| Antonio Cánovas del Castillo | ||
| Fonctions | ||
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| Président du Conseil des ministres espagnol | ||
| – (2 ans, 4 mois et 15 jours) | ||
| Monarque | Alphonse XIII | |
| Prédécesseur | Práxedes Mateo Sagasta | |
| Successeur | Marcelo Azcárraga Palmero | |
| – (2 ans, 5 mois et 5 jours) | ||
| Monarque | Alphonse XIII | |
| Prédécesseur | Práxedes Mateo Sagasta | |
| Successeur | Práxedes Mateo Sagasta | |
| – (1 an, 10 mois et 8 jours) | ||
| Monarque | Alphonse XII | |
| Prédécesseur | José de Posada Herrera | |
| Successeur | Práxedes Mateo Sagasta | |
| – (1 an, 1 mois et 30 jours) | ||
| Monarque | Alphonse XII | |
| Prédécesseur | Arsenio Martínez Campos | |
| Successeur | Práxedes Mateo Sagasta | |
| – (3 ans, 3 mois et 5 jours) | ||
| Monarque | Alphonse XII | |
| Prédécesseur | Joaquín Jovellar | |
| Successeur | Arsenio Martínez Campos | |
| – (8 mois et 12 jours) | ||
| Monarque | Alphonse XII | |
| Prédécesseur | Práxedes Mateo Sagasta | |
| Successeur | Joaquín Jovellar | |
| Biographie | ||
| Surnom | El Monstruo | |
| Date de naissance | ||
| Lieu de naissance | Malaga (Royaume d'Espagne) | |
| Date de décès | (à 69 ans) | |
| Lieu de décès | Arrasate (Royaume d'Espagne) | |
| Nature du décès | Assassinat | |
| Sépulture | Panthéon des hommes illustres | |
| Nationalité | Espagnole | |
| Parti politique | Parti libéral-conservateur | |
| Conjoint | María de la Concepción Espinosa de los Monteros (premier mariage) Joaquina de Osma y Zavala (second mariage) | |
| Profession | Historien Écrivain Diplomate | |
| Présidents du Conseil des ministres espagnol | ||
| modifier | ||
Antonio Cánovas del Castillo, né àMalaga, le et mort à Mondragón, auGuipuscoa, le, est un historien ethomme d'État espagnol. Il a été l'une des figures les plus importantes de la vie politique espagnole au cours de la seconde moitié duXIXe siècle, étant notamment le principal artisan dusystème politique de laRestauration de1874 et le dirigeant duParti conservateur ; il est toujours considéré par beaucoup comme l'un des plus brillantshommes politiques de l'histoire de l'Espagne.
Cánovas naît le àMalaga (Andalousie) dans une famille modeste[1].
Il étudie le droit, le commerce et le journalisme[1].
Il s’installe jeune à la capitaleMadrid où, grâce à un contact avecJosé de Salamanca, il obtient un emploi, dans laquelle il gravit les échelons grâce à son mérite personnel[1].
Après des études de droit et d'histoire, il publie en1854 uneHistoire de la décadence espagnole. Il commence sa carrière politique, aux côtés deLeopoldo O'Donnell, et écrit le manifeste de Manzanares, dont la publication lancera larévolution de 1854[2]. Membre de l'Union Libérale, Cánovas est nommé ministre de l'Intérieur en1864, et ministre de l'Outre-mer l'année suivante, sous le règne d'Isabelle II[1].
Après la révolution de 1868 et la chute de la monarchie, il prépare le retour du futurAlphonse XII, fils d'Isabelle II. Il expose son programme politique dans lemanifeste de Sandhurst proclamé par le futur Alphonse XII. Après lepronunciamiento de Martínez Campos et la proclamation d'Alphonse XII comme nouveau roi, en1874, il travaille sur le système politique de la Restauration. Il propose un système dans lequel deux grands partis politiques exerceraient alternativement le pouvoir, reposant sur un réseau de notables locaux pratiquant lecaciquisme. Pendant le règne d'Alphonse XII, Cánovas exerce à sept reprises la fonction deprésident du Conseil des Ministres.
Il est le principal rédacteur de laConstitution de 1876 ; il est à nouveau président du gouvernement à plusieurs reprises pendant larégence de Marie-Christine de Teschen.
De mai 1879 à mai 1881, il est président de laSociété géographique de Madrid.

Son gouvernement met en œuvre une politique coloniale fondée sur la répression des partisans de l'indépendancecubaine, qui renforça le développement du nationalisme cubain. L'Espagne perdra finalement la guerre contre lesÉtats-Unis en1898.
Partisan de l'esclavage, il déclare en au quotidien françaisLe Journal[3]:
« Les Noirs à Cuba sont libres ; ils peuvent contracter des engagements, travailler ou ne pas travailler, et je pense que l'esclavage était bien meilleur que cette liberté dont ils ont seulement profité pour ne rien faire et former des masses de chômeurs. Tous ceux qui connaissent les noirs vous diront qu'à Madagascar, au Congo, comme à Cuba, ils sont paresseux, sauvages, enclins à mal agir, et qu'il faut les conduire avec autorité et fermeté pour obtenir quelque chose de leur part. Ces sauvages n'ont d'autre propriétaire que leurs propres instincts, leurs appétits primitifs ».
En1897, Cánovas meurt assassiné d’un coup de feu par l'anarchiste italienMichele Angiolillo, qui voulait venger les condamnés duprocès de Montjuïc.
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