Apollo 10 est lancé le, par une fuséeSaturn V (SA-505), depuis leCentre spatial Kennedy, enFloride. Après 31 orbites autour de la Lune, au cours desquelles plusieurs tests cruciaux sont effectués, la mission s'achève quand la capsule amerrit dans l'océan Pacifique, le. Son succès a préparé la réussite d'Apollo 11 deux mois plus tard.
Le, l'équipage de Grissom effectue un test de lancement pour sa mission prévue le, baptiséeApollo 1, lorsqu'un incendie se déclare dans la cabine, tuant les trois hommes[o 1]. Un examen complet de la sécurité du programme Apollo s'ensuit[o 2]. Pendant ce temps, le lancement d'Apollo 5 a lieu, sans équipage pour tester le premier module lunaire(LM-1)[1].
Cette répétition générale d'un atterrissage lunaire permettrait au module lunaire Apollo de se retrouver à 15,6 kilomètres de la surface lunaire, au point où la descente motorisée commencerait lors de l'atterrissage proprement dit. La pratique de cette orbite d'approche permettrait d'affiner la connaissance duchamp gravitationnel lunaire[4], nécessaire pour calibrer le système de guidage de descente motorisée à 1,9 kilomètre près, primordial pour un atterrissage[5]. Les observations terrestres, lesengins spatiaux non habités etApollo 8 avaient respectivement permis de le calibrer à 370 kilomètres, 37 kilomètres et 9,3 kilomètres près[6]. À l'exception de la dernière étape, la mission est conçue pour reproduire le déroulement d'un atterrissage, tant dans l'espace que pour le contrôle au sol, en faisant répéter les contrôleurs de vol de la NASA et le vaste réseau de suivi et de contrôle[o 9].
Afin d'avoir les conditions de rendez-vous les plus réalistes, l'étage ascensionnel du LM est chargé avec la quantité decarburant et d'oxydant qu'il lui serait resté s'il avait décollé de la surface lunaire et atteint l'altitude à laquelle il a quittéApollo 10 ; cela ne représente qu'environ la moitié de la quantité totale nécessaire pour le décollage et le rendez-vous avec leCSM. LeLM chargée de la mission pèse 13 941 kilos, contre 15 095 kilos pour celui d'Apollo 11 qui effectue le premier atterrissage[o 10].
Eugene Cernan a déclaré ultérieurement avec humour que la NASA avait pris des précautions particulières pour s'assurer qu'ils ne tenteraient pas de faire le premier atterrissage lunaire :« Beaucoup de gens ont pensé au genre de personnes que nous étions : ne leur donnez pas l'occasion d'atterrir, parce qu'ils pourraient le faire ! Le module d'ascension, la partie avec laquelle nous aurions décollé de la surface lunaire, était donc à court de carburant. Les réservoirs de carburant n'étaient pas pleins. Donc si nous avions réellement essayé d'atterrir sur la Lune, nous n'aurions pas pu en revenir »[o 11]. Anecdote rapportée par Craig Nelson dans son livre « Rocket Men ».
En outre,Apollo 10 est le seul vol deSaturn V depuis lecomplexe de lancement LC-39B[o 15], car les préparatifs d'Apollo 11 auLC-39A ont commencé en mars presque immédiatement après le lancement d'Apollo 9[15].
Il s'agit également du seul équipage d'Apollo dont tous les membres effectuent ensuite des missions à bord d'autresvaisseaux spatiaux Apollo[16] : Young commande ensuiteApollo 16[o 16], CernanApollo 17[o 17] et Stafford le véhicule américain sur le projet de testApollo-Soyouz[17]. C'est surApollo 10 que John Young devient le premier humain à voler en solo autour de la Lune[18], tandis que Stafford et Cernan font voler leLM enorbite lunaire dans le cadre des préparatifs d'Apollo 11[19]. Young est également le commandant de réserve d'Apollo 13 et d'Apollo 17[o 16] et Cernan celui d'Apollo 14[o 18].
