Annot a la particularité dans le département d'avoir une population qui n'a varié que dans une fourchette assez restreinte, ne connaissant pas le fort dépeuplement de ses voisines entre 1851 et 1946.
Labourgade d’Annot a une très ancienne fonction administrative, de rayonnement réduit mais stable.
L'arrivée du chemin de fer à la fin duXIXe siècle, la présence de petites industries, puis l'attraction touristique de ce bourg rural montagnard expliquent cette relative stabilité.
Certaines maisons sont construites directement contre un rocher tombé de la barre rocheuse, le rocher étant plus gros que la maison. Les sols acides (rive gauche de la Vaïre) permettent auchâtaignier de pousser.
Le centre de la cité (église Saint-Jean-Baptiste, anciennement Saint-Pons) est construit sur un éperon rocheux situé entre les torrents de laVaïre et de la Beïte.
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Lecanton d'Annot est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur lesséismes historiques[17], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[18].
La commune d’Annot est également exposée à trois autres risques naturels[18] :
La commune d’Annot est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[19]. Laroute nationale 202 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[20].
Leplan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 1990 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme[19] mais un nouveau a été demandé en 2003 ; leDicrim existe depuis 2011[21].
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle visant les conséquences d’inondations et de coulées de boue en1994[18]. Le tremblement de terre le plus puissamment ressenti dans la commune est celui du, dont l’épicentre est situé dans lePiémont[22].
Au, Annot est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[23].Elle est située hors unité urbaine[24] et hors attraction des villes[25],[26].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (94,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (82,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), zones urbanisées (1,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %)[27].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en1042, sous la formeAnoth, lorsque son seigneur Ermerincus d’Anoth en fait don à l’abbaye Saint-Victor de Marseille. Le nom vient peut-être du gauloisana, augmenté du suffixelatinottum, et désignerait un petitmarais[28],[29]. Charles Rostaing pense que le nomAna désignerait lui une ville plus ancienne, qui aurait précédé la ville haute appelée par référence à celle-ciSigumanna[30]. Selon Daniel Thiery, le nom Sigumanna, cité dans le même document qu’Annot, désigne le territoire plus qu’un lieu ou un village précis, et ce nom de territoire est probablement tiré du nom du peuple pré-romain qui occupait la vallée[31]. La commune se nommeAnòt enprovençal.
Le nom du hameau de Rouaine vient dunom romain*Rugius suivi du suffixe-ane indiquant le domaine deRugius[32].
En 2009, la population active s'élevait à 460 personnes, dont 38 chômeurs[33] (70 fin 2011[34]). Ces travailleurs sont majoritairementsalariés (81 %)[35] et travaillent majoritairement dans la commune (74 %)[36]. L'essentiel des actifs de la commune sont employés dans l’industrie et la construction (55 % en 2010)[37]. L'agriculture ne fournit aucun emploi salarié, et les services et l'administration, avec 140 emplois, occupent 45 % de la population active[37].
Au, les établissements actifs dans la commune sont principalement des commerces et des services (80 des 132 établissements), suivis par les entreprises du secteur secondaire (22 sur 132) et les administrations et le secteur sanitaire, social et de l’enseignement (24 établissements également)[37].
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 6 établissements différents[37]. Un fromage porte l’appellationfromage d'Annot ou tomme d'Annot.
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 22 établissements, employant 173salariés[37].
Le principal employeur de la commune est labiscotterie Faissole, qui produit biscottes et petits pains grillés depuis lesannées 1960[38] et qui emploie 118salariés et réalise un chiffre d'affaires de 11 millions d'euros[39]. Le secteur agro-alimentaire compte aussi Rigault et Cie, usine de charcuterie et salaisons, avec 18 salariés[40].
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, service) comptait 80 établissements (avec 57 emploissalariés), auxquels s'ajoutent les 24 établissements administratifs (salariant 83 personnes)[37].
D'après l'Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est importante pour la commune, avec entre 1 et 5 touristes accueillis pour un habitant[42], l'essentiel de la capacité d'hébergement étant non marchande[43]. Plusieurs structures d'hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
plusieurs hôtels[44] (1 classé 1 étoile[45] et 2 classés deux étoiles[46])[47]. Ces trois hôtels ont une capacité d’accueil totale de 32 chambres[36],[47] ;
un camping deux étoiles[48] avec 66 emplacements[36],[47] ;
l’hébergement collectif est représenté par unvillage vacances en gestion communale[50],[51] et un gîte (des Roncharels)[52].
À tout cela, les résidences secondaires ajoutent un appoint non négligeable à la capacité d'accueil de la commune[53], avec 275 logements (un tiers des habitations de la commune)[36].
