Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Antananarivo

18° 54′ 44″ sud, 47° 31′ 18″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Antananarivo
Tananarive, Iarivo, Tana
Blason de Antananarivo
Héraldique
Drapeau de Antananarivo
Drapeau
En haut : vue sur le centre-ville, lelac Anosy et sonmonument aux morts dit de l'« Ange noir » (Anjely Mainty). En bas : leRova.
Administration
PaysDrapeau de MadagascarMadagascar
RégionAnalamanga
ProvinceAntananarivo
DistrictAntananarivo Renivohitra
MaireHarilala Ramanantsoa
Code postal101
Démographie
Population1 391 433 hab.(2022)
Densité16 105 hab./km2
Géographie
Coordonnées18° 54′ 44″ sud, 47° 31′ 18″ est
Altitude1 276 m
Superficie8 640 ha = 86,4 km2[1]
Localisation
Géolocalisation sur la carte :Madagascar
Voir sur la carte topographique de Madagascar
Antananarivo
Géolocalisation sur la carte :Madagascar
Voir sur la carte administrative de Madagascar
Antananarivo
modifier 

Antananarivo ouTananarive[2] dans sa versionfrancisée, ou encore la cité des mille, est lacapitale économique et politique deMadagascar, de laprovince d'Antananarivo et de larégion Analamanga. Ses habitants s'appellent lesAntananariviens, ouTananariviens. Sa population dépasse 1,6 million d'habitants, etson agglomération approche les 3,6 millions d'habitants. Laville est divisée en sixarrondissements et 192 fokontany.

La ville fut tout d'abord construite comme uneforteresse vers le début duXVIIe siècle par les roismerina, qui en ont fait leur résidence principale dans lesannées 1790. La communauté s'est développée très rapidement alors que les rois merina, notammentRadamaIer, avaient le contrôle de la majeure partie de l'île auXIXe siècle. Les Français s'emparent de la ville en1895. Elle devient, plus tard, la capitale de lacolonie de Madagascar et dépendances sous domination française. Elle conserve son statut de capitale lors de l'accession à l'indépendance du pays le. Antananarivo concentre les principales activités économiques, culturelles et politiques.

Tananarive, sur la colline Analamanga.

L'air à Tananarive étant l'un des plus pollués au monde[3],[4], les rues étant fortement embouteillées et les infrastructures étant insuffisantes, le chef de l'ÉtatAndry Rajoelina annonce en 2019 sa décision de transférer la capitale dans une autre ville, nomméeTanamasoandro, d'ici la fin de son mandat, en 2023.

Géographie

[modifier |modifier le code]

Topologie

[modifier |modifier le code]

Tananarive est située à environ 1 280 m d'altitude dans la région des hauts plateaux du centre de Madagascar. La ville se trouve à 350 km de la côte orientale et à 550 km de la côte occidentale de l'île. Antananarivo a une position dominante sur le sommet et les pentes d'une longue arête rocheuse culminant à environ 1 435 mètres et s'étendant du nord au sud sur environ 4 km[5].

Antananarivo a une superficie de 86,4 km2[6]. Son territoire est parsemé de quelques lacs comme lelac Mandroseza, lelac Anosy et surtout lelac du marais Masay.

Climat

[modifier |modifier le code]

Antananarivo a un climat tropical d'altitude (Cwb selon laclassification de Köppen). Bien qu'elle soit située dans lazone intertropicale, la température moyenne sur l'année est modérée par les effets de l'altitude.

Le climat est caractérisé par des hivers frais et très secs et des étés doux et très pluvieux.

Latempérature en saison fraiche descend rarement au-dessous de10 °C. En saison chaude, elle dépasse rarement30 °C.

Les gelées sont rares mais pas inconnues. Pendant le mois de juin, selon les années, il se peut que la température du matin descende jusqu'à−1 °C. Plus récemment, le, ce record a été approché car il a fait−2 °C et cela a provoqué l'apparition des gelées blanches[7],[8].

Les journées où le soleil n'apparaît pas de la journée sont également très rares (moins d'une dizaine par an).

Moyennes annuelles

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Mois
janvier
février
mars
avril
mai
juin
juillet
août
septembre
octobre
novembre
décembre
Minimum
17
17
17
15
13
10
10
10
11
13
15
17
Maximum
27
27
27
26
24
22
21
22
24
27
28
28
Record Minimum12111174-23236611
  • Précipitations (nombre de jours avec précipitations supérieures à unmm/24h)[9] ; les pluies sont généralement concentrées en épisodes courts et intenses, en particulier pendant la saison des pluies et sauf en cas de certainscyclones tropicaux :
Mois
janvier
février
mars
avril
mai
juin
juillet
août
septembre
octobre
novembre
décembre
Jours de
pluie
21
17
14
5
2
0
2
1
3
4
9
19

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Son nom signifie « La Ville des Mille » (dean, préfixe locatif correspondant à « à » ;tanana signifiant « ville » ou « village» ;arivo voulant dire « mille ») en raison des mille guerriers qui y sont restés à la demande deRadamaIer pour protéger le domaine royal d'Analamanga (en rapport avec l'importante garnison royalemerina)[10]. Les Malgaches lui font souvent subir uneaphérèse et uneapocope qui donnentTana et il a été francisé à l'époque coloniale enTananarive car laprononciation malgache élide lean paraccentuation sur leTa et pratique quasi systématiquement l'élision des voyelles finales.

La région où se situe Antananarivo s'appelleAnalamanga et c'est aussi la région de l'Imerina, la région des hautes terres centrales, que l'administration coloniale française avait francisé en « Emyrne ».

Histoire

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Chronologie d'Antananarivo.

Royaume Merina

[modifier |modifier le code]

Antananarivo est déjà une grande ville avant l'ère coloniale. Son histoire est étroitement liée à celle duroyaume Merina. La zone en question était recouverte d'une mosaïque de forêts tropicales, savanes et marais. Cependant, des altérations d'origine anthropique ont considérablement transformé ce paysage. Les pertes de couvert forestier ainsi que les changements de composition sont étroitement associés au mode de vie des populations ancestrales. La présence de forêts sur la colline d'Analamananga est précisée dans certains textes, cette forêt visible à partir d'Ambatomiantendro-Ambohimanga ayant suscité la convoitise des roismerina.

En raison de leur accessibilité géographique, de leur relief, ainsi que des défis inhérents à la conservation des preuves, les preuves de l'activité humaine dans la région d'Antananarivo ne sont identifiables que dans la période culturelle « Fiekena », qui s'étend duXIe au XIIe siècle. Il est probable que la destruction se soit accélérée de manière exponentielle, étant donné que les hautes terres centrales étaient probablement habitées par des populations pratiquant la cueillette et le défrichage.Dans l'histoire d'Antananarivo, la vague migratoire notable est celle desIndonésiens malais, reconnue pour son rôle de bâtisseur dans la formation de la ville. Ces migrants ont principalement traversé l'est de Madagascar, passant parAmbatondrazaka jusqu'àAnjozorobe, puis finalement atteignant Ambohimanga. Ils ont joué un rôle crucial dans l'établissement du royaume Merina.

Le royaume Merina, situé au centre de Madagascar, était en pleine expansion à cette époque. Sa consolidation était en constante évolution et sa population croissait.