Les membres de l'équipage d'Apollo 10 sont aussi les humains qui ont voyagé le plus loin de chez eux, à quelque 408 950 kilomètres de leurs foyers et de leurs familles àHouston[20]. Alors que la plupart des missions Apollo tournent autour de la Lune à la même distance de 111 kilomètres de la surface lunaire[o 19], la distance entre la Terre et la Lune varie d'environ 43 000 kilomètres, entre lepérigée et l'apogée, au cours de chaquemois lunaire, et larotation de la Terre fait varier la distance de 12 000 kilomètres supplémentaires chaque jour[21]. L'équipage d'Apollo 10 atteint le point le plus éloigné de son orbite autour de laface cachée de la Lune à peu près au même moment où la rotation de la Terre éloigne Houston de presque un diamètre terrestre complet[o 20].
L'équipage de réserve, composé du commandant,L. Gordon Cooper, des pilotes duCSM,Donn F. Eisele et duLM,Edgar D. Mitchell, serait prêt à effectuer la mission au cas où quelque chose arriverait à l'équipage principal[o 12]. Le rôle de l'équipe de réserve est de s'entraîner et d'être prêt à voler en cas de problèmes pour la première escouade[o 21]. Les équipes de réserve, selon la rotation, sont assignées comme équipe principale trois missions après leur affectation de réserve[o 22].
Selon la rotation normale en place pendant Apollo, l'équipage de réserve aurait été programmé pour voler surApollo 13[o 26]. Cependant,Alan Shepard, alors numéro deux auBureau des astronautes, se donne le commandement d'Apollo 13 à la place[o 27].L. Gordon Cooper Jr, commandant de l'équipage de réserve d'Apollo 10, est furieux et démissionne de la NASA[o 28].Deke Slayton, le directeur des opérations de l'équipage, retire égalementDonn F. Eisele de l'équipage[o 29] en raison de sa mauvaise conduite personnelle et d'une faute professionnelle dans la missionApollo 7[22] et le remplace parStuart Roosa[o 29]. Plus tard, l'équipage de Shepard est forcé d'échanger sa place avec l'équipage provisoire d'Apollo 14 deJim Lovell[o 30].
Slayton écrit dans ses mémoires que Cooper et Eisele n'ont jamais été prévus pour une autre mission, car aucun des deux n'est dans les faveurs de la direction de la NASA pour diverses raisons, Cooper pour son attitude laxiste en matière d'entraînement, et Eisele pour des incidents à bord d'Apollo 7, en plus d'une liaison extraconjugale. Ils sont désignés pour l'équipage de réserve simplement en raison d'un manque de personnel qualifié au Bureau des astronautes au moment où l'affectation doit être faite. Cooper, note Slayton, a une très faible chance de recevoir le commandement d'Apollo 13 s'il effectue un travail remarquable dans le cadre de cette mission, ce qu'il ne fait pas. Eisele, malgré ses problèmes avec la direction, est toujours destiné à une future affectation au programme d'applications Apollo, qui est finalement réduite à la seule composanteSkylab, et non à unemission lunaire[o 31].
Pendant les projetsMercury etGemini, chaque mission a une équipe principale et une équipe de réserve. Pour Apollo, un troisième équipage d'astronautes est ajouté, connu sous le nom d'équipage de soutien. Il s'occupe du plan de vol, des listes de contrôle et des règles de base de la mission, et veille à ce que les équipages, principal et de réserve, soient informés de tout changement. L'escouade de soutien élabore des procédures dans les simulateurs, en particulier pour les situations d'urgence, afin que les formations principales et de réserve puissent s'entraîner et les maîtriser lors de leur apprentissage[o 21]. PourApollo 10 l'équipe de soutien est composée deJoe Henry Engle,James Benson Irwin et deCharles Moss Duke[o 32].
