Type | |
---|---|
Matériau |
L'antiphonaire (de :antiphona, « antienne », refrain d'unpsaume) est unlivre liturgiquecatholique rassemblant les partitions grégoriennes desheures canoniales (liturgie des heures, ou « bréviaire »).
Les premiers antiphonaires remontent au temps du papeGrégoireIer, auVIe siècle.
Toutefois, dans les manuscrits, le termeantiphonarius n'apparait qu'auVIIIe siècle, de surcroît que dans le royaume carolingien[1], alors que le motantiphona (antienne) s'employait depuis leIVe siècle, à la suite de l'écriture deJean Cassien[2]. Les premières mentions d'antiphonaires se trouvent dans les catalogues des bibliothèques de l'abbaye Saint-Wandrille de Fontenelle (787 - 806) ainsi que de l'abbaye de Saint-Riquier (831).Amalaire de Metz aussi mentionnait les antiphonaires qu'il avait consultés à l'abbaye de Corbie[1].
À cette époque-là, l'antiphonaire ne signifiait pas seulement les offices. Cetantiphonarium ouantiphonale était destiné non seulement aux antiennes d'office mais également aux antiennes de la messe. Ainsi, le manuscrit Monza c.12.75 contient les deux répertoires : folios n° 1 - 86v pour la messe ainsi que les folios 95V - 251 réservés à l'office[1].
Tardivement, leliber antiphonarius signifiait ce qui concerne tous les chants d'office, mais sans psaumes ni lectures, selon l'ordre ducalendrier liturgique[1].
Les réformes menées sous le papePie V auXVIe siècle constituent le dernier changement notable dans leur composition. Après la réforme liturgique postérieure àVatican II, le livre liturgique de référence pour l'office séculier en grégorien est l'Antiphonale Romanum édité par l'Abbaye de Solesmes. Sa publication n'étant pas complète, lesHeures Grégoriennes, édité par lacommunauté Saint-Martin, sont le seul ouvrage permettant de célébrer enlangue latine et enchant grégorien les heures du jour de l'office séculier.
Le « psautier » est l'ordinaire hebdomadaire de l'office divin. On y trouve principalement :
On y trouve également lecapitule (petite lecture) et unRépons bref.
Comme dans leMissel, le propre du jour est classé en « Propre du temps », « Sanctoral » et « Commun ». Pour chaque jour du propre, les éléments variables de l'office sont donnés.
Les tons communs de l'office donnent principalement les tons de la psalmodie.
On y trouve également le ton des lectures, et la manière de chanter les différents versets et répons de l'office, sur un phrasépsalmodique caractéristique.
Sur les autres projets Wikimedia :
Cérémonies liturgiques | ![]() | |
---|---|---|
Objets liturgiques | ||
Livres liturgiques | ||
Linges liturgiques | ||
Paramentique | ||
Costume ecclésiastique | ||
Voir aussi |
Plain-chant | ![]() | |
---|---|---|
Neumes | ||
Modalité grégorienne | ||
Répertoire grégorien | ||
Catégorie:Chant grégorien |
Lesrites catholiques latins | ||
---|---|---|
Rite romain | 1570-1969 :messe tridentine. Depuis1969 :messe de Paul VI. Variantes : | ![]() |
Autres rites en vigueur | ||
Rites liturgiques historiques | ||
Livres liturgiques | ||
Articles connexes |