En 1610, dans le cadre de leurs conquêtes territoriales, les Merina entreprirent la conquête d'Analamanga, alors une colline habitée par le peuple Vazimba. Après avoir expulsé lesVazimbas qui habitaient la ville au sommet de la colline d'Analamanga,Andrianjaka choisit le site pour sonrova (enceinte royale fortifiée), qui s'agrandit au fil du temps pour abriter lespalais royaux et les tombes de laroyauté Merina[11]. Selon divers récits, la ville fut fondée vers 1610[12] ou 1625[13]. Les premiers rois merina utilisèrent lefanampoana pour construire un ensemble massif de rizières irriguées et de digues autour de la ville afin de fournir suffisamment de riz à la population croissante. Ces rizières, dont la plus grande est appeléeBetsimitatatra, continuent de produire du riz[14].

Les souverains Merina successifs régnèrent sur le royaume d'Imerina depuis Analamanga jusqu'au règne du roiAndriamasinavalona. Ce dernier donna à la ville son nom actuel ; il établit la place d'Andohalo où tous les souverains successifs prononcèrent leurs discours royaux et leurs annonces au public. Il nomma aussi de nombreux endroits de la ville en fonction des noms de sites similaires dans le village voisin d'Antananarivokely[15]. Andriamasinavalona désigna des territoires spécifiques pour leshova (roturiers) et chaque sous-casteandriana (noble), à la fois dans les quartiers d'Antananarivo et dans la campagne entourant la capitale.

Ces divisions territoriales étaient strictement appliquées ; les membres des castes inférieures étaient tenus de vivre sur les territoires qui leur étaient alloués et n'étaient pas autorisés à séjourner pendant de longues périodes dans les territoires réservés aux autres. De nombreuxfady (tabous) furent imposés, dont des interdictions de la construction de maisons en bois par des personnes non nobles[16] et de la présence de porcs dans les limites de la ville[17].

À la mort d'Andriamasinavalona en 1710, Imerina se divisa en quatre quadrants belligérants et Antananarivo devint la capitale du district sud[18].Au cours de la guerre civile de 77 ans qui suivit, la capitale du district oriental àAmbohimanga prit de l'importance[19]. Le dernier roi d'Ambohimanga, Andrianampoinimerina, conquit avec succès Antananarivo en 1793 et réunit les provinces d'Imerina, mettant fin à la guerre civile[20]. Il ramena la capitale politique du royaume à Antananarivo en 1794 et déclara Ambohimanga capitale spirituelle du royaume[18]. Andrianampoinimerina créa un grand marché àAnalakely, y établissant le centre économique de la ville[21].

Royaume de Madagascar

[modifier |modifier le code]
Lelac Anosy fut créé auXXe siècle pour fournir de l'énergie hydraulique aux usines industrielles.

Quand le fils d'Andrianampoinimerina,RadamaIer, monta sur le trône à la mort de son père en 1810, Antananarivo était la ville la plus grande et le centre économique de l'île, avec une population de plus de 80 000 habitants[22]. Radama ouvrit la ville aux premiers colons européens, des artisans missionnaires de laLondon Missionary Society (LMS) qui arrivèrent en 1820 et ouvrirent les premières écoles publiques de la ville[23]. Le missionnaireJames Cameron introduisit la fabrication de briques sur l'île et créa lelac Anosy pour générer de l'énergie hydraulique pour la fabrication industrielle[24].Radama Ier établit un terrain d'entraînement militaire sur une plaine plate appelée Mahamasina à la base d'Analamanga, près du lac. L'assujettissement par Radama Ier d'autres groupes ethniques malgaches lui permit de contrôler près des deux tiers de l'île. Les diplomates britanniques qui avaient conclu des traités commerciaux avec Radama le reconnurent comme le « souverain de Madagascar », une position que lui et ses successeurs revendiquèrent, bien qu'ils n'aient jamais réussi à imposer leur autorité sur la plus grande partie du sud de l'île. Par la suite, les souverainsmerina déclarèrent Antananarivo capitale de toute l'île[25].

RanavalonaIre, successeur de Radama Ier, demanda àJean Laborde de construire letombeau de Rainiharo et lerova d'Antananarivo (construit de 1839 à 1841). Jean Laborde produisit aussi une large gamme de produits industriels dans des usines du village montagnard de Mantasoa et une fonderie dans le quartier d'Isoraka à Antananarivo[26].

Ranavalona Ire supervisa l'amélioration des infrastructures de la ville, y compris la construction des deux plus grands escaliers de la ville à Antaninarenina et Ambondrona, qui relient laville moyenne au marché central d'Analakely[27].

En 1867, à la suite d'une série d'incendies dans la capitale, la reineRanavalona II émit un décret royal autorisant l'utilisation de la construction en pierre et en brique dans des bâtiments autres que les tombes[24]. La première maison en brique desmissionnaires de LMS fut construite en 1869 ; elle était un mélange de styles anglais, créole et malgache et servit de modèle à un nouveau style de maison qui se répandit rapidement dans la capitale et dans les hautes terres.Appelé le trano gasy (maison malgache), il s'agissait généralement d'un bâtiment en briques de deux étages avec quatre colonnes à l'avant qui soutiennent une véranda en bois. Dans le dernier tiers duXIXe siècle, ces maisons remplacèrent rapidement la plupart des maisons traditionnelles en bois de la classe aristocratique de la ville[28]. Sous le règne de Ranavalona Ire, le nombre croissant dechrétiens en Imerina avait incité à la construction d'églises en pierre dans les hautes terres, ainsi que de quatre églises commémoratives sur des sites clés du martyre des premiers chrétiens malgaches[29].

Jusqu'au milieu duXIXe siècle, la ville resta en grande partie centrée autour de laRova d'Antananarivo sur le plus haut sommet, une zone aujourd'hui appelée laville haute. Au fur et à mesure que la population augmenta, la ville s'étendit vers l'ouest ; à la fin duXIXe siècle, elle s'étendait jusqu'au quartier nord d'Andohalo, une zone de faible prestige jusqu'à ce que les missionnaires britanniques en fassent leur quartier résidentiel préféré et y construisent l'une des églises commémoratives de la ville de 1863 à 1872[30].De 1864 à 1894, le Premier ministreRainilaiarivony gouverna Madagascar aux côtés de trois reines successives,Rasoherina,RanavalonaII etRanavalonaIII, mettant en œuvre des politiques qui transformèrent encore la ville. En 1881, il rétablit l'éducation universelle obligatoire introduite pour la première fois en 1820 sous Radama Ier, nécessitant la construction de nombreuses écoles et collèges, y compris desécoles normales de formation des maîtres ainsi que la première pharmacie, la faculté de médecine et un hôpital moderne. Rainilaiarivony construisit lepalais d'Andafiavaratra en 1873 comme résidence et bureau sur un site proche du palais royal[31].