Le lanceurSaturn V est utilisée dans leprogramme Apollo dans les années 1960 et 1970. La fusée mesure 111 mètres de haut et, pleinement ravitaillée en carburant pour le décollage, elle pèse 2 800 tonnes. Elle génère 34,5 millions denewtons de poussée au lancement. Elle peut lancer environ 118 tonnes en orbite terrestre et environ 43,5 tonnes vers la Lune.Saturn V est développée aucentre de vol spatial Marshall de laNASA àHuntsville, enAlabama. La premièreSaturn V est lancée en 1967, la première avec un équipage estApollo 8[30].
Une leçon tirée du vol d'Apollo 9 est le désir — un besoin, en fait — d'unindicatif d'appel différent pour lemodule de commande et lemodule lunaire. Le choix deJames McDivitt,David Scott etRussell Schweickart — Gumdrop et Spider, basés sur l'apparence physique des véhicules — est accepté sans problèmes[note 2],[32], le choix de Stafford, Young et Cernan fait froncer les sourcils des responsables de la NASA. Ils décident que leLM porterait le nom de « Snoopy » et leCSM celui de « Charlie Brown », deux personnages du célèbrecomic strip « Peanuts » deCharles M. Schultz. Durant quelques années, sous forme de blague, un badgeSnoopy étant remis au personnel du projet pour « services exceptionnels ». Stafford déclare que ce choix est fait en reconnaissance des milliers de personnes qui leur ont permis d'en arriver là. Il ajoute :« Une fois que tu as Snoopy, Charlie Brown n'est pas loin », rappelant le fait que, tout comme Snoopy, un astronaute n'est jamais seul, des milliers de personnes ont travaillé pour lui permettre d'accomplir sa mission.[o 34],[o 35].
Les astronautes ont deskits de préférences personnelles (PPK), de petits sacs contenant des objets personnels, importants pour eux, qu'ils veulent emporter avec eux lors de la mission, pour en avoir le souvenir[33].
Pendant les neuf semaines entre le retour de l'équipage d'Apollo 9 et le lancement de leur propre mission, Stafford, Young et Cernan ont passé pratiquement tout leur temps dans les différentssimulateurs du Centre spatial Kennedy, répétant chaque étape planifiée de leur mission de huit jours. En fait ils se sont entraînés cinq heures pour chacune des 192 heures de vol prévues. Cela inclut des scénarios de simulation de vol à trois voies, entre Stafford et Cernan dans le module lunaire, Young, seul, dans le module de commande et service et les contrôleurs de vol à leurs consoles au centre Kennedy[o 35].
Pendant plus de deux mois, le vaisseau spatial et celui de lancement sont testés sur laplateforme et ses systèmes de mise à feu préparés pour le lancement. Puis, le, les énormes réservoirs depropergol du premier étageS-IC sont remplis deRP-1, un carburant à base dekérosène raffiné. Pendant cinq jours, à partir du, le personnel duCentre spatial Kennedy effectue le test de démonstration ducompte à rebours (Count Down Demonstration Test, CDDT), essentiellement une répétition complète du compte, y compris le remplissage des réservoirscryogéniques. Cela pour prouver que l'équipement de lancement et tous les systèmes de soutien au sol qui préparent la fuséeSaturn V et levaisseau spatial Apollo au vol sont prêts. Des mesures sont prises pour s'assurer que les mises à feu de sécurité du champ de tir ne puissent pas être déclenchés et que les moteurs du véhicule ne puissent pas être allumés accidentellement. Les équipes de lancement mènent le décompte jusqu'au point où, lors d'un vrai lancement, les moteurs du premier étage sont allumés. Une fois leCDDT terminé, les énormes quantités d'hydrogène liquide (LH2) et d'oxygène liquide (LOX) sont évacuées du véhicule de lancement. La préparation finale pour le lancement commence alors[o 37],[34].
