523,René de Savoie, dit le Grand Bâtard, comte de Tende et gouverneur de Provence le déplace du mardi au samedi matin[43].
Chapelle royale de la cathédrale financée par Anne d'Autriche.
Cette période prend fin en pleines vendanges au cours du mois de septembre1540. Lenouvel évêque d'Apt, Pierre de Forli, fait arrêter Louis Serre et son beau-frèreColin Pellenc, vignerons auPlan d'Apt alors qu'ils descendent leurs raisins dans leur cave de la rue Bouquerie.
Pellenc, par deux fois, avait été inquiété par le Tribunal de l'Inquisition en1532 et1535. Reconnu récidiviste, il est condamné à être brûlé vif au Postel, sur la place des Jacobins.
C'est le point de départ d'une répression massive contre lesvaudois du Luberon et leurs barbes. Le Parlement d'Aix-en-Provence, sous la présidence deJean Maynier d'Oppède, publie de, l'Arrêt de Mérindol qui condamne 49 personnes nommément désignées à être brûlées vives.
À la demande deClaude Louis Hector de Villars, duc de Brancas, César Moulin crée, en1714, la première faïencerie du Pays d'Apt àCastellet. Il commence par faire mouler l'argenterie du duc puis diversifie son activité en réalisant deschefs-d'œuvre : statuettes représentant des scènes des bergères, de chasse ou de pêche, etc. Grâce au duc sa production devient la coqueluche deVersailles.
La ville d'Apt a été le moteur insurrectionnel du pays d'Apt et duLuberon en décembre1851[45].Le dimanche, les républicains de la ville d'Apt et des villages voisins s'insurgent contre le coup d'État deLouis-Napoléon Bonaparte, effectué le2 décembre à Paris.
Elzéar Pin.
L'insurrection se déclenche à la suite de la venue des « blancs » deSaint-Saturnin, appelés en renfort par le sous-préfet d'Apt, pour faire face au risque insurrectionnel dans la ville. À l'arrivée des soixante-sept hommes armés de la Garde Nationale de Saint-Saturnin, les républicains aptésiens se rassemblent sur la place de la Bouquerie et sur la place de la sous-préfecture. Indignés devant cet affront, un vif mécontentement fait rage dans les rangs aptésiens. À la suite d'une âpre négociation pour faire repartir les hommes de Saint-Saturnin, les « rouges » déclenchent l'insurrection. Les républicains insurgés prennent l'hôtel de ville et la sous-préfecture et constituent un comité révolutionnaire. Vers le soir de la même journée, le comité s’organise et Méritan dit Barbès proclame, sur le perron de l’hôtel de ville le comité qui vient d’être élu. Ce comité d’après la proclamation se compose de divers membres entre autres des nommés « Elzéar Pin, qui doit en être le chef, Tamisier dit Miroir, Caire dit Lapatou, Gaillard peintre en bâtiment ». Les membres publient dans la matinée du lundi, les deux premières proclamations, qu’ils ont délibérées, la première ordonne « sur mot du comité et du conseil municipal, que tout citoyen qui est détenteur d’armes de guerre et de chasse de les apporter à la mairie immédiatement après la publication sous peine d’être requises par la force armée ». Afin de former une colonne armée dont le but est de se diriger versL’Isle-sur-la-Sorgue, pour ensuite aller soumettreAvignon, une deuxième proclamation est émise : « Au nom du peuple tout citoyen de 18 à 30 ans est requis de se rendre immédiatement armé sur la place de la sous-préfecture. Sous peine d’être passé par les armes »[46].L'insurrection échoue et la répression bonapartiste se met en place dès le 10 décembre dans la région aptésienne, avec l'arrivée de l'armée et l'arrestation de trois cent quarante-trois républicains au cours des mois de décembre 1851 et janvier 1852[47].
Apt futlibérée le par la36e division d’infanterie américaine[48]. Dans le même temps, une importante colonne de la Wehrmacht qui avait emprunté la « Route des Alpes » (RN 100) remontait d'Avignon versDigne. Informée de la présence de barrages installés par les résistants à l'entrée d'Apt, elle préféra bifurquer en direction de Sault par la RN 143[49]. Dès que ce changement de direction fut connu, l'alerte fut donnée par les Aptésiens à leurs compagnons deSaint-Jean-de-Sault, qui tenaient une permanence devant lacabine téléphonique duhameau[49].
