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| Antoine Desfarges | |
Antoine Desfarges en 1898 | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député français | |
| – (16 ans, 7 mois et 16 jours) | |
| Élection | 3 septembre 1893 |
| Réélection | 8 mai 1898 27 avril 1902 20 mai 1906 |
| Circonscription | Creuse |
| Législature | VIe,VIIe,VIIIe etIXe(Troisième République) |
| Groupe politique | PRS(1893-1906) RRRS(1906-1910) |
| Prédécesseur | Émile Coutisson |
| Successeur | René Viviani |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Saint-Pierre-le-Bost |
| Date de décès | (à 90 ans) |
| Lieu de décès | Vallière |
| Nationalité | Française |
| Résidence | Creuse |
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Antoine Desfarges, né en1851 àSaint-Pierre-le-Bost et mort le 5 décembre1941 àVallière, est unhomme politique français.
En 1871, il participe à laCommune de Paris puis, sous laTroisième République, devientradical socialiste.
Il commence sa carrière professionnelle commemaçon de la Creuse, puis petit entrepreneur. Il milite dans les organisations ouvrières entre1867 et1871. En 1870, il est mobilisé dans le cadre de laguerre contre la Prusse et est intégré dans le 248e bataillon de lagarde nationale. Après le 18 mars 1871, il rejoint laCommune de Paris. Après laSemaine sanglante, il est arrêté mais arrive à s'évader[1].

En 1877, après avoir terminé son service militaire, il retourne àParis et aide à l'organisation du mouvementsocialiste en participant comme délégué à plusieurs congrès régionaux. Très apprécié par ses camarades, il est élu en 1880 et pendant six ans par quatorze corporations pour les représenter auConseil des Prud'hommes deParis. Enfin, il est également élu président du Conseil du bâtiment.
En1889, il se désiste auxélections législatives en faveur deMartin Nadaud. Par la suite, il sera député de laCreuse pendant 17 ans, de1893 à1910, sous l'étiquetteRépublicain-Socialiste. Il va aussi prendre des positions antisémites et antidreyfusardes affirmant que:
"Je me suis catégoriquement prononcé contre les menées des cosmopolites juifs et financiers qui, par la puissance de l'argent, ont déchaînés une troublante agitation à travers le pays, pour sauver le traître Dreyfus justement condamné par ses pairs."[2]
Toujours socialiste, Desfarges côtois, lors de réunions et de meetings, d'anciensboulangistes commeHenri Rochefort,Paulin-Méry,Émile Goussot, etc.[3] et participe à des conférences organisées par leComité central socialiste révolutionnaire (CCSR)[4] fondé parErnest Granger etErnest Roche, desblanquistes ralliés aunationalisme.
Lorsque son décès intervient en1941, il est l'un des derniers communards encore en vie avecAdrien Lejeune.