Pour les articles homonymes, voirAppel du 17 juin 1940.

L'Appel du désigne un tract d’Edmond Michelet, qui aurait été diffusé àBrive-la-Gaillarde.
Avec letract de Charles Tillon et celui deDaniel Cordier, il fait partie des premiers appels à la résistance sur le sol français[1],[2].
Le, lemaréchal Pétain, nommé président du Conseil par le présidentAlbert Lebrun, faitun discours radiophonique indiquant qu'il accepte de diriger la France et qu'il fautcesser le combat.
Or, dès 1938,Michelet, qui a luMein Kampf deHitler traduit aux éditions latines, se montre inquiet de l’évolution de l’Europe. Dans un article duPetit Démocrate, il prône l’entente avec la Grande-Bretagne pour résister à l’expansion nazie[3]. Il perçoitMunich comme une « abdication » et juge que la gravité de la situation exige un engagement civique plus prononcé[3].
Le tract est imprimé dans l’imprimerie du maire-adjoint Frédéric Malaure, et diffusé en ville par Michelet et « quelques amis » àBrive-la-Gaillarde le courant[1]. Par la suite, le tract est diffusé à Lyon où un exemplaire est retrouvé[1].
Le tract reprend un texte deCharles Péguy,L'Argent[1] et commence par ces phrases[4] :
« Celui qui ne se rend pas a raison contre celui qui se rend. C'est la seule mesure et il a raison absolument, je veux dire que la raison qu'il en a est un absolu »