Cette section du « Maquis Ventoux » était composée d'officiers etsous-officiers de l'Armée de l'air. Largement prévenue à temps, elle tendit une embuscade dans des gorges situées à 2,5 kilomètres au nord du hameau. Le tir nourri, déclenché dès que la colonne fut engagée, la cloua sur place et fit 110 morts[50]. Les résistants se replièrent alors tandis que le reste de la colonne reprit la route, en évitant Sault après quelques tirs d'obus. Les rescapés, la nuit tombée, dressèrent leur campement dans un bois sur leplateau d'Albion et poursuivirent leur route le lendemain. Totalement désemparés, les Allemands laissèrent derrière eux blessés et éclopés qui furent faits prisonniers le25 août et incarcérés àSorgues[50].
De gueules, à une épée d'or versée posée en pal, dans son fourreau de sable, à la bouterolle aussi d'or, enlacée d'une ceinture aussi de sable bouclée d'or.
La vie politique locale s'organise autour d'une opposition Droite/Gauche/Front National, classique en région PACA. Les élections partielles des 11 et 18 octobre 2015[53] devraient opposer une liste conduite par Olivier Curel (PS - EEL - FG - DVG) à une liste conduite par Dominique Santoni[54] (Les Républicains) ainsi qu'une liste Front National conduite par Maryse Lamy.
À la suite du conseil municipal exceptionnel qui s’est tenu le mardi 20 juillet 2021, Véronique Arnaud-Deloy est élue maire d’Apt avec 26 voix pour et 7 abstentions. Succédant à Dominique Santoni, élue présidente du Conseil départemental de Vaucluse, elle devient la deuxième femme maire d’Apt. Véronique Arnaud-Deloy est également vice-présidente à la communauté communes du Pays d’Apt Luberon (CCPAL).
Dominique Santoni, maire d'Apt, au salon des vins et produits du terroirs 2019.
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 33 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[55]). Lescrutin de 2008 a donné 27 conseillers pour la liste socialisteApt, un pays pour agir d'Olivier Curel (60,80 % des voix) et 6 à la liste divers droiteApt passionnement de Jean-Louis de Longeaux (39,20 % des voix)[56]. À la suite des élections municipales de 2014[57], Olivier Curel a été réélu maire d'Apt[58].
Après l'annulation des élections municipales de 2014 par le Conseil d'État, la commune est provisoirement administrée par une commission spéciale de trois fonctionnaires jusqu'au prochain scrutin prévu en octobre 2015[59],[60],[61].
Créé en 1975, lesyndicat intercommunal de ramassage et de traitement des ordures ménagères de la région d'Apt (SIRTOM) regroupe au total 39 communes dont trois communautés de communes et onze communes indépendantes et compte 44 861 habitants[68].
Il gère les déchèteries (Apt,Coustellet,Sault et en 2011Viens)[69] et la collecte sélective[70], assure le ramassage et le traitement des ordures ménagères.
Bakel (Sénégal) : ville de 12 751 habitants (en 2007) située à proximité des frontières avec la Mauritanie et le Mali. Jumelage signé en 1982 mais initié à la suite de la campagne de solidarité lancée par un jeune Sénégalais du lycée d’Apt, lors de la sécheresse et la famine de 1973[74] ;
Thiene (Italie) : ville de 23 797 habitants (en 2009) située dans laprovince de Vicence dans la régionVénétie, officialisé le à la suite d'échanges scolaires entre le lycée d'Apt et le Liceo Corradini de Thiene[76].
La population de la ville d'Apt, dont l'activité économique était déclinante depuis l'arrêt de l'exploitation de l'ocre du fait de l'apparition des colorants synthétiques, a vu sa population stagner jusqu'au milieu duXXe siècle. La dynamique est revenue grâce à l'installation des 2 000 hommes de laBase aérienne 200 Apt-Saint-Christol de lancement des missiles stratégiques du plateau d'Albion et de leurs familles qui habitent la ville d'Apt et les villages environnants. L'économie locale, la vie sociale, le développement des équipements sociaux (écoles, crèches, installations sportives, etc.) et la vie associative se développe fortement et la population passe de 9623 à 12 000 habitants entre 1968 et 1980, soit une augmentation de 50 %[77].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[78],[Note 7].