Le compte à rebours final commence à 1 heureGMT exactement, le et se déroule pratiquement sans aucun accroc. Pendant les opérations de réapprovisionnement automatique du propergolRP-1, à environH - 12 heures, l'indication « ouvert » de la vanne de remplissage rapide disparaît, provoquant l'arrêt du système. Les opérations de réapprovisionnement sont relancées en mode manuel et se déroulent de manière satisfaisante. Le problème est ensuite attribué à un mauvais réglage des interrupteurs de limite de la soupape de remplissage rapide. Bien que les tentatives de réajustement échouent, il n'y a pas d'impact significatif sur les opérations restantes duRP-1. La soupape de remplissage rapide n'est pas utilisée pendant le compte à rebours après le réapprovisionnement. Si un ravitaillement non programmé avait été nécessaire, il aurait pu être effectué, comme auparavant, en mode manuel[35].
Après les vérifications des systèmes en vol, la manœuvre d'injection trans-lunaire, le deuxième allumage duS-IVB, est effectuée après 2 heures, 33 minutes et 27 secondes de vol. Le moteur s'arrête après 343,08 secondes et l'injection trans-lunaire a lieu dix secondes plus tard, après une orbite terrestre et demie en 2 heures, 27 minutes et 16,82 secondes, à une vitesse de10 839,30m/s[o 38].
Après deux révolutions, afin de mettre en place un suivi et une mise à jour au Centre spatial Kennedy, une manœuvre d'allumage du moteur de 13,9 secondes est effectuée pour circulariser l'orbite à 113 km par 110 km. Une émission detélévision couleur programmée est réalisée, l'équipe décrivant les caractéristiques lunaires en dessous d'elle[o 40].
Le module lunaire est désarrimé du module du commande le 22 mai à 19:00:57 UTC. Les opérations sont retransmises à la télévision pendant 20 minutes. Pendant cette période, letrain d'atterrissage duLM est déployé et tous les systèmes sont vérifiés. Le module lunaire Apollo est constitué d'un étage de descente qui doit amener l'équipage près dusol lunaire et d'un étage de remontée chargé de le ramener en orbite. Après avoir vérifié notamment le fonctionnement de son radar, de son moteur d'ascension, le module lunaire, baptisé « Snoopy », se met en trajectoire de descente : son orbite est modifiée pour que son périgée ne soit qu'à 15,6 km de la surface lunaire[o 41]. À part la poussée de l'étage de descente pour changer l'orbite, cette phase se fait sans aucune autre intervention des moteurs ; c'est la stratégie pour descendre vers la Lune en consommant un minimum de carburant. Cette orbite permet également de pouvoir recommencer si un problème a lieu. La phase complète, freinée et contrôlée par les moteurs (Powered descent), n'est effectuée qu'avec Apollo 11[o 42].
La descente dure environ une heure, pendant laquelle de nombreuses photographies de la surface lunaire sont prises. Au périgée, des tests du radar de descente sont effectués ainsi que des tests de manœuvre avec l'étage de descente[o 43].
L'étage de descente va s'écraser sur la Lune tandis que le reste du module lunaire est placé enorbite héliocentrique[43]. C'est le seul exemplaire de module lunaire Apollo resté intact[note 3],[44].
L'équipage est récupéré par hélicoptère et se retrouve à bord du navire de récupération 39 minutes après l’amerrissage. Le module de commande est récupéré 57 minutes plus tard. Son poids estimé à ce moment est d'un plus de 4 900 kilos, et la distance parcourue pour la mission est estimée à 1 335 755 kilomètres[o 46].
L'étage ascendant dumodule lunaire « Snoopy » a été largué sur une orbite héliocentrique. Le, Nick Howes, membre de laRoyal Astronomical Society, a annoncé que lui et ses collègues avaient localiséSnoopy, dont l'emplacement était jusqu'alors inconnu, en se basant sur des données de radar astronomique avec 98 % de certitude[47].