Madagascar français

[modifier |modifier le code]

En septembre 1894, l'armée française entre à Antananarivo, provoquant la reddition de la reine après qu'un obus de canon a percé un trou dans un bâtiment duRova, faisant de nombreuses victimes.Les dégâts n'ont jamais été réparés.La place Andohalo est réaménagée pour présenter un belvédère, des allées et un aménagement paysager planté. Revendiquant l'île comme colonie, l'administration française conserve Antananarivo comme capitale et transcrit son nom en Tananarive[32]. Les autorités françaises choisissent Antaninarenina comme site pour la résidence du Gouverneur général français. À l'indépendance, il est rebaptisépalais d'Ambohitsorohitra et transformé en bureaux présidentiels.Sous les Français, des tunnels sont construits à travers deux des plus grandes collines de la ville, reliant des quartiers disparates et facilitant l'extension de la ville.Les rues sont pavées, des réseaux d'égouts et des infrastructures électriques sont construits.L'eau, précédemment obtenue à partir de sources au pied de la colline, est amenée de larivière Ikopa[33].

Cette période a vu une expansion majeure de la ville moyenne , qui s'est étendue le long des collines et des pentes inférieures de la ville autour de la résidence française. L'urbanisme moderne s'est généralisé dans la ville basse, qui s'est étendue de la base des collines centrales de la ville aux rizières environnantes. De grands boulevards comme l'avenue de l'Indépendance, des zones commerciales comme les arcades bordant l'avenue de chaque côté, de grands parcs, des places de la ville et d'autres éléments emblématiques ont été construits[33]. Un système ferroviaire reliant lagare de Soarano, située à l'extrémité de l'avenue de l'Indépendance à Antananarivo, avecToamasina etFianarantsoa a été construit en 1897[34]. Au-delà de ces espaces planifiés, des quartiers densément peuplés de Malgaches de la classe ouvrière se sont développés sans surveillance ni contrôle de l'État[33].

Lesjacarandas plantés pendant la période coloniale française fleurissent en octobre autour dulac Anosy.La ville s'est développée rapidement après laSeconde Guerre mondiale[33] ; en 1950, sa population est passée à 175 000.Les routes reliant Antananarivo aux villes environnantes ont été élargies et goudronnées. Le premier aéroport international a été construit à Arivonimamo, à 45 km à l'extérieur de la ville ; il a été remplacé en 1967 par l'aéroport international d'Ivato à une quinzaine de kilomètres du centre-ville. L'université d'Antananarivo a été bâtie dans le quartier d'Ankatso et le musée d'ethnologie et de paléontologie a également été construit.

Un plan d'urbanisme rédigé en 1956 a créé des zones suburbaines où de grandes maisons et des jardins ont été établis pour les résidents riches. En 1959, de graves inondations à la ville basse ont entraîné la construction de remblais à grande échelle le long des rizières de Betsimitatatra et la création de nouveaux bâtiments ministériels sur des terres nouvellement drainées dans le quartier d'Anosy[33].

Madagascar indépendant

[modifier |modifier le code]

Après l'indépendance en 1960, le rythme de la croissance s'est encore accéléré. La population de la ville a atteint1,4 million d'habitants à la fin duXXe siècle ; en 2025, le nombre d'habitants est estimé à près de4,2 millions[35].

L'étalement urbain incontrôlé a mis à l'épreuve l'infrastructure de la ville, entraînant des pénuries d'eau potable et d'électricité, des problèmes d'assainissement et de santé publique, ainsi qu'une forte congestion du trafic[33].

Il y a plus de 5 000 églises dans la ville et son agglomération. Antananarivo est l'évêché de l'archidiocèse d'Antananarivo. La ville a été à plusieurs reprises le théâtre de grandes manifestations et d'affrontements politiques violents, notamment larotaka de 1972, qui a renversé le présidentPhilibert Tsiranana, et lacrise politique malgache de 2009, qui a conduitAndry Rajoelina à remplacerMarc Ravalomanana à la tête de l'État[36].

Le, Antananarivo a été frappée par desinondations meurtrières[37].

Paysage urbain

[modifier |modifier le code]

Quartiers et couches sociales

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des subdivisons d'Antananarivo.

Antananarivo est bâti autour de trois crêtes qui se croisent à leur point culminant.

Lepalais royal de Manjakamiadana est situé au sommet de ces collines et est visible de toutes les parties de la ville et des collines environnantes.La Manjakamiadina était la plus grande structure durova d'Antananarivo, son enveloppe en pierre est le seul vestige des résidences royales à avoir survécu à un incendie en 1995[38].

En 2009, l'enveloppe en pierre a été entièrement restaurée.Les travaux de restauration et de reconstruction ont débuté en 2010[39].L'horizon de la ville est un fouillis de maisons et d'églises colorées.Des bâtiments résidentiels et commerciaux plus récents et des rizières familiales occupent des terrains plus bas dans toute la capitale.La plaine du Betsimitatatra et d'autres rizières entourent la ville.

Les quartiers de la ville résultent des divisions historiques ethniques, religieuses et de caste.L'attribution de certains quartiers à des sous-castes nobles particulières sous leroyaume d'Imerina a établi des divisions; les nobles les plus haut placés étaient généralement affectés aux quartiers les plus proches du palais royal et devaient vivre dans des parties plus élevées de la ville[40].Pendant et après la colonisation française, l'expansion de la ville a continué de refléter ces divisions.Aujourd'hui, la haute ville est principalement résidentielle et considérée comme un lieu de vie prestigieux ; bon nombre des familles malgaches les plus riches et les plus influentes de la ville y vivent[40].La partie de la haute ville la plus proche du Rova contient une grande partie du patrimoine précolonial de la ville et est considérée comme sa partie historique[41].Elle comprend le palais royal, lepalais d'Andafiavaratra, l'ancienne résidence du Premier ministre Rainilaiarivony, Andohalo la place principale de la ville jusqu'en 1897, une cathédrale près d'Andohalo construite pour commémorer les premiers martyrs chrétiens malgaches, la porte d'entrée historique la plus intacte de la ville et les maisons duXIXe siècle des nobles merina.

Dans leroyaume de Madagascar, laclasse roturière (hova) s'est installée à la périphérie des quartiers nobles[40], s'étendant progressivement le long des pentes des basses collines à la fin duXIXe siècle.Cetteville moyenne est devenue de plus en plus peuplée pendant la présence coloniale française.Aujourd'hui, les quartiers de la ville moyenne sont densément peuplés et animés, contenant des résidences, des sites historiques et des entreprises.

Le quartier d'Antaninarenina abrite l'Hôtel Colbert historique, de nombreuses bijouteries et d'autres magasins de produits de luxe, ainsi que des bureaux administratifs.Outre Antaninarenina, les principaux quartiers de la ville moyenne sont Ankadifotsy sur les collines à l'est et Ambatonakanga etIsoraka à l'ouest, tous largement résidentiels[41].

Isoraka a développé une vie nocturne animée, avec des maisons converties en restaurants et auberges haut de gamme.Isoraka abrite également letombeau du Premier ministre Rainiharo (1833–1852), dont les fils et plus tard les Premiers ministresRainivoninahitriniony etRainilaiarivony sont enterrés à ses côtés[42].En bordure de ces quartiers se trouvent les zones commerciales de Besarety et Andravoahangy[41].