En 2022, la commune comptait 10 297 habitants[Note 8], en évolution de −12,07 % par rapport à 2016 (Vaucluse : +1,73 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2013, seulement 44,2 % des ménages de la commune sont imposables[95]. En 2019, le taux de pauvreté atteint presque 27 %, contre 14,6 % pour la moyenne nationale, et plus d'un quart de la population vit au sein d'un vastequartier prioritaire regroupant le centre ancien et la cité Saint-Michel, où le taux de pauvreté monte à 48 %[96].
L'économie est basée en grande partie sur l'industrie (Deltaplus, Kerry, Blachère...) mais également sur le tourisme qui joue un rôle moteur en termes de demande de politique culturelle et environnementale.
La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2007 à 6 718 personnes (6 844 en 1999), parmi lesquelles on comptait 67,3 % d'actifs dont 54,9 % ayant un emploi et 12,3 % de chômeurs (contre 12,5 % en 1999)[97]. En 2007, 69,6 % des actifs ayant un emploi et résidant dans la commune travaillaient à Apt, 25,0 % dans une autre commune dudépartement de Vaucluse, 4,4 % dans un autre département et 0,7 % dans une autre région[98].
La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active d'Apt[Note 9] fait apparaître une sous-représentation des « Agriculteurs » et « Professions intermédiaires » et une sur-représentation des « Ouvriers » et des « employés » par rapport à la moyenne de la France métropolitaine.
Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles (recensement de 2007)
En 2007, on comptait 5 824 emplois dans la commune, contre 5 120 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 3 723, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 10] est de 156,4 % (contre 142,5 % en 1999), ce qui signifie que la commune offre 50 % d'emploi de plus que d'Aptésiens actifs[97].
La répartition parsecteurs d'activité des emplois à Pertuis fait apparaître l'importance des secteurs du commerce, des transports et des services. L'emploi tertiaire ne représente que 70 % du total des emplois à Apt, contre plus de 75 % en France métropolitaine.
Aujourd'hui, la commune produit des vinsAOCVentoux etLuberon. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le labelVin de pays d'Aigues[Note 11].
L'huile d'olive de Provence est protégée par uneappellation d'origine contrôlée (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le, réunie àArles, et la signature du décret parut au Journal officiel le[100].
Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentes au sein de l'oliveraie[100],[101].
Dans la commune d'Apt, quelques oliveraies répondent à ces critères.
Leblé meunier d'Apt est une variété de blé tendre[102], dite aussi touselle blanche dePertuis (datant de la fin duXVIe siècle ou débutXVIIe siècle[103]), qui a été retrouvée et identifiée, en1985, chez un agriculteur retraité deBuoux, par les techniciens duparc naturel régional du Luberon qui la firent immédiatement multiplier. Ce blé était considéré au début duXIXe siècle comme« une espèce de première valeur alimentaire » pour les pâtisseries et en particulier les pompes à l'huile[104].
À Apt sont cultivées des cerises ayant l'Indication géographique protégée : cerises du Ventoux, à savoir que lacerise des coteaux du Ventoux se caractérise par sa production dans la zone des coteaux du Ventoux, par sa cueillette à maturité optimale et par son calibre moyen minimum garanti à 24 mm[105].
L'ancienne mine de soufre des Tapets se situe sur la partie septentrionale dusynclinaloligocène d'Apt. Elle fournissait unsoufre natif logé dans des roches évaporites, principalement des bancs degypse. En1890, la mine produisait 6 400 tonneaux, en1913 sa production chuta à 530 tx pour remonter ensuite à 823 tx en1936[107].
Actuellement, la société des ocres de France est la dernière exploitation active en Europe, elle possède un site d'extraction à ciel ouvert aux Devens Longs deGargas et son usine de retraitement des Beaumes est à Apt[108].
Le pays d'Apt est l'héritier d'une longue tradition potière due à la qualité de ses argiles et terres d'ocre. Le premierfour àfaïencerie fut allumé parCésar Moulin en1728 auCastellet lorsqueLouis XIV demanda à sa noblesse de sacrifier sa vaisselle d'argent pour soutenir son effort de guerre. Le duc de Brancas, seigneur du lieu, fit mouler son argenterie et encouragea sa reproduction en faïence[109].
Delta Plus Group : Principal employeur de la ville, la sociétéDelta Plus Group est le leader français de la distribution d'équipements de protection individuelle (EPI). L'entreprise fondée en1977 emploie aujourd'hui[Quand ?] 4 000 personnes dans le monde entier.
Blachère Illumination[113] : Entreprise d'illumination, créée en 1973 et intervenant avec ses 20 filiales à l'échelle mondiale dans 150 pays. Elle est notamment connue pour avoir éclairé latour Eiffel pour le passage à l'an 2000.
