| Antonin Tirefort | |
Portrait d'Antonin Tirefort | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Conseiller municipal et adjoint au maire deCastres | |
| – (15 ans, 11 mois et 15 jours) | |
| Élection | 3 mai 1953 |
| Réélection | 21 mars 1965 |
| Député français | |
| – (4 ans, 3 mois et 27 jours) | |
| Élection | 25 novembre 1962 |
| Circonscription | 2e du Tarn |
| Législature | IIe(Cinquième République) |
| Groupe politique | UNR-UDT |
| Prédécesseur | André Vidal |
| Successeur | Jacques Limouzy |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Antonin Jean André Tirefort |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Ferrières (Tarn) |
| Date de décès | (à 69 ans) |
| Lieu de décès | Castres (Tarn) |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | RS UNR |
| Profession | Commandant dans l'Artillerie Professeur en lycée |
| Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur Chevalier des Palmes académiques |
| Religion | Catholicisme |
| Liste des députés du Tarn | |
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Antonin Tirefort (1899-1969) est un militaire ethomme politiquefrançais, originaire dudépartement du Tarn.
Antonin Tirefort nait le àFerrières (Tarn), dans une famille fort modeste, d'un pèremenuisier et d'une mèreépicière. En 1916, il obtient sonbrevet élémentaire, après avoir suivi les cours dupetit séminaire deCastres. Il entame une carrière militaire dans l'artillerie, et entre à l'école de l'artillerie deMetz en 1933, optionDCA. Il participe aux premiers combats de laSeconde Guerre mondiale en tant quecapitaine. À la suite de la défaite et de l'annexion de l'Alsace-Moselle, il est muté àBiscarosse, puis àTarbes. Il met un terme à sa carrière en 1946, ayant obtenu le grade decommandant. Il se reconvertit en tant que professeur au lycée privé Saint-Joseph àCastres (aujourd'hui ensemble scolaire de La Salle), poste qu'il occupera de 1948 à 1959.
Lors desélections municipales de 1953, il est élu conseiller municipal de la ville, avant d'être nommé adjoint au maire[1]. Il y dirige le bureau d’aide sociale de la ville. Il obtient alors deux distinctions, en récompense de son travail exemplaire dans ses fonctions municipales et d'enseignement, devenant ainsichevalier de la Légion d'honneur etchevalier des Palmes académiques. Adhérent duCentre national des républicains sociaux, il se retrouve en troisième position sur la liste départementale du parti lors desélections législatives du 2 janvier 1956. Néanmoins, le parti n'obtient pas une seule voix, s'étant retiré afin d'empêcher l'élection d'un seconddéputé socialiste.
En 1962, le député du TarnAndré Vidal, du partigaulliste, l'Union pour la nouvelle République, vote la motion de censure contre le gouvernement. L'Assemblée Nationale étant donc dissoute, lesélections législatives de 1962 sont organisées. Afin de remplacer André Vidal en tant que candidat de l'Union pour la nouvelle République, Antonin Tirefort est proposé. Lors des élections, son principal adversaire est le candidat duMRP, Gaston Bousquet, qu'il bat au premier tour avec 22,1% des voix, en se présentant comme un Tarnais de vieille souche, en opposition à son adversaire qui ne l'est vraisemblablement pas. Lors du second tour, il est élu avec 47,98% des voix, devant le candidat socialiste (40,96%) etAndré Vidal (11,1%), qui se représente mais sans étiquette. Antonin Tirefort est ainsi nommé député de la2e circonscription du Tarn le.
Une fois à l'Assemblée Nationale, il soutient ardemment son parti, en votant pour la totalité des lois proposées par le gouvernement deCharles de Gaulle, comme letraité de l'Élysée (13 juin 1963) ou la réforme duservice national (26 mai 1965). Durant son mandat, il siège aussi à lacommission de la défense et des forces armées, peut-être grâce à son expérience militaire. Néanmoins, il est un membre très discret de l’hémicycle, car il ne prendra pas une seule fois la parole à l’Assemblée de toute la durée de son mandat, se considérant bien plus simple représentant de son département que détenteur dupouvoir législatif. Il siègera à jusqu'au, date à laquelle il est remplacé parJacques Limouzy, futursecrétaire d'état.
Antonin Tirefort est réélu au conseil municipal de Castres avec lesélections municipales de 1965, mais ne se représente pas en tant que député. Il conservera son poste jusqu'à son décès, le àCastres[2].
La rue Antonin-Tirefort, àCastres, lui rend hommage.