Le centre commercial de la ville, Analakely, est situé au fond de la vallée entre ces deux chaînes de ville moyenne[41].Le roi Andrianampoinimerina a établi le premier marché de la ville[43] sur le terrain aujourd'hui occupé par les pavillons au toit de tuiles du marché, construits dans lesannées 1930[38].Andrianampoinimerina a décrété le vendredi (Zoma) comme jour de marché[43], lorsque les marchands érigeaient des étals ombragés de parasols blancs, qui s'étendaient dans toute la vallée formant ce qu'on a appelé le plus grand marché en plein air du monde[44].Le marché a provoqué des embouteillages et des risques pour la sécurité, ce qui a incité les responsables gouvernementaux à diviser et à déplacer les marchands du vendredi dans plusieurs autres districts en 1997[45].

Le marché historique de Zoma construit sous le roiAndrianampoinimerina (1787–1810).

Les autres principaux quartiers commerciaux et administratifs de la ville, qui s'étendent d'Analakely et s'étendent dans la plaine adjacente, ont été établis par les Français, qui ont drainé et rempli les rizières et les marécages existants pour créer une grande partie de la conception et de l'infrastructure de la région. L'avenue de l'Indépendance s'étend des jardins d'Ambohijatovo au sud des pavillons du marché, à travers Analakely jusqu'à la gare ferroviaire de la ville à Soarano.À l'ouest de Soarano se trouve le quartier commercial dense deTsaralalana ; c'est le seul quartier à être construit enplan hippodamien[41] et c'est le centre de la communauté sud-asiatique de la ville[46].Behoririka, à l'est de Soarano, est construite autour d'un lac du même nom et autour du quartier tentaculaire d'Andravoahangy à l'extrémité est de la ville. Antanimena borde Soarano et Behoririka au nord. Un tunnel construit par les Français au début duXXe siècle traverse la colline ; il relie Ambohijatovo à Ambanidia et à d'autres zones résidentielles du sud de la ville[41].

Depuis l'époque précoloniale, les classes inférieures, y compris celles qui descendent de la classe des esclaves (andevo) et les migrants ruraux, ont occupé les quartiers inférieurs inondables bordant les rizières de Betsimitatatra à l'ouest de la ville[40].Cette zone est reliée à Analakely par un tunnel construit par les Français au début duXXe siècle.Le tunnel s'ouvre vers lelac Anosy et les bâtiments de la Cour suprême nationale et permet d'accéder au quartier résidentiel de Mahamasina et à son stade.Le quartier limitrophe d'Anosy a été développé dans lesannées 1950 pour abriter la plupart des ministères et le Sénat[41].Anosy, le quartier résidentiel prévu de Soixante-Sept Hectares (souvent abrégé en "67 ha") et le quartier d'Isotry sont parmi les quartiers les plus densément peuplés, les plus criminels et les plus pauvres de la ville.Environ 40 % des habitants de la ville basse qui ont de l'électricité chez eux l'obtiennent illégalement en se raccordant aux lignes électriques de la ville. Dans ces zones, les maisons sont plus vulnérables aux incendies, aux inondations et aux glissements de terrain, qui sont souvent déclenchés par la saison annuelle des cyclones[6].

Architecture

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste de lieux et monuments d'Antananarivo.
Les maisons de styletrano gasy (en) duXIXe siècle prédominent dans lahaute ville.
Analakely, le quartier le plus populaire d'Antananarivo.
Avenue de l'Indépendance.
Escaliers menant à la place de l'Indépendance.
Quartier de Mahamasina.
Namontana.

Avant le milieu duXIXe siècle, toutes les maisons et les marchés d'Antananarivo et de tout Madagascar étaient construits en bois, herbes, roseaux et autres matériaux à base de plantes considérés comme appropriés pour les structures utilisées par les vivants. Seules les tombes familiales étaient construites en pierre, un matériau inerte considéré comme approprié pour les morts.

Les missionnaires britanniques ont introduit la fabrication de briques sur l'île dans lesannées 1820, et l'industriel françaisJean Laborde a utilisé la pierre et la brique pour construire ses usines au cours des décennies suivantes. Il a fallu attendre la levée de l'édit royal sur les matériaux de construction dans lesannées 1860 pour que la pierre soit utilisée pour recouvrir le palais royal. De nombreux aristocrates, inspirés par le palais royal et les maisons en briques à deux étages avec des vérandas enveloppées et des espaces intérieurs divisés construits par des missionnaires britanniques, ont copié le modèle britannique pour leurs propres grandes maisons dans la haute ville. Le style, connu sous le nom detrano gasy (en) (« maison malgache »), s'est rapidement répandu dans les hauts plateaux du centre de Madagascar, où il reste le style de construction de maison prédominant[47].

Depuis 1993, la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) s'attache de plus en plus à protéger et restaurer le patrimoine architectural et culturel de la ville. En 2005, les autorités de la CUA se sont associées aux urbanistes de laRégion Île-de-France pour développer la stratégiePlan Vert-Plan Bleu visant à créer un système de classement deszones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager, zones urbaines bénéficiant d'un statut légal, d'une protection et d'un soutien financier de leur patrimoine historique et culturel[48],[49].

Le plan, qui est mis en œuvre par l'Institut des Métiers de la Ville, empêche la destruction de bâtiments historiques et d'autres structures, et établit des codes de construction qui garantissent que les nouvelles structures respectent l'esthétique historique[50].Il prévoit également des campagnes de sensibilisation en faveur de la préservation historique et entreprend des projets de restauration de bâtiments et de sites historiques délabrés. Dans le cadre de ce plan, des sites duXIXe siècle, comme le tribunal d'Ambatondrafandrana et la deuxième résidence deRainilaiarivony, ont été rénovés[51],[52].

L'une des conséquences paysagères de la métropolisation est la construction de tours. À Antananarivo, il n'existait que très peu d'immeubles de plus de dix étages : l'hôtel Carlton, appartenant à la chaîne Hilton, un immeuble de bureaux accueillant jadis le siège de la compagnie pétrolière malgache, la tour Zital en périphérie nord de la ville, proche de la route des hydrocarbures, toutes trois étant de tailles relativement modestes. Construite en 2014 à Ankorondrano, Rue Ravoninahitriniarivo, en plein centre d'affaires d'Antananarivo, laTour Redland tranche par ses dimensions (100 mètres de haut, trente-six étages). À sa construction, c'est la plus grande tour de l'Océan Indien[53].

Démographie

[modifier |modifier le code]

Selon les chiffres desNations unies, la population de l'agglomération d'Antananarivo est passée de 177 000 en 1950 à 2,9 millions en 2017.

Évolution démographique (ligne 1)
1950196019701980
177 000252 000363 000580 000
Évolution démographique (ligne 2)
1990200020102017
948 0001 361 0002 021 0002 904 000
Sources:esa.un.org[54]
Histogramme de l'évolution démographique
Histogramme
1950
  177 000
1960
  252 000
1970
  363 000
1980
  580 000
1990
  948 000
2000
  1 361 000
2010
  2 021 000
2017
  2 904 000

Les principales ethnies de la Grande île sont représentées à Antananarivo, en plus des communautés d'origine étrangère (Européens, Chinois et Indo-pakistanais) et autres expatriés arrivés après l'indépendance.

Politique et administration

[modifier |modifier le code]
Situation d'Antananarivo dans la région Analamanga.