Kerry Aptunion France est l'un des principaux leaders dans la production d'ingrédients fonctionnels à base de fruits pour les applications de la boulangerie, biscuiterie, pâtisserie, confiserie, des céréales, du snacking et des glaces[115].
Un cinéma de trois salles :Le César (programmation grand public etart et essai).
LeVélo Théâtre est une compagnie parmi les précurseurs du théâtre d'objets en France. Elle anime un lieu consacré aux résidences de création et aux représentations de spectacles durant toute l'année et organise le festivalGreli Grelo la dernière semaine des vacances d'hiver : programme consacré aux familles[116].
Trésor de la cathédrale comprenant outre le voile de sainte Anne (un étendard arabe)[124], reliques et châsse limousine, orfèvrerie sacrée, objets de culte et ornements, manuscrits[125], collection de coiffes de mariage ;
Ce sont les seuls vestiges des anciennes fortifications de lacité julienne[134]. Par décision du conseil de ville, datée du, les ruines de la cathédrale paléochrétienne furent démantelées pour en « employer les pierres à la construction de nouvelles tours » renforçant les remparts.
Apt était une ville-close, c’est-à-dire une cité fortifiée derrière ses remparts pour se mettre à l’abri des « pilleries, roberies, larcins et autres maléfices faits par le temps de guerre ». La cité était protégée par ses vingt-sept tours qui abritaient chacune une compagnie de huit arbalétriers, soit un total de deux cent seize hommes de traits.
La cité était à la fois protégée par son enceinte et par les deux bras du Calavon qui l'encerclait[Note 12].
Porte de Saignon et vestiges des remparts à la fin duXIXe siècle.La tour de l'Hôpital.
Des remparts duXIVe siècle, seule a subsisté une tour ronde, dite « Tour de l'Hôpital »[Note 13]. Sans doute endommagée, elle fut à nouveau adjugée à prix-fait le. Les murs devaient avoir deux mètres vingt-cinq d’épaisseur aux fondations et deux mètres au-dessus de la terre. Couronnée de merlons, de créneaux et de mâchicoulis, la tour protégeait des remparts de deux mètres d’épaisseur. Elle était défendue par trois arbalétriers au rez-de-chaussée et par cinq au premier étage. Ce qu'il reste des remparts d'Apt est inscrit au titre des monuments historiques, depuis 1927[135].
La fontaine de l'Éléphant.Marché aux ovins au début duXXe siècle.
Le célèbre cours fut créé en1535, il prit la place des prés du Clos qui jouxtaient les remparts et la Porte de Saignon. Longtemps terrain de jeu exclusif des pétanqueurs et de toute la gens bouliste, il est actuellement transformé en parking dans sa partie septentrionale. Sa partie méridionale est ornée d'une fontaine monumentale baptisée Fontaine de l'Éléphant. Ce fut auXIXe siècle qu'il prit le nom de cours Lauze-de-Perret.
Musée de l'Aventure industrielle, ouvert en 2003 : installé dans l'ancienne usine de fruits confits Maliargues, le musée abrite des collections retraçant l'histoire économique du pays d'Apt. Il est orienté vers l'industrie ocrière et l'industrie des fruits confits, ainsi que vers lafaïence d'Apt et deCastellet, dont il possède une des plus importantes collections de France. Deux statues,Allégorie de l'Industrie etAllégorie de l'Agriculture du sculpteurAlexis Poitevin et ayant appartenu au faïencier Elzéar Bonnet (1772-1837) sont installées dans le musée. Les procédés de fabrication des fruits confits et des ocres sont décrits. Le musée fait également une large part à l'industrie de la faïence et possède notamment les archives deLéon Sagy. Une section du musée est consacrée à un atelier de mécanique requis pour les usines de fruits confits et d'ocre. Enfin, le musée relate l'histoire du soufre à Apt, de sa découverte en 1854 à la fin de son exploitation en 1950.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Apt comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
↑Apt devient un évêché dès leIIIe siècle et le reste jusqu'à sa suppression par le Concordat de1801.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee
↑Le labelVin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
↑Au Moyen Âge, le second bras du Calavon qui encerclait Apt suivait le tracé actuel du Cours Lauze de Perret, du Boulevard National et du Boulevard Foch.
↑Située sur le boulevard National, cette tour jouxtait les jardins de l’Hôpital Saint-Castor, ce qui lui valut son nom.