L'étage de descente deSnoopy a été largué enorbite lunaire ; sa localisation actuelle est inconnue. En outre, on ne sait pas si l'étage de descente a eu un impact sur la surface lunaire ou s'il est resté en orbite. Phil Stooke, unplanétologue qui a étudié les sites d'écrasement lunaire des étages ascendants, a écrit que l'étage descendant s'est écrasé à un endroit inconnu, et une autre source a déclaré que l'étage descendant a finalement percuté la Lune à quelques degrés de son équateur[48]. Cependant, Richard Orloff et un résumé de mission officiel de la NASA ont simplement déclaré que l'étage de descente est entré en orbite lunaire, en restant silencieux sur la question de savoir si l'étage a ensuite percuté la Lune[49],[50]. Un blog d'astronomie amateur lancé au début de l'année 2020 a exploré la possibilité que l'étage de descente soit toujours en orbite lunaire, en utilisant une simulation sur ordinateur[51].
Dans le court-métrage « Peanuts in space : Secrets of Apollo 10 »Ron Howard etJeff Goldblum parlent de la missionApollo 10 et de sonmodule lunaire nommé « Snoopy » qui a frôlé la surface de la lune en préparation de l'atterrissage d'Apollo 11[52]. La chaîneAmerican History TV a diffusé le documentaire « Apollo 10, To Sort Out the Unknowns qui raconte l'histoire de la mission du 18 au[53]. Le créateur dePeanuts,Charles Schulz, a également réalisé des dessins liés à la mission pour laNASA[54].
Dans la sérieFor All Mankind, la mission est composée des astronautes Edward« Ed » Baldwin (Joel Kinnaman) et Gordon« Gordo » Stevens (Michael Dorman) à bord du LEM. Comme pour la véritable mission, ils ne font qu'une répétition générale de la descente, mais dans la série ce choix est vertement critiqué après que le cosmonauteAlexeï Leonov est devenu le premier homme à marcher sur la Lune en. CommeGene Cernan, Ed Baldwin est replacé sur une autre mission et pose le pied sur la Lune ; Gordo Stevens connaît le même destin, alors queTom Stafford n'a jamais foulé le sol lunaire.
En,Discovery Channel a diffusé une émission de télévision suggérant que la mission avait été témoin de signaux mystérieux ouextraterrestres alors qu'elle se trouvait de l'autre côté de la Lune[55]. Les astronomes mentionnent le curieux sifflement qui a duré près d'une heure. On a émis l'hypothèse qu'il s'agissait d'une preuve de dissimulation d'OVNI. Selon le journaliste spatial James Oberg, le son était très probablement une interférence radio entre le module de commande et les véhicules d'atterrissage du module lunaire. La description de ce son comme « musique de type extra-terrestre» était très probablement due à l'amorçage, comme l'a suggéréBenjamin Radford[56].
↑Lemodule lunaire (Lunar Module) était à l'origine appelé module d'excursion lunaire (Lunar Excursion Module), abrégé et prononcé « LEM ». Une fois le nom changé et abrégé en « LM », le personnel de laNASA a continué à le prononcer comme « lem ».
↑Dans les simulations, ils commencent à appeler le CSM « Gumdrop » (boule de gomme), en référence à la gomme à mâcher, un nom inspiré par son apparence lorsqu'il est dans l'emballage protecteur bleu dans lequel il est transporté depuis l'usine du fabricant, et le LM « Spider » (araignée), inspiré de l'apparence du LM avec ses « jambes » d'atterrissage déployées
↑Les modules lunaires d'Apollo 5,Apollo 9,Apollo 13 ont été détruits durant leur rentrée atmosphérique, celui d'Apollo 11 après avoir été abandonné en orbite a fini par écraser sur la Lune tandis que ceux des missionsApollo 12,Apollo 14,Apollo 15,Apollo 16 etApollo 17 ont été délibérément lancés sur une trajectoire de collision avec la Lune.
La version du 17 juillet 2020 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.