Statut et organisation administrative

[modifier |modifier le code]

Antananarivo est depuis le unecollectivité à statut particulier qui exerce tant les compétences d'unecommune que celles d'undistrict[55]. Elle est divisée en arrondissements, comme la ville deNosy Be,au nombre de six.

Lepréfet de police d'Antananarivo est également préfet de la régionAnalamanga et l'État dispose à chaque arrondissement d'administrations de niveau départemental[56]. Les pouvoirs depolice sont partagés entre le maire d'Antananarivo et le préfet de police qui se prêtent réciproquement leurs moyens d'action à cet effet. Le maire d'Antananarivo est impliqué dans lapolitique de sécurité même si les pouvoirs en ce domaine restent entre les mains du préfet de police.

Administration municipale

[modifier |modifier le code]
Articles détaillés :Mairie d'Antananarivo etMaire d'Antananarivo.
Le nouvel Hôtel de Ville dont la construction a été achevée en 2009 pour remplacer l'hôtel de ville d'origine incendié lors des manifestationsrotaka de 1972.

La CUA est divisée en six arrondissements numérotés ; elle est administrée par un maire élu et un personnel associé[57].Depuis la crise politique de 2009, au cours de laquelle le maire d'Antananarivo,Andry Rajoelina, a pris le pouvoir de manière anticonstitutionnelle à la tête de l'État, la commune est dirigée, en cas de vacance de la mairie, par une délégation spéciale composée d'un président et d'un maire de facto avec l'appui de deux vice-présidents, qui sont tous nommés par le président[58].

La maire actuelle estHarilala Ramanantsoa, élue en.

AnnéeMaires nommés[59]
1897Deslions
1899Rambeau
1903Berthier
1904Estèbe
1907Titeux
1909De Mortière
1910Bord
1911Hesling
1912Bensch
1913De Guise
1914Carron
1917Berthier
1919De Chazal
1920Voyron
1922Pechmarty
1927Pont
1927Giresse
1929Krotoff
1929De Longchamp
1930Battini
1932Rambeau
1932Henry
1933Rambeau
1935Henri
1937Pechayrand
1937Bourgoin
1938Leuerre
1938Rambeau
1940Poupon
1941Bruniquel
1942Riddell
1943Prospérial
1945Prospérini
1945Hue
1946Rambeau
1947Bordier
1949Vignau
1950Fayoul
1951Vignau
1954Le Garreres
1955Saget
AnnéeMaires élus
1956-1959Stanislas Rakotonirina
1959-1977Richard Andriamanjato
1977-années 1980Andriatiana Rakotovao
années 1980-1991Guy Razanamasy
1991-1994?
1994-1999Guy Razanamasy
1999-2002Marc Ravalomanana
2003-2007Patrick Ramiaramanana
2007Hery Rafalimanana
2007-2009Andry Rajoelina
2009Guy Randrianarisoa (intérim)
2009Michèle Ratsivalaka
2009-2013Edgard Razafindravahy
2013-2014Olga Rasmimanana (intérim)
2015-2020Lalao Ravalomanana
2020-2024Naina Andriantsitohaina
2024-2025Richard Ramanambintana (interim)
2025-...Harilala Ramanantsoa

L'administration municipale de la CUA est habilitée à diriger la ville avec une autonomie de jure; un large éventail de mécanismes ont été mis en place pour faciliter la gouvernance, bien qu'ils soient d'une efficacité limitée.Un plan directeur urbain guide les principales politiques de gestion de la ville, mais le personnel au sein du bureau du maire n'a généralement pas la capacité de planification et de gestion urbaines pour mettre en œuvre efficacement le plan en réponse aux besoins à long terme et immédiats.Ce défi est aggravé par le taux de rotation élevé des maires et du personnel qui perturbe fréquemment les initiatives lancées par les administrations précédentes de la CUA[60].Un maire sous l'ancien présidentDidier Ratsiraka a créé des zones rouges, des zones où les rassemblements publics et les manifestations étaient interdits.Le 28 juin 2001, Ravalomanana a aboli ces zones, libéralisant la liberté de réunion[61].

Antananarivo a souffert de la dette et de la mauvaise gestion.La CUA a estimé en 2012 que le coût de fonctionnement de la ville selon les normes internationales atteindrait 100 millions de dollars américains par an, tandis que les revenus annuels s'élèvent en moyenne à environ 12 millions de dollars.Les bonnes années, l'AUC peut réserver 1 à 2 millions de dollars à dépenser pour des projets d'amélioration de la ville[52].En 2008, le Trésor de la ville avait accumulé 8,2 milliards d'ariary malgaches, environ 4,6 millions de dollars US, de dettes sous le mandat des maires précédents[62].En 2008, l'eau a été coupée aux pompes publiques et il y a eu des baisses de tension régulières des lampadaires de la ville en raison de 3,3 millions d'ariary de dettes impayées à la société d'utilité publiqueJirama par la ville d'Antananarivo.En réponse, le maireAndry Rajoelina a entrepris un audit qui a identifié et cherché à remédier aux irrégularités de procédure et à la corruption de longue date dans l'administration municipale[63].L'AUC continue d'être confrontée à une insuffisance de revenus relativement à ses dépenses dues au coût élevé du trop grand nombre d'employés de l'AUC, la faiblesse des structures de gestion des revenus des loyers publics et la perception inadéquate des recettes fiscales des résidents et des entreprises de la ville[64].

Subdivisions administratives

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des subdivisons d'Antananarivo.

Instances judiciaires et administratives

[modifier |modifier le code]

Le quartier d'Anosy concentre toutes les instances judiciaires d'Antananarivo. On y retrouve le palais de justice où siègent le tribunal de première instance ainsi que la cour d'appel. La cour suprême s'y est également installé, quittant ainsi ses locaux d'Ambohidahy.

Économie

[modifier |modifier le code]

La ville est le foyer d'une région en croissance, lesindustries locales fabriquant de lanourriture, des produits dutabac, destextiles et des marchandises dérivées ducuir. Antananarivo produit 42 % du PIB national environ 2,3 milliards d'euros.Toutefois, la pauvreté est omniprésente dans de nombreux quartiers[65].

Agriculture

[modifier |modifier le code]

L'agriculture est le pilier de l'économie malgache.La terre est utilisée pour la culture du riz et d'autres cultures, l'élevage de zébus et d'autres animaux d'élevage, la fabrication de briques et d'autres moyens de subsistance traditionnels.L'accès à la terre est garanti et protégé par la loi pour chaque habitant de la ville.

La CUA gère les demandes de location ou d'achat de terres, mais la demande dépasse considérablement l'offre, et une grande partie des terres non attribuées ne répond pas aux critères requis pour le morcellement, comme les terres où le ruissellement des eaux de crue est détourné.Une grande partie de ces terres marginales a été illégalement occupée et développée par des résidents à la recherche de terres, créant des bidonvilles dans des poches dans les parties basses de la ville.Ce développement incontrôlé pose des risques pour l'assainissement et la sécurité des habitants de ces zones[57].

Industrie et services

[modifier |modifier le code]

L'industrie représente environ 13 % duproduit intérieur brut (PIB) de Madagascar et est largement concentrée à Antananarivo.Les principales industries comprennent la production de savon, la transformation des aliments et du tabac, la brasserie, les textiles et la fabrication du cuir, qui emploient environ 5,5 pour cent de la main-d'œuvre[40].