↑La rue Saint-Pierre et son prolongement, la rue des Marchands, marquent l'ancien tracé dudecumanus de la cité romaine.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑a etbLuberon, carnet d'un voyageur attentif, Patrick Ollivier-Elliot, page 370.
↑Pour situer l'importance de l'évêché d'Apt, il suffit de rappeler que se sont retrouvés au concile d'Arles, les évêques de Vienne, Vaison, Orange, Marseille, Nice, Autun, Reims, Cologne, Trèves, Rouen, Tours et Bordeaux, pour les Gaules et d’York (Eboracum), Londres (Londinum) et Lincoln (ou Colchester), pour l’île de Bretagne.
↑Parc naturel du Luberon,Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition,p. 5.
↑Cette partition aussi nette est à la base de l’opposition séculaire qui depuis lors règne entre lesBouquéran, sujets du prélat, et lesSanpierran, sujets du comte.
↑Quand le bailliage se transforma en viguerie, le viguier assuma les mêmes fonctions sur le même territoire.
↑Romain Gardi,Pour une relecture de décembre 1851 en Vaucluse: le cas de l'arrondissement d'Apt, mémoire de Master 1, sous la direction de Natalie Petiteau, Université d'Avignon, 2008,p. 74-111.
↑Romain Gardi,Pour une relecture de décembre 1851 en Vaucluse: le cas de l'arrondissement d'Apt, mémoire de Master 1, sous la direction de Natalie Petiteau, Université d'Avignon, 2008, p.95
↑Voir le chapitre relatif à la répression dans Romain Gardi,Reconquérir la République. Essai sur la genèse de l'insurrection de décembre 1851 dans l'arrondissement d'Apt, mémoire de Master 2, sous la direction de Natalie Petiteau, Université d'Avignon, 2009,p. 274-284.
↑« Les élus socialistes [...] Pierre Boyer maire d’Apt de 1977 à 2001 »[2]
↑Armand Doucende a démissionné le 6 janvier 2006 après avoir été déchu de ses droits civiques à la suite d'une condamnation pour complicité de corruption dans l'attribution de marchés publics[3]
↑Paul Marres,La mine de soufre des Tapets, inLe soufre dans le Midi de la France Annales de Géographie, 1937, Volume 46, N° 262, p. 430.en ligne sur le site persee.fr
↑ab etcLes souterrains du VaucluseInventaire et description des exploitations souterraines dans le départementdu Vaucluse et des environs proches d'Avignon.
↑Le voile de sainte Anne est le plus ancien trophée des croisades conservé en France. Cf. Émile Mâle,L'Art religieux en France à la fin du Moyen Âge, Éd. A. Colin, Paris, 1969.
Jules Courtet,Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, (1reéd. 1857), 400 p.(lire en ligne).
Fernand Sauve,Monographie de la ville d'Apt, Annuaire du Vaucluse, 1903.
Fernand Sauve,Une vieille cité provençale. Les rues et les quartiers d'Apt, Congrès des Sociétés savantes de Provence, 1906.
André Dumoulin,Recherche archéologique dans la région d'Apt,Gallia, T. 16, 1958.
Aimé Autrand,Le département de Vaucluse de la défaite à la Libération (mai 1940-25 août 1944), Aubanel, Avignon, 1965,
Robert Bailly,Dictionnaire des communes du Vaucluse, Avignon, Éd. A. Barthélemy, 1986.
René Bruni,Apt, ville d'art et d'histoire, Apt, Éd. Office du Tourisme d'Apt-Luberon, 1982.
Louis Coste(dir),La Résistance au pays d’Apt, de la Durance au Ventoux, Cavaillon, Imprimerie Mistral,2e édition, 1982.
François Berjot, Lucien Bourgue, Émile Obled, Robert Harbonnier, Christiane Faivet, Michel Wanneroy, Yvette Dalou, préface deJean-Denis Bredin de l'Académie française,Une terre de Provence sous la Révolution. Le pays d'Apt, n° spécial d'Archipal, Apt, 1990,
Ouvrage collectif,Le Pays d'Apt, ville et villages : Histoire, société et économie du Moyen Âge à nos jours, Éd. Archipal, 2001, 350 pages.
Augustin Roux,Apt, quelques aspects de son histoire, édité à 300 exemplaires par Le Livre d'Histoire-Lorisse, Paris, 2003.
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel duministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]