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Antoine Aymard

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Pour les articles homonymes, voirAymard.

Antoine Aymard
Antoine Aymard

Naissance
Ornaisons (Aude,France)
Décès (à 87 ans)
6e arrondissement de Paris
OrigineDrapeau de la FranceFrance
ArmeInfanterie
GradeLieutenant-général
Années de service1792
DistinctionsBaron d'Empire
Grand officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
HommagesArc de triomphe de l'Étoile,37e colonne.
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Antoine Aymard, baron etpair de France, né le àOrnaisons, mort le àParis, est ungénéral français du Premier Empire.

Il est le père d'Édouard Aymard, né àVillemoustaussou dans l'Aude en 1820 et mort àParis en 1880,général de division en 1870 etgouverneur militaire de Paris en 1878.

Guerres de la Révolution

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Antoine Aymard entre comme volontaire en 1792, dans le7e bataillon de volontaires de l'Aude, affecté au4e régiment d’infanterie de ligne, où il est nommé sergent-major le 15 février 1793. Le 24 avril, le choix de ses camarades le fait appeler au commandement de la4e compagnie franche de l'Aude, amalgamée dans la1re demi-brigade légère dedeuxième formation[1].

Distingué par legénéral de Flers, le jeune Aymard est attaché le 5 août 1793, à l'état-major général de l'armée des Pyrénées orientales, en qualité de capitaine-adjont, et il y fait les campagnes de 1793,an II etan III. Il est blessé à labataille de Peyrestortes. À la mort du généralLaharpe, il rentre dans le17e léger avec lequel il fait les campagnes des ansIV,V,VI,VII etVIII enItalie, et celle de l'an IX à l'armée des Grisons. Le 21 floréal an IV, après le passage dupont de Lodi, il culbute, à la tête de sa compagnie, un détachement de hussards ennemis, et s'empare sur l'Adda, de trois barques chargées de provisions. Le 16 thermidor suivant, àCastiglione, il enlève deux pièces de canon et un obusier.

ÀRivoli, étant de garde avec 50 hommes, il est enveloppé par un ennemi fort supérieur en nombre, il se défend vigoureusement, à la faveur d'un abattis d'arbres qu'il avait fait disposer pour couvrir son poste, donnant ainsi le temps qu'on vienne le délivrer. À laBormida, chargé de tourner, avec deux compagnies, l'aile gauche de l'ennemi, il exécute cette manœuvre sous la protection d'un détachement de chasseurs et fait 80 prisonniers. Il combat huit heures à labataille de Novi et y reçoit un coup de feu qui lui traverse le corps.

Guerres napoléoniennes

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Son régiment est appelé à faire partie de l'armée des côtes de l'Océan, et il fait les campagnes de l'an XI et de l'an XII, puis fait chevalier de laLégion d'honneur le 26 prairial an XII. Créé chef de bataillon au8e de ligne, en août 1804, il fait, en cette qualité et avec distinction, les campagnes de 1804, 1805 et de 1806. Après labataille d'Eylau, l'Empereur récompense ses services en le nommant colonel du32e de ligne le 23 février 1807. Son régiment se distingue à lacampagne de Pologne et surtout à labataille de Friedland où le jeune colonel est nommé officier de la Légion d'honneur. Après lapaix de Tilsit le32e de ligne passe enEspagne et fait les campagnes de 1808 à 1812. Le colonel Aymard est blessé à labataille de Talavera, en chargeant à la tête de son régiment la2e brigade des gardes anglaises.

Après une action des plus meurtrières, le32e de ligne, quoique débordé sur son flanc gauche, chasse de sa position la brigade ennemie et reste maître du champ de bataille. À la suite de cette brillante affaire, leroi Joseph remet au colonel Aymard une croix d'honneur enrichie de diamants, et le prévient qu'il a demandé à l'Empereur l'autorisation de le nommer commandant de l'ordre royal d'Espagne. Le jeune colonel est aussi faitbaron de l'Empire, avec une dotation de 4 000 francs de rente dès le 20 juillet 1808, et commandeur de la Légion d'honneur le 8 décembre, après la prise deMadrid.