Les vastes infrastructures de la ville et son rôle de centre économique du pays en font un emplacement privilégié pour les grandes entreprises.Les propriétaires d'entreprise sont des moteurs de croissance pour la ville; en 2010, 60 % de tous les nouveaux bâtiments du pays étaient situés à Antananarivo, dont la plupart ont été construits à des fins commerciales.

Le chômage et la pauvreté augmentent également, alimentés en partie par une main-d'œuvre insuffisamment qualifiée et non professionnelle et par l'absence d'une stratégie nationale de développement économique depuis 2009[66]. La croissance de l'emploi dans le secteur formel n'a pas suivi le rythme de la croissance démographique, et de nombreux résidents gagnent leur vie dans le secteur informel en tant que vendeurs de rue et ouvriers[67].

Sous la direction deMarc Ravalomanana, la construction dans la capitale a fortement augmenté ; douze nouveaux supermarchés ont été construits en deux ans[68].

Les habitants d'Antananarivo sont pour la plupart quotidiennement confrontés au problème de l'accès à l'eau potable[69].

Transports

[modifier |modifier le code]

Transports locaux

[modifier |modifier le code]

La Commune Urbaine d'Antananarivo (CUA) établit et applique les règles qui régissent un système de 2 400 minibus privés franchisés, baptisé localementtaxi be (littéralement « grand taxi »), circulant sur 82 itinéraires numérotés dans toute la ville.

2 000 minibus supplémentaires gérés par le ministère des Transports circulent le long de huit lignes dans les banlieues voisines. En 2012, ces systèmes de bus interconnectés desservaient environ 700 000 passagers chaque jour[52]. Ces minibus ne répondent souvent pas aux normes de sécurité ou aux exigences de qualité de l'air et sont généralement surchargés de passagers et de leur cargaison. La police et les gendarmes aident à réguler le trafic aux heures de pointe du matin et du soir, ou autour d'événements spéciaux et de jours fériés.

Les taxis privés agréés et non agréés sont courants. Les véhicules plus récents se rassemblent près des hôtels et d'autres lieux fréquentés par des étrangers prêts à payer des prix plus élevés pour de meilleurs services[52].

Selon un institut de sondages, 48 % des habitants prenaient habituellement le bus dans leurs déplacements.Pour l'autre moitié, ceux qui ne prennent pas le bus, 52 % sont adeptes de la marche et 24 % prennent notamment leurs voitures. 19 %, ensuite, peuvent aussi enfourcher leurs motos, 3 % vont en taxi et 2 % utilisent une bicyclette[70].

En 2024, untéléphérique urbain est construit.

Un des nouveaux bus

Depuis juin 2025, des nouveaux bus conçus pour le transport urbain circulent sur le réseau d'Antananarivo. Ils deservent principalement l'Aéroport d'Ivato et la rocade[71]. La commande de ses 312 bus constitue la plus importante livraison de bus vers l'Afrique de la Chine[72].

Transports aériens

[modifier |modifier le code]

L'aéroport international d'Ivato se trouve à environ 13,5 km au nord-ouest du centre-ville. Ivato est la plaque tournante de la compagnie aérienne nationaleMadagascar Airlines[33] et est l'un des seuls aéroports de l'île à accueillir des transporteurs long-courriers. Des vols directs relient Antananarivo à des villes d'Afrique et d'Europe[73].

Transports ferroviaires

[modifier |modifier le code]

Antananarivo était reliée par train àToamasina à l'est et àAntsirabe au sud, mais les trains de voyageurs ne circulent plus depuis 2019.

Lagare de Soarano est la gare principale de la ville est située au centre du quartier homonyme, à une extrémité de l'avenue de l'Indépendance. Elle relie les lignes ferroviairesTananarive-Antsirabe (TA) etTananarive-Côte Est (TCE).

Transports routiers

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des routes nationales de Madagascar.

La ville est encerclée par une rocade et constitue le point de départ de nombreuses routes nationales du pays, dont le « kilomètre zéro » se trouveavenue de l'Indépendance à l'entrée du parvis de lagare de Soarano[74]. Des routes nationales relient directement la capitale àMahajanga,Toliara,Antsirabe,Fianarantsoa andToamasina. Des embranchements et des voies de desserte de ces grands axes routiers relient la ville au réseau routier national.

La ville abrite plusieurs gares routières pour rejoindre les différentes régions de l'île par la route.

Religion

[modifier |modifier le code]

Leslieux de culte, sont principalement des églises et des temples des congrégationschrétienes suivantes[75] :

Il y a aussi de nombreuses mosquéesmusulmanes.

Temple de l'église de Jésus-Christ à Madagascar (FJKM) Antsahadinta. vaovao

Éducation

[modifier |modifier le code]

Enseignement primaire et secondaire

[modifier |modifier le code]

La ville abrite de nombreuses écoles privées préprimaires, primaires et secondaires et le réseau national d'écoles publiques[76],[77].

La ville abrite plusieurs écoles internationales françaises, dont lelycée français de Tananarive, lelycée La Clairefontaine, lelycée Peter Pan[78], l'école de l'Alliance française d'Antsahabe[79], lesCollèges de France ainsi que l'école Bird[80]. Antananarivo abrite également l'école américaine d'Antananarivo (en), et l'école de l'ambassade de Russie à Antananarivo[81].

Lelycée Nanisana affiche quant à lui le meilleur taux de réussite au bac du pays en 2013[82].Parmi les anciennes écoles internationales citons l'école de la Francophonie[83] et l'école Sully[84].

Enseignement supérieur

[modifier |modifier le code]

La plupart des universités publiques et privées de Madagascar sont situées à Antananarivo[85].

Parmi ces établissements, la capitale compte les plus anciens institut d'enseignement supérieur du pays : le Collège de médecine créé sous lamonarchie merina, l'université d'Antananarivo (fondée en 1961 sous l'administration coloniale française et qui est la plus grande université malgache)[86], ainsi que l'université catholique de Madagascar fondée en 1960 en tant qu'institut au sein du Grand Séminaire d'Antananarivo.

Les travaux d'André Thiroux, chercheur à l'institut Pasteur d'Antananarivo fondé en 1898, ont permis à Madagascar d'être le premier pays au monde à éradiquer la variole.

Depuis 2003, l'Institut et Observatoire de Géophysique d'Antananarivo fait partie de l'université d'Antananarivo.

Le bâtiment Monod de l'Institut Pasteur de Madagascar.

Sports

[modifier |modifier le code]
Lestade municipal de Mahamasina.

La capitale abrite la majorité des grandes infrastructures sportives de la grande île, pour la plupart héritées de l'organisation successive de différentes compétitions et jeux sportifs à Antananarivo. Elle compte entre autres : deux grands stades municipaux (celui deMahamasina, le plus grand, est réservé aux matches de football et de rugby ; celui d'Alarobia aux compétitions d'athlétisme), un grand stade de rugby (le stade Maki) à la périphérie de la ville, unPalais national de la culture et des sports, des gymnases couverts (à Mahamasina, à Ankorondrano, ANS d'Ampefiloha), plusieurs courts detennis, piscines municipales et autres équipements sportifs.

