
Cet article d'histoire doit êtrerecyclé().
Motif : Article sans structure, non fondé sur des sources académiques et ne reposant que sur des articles de presses épars qui ne traitent aucun spécifiquement du sujet
Améliorez-le,discutez des points à améliorer ou précisez les sections à recycler en utilisant{{section à recycler}}.
L'anticatholicisme est la méfiance, la discrimination ou la répression de l'Église catholique, de ses représentants, de ses structures ou de ses fidèles.
L'anticatholicisme s'est particulièrement développé dans plusieurs paysprotestants à partir de laRéforme[1]. Dans ses formes les plus excessives, il peut conduire à despersécutions.
L'anticatholicisme au Royaume-Uni regroupe les loisdiscriminatoires[2], lespersécutions[3], et plus généralement l'hostilité manifestée à l'encontre descatholiques et de leur religion enAngleterre et auRoyaume-Uni, principalement depuis leschisme anglican sousHenriVIII en 1534.
L'anticatholicisme est institutionnalisé dans les textes officiels de lamonarchie britannique[2], où les catholiques sont désignés sous le terme péjoratif de « papistes »[2] et sont victimes de plusieurs discriminations majeures. L'acte d'établissement de 1701, toujours en vigueur aujourd'hui, interdit par exemple aux catholiques de gouverner le Royaume-Uni[2].

À partir desannées 1860 se développe enAllemagne un mouvement très hostile au catholicisme, considéré comme inféodé à une puissance étrangère (Rome) et donc hostile à l'unification de la nation.
Après1870, leKulturkampf deBismarck est son prolongement direct. Cette idéologie, qui exerce une grande influence sur les milieuxpangermanistes, explique aussi en partie certains aspects dunazisme et de son anticatholicisme.
Dès 1871,Otto von Bismarck et son ministre des Cultes,Adalbert Falk, adoptent ainsi une série de textes dirigés contre les catholiques afin de leur faire accepter le primat du temporel sur le spirituel. Des moyens législatifs sans précédent sont employés pour lutter contre l'Église catholique afin de la soumettre au contrôle de l'État : interdiction aux prêtres de parler politique lors des prêches, interdiction des établissements jésuites, affectation administrative des ecclésiastiques, expulsion de tous les ordres religieux catholiques, confiscation de leurs biens, écoles et couvents, introduction du mariage civil. Des prêtres réfractaires sont déchus de leur nationalité, emprisonnés ou condamnés à des amendes. Ces méthodes brutales finissent par déplaire même aux alliés de Bismarck que sont leslibéraux et lesprotestants.
Les mesures dirigées contre l’Église, les prêtres et leur influence contribuent également à souder les catholiques entre eux. Les catholiqueslorrains,alsaciens etpolonais qui cherchent à s'affranchir de la tutelle allemande et les catholiquesbavarois et de la région deCologne qui se méfient du monopole de la Prusse sur l’Empire allemand, font preuve d'unité et résistent. Rassemblés au sein d’un parti politique, leZentrum, les catholiques acquièrent un poids politique considérable qui rend leur soutien indispensable.

L'anticatholicisme remonte à la fondation des colonies de laNouvelle-Angleterre, la lutte contre le« papisme » étant particulièrement marquée dans leur pays d'origine[4].
C'est à partir de 1830 avec l'arrivée d'immigrés catholiques allemands et irlandais que les violences anticatholiques se multiplient[4]. Des faux témoignages sur l'affaireMaria Monk accusent à partir de 1834 les catholiques d'esclavage sexuel et d'infanticide[5].
La mise en place d'un réseau d'éducation catholique est vue comme une menace, et desamendements Blaine sont mis en place par la plupart des États pour empêcher tout financement de ces écoles[6].
LeKu Klux Klan, à l'origine mouvementsuprémaciste blanc caractérisé par sonracisme antinoir, connait une deuxième vie dans lesannées 1920 et étend son idéologie, notamment vers l'anti-catholicisme. Se proclamant défenseur d'une Amérique blanche et protestante, il s'oppose à l'immigration auxÉtats-Unis de populationsirlandaises et d'Europe centrale et duSud, notamment d'Italie. Ces immigrés catholiques sont perçus comme une menace pour l'identité protestante, ouest et nord-européenne du pays. Lespapistes sont en outre suspectés d'obéir davantage auPape qu'au gouvernement américain[7].
L'anticatholicisme diminue notamment au cours de laSeconde Guerre mondiale, laquelle rassemble les Américains[5].
LorsqueJohn Fitzgerald Kennedy souhaite se présenter à l'élection présidentielle américaine de 1960, il doit expliquer devant des pasteurs protestants être à la fois catholique et patriote[8]. L'anticatholicisme diminue avec la présidence de Kennedy et auXXIe siècle, le démocrateJoe Biden est catholique, de même que plusieurs candidats républicains commeJeb Bush,Rick Santorum ouBobby Jindal sans que ce soit un handicap pour eux[5].
Les discriminations d'origine politique contre le catholicisme ont pris des formes diverses en Irlande. De nombreuses restrictions, frappant lescatholiques, avaient été introduites par l'Acte d'uniformité, leTest Act, et lesLois pénales. La nécessité d'abjurer l'autorité spirituelle et temporelle dupape, ainsi que latranssubstantiation, avait accablé lourdement les catholiques.
Les Irlandais catholiques ont été ainsi empêchés d'accéder aux Universités à la suite de ces lois. Mais après les premières étapes de l'émancipation catholique, les catholiques ont été autorisés à demander leur admission en 1793 à l'Université de Cambridge et à l'Université d'Oxford[9].
Le sentiment anticatholique est resté présent enIrlande sous domination britannique jusqu'à son indépendance en1921.
Sur le plan politique, le découpage électoral a été conçu à l'avantage des protestants en Irlande du Nord. Les sixcomtés qui constituent l'Irlande du Nord sont découpés à sa fondation de manière à permettre la victoire des partis unionistes, même dans les zones où les catholiques sont majoritaires[10]. Trois types d'élections avaient cours en Irlande du Nord avant les réformes des années 1970 : un système presque démocratique pour celles duParlement du Royaume-Uni, un systèmecensitaire pour les élections locales et un système où seuls avaient le droit de vote les propriétaires d'entreprise et leurs épouses pour celles duParlement d'Irlande du Nord[11]. Par exemple, àDerry, 10 000 catholiques ne sont représentés que par huit sièges au conseil municipal, tandis que 7 500 protestants en possèdent 12[12].
L'Ordre d'Orange, antifrançais et anticatholique, a été actif au Canada mais a décliné à partir des années 1950 et 1960, et a perdu en activité auXXIe siècle[13],[14].

Laguerre de Quatre-Vingts Ans au cours de laquelle lesProvinces-Unies calvinistes combattent pour leur indépendance face à l'Empire espagnol catholique voit l'interdiction du culte catholique et la confiscation des églises à partir de 1581[16].
L'an voit l'invasion française et la mise en place de laRépublique batave qui rétablit la liberté de culte, mais se mêle de l'organisation épiscopale. Après le rattachement auPremier Empire français, l'Église est contrôlée directement par les autorités napoléoniennes[16].
Leroyaume uni des Pays-Bas cherche à établir un concordat avec le Saint-Siège, mais cela échoue. Le clergé est espionné, les jésuites et les congrégations enseignantes ne sont plus tolérées. Les autorités tentent de mettre en place un système épiscopal indépendant de Rome, mais échouent[16]. Le ressentiment catholique est une des causes de larévolution belge.
L'émancipation des catholiques date des années 1840 et 1850[16]. Lerétablissement de la hiérarchie épiscopale aux Pays-Bas a lieu en 1853.
La Suisse a également connu unKulturkampf. En 1841 des couvents sont fermés. En 1844-1845, plusieurs cantons lancent des attaques armées contre Lucerne qui avait autorisé les Jésuites. À la suite de laguerre du Sonderbund en 1848, les Jésuites sont interdits en Suisse. Ils ne seront de nouveau autorisés qu'en 1973. En 1873, 69 prêtres jurassiens sont expulsés, l'évêqueGaspard Mermillod est banni et lenonce apostolique renvoyé. En 1874 sont mis en place lesArticles d'exception, qui interdisent la création d'ordres religieux ou de diocèses sans l'autorisation parlementaire[17].

Bien que très minoritaire, l'Église catholique fut persécutée, aux côtés desorthodoxes, enURSS[18].
AuXVIIIe, l'empereurDaoguang modifie une loi existante, rendant la propagation du catholicisme passible de mort[19]. Pendant larévolte des Boxers, des missionnaires catholiques et leurs familles ont été assassinés par les rebelles Boxers[20].
Depuis la fondation de la République populaire deChine, toutes les religions, y compris le catholicisme, ne fonctionnent queAssociation catholique patriotique chinoise[21] Cependant, de nombreux catholiques n'acceptent pas le contrôle de l'État sur l'Église et, par conséquent, pratiquent leur culte dans la clandestinité[22]. Il y a eu un certain rapprochement entre le gouvernement chinois et le Vatican[23].
En 2018, l'Associated Press a rapporté que la Chine sousXi Jinping "mène la suppression systématique la plus sévère du christianisme dans le pays depuis que la liberté de religion a été inscrite dans la constitution chinoise en 1982"[24], qui a impliqué " la destruction de croix, le brûlage de bibles, la fermeture d'églises et l'ordre donné aux fidèles de signer des papiers renonçant à leur foi "[25].
La Chine exige encore aujourd'hui des catholiques qu'ils abjurent l'autorité papale, et n'hésite pas à envoyer en prison ceux qui s'y refusent[26].
Depuis la chute de l'URSS, l'Église orthodoxe russe joue un rôle important en Russie. Les catholiques, principalement issus de minorités ethniques comme les Allemands ou les Polonais, subissent des discriminations[27],[28]. En 2017, les préjugés anticatholiques restent largement répandus en Russie[29].
« mohammedan slaves to beys. »
Robin Clifton, "Popular Fear of Catholics during the English Revolution", Past and Present, 52 (1971), 23-55.
Wills, Garry. Under God 1990.
Sur les autres projets Wikimedia :
| Par groupe | |
|---|---|
| Méthodes | |
| Histoire |
|