L’été, le passage du train à vapeur sur la ligne de Nice à Digne, entrePuget-Théniers et Annot, apporte une activité touristique appréciable pour la commune[54]. En 2006-2007, il apportait une augmentation de fréquentation de la ligne de 50 à 60 %[55].
Le nom du peuple installé dans la vallée à l’arrivée desRomains n’est pas certain, mais il peut s’agir desNemeturii. Unoppidum était occupé au lieu-dit deVers-la-Ville[57].
Le village original se situait probablement au milieu des "grès d'Annot", les maisons étaient en majorité en bois (des emplacements de poutres sont visibles contre les rochers, les habitations y étaient adossées) et à étages. Le chemin dit de "Vers la Ville", menant à une chapelle, en est certainement un ancien témoignage attestant de son existence passée. Sur ce chemin se trouve un grand rocher de grès ("le rocher aux 100 marches") sur lequel est sculpté un escalier. Autour du rocher sommital on peut voir des trous creusés pour y accueillir des poutres de bois.
Par la suite le village fut édifié entre les torrents de laVaïre et de laBéïte, et fortifié en 1042, autour de l’église Saint-Pons[58]. Le seigneur était l’abbaye Saint-Victor de Marseille, qui reçut de très nombreux dons[31]. Elle partagea certains droits avec l’ordre du Temple[59],[60]. Après la dissolution de l’ordre du Temple, ses biens au Fugeret et à Annot passèrent à l’abbaye Saint-Pons de Nice[31].
La seigneurie passe ensuite aux comtes de Provence[59]. La mort de la reineJeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête ducomté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenantCharles de Duras contreLouisIer d'Anjou. La communauté d’Annot soutient les Duras jusqu’en 1386, puis change de camp pour rejoindre les Angevins grâce aux négociations patientes deMarie de Blois, veuve de LouisIer et régente de leur filsLouis II. La reddition d’Aix a également pu jouer un rôle dans la volte-face de la communauté[61].
Durant lesguerres de religion, la ville est attaquée par les protestants en 1574[65], commandés par le baron de l’Isle[66]. Annot est épargnée par les épidémies de peste de 1626 et 1670, qui touchent pourtant Castellane et Entrevaux[67].
En, toute la population du village, notaires etapothicaire en tête, repousse le nouveauvicaire, imposé par l’évêché et qui n’est pas du pays[68].
En, dans le cadre de laguerre de Succession d'Espagne, une milice commune est levée àUbraye et Annot. Elle est repoussée par les Savoyards au vallon de Marguery, et de nombreux habitants des deux communautés sont faits prisonniers. La rançon pour libérer ceux d’Annot s’élève à1 200livres[71].
La communauté est pleinement dans le mouvement de la Révolution française. Après avoir envoyé ses doléances en 1789, elle plante unarbre de la liberté place Revelly[72]. Lasociété patriotique de la commune est créée pendant l’été 1792[73] : elle a pour nom leclub des Amis de la Révolution[72].
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont uneimposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’uncadastre est décidée. Laloi de finances du précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1830 que lecadastre dit napoléonien d’Annot est achevé[76].
Comme de nombreuses communes du département, Annot se dote d’écoles bien avant leslois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà deux écoles dispensant uneinstruction primaire aux garçons, au village chef-lieu et à Rouaine[77]. Laloi Falloux (1851) impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, obligation qui est suivie par la commune[78],[79]. Annot utilise les subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve au village[80].
Lechemin de fer arrive à Annot en1908, avec l’ouverture de l’avant-dernier tronçon de laligne de Nice à Digne[81]. Le tunnel de la Colle est achevé en1903, et la totalité de la ligne entre Digne et Nice est inaugurée du 5 au en présence deVictor Augagneur, ministre des Travaux Publics[82].
Durant la Grande Guerre des soldats étaient affectés à Annot pour la défense des voies ferrées des chemins de fer de Provence.
A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, en 1944, le médecin d'Annot est accusé injustement d'avoir appartenu à la milice et est menacé de mort. Son procès qui se termine à Aix-en-Provence, après plusieurs mois de prison, rétablit la vérité et son honneur le 30 avril 1946. Son père, lui, a été assassiné le 5 août 1944 par desfrancs-tireurs et partisans communistes en provenance de Marseille.
Jusqu’au milieu duXXe siècle, un vignoble existait à Annot, dont la production était consommée sur place et s’exportait. Il n’en reste plus rien aujourd’hui[84].
Blasonnement : D'azur à la fasce d'argent chargée du mot ANNOT en lettres capitales de sable, accompagnée en chef de deux rinceaux de châtaignier d'or passés en sautoir et en pointe d'une fleur de lys du même[87]. Ces armoiries ne sont pas datées. Il est possible que ce soient les plus anciennes de la communauté.
Blasonnement : D’argent, au châtaignier de sinople chargé de deux hérissons d’or et accompagné de trois fleurs de lys du même en pointe, deux et un[88]. Ces armoiries existaient déjà en 1648[89].
L’histoire démographique d’Annot est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1861. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée : cependant, à Annot, ce recul se caractérise par une faible ampleur, et la commune ne perd jamais plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1831[107].
Outre les grès d'Annot (voir partieGéologie) plusieurs lieux de la commune sont dessites inscrits et protégés depuis 1946, pour une superficie de137ha au total[3] :
pour l'ensemble architectural pittoresque et ancien : la partie sommitale de la vieille ville), le pont sur la Beïte et ses abords, les maisons à arcade de la rue Notre-Dame, un portail fortifié de la vieille ville ;
la place des platanes en bordure de Vaïre et le vieux pont ;
la chapelle de Vérimande (qui est de plus classée au titre des monuments historiques, voir plus bas).
Les remparts médiévaux sont toujours en partie visibles, des portes sont conservées et donnent accès au vieux village. Les hautes maisons ceinturant la cité formaient l’enceinte et marquent le tracé de la cité médiévale. À Vérimande se trouvent également une chapelle templière ainsi que la maison dite des Templiers, une grande bâtisse avec une tourpigeonnier.
Au hameau de Rouaine se trouve unrelais de poste, encore utilisé par un hôtel-restaurant[108].
Le pont sur la Vaïre fait 34 mètres de long[109],[110] et 3,5 mètres de large. Il succède à un pont emporté en 1676. La communauté d’Annot ne fait d’abord construire que des piles de pierre[109] par les maîtres maçons François Richard, Louis Borrely et Louis Fabre[110]. Ces piles sont protégées par de puissantsavant etarrière-becs : des refuges sont aménagés au sommet des becs. Sur ces piles, untablier de bois est construit[109], ce qui permet une rapide mise en service, en1682[110]. Le tablier de bois est remplacé par un tablier de pierre au début duXVIIIe siècle[111]. Il fait l’objet de travaux de réparation en1777. À la fin duXIXe siècle, la place du village est élargie, et les deux premières arches sont bouchées.
Pont sur la Galange.
Vieux bourg et ruelles médiévales : un linteau porte la date de 1377,apocryphe selon Raymond Collier[112], contrairement à d’autres datées de 1455 et 1533[113].
C'est un site de promenade, connu notamment par la légende de la Chambre du Roi. Le site est connu nationalement par les grimpeurs, qui y pratiquent principalement l'escalade de bloc[114].
L’église paroissiale Saint-Jean-Baptiste (peut-être ancienne église Saint-Pons[115],[116],[117]) est dans le vieux bourg[118]. D'abord simple prieuré, elle prend la fonction d’église paroissiale au moment de la constitution ducastrum, finXIIe siècle[31]. Elle est construite avec une abside semi-circulaire[118] à voûte semi-circulaire, qui est avec la seule partie restée entièrement romane de l'église[116]. Elle est prolongée par une tour hémisphérique. Un bas-côté a été ajouté ou reconstruit auXVe ou auXVIe, dans lestyle gothique[119]. La nef a dû être reconstruite auXVIIe siècle[120]. Parmi le mobilier, ont fait l’objet d’un classement (MH) ou d'une inscription à l’inventaire au titre desmonuments historiques (IIS) :
Messire Raphael de Rabiers, seigneur de la Baume et de Chateauredon, Chevalier (né le ? et mort à Annot le âgé d'environ 80 ans).
Messire Jean Baptiste de Rabiers de la Baume, seigneur de la Baume et de Chateauredon, ancien page de la Madame la Dauphine (né le à Annot et mort à Annot le).
Antoine André de Rabiers la Baume du Villars (né le à Annot et mort le). Maire d'Annot en 1814 et sous-préfet de Castellane de 1816 à 1830.
Jean-Baptiste Augustin Octave de Rabiers de la baume du Villars, né le à Annot et mort en 1873. Chevalier de la Légion d'honneur en 1850, préfet des Hautes-Alpes en 1851.
Jean ANDRÉ dit de Castellane, artiste-peintre né à Annot vers 1620, rue de la Boucherie, de rayonnement essentiellement local et dont le fils Joseph fut aussi peintre.
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