Culture

[modifier |modifier le code]
Palais de la Reine (Rova Manjakamiadana). Photo prise en 2012.

Lieux culturels

[modifier |modifier le code]

Antananarivo abrite plusieursmusées, lemusée d'Art et d'Archéologie de l'Université de Madagascar, lemusée d'ethnologie et de paléontologie, lemusée Rainilaiarivony et lepalais d'Ambohitsorohitra ainsi que le musée des pirates.

Leparc botanique et zoologique de Tsimbazaza est situé dans le quartierTsimbazaza.Au centre-ville on peut admirer lePalais de la Reine (Rova Manjakamiadana) entièrement reconstruit après un incendie en 1995 ou encore lepalais d'Andafiavaratra, dévasté par un incendie criminel en 1976 puis entièrement reconstruit (palais du Premier ministre sous la royauté merina, palais présidentiel de 1960 à 1972), le palais de justice d'Ambatodrafandrana, édifice construit enpierre de taille en 1881, tous trois construits sur lacolline sacrée surplombant toute la ville.

Palais de la Reine (Rova d'Antananarivo)
Palais de la Reine (Rova d'Antananarivo). Vue depuis Mahamasina. Photo prise en 2022

La ville d'Antananarivo comptait autrefois plusieurs salles de cinéma qui sont aujourd'hui laissées à l'abandon ou devenues des lieux de culte pour des groupes cultuels se réclamant d'un courant évangélique.

Elle compte également des salles de spectacle et théâtres municipaux (théâtres municipaux d'Isotry et d'Analakely).

Elle abrite par ailleurs la grandebibliothèque nationale de Madagascar et une bibliothèque municipale. Le célèbre centre de recherches scientifiques créé par le professeur Rakoto-Ratsimamanga l'IMRA (Institut Malgache de Recherches Appliquées) en 1957.

Tous deux financés par le gouvernement français, l'Institut français de Madagascar, créé en 1964 et le Centre culturel Albert-Camus » (CCAC), veulent promouvoir la création artistique malgache et être un lieu d'échanges et de dialogues entre les cultures du Nord et du Sud[87]. Le Cercle Germano-Malgache, une branche duGoethe-Institut, est financé par le gouvernement allemand[88] et l'American Center est financé par le gouvernement des États-Unis[89].

Personnalités liées à Antananarivo

[modifier |modifier le code]

Jumelages

[modifier |modifier le code]
Carte
Jumelages et partenariats d’Antananarivo.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats d’Antananarivo.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Erevan[90]Arméniedepuis
MontréalCanada
Fontenay-aux-RosesFrance
Suzhou[91]Chine
Vorkouta[92]Russie
Wenzhou[93]Chinedepuis

Héraldique

[modifier |modifier le code]
Blason de AntananarivoBlason
Écartelé, au premier et quatrième quartiers, d'or à la rencontre de zébu de sable, au deuxième et troisième, d'azur à la fleur de lis d'or.
Ornements extérieurs
Couronne murale d'or à sept tours
Devise / Cri
Ny arivolahy tsy maty indray andro
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Galerie

[modifier |modifier le code]
  • Panneau d'Antananarivo.
    Panneau d'Antananarivo.
  • Palais de Justice historique d'Ambatondrafandrana.
    Palais de Justice historique d'Ambatondrafandrana.
  • La haute ville.
    La haute ville.
  • La haute ville.
    La haute ville.
  • Escaliers d'Ambondrona.
    Escaliers d'Ambondrona.
  • Vue d'Antananarivo.
    Vue d'Antananarivo.
  • Vue sur Antananarivo.
    Vue sur Antananarivo.
  • Avenue de l'Indépendance.
    Avenue de l'Indépendance.
  • Vue nocturne.
    Vue nocturne.
  • Analakely.
    Analakely.
  • Palais d'Ambotsirohitra.
    Palais d'Ambotsirohitra.
  • Antaninandro.
    Antaninandro.
  • Ambatonakanga.
    Ambatonakanga.
  • Ambohijatovo.
    Ambohijatovo.
  • Vue du Rova à partir d'Antanimora.
    Vue du Rova à partir d'Antanimora.
  • Vue du Rova à partir d'Anosy.
    Vue du Rova à partir d'Anosy.
  • Sur les hauteurs d'Antananarivo
    Sur les hauteurs d'Antananarivo
  • Antsahavola
    Antsahavola