Le 4 novembre 1810, au passage deRio-Almangora[pas clair], deux bataillons du32e de ligne commandés par le colonel Aymard, et trois régiments de cavalerie sous les ordres du généralMilhaud culbutent et mettent dans une épouvantable déroute l'armée espagnole du généralBlacke. Les Français s'emparent d'une partie de l'artillerie ennemie et font plus de prisonniers qu'ils n'étaient de combattants. Élevé au grade degénéral de brigade le 12 avril 1813. Peu après, marchant vers Bayonne avec un convoi de prisonniers, il fut attaqué par une guérilla commandée par le chef de bande Longa et ce près du pont d'Armiñon. Au cours de cette attaque, il perdit son frère, capitaine de grenadiers du 4è bataillon du 32è régiment d'infanterie de ligne[2]. C'est en qualité degénéral de brigade que le baron Aymard fait lacampagne de Saxe (1813). Le 6 août de la même année, il est nommé au commandement de l'une des brigades de la4e division de laGarde impériale, à la tête de laquelle il se rend maître le 10 octobre suivant, du défilé en avant deNaumbourg, malgré la vive résistance de l'ennemi.

Il fait lacampagne de 1814 enBelgique et mérite la confiance deLazare Carnot, gouverneur d'Anvers. À la tête de 1 200 hommes de laJeune Garde et d'un escadron delanciers rouges, avec deux pièces de canon, il chasse l'ennemi de tout le pays compris entre l'Escaut et les polders. Legénéral Maison s'étant porté surGand, fait sortir d'Anvers la division Boguet, dont fait partie la brigade Aymard : l'ennemi est mis dans une déroute complète au combat deCourtrai, le jour même où les alliés entraient à Paris.

Lorsque l'Empereur abdique, le général Aymard se retire près deCarcassonne, mais appelé au commandement du département de l'Hérault, par décision royale du, il se rend àMontpellier, où il se trouve le jour du retour de l’Empereur, qui le nomme au commandement de l'une des brigades de la garde impériale, par décret du 22 avril 1815. Le général Aymard est en marche pour rejoindre l'armée avec les régiments qu'il venait d'organiser, lorsqu'il reçoit àSoissons la nouvelle de labataille de Waterloo. Dès la rentrée desBourbons, il sollicite sa retraite et se retire dans ses foyers, à l'âge de 42 ans, après avoir fait vingt-deux campagnes et reçu quatre blessures.

La répression à Lyon

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Après larévolution de 1830, il commande successivement les départements duRhône et deVaucluse, puis est nommélieutenant-général le 30 septembre 1832. Il commande la7e division militaire à l'époque des troubles deLyon en 1830 et 1834. Peut-être n’a-il pas, dans ces circonstances difficiles, la prudence et la mesure nécessaires. Les soldats placés sous ses ordres prennent parti pour les mutualistes et refusent d'obéir à leurs chefs. Dès ce moment, le général Aymard s’attache à préserver les troupes de tout contact avec la population. Le 9 avril, la lutte s'engage avec plus de violence que jamais ; ce n’est qu’après six jours de carnage queforce reste à la loi.

il est élevé à lapairie et reçoit la croix de grand officier de la Légion d'honneur.

Distinctions

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Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier Ouest,37e et38e colonnes.

Armoiries

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FigureBlasonnement
Armes du baron Aymard et de l'Empire

Fuselé d'or et d'azur, à la bordure componnée de sable, et d'argent au franc-quartier desBaronsmilitaires de l'Empire brochant.[3],[4],[5],[6],[7]

Notes et références

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  1. Claude Marquié, « Carcassonne. Les dimanches dans l'histoire : le retour à la terre du général Antoine Aymard (1773-1861) »Accès payant, surladepeche.fr,(consulté le)
  2. Piéron, Gustave Louis Eugène,1859-,Histoire d'un régiment la 32e demi-brigade (1775-1890) Lonato, 1796 - Les pyramides, 1798 - Friedland, 1807 - Sébastopol, 1855 ..., A. Le Vasseur et cie,(OCLC 555690358,lire en ligne)
  3. « Source:Armorial du Premier Empire, Vicomte Albert Révérend, Comte E. Villeroy »
  4. « Tout sur l'héraldique : dessin de blasons et d'armoiries sur toutsurlheraldique.blogspot.com »
  5. « La noblesse d'Empire sur http://thierry.pouliquen.free.fr »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  6. « Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  7. Louisde La Roque,Armorial de la noblesse de Languedoc, Généralité de Montpellier,vol. 1-2, F. Seguin,(lire en ligne)

Bibliographie

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Liens externes

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