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. « MADAGASCAR : PROFIL URBAIN D'ANTANANARIVO », surUN-Habitat(consulté le)
  2. LaCommission générale de terminologie et de néologie est indifférente aux deux dénominations. Publié auJournal officiel de la République française le. Voir laRecommandation concernant les noms d'États, d'habitants, de capitales, de sièges diplomatiques ou consulaires (liste établie par le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères).
  3. (en) « Air Pollution Ranking In 32 Cities — How Does Yours Measure Up? (State of Pollution Series) », surCleanTechnica,(consulté le).
  4. Redaction MidiMadagasikara, « Rapport de l’OMS : Antananarivo, parmi les villes les plus polluées au monde – Midi Madagasikara »(consulté le).
  5. Shillington et 2004 2004,p. 7.
  6. a etbUN-Habitat et 2012 2012,p. 8.
  7. Voir la vidéohttps://www.youtube.com/watch?v=swoKrMcH_pE.
  8. G. Ballester Valor, « Partes synops decodificados », surogimet.com(consulté le).
  9. a etbMétéo Madagascar, Antananarivo surTV5 Monde.org.
  10. Dictionnaire des noms de lieux –Louis Deroy etMarianne Mulon (Le Robert, 1994)(ISBN 285036195X).
  11. Gouvernement français 1898,p. 918–919.
  12. Desmonts 2004,p. 114–115.
  13. Roman Adrian Cybriwsky,Capital Cities around the World: An Encyclopedia of Geography, History, and Culture, ABC-CLIO, USA, 2013, p. 15.
  14. Callet 1908,p. 522.
  15. Callet 1908,p. 654–656.
  16. Acquier 1997,p. 63–64.
  17. Oliver 1886,p. 221.
  18. a etb« Royal Hill of Ambohimanga », UNESCO World Heritage Centre,(consulté le).
  19. Nativel 2005,p. 30.
  20. Gerald M.Berg, « Sacred Acquisition: Andrianampoinimerina at Ambohimanga, 1777–1790 »,The Journal of African History,vol. 29,no 2,‎,p. 191–211(DOI 10.1017/S002185370002363X,S2CID 153668345).
  21. Fournet-Guérin 2007,p. 34.
  22. (en) Gwyn Campbell, « The state and pre-colonial demographic history: the case of nineteenth-century Madagascar »,Journal of African History,vol. 23,no 3,‎,p. 415–445(DOI 10.1017/S0021853700031534).
  23. Ade Ajayi 1998,p. 123.
  24. a etbNativel 2005,p. 76–66.
  25. Ade Ajayi 1998,p. 125.
  26. Oliver 1886,p. 78.
  27. (en) Ninaivo Rakotoarilala, « D'Antaninarenina à Ambondrona: Andry Rajoelina revisite son adolescence »,Madagascar Tribune,‎(lire en ligne, consulté le).
  28. Nativel 2005,p. 327.
  29. Nativel 2005,p. 122–124.
  30. Shillington et 2004 2004,p. 158.
  31. Nativel 2005,p. 25.
  32. Appiah 2010,p. 114.
  33. abcdef etgShillington 2004,p. 159.
  34. McLean 1965,p. 271.
  35. (en) « Antananarivo Population 2025 », surWorld Population Review(consulté le).
  36. (en) « Deposed mayor's supporters gather in front of city hall », surFrance 24,(consulté le).
  37. « 10 killed by floods in Madagascar », surafricanews.com,Africanews, 18.1. 2022(consulté le).
  38. a etbFournet-Guérin 2007,p. 297.
  39. « Patrimoine, La première phase des travaux terminée: Le "rova" renaît de ses cendres »,Le Quotidien de la Réunion et de l'Océan Indien, Antananarivo, Madagascar,‎
  40. abcd eteFournet-Guérin 2007,p. 12.
  41. abcdef etgFournet-Guérin 2007,p. 16.
  42. Nativel 2009,p. 126.
  43. a etbFournet-Guérin 2007,p. 34.
  44. Fournet-Guérin 2007,p. 312.
  45. Fournet-Guérin 2007,p. 79.
  46. Fournet-Guérin 2007,p. 221.
  47. Nasolo Valiavo Andriamihaja, « Habitat traditionnel ancien par JP Testa (1970), Revue de Madagascar: Evolution syncrétique depuis Besakana jusqu'au trano gasy »,L'Express de Madagascar, Antananarivo,‎(lire en ligne, consulté le)
  48. « Accord de coopération entre la Région Île-de-France et Antananarivo », suriledefrance.fr, Région Île-de-France(consulté le)
  49. « PLÉIADES, NOUVELLES CARTES D’OCCUPATION DU SOL D’ANTANANARIVO », surdinamis.data-terra.org, PLÉIADES,(consulté le)
  50. « IMV, institut de gestion de projets pour la Ville d’Antananarivo », surannuaire.mg(consulté le)
  51. « Patrimoine national - Le Tribunal d'Ambatondrafandrana fait peau neuve », surlaverite.mg,(consulté le)
  52. abc etd« Actes du séminaire international sur le développement urbain », Commune Urbaine d'Antananarivo,(consulté le)
  53. « Plus grande tour de l’Océan Indien : Officiellement dénommée Tour Redland », surlagazette-dgi.com,(consulté le)
  54. (en) « World Urbanization Prospects - Population Division - United Nations »(consulté le)
  55. « Loi 2015-011 Statut particulier d'Antananarivo »[PDF], surMinistère de l'Économie et des Finances,(consulté le)
  56. Loi 2015–011 Portant statut particulier d'AntananarivoArt. 39– La Préfecture de police d’Antananarivo est divisée en Districts, dont les limites territoriales coïncident respectivement avec celles des arrondissements municipaux de la Commune Urbaine d’ Antananarivo.Il est placé à la tête de chaque District un Chef de District nommé par décret pris en Conseil des Ministres sur proposition du Ministre chargé de l’Intérieur.L’organisation, le fonctionnement et les attributions des Chefs de District auprès de la Préfecture de Police d’Antananarivo sont fixés par voie réglementaire.
  57. a etbUN-Habitat 2012,p. 7.
  58. Mahefa Rakotomalala, « Commune d'Antananarivo: Olga Rasamimanana nommée vice-pds », L'Express de Madagascar,(consulté le)
  59. Maires nommés par le gouverneur général de Madagascar
  60. UN-Habitat et 2012 2012,p. 7.
  61. Vivier 2007,p. 13.
  62. N. Randria, « Andry Rajoelina hérite de 41 milliards fmg de dettes », Madagascar Tribune,(consulté le)
  63. N. Randria, « La CUA et les coupures d'eau et d'électricité: Antananarivo est-elle sanctionnée? »,Madagascar Tribune,‎(lire en ligne, consulté le)
  64. UN-Habitat 2012,p. 7.
  65. Nathalie Rabemalanto, Jean-Étienne Bidou, Isabelle Droy, « Évaluer la pauvreté dans un « bas-quartier » d’Antananarivo (Madagascar) : quels outils ? »,Mondes en développement,no 174,‎,p. 95-116
  66. UN-Habitat 2012,p. 8.
  67. Appiah et Gates 2010,p. 115.
  68. « Madagascar's presidential election: Will the yoghurt tycoon take over? », The Economist,(consulté le)
  69. Pierre Barbancey, « Les ressources de la Grande Île toujours pillées », surL'Humanité,
  70. Fenosoa Hanitriniala, « Transport à Madagascar, voici comment les bus à Antananarivo sont vus ! »,(consulté le)
  71. « Modernisation des transports, renforcement des capacités militaires et suivi des grands travaux : Le Président Andry Rajoelina sur tous les fronts », surpresidence.gov.mg(consulté le)
  72. (en) « 312 Buses! China's Largest Single Bus Order Sets Sail for Africa! », surwww.fotonmotor.com(consulté le)
  73. Fournet-Guérin 2007,p. 65.
  74. « DÉSENGORGER ANTANANARIVO ET FLUIDIFIER LES ÉCHANGES ÉCONOMIQUES », surafd.fr, Agence française de développement(consulté le)
  75. J. Gordon Melton, Martin Baumann, ‘‘Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices’’, ABC-CLIO,USA, 2010,p. 1768
  76. « Madagascar - Enquête nationale sur le suivi des objectifs du millénaire pour le développement (2012-2013) », surined.fr, Ined, 19.6 2019(consulté le)
  77. « Enquête Nationale sur le Suivi des indicateurs des Objectifs du Millénaire pour le Développement (ENSOMD) », surinstat.mg, INSTAT,(consulté le)
  78. « Lycée Peter Pan », suraefe.fr,AEFE(consulté le)
  79. « École de l'Alliance française d'Antsahabe », suraefe.fr,AEFE(consulté le)
  80. « École Bird », suraefe.fr,AEFE(consulté le)
  81. (ru) « Основные сведения », surscooltana.ucoz.ru(consulté le)
  82. « Lycée Nanisana : Nouveau bâtiment de la JICA », Midi Madagasikara,(consulté le)
  83. « École de la Francophonie », AEFE,(consulté le)
  84. « École Sully »,AEFE,(consulté le)
  85. « Liste des institutions supérieures dont les offres de formation ont reçu l'habilitation du MESUPRES », =MESUPRES,(consulté le)
  86. (en) « Antananarivo », surbritannica.com, Britannica(consulté le)
  87. Fournet-Guérin 2007,p. 69.
  88. « Qui Sommes Nous? », Goethe Institut Antananarivo,(consulté le)
  89. VolanaRakotoharimanana et JudicaëlleSaraléa,« American center: Le high tech au service de la culture »[archive du], L'Express de Madagascar,(consulté le)
  90. « Sister and partner cities »
  91. « Sister cities of Suzhou »
  92. « World Sister Cities Day »
  93. « Développement : Jumelage de la ville d’Antananarivo avec Wenzhou »

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

v ·m
Capitales des pays et territoires d’Afrique
Nord
Ouest
Centrale
Est
Australe
Autres grandes villes
Enitalique : territoires non indépendants et pays dont la souveraineté ne fait pas consensus.
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Antananarivo&oldid=230430340 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp