Annie Girardot naît le dans le10e arrondissement de Paris, d'une mèresage-femme, Raymonde Noëlle Félicie Girardot (1902-1989)[1], et de père inconnu, un homme marié issu d'une famille importante d'Alsace du nom d'Auguste Helfinger qui ne la reconnaîtra pas[2],[3],[4]. Annie Girardot n'a pas l'occasion de connaître ce dernier puisqu'il meurt en 1933[2]. Après avoir été élevée dans une famille d'accueil àSaâcy-sur-Marne, elle rejoint sa mère auchâteau de Bénouville, propriété du conseil général du Calvados qui y a installé unematernité dans laquelle sa mère travaille[5]. À partir de 1943, elle habite avec sa mère et son frère auPlateau, dans la banlieue deCaen, où elle subit les bombardements pendant labataille de Caen en 1944[2]. Après guerre, Annie Girardot se destine d'abord à des études d'infirmière à Caen, pour être sage-femme comme sa mère, mais choisit de se tourner vers la comédie[6].
La Comédie-Française lui propose alors de devenirsociétaire, mais désirant se sentir libre de ses choix artistiques et attirée par le cinéma, Annie Girardot refuse et démissionne le[5].
Luchino Visconti, cinéaste et metteur en scène de théâtre, fait appel à elle pour jouer, à Paris, la pièceDeux sur la balançoire avecJean Marais.Le triomphe est absolu et les critiques sont enthousiasmés par la prestation magnifique de « la Girardot »[réf. nécessaire]. Impressionné par le talent de l'actrice, Visconti lui propose un rôle dansRocco et ses frères, qui sort en 1960. La prestation est unanimement saluée et le film fait d'elle une star, aux côtés d'autres débutants tels qu'Alain Delon (un ami fidèle de la comédienne),Renato Salvatori ouClaudia Cardinale. Sur le tournage, Annie Girardot tombe amoureuse de son partenaireRenato Salvatori. Ils se marient deux ans plus tard et ont leur unique enfant, Giulia. C'est aussi le début de l'amitié qui l'unira àRomy Schneider (qui vient régulièrement sur le tournage rendre visite à Delon).
En 1965, l'actrice revient au théâtre dans la pièce d'Arthur MillerAprès la chute, mise en scène par Luchino Visconti, mais c'est un échec. Dans le même temps, la comédienne essuie d'autres revers tant au cinéma qu'au théâtre.
Alors que les producteurs se détournent d'elle, Annie Girardot envisage d'arrêter sa carrière d'actrice[9].Claude Lelouch, qui vient d'obtenir un immense succès avecUn homme et une femme, lui propose d'incarner la femme d'Yves Montand dansVivre pour vivre[5]. L'actrice qualifie de« renaissance » cette occasion qui lui a fait poursuivre sa carrière, symbolisée par le fait que Lelouch est allé jusqu'à lui faire passer des essais avant de l'embaucher[9]. Le film est un succès et le public découvre une nouvelle facette du talent d'Annie Girardot. Sur le tournage, Lelouch et Girardot s'éprennent l'un de l'autre. Leur relation prend fin deux ans plus tard. En 1968, Annie Girardot obtient un nouveau succès critique et public au cinéma avec la comédieErotissimo, premier film deGérard Pirès, aux côtés deJean Yanne etFrancis Blanche.
En 1969,Michel Audiard (qui a déjà écrit quelques rôles pour elle depuis la fin des années 1950) en fait la principale interprète de son filmElle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais… elle cause !, où elle incarne une femme de ménage très bavarde (aux côtés deBernard Blier,Mireille Darc etSim). Audiard lui ouvre ainsi les portes de la comédie, alors qu'elle avait été souvent cantonnée aux rôles dramatiques. Par là, Girardot devient, avecMireille Darc, l'une des rares femmes de la« bande à Audiard ».
La même année, selonValeurs actuelles, elle est l'actrice la mieux payée du cinéma français, avec 2,5 millions de francs par film, mais derrière les acteursJean-Paul Belmondo (5 millions de francs),Louis de Funès (3,5 millions) etAlain Delon (3 millions)[10].
En, sortMourir d'aimer, un film d'André Cayatte qui va bousculer la carrière de la comédienne. Inspiré de l'affaireGabrielle Russier, ce film raconte une histoire d'amour entre une enseignante et l'un de ses élèves lycéens, sujet dérangeant qui fait l'objet d'un procès retentissant et conduit l'enseignante au suicide. Le film remporte un très grand succès avec près de six millions d'entrées en France, mais ne plaît pas à tous. AinsiFrançois Truffaut écrit une lettre ouverte, dénonçant la façon très démagogique, selon lui, avec laquelleAndré Cayatte a traité le sujet. Ce rôle reste cependant l'un des plus marquants de la comédienne et lui assure même une reconnaissance internationale. L'actrice elle-même considère que c'est à partir de ce film qu'elle a été vue commegarante de succès par les producteurs[9].
À partir de là, elle devient l'actrice française la plus populaire, alternant comédies et mélodrames, ne refusant pas, à l'occasion, d'aider de jeunes cinéastes à tourner leur premier film. Grâce à elle et àPhilippe Noiret, est tournée l'une des comédies les plus insolites de l'époque,La Vieille Fille, en1971, signéeJean-Pierre Blanc. Le spécialiste des comédiesSerge Korber l'engage en1972 pour son premier drame,Les Feux de la Chandeleur, où elle incarne la mère de deux enfants adultes (Claude Jade etBernard Le Coq) qui tente de reconquérir son ex-mari (Jean Rochefort). En 1972, sur un nouveau scénario d'Audiard, elle règne sur un bidonville, spécialisée dans le trafic de saintes reliques, dansElle cause plus... elle flingue.
DeVivre pour vivre en1967 àOn a volé la cuisse de Jupiter en1980, Annie Girardot a contribué, grâce à son interprétation de « femme normale et populaire », à imposer vingt-quatre films ayant chacun récolté plus d'un million d'entrées aubox-office[11]. À la fin desannées 1970, elle est l'actrice la mieux payée et la star préférée des Français[12]. En 1974, elle remporte un nouveau succès au box-office dansLa Gifle deClaude Pinoteau, où elle incarne l'ex-femme deLino Ventura et la mère d'une débutante nomméeIsabelle Adjani.
La même année, Annie Girardot revient au théâtre avec une pièce qui va se révéler son plus gros succès et qu'elle reprendra régulièrement jusqu'en 2004 :Madame Marguerite deRoberto Athayde, adaptée parJean-Loup Dabadie et mise en scène parJorge Lavelli. Seule en scène durant près de deux heures, elle incarne une maîtresse d'école qui bouscule ses élèves (le public) et les éveille à la vie qui les attend.
En1977, elle reçoit leCésar de la meilleure actrice pourDocteur Françoise Gailland deJean-Louis Bertuccelli, film dans lequel elle incarne une femme médecin luttant contre un cancer des poumons. En1978, elle partage avecLouis de Funès l'affiche deLa Zizanie deClaude Zidi. Les deux acteurs rêvaient de tourner ensemble depuis quelques années, et Louis de Funès ne tarit pas d'éloges sur sa partenaire, confiant qu'il retrouve avec elle « la même complicité et la même tendresse » qu'il avait pour Bourvil. Ce sera pourtant leur unique collaboration.
Fatiguée d'endosser toujours les mêmes rôles, Annie Girardot désire faire une pause dans sa carrière cinématographique. Elle n'a tourné qu'un seul film en 1980,On a volé la cuisse de Jupiter. Elle commence par tenir une rubrique à la radio, en 1981, dans une émission deStéphane Collaro surEurope 1. Tous les jours, dansParoles de femmes, elle fait le récit d'aventures quotidiennes exceptionnelles, drôles, inquiétantes ou émouvantes, réellement arrivées à des femmes.
Puis l'actrice décide de se lancer dans l'enregistrement d'un disque. C'estBob Decout qui est chargé d'en écrire les chansons. Il devient le compagnon de l'actrice en 1981[13]. Cette relation l'entraîne vers un univers différent : la musique. Elle chante lors d'une émission deJacques Chancel, puis monte avec Bob Decout un spectacle musical intituléRevue et corrigée sur des musiques deCatherine Lara, avec des costumes deJean Paul Gaultier auCasino de Paris (alors en passe d'être transformé en parking). Considérée comme bancale, la production ne trouve pas de financement et Annie Girardot doit hypothéquer son appartement du 25,place des Vosges[5]. Le spectacle s'avère un fiasco et ne reste qu'un mois à l'affiche. Elle enchaîne avec une pièce de théâtre et un film qui ne remportent pas plus de succès. Ces échecs la plongent dans un grand désarroi moral et financier, accentués par le décès de sa mère et des problèmes de drogue[14],[6].
Annie Girardot se tourne alors davantage vers le théâtre, jouant ainsiL'Avare deMolière aux côtés de son amiMichel Serrault,Première Jeunesse avecOdette Joyeux, ou encoreLe roi se meurt d'Ionesco avecDaniel Ivernel. En1987, la télévision lui offre la vedette de la toute première série de l'été diffusée sur TF1 :Le Vent des moissons. Le succès est immense et l'année suivante, elle en tourne une autre,Orages d'été, aux côtés dePatachou. Dès lors, elle va participer à de nombreux téléfilms.
Elle obtient en 1996 leCésar de la meilleure actrice dans un second rôle pourLes Misérables deClaude Lelouch. Lors de la remise de son César à la21e cérémonie, elle provoque l'émotion avec ces paroles :« Je ne sais pas si j’ai manqué au cinéma français, mais à moi, le cinéma français a manqué follement… éperdument… douloureusement. Et votre témoignage, votre amour me font penser que peut-être, je dis bien peut-être, je ne suis pas encore tout à fait morte[15],[16]. » L'année suivante, elle est la présidente de la22e cérémonie. En 1998, elle tient le premier rôle dans un film canadien deJacques Leduc intituléL'Âge de braise.
En 2000, le réalisateur autrichienMichael Haneke adapte un roman d'Elfriede JelinekLa Pianiste et demande à Annie Girardot d'incarner la mère castratrice d'Isabelle Huppert (qui avait déjà joué sa fille dansDocteur Françoise Gailland). La prestation de la comédienne est unanimement saluée. Le film, sélectionné au festival de Cannes en 2001, reçoit le Grand Prix du Jury, et les prix d'interprétation vont à Isabelle Huppert etBenoît Magimel, tandis qu'Annie Girardot — absente de la cérémonie cannoise de remise de prix (la production ayant refusé qu'elle y assiste), ce dont elle a grandement souffert[5] — recevra leCésar de la meilleure actrice dans un second rôle. Michael Haneke fait de nouveau appel à elle en 2005 pour incarner la mère deDaniel Auteuil dansCaché.
Le, l'avocat chargé des affaires d'Annie Girardot, Me Emmanuel Asmar, annonce publiquement que l'actrice est atteinte de lamaladie d'Alzheimer depuis une dizaine d'années (les premiers signes de la maladie étant apparus durant l'été 1997)[17]. L'information est confirmée dans l'édition du de l'hebdomadaireParis Match, dans lequel la fille,Giulia Salvatori, et la petite-fille de l'actrice,Lola Vogel, révèlent sa maladie, afin de faire taire les rumeurs sur son alcoolisme supposé à cause de sa démarche hésitante et de ses trous de mémoire[18],[19].
Malgré cela, la comédienne continue à jouer au théâtre. De 2001 à 2003, elle reprend la pièceMadame Marguerite à laGaîté-Montparnasse à Paris puis en tournée (en France et en Europe pour plus de 180 représentations ; les ultimes représentations étant jouées àL'Olympia), et, pour pallier les éventuels trous de mémoire, elle est équipée d'uneoreillette destinée à lui souffler son texte[5]. C'est avec ce même procédé qu'elle continue à participer au tournage de plusieurs films commeJe préfère qu'on reste amis... en 2005, où elle interprète — ironie du sort — une femme atteinte de la maladie d'Alzheimer. Les rôles sont plus courts et adaptés (peu de scènes physiques), mais les réalisateurs sont conciliants. La comédienne « revit » lorsqu'elle est sur un plateau de tournage et, le temps d'une scène, la maladie s'efface. AinsiRichard Bohringer (C'est beau une ville la nuit) etJane Birkin (Boxes) font appel à elle pour de petits rôles.
Son dernier rôle sera celui d'une ancienne journaliste française dans une mini-série policière russe intituléeVorotily. Depuis les années 1960, Annie Girardot est en effet une des actrices françaises les plus appréciées en Russie, et plusieurs réalisateurs russes avaient fait appel à elle, commeSergueï Guerassimov dansLe Journaliste en 1967, ou encore Valery Akhadov, qui la fait tourner à plusieurs reprises pour la télévision russe entre 1989 et 2003.
À partir de2008, Annie Girardot vit dans une maison médicalisée dePantin[18]. Le,TF1 diffuseAnnie Girardot : ainsi va la vie, un film documentaire de Nicolas Baulieu sur huit mois de sa vie, avecClaire Keim envoixoff. On y découvre sa vision du passé et les effets de la maladie.
En 2010, dans une déclaration médiatique ayant pour cadre la journée mondiale contre la maladie d’Alzheimer[20], sa fille déclare qu'Annie Girardot ne se souvient plus d'avoir été actrice, en raison de la maladie dont elle souffre et ajoute :« Si j’ai un message à faire passer, c’est de ne plus essayer de rencontrer Annie Girardot, d’avoir une dernière photo... Si vous avez aimé maman, surtout, il faut lui foutre la paix, garder d’elle une belle image[21]. »
Après avoir joué dans cent vingt-deux films, cinquante-quatre téléfilms et une quarantaine de pièces de théâtre, Annie Girardot meurt le à l'hôpital Lariboisière de Paris, à l'âge de 79 ans[21],[22].
De certaines de ces personnalités, son petit-fils déclare sans les nommer :« Dès qu'on a annoncé son décès, il y a eu une foule de personnes du cinéma qui sont remontées, dont on n'a jamais eu de nouvelles jusqu'à maintenant et qui, aujourd'hui, viennent témoigner alors qu'on ne les a jamais vues, parce que le cinéma français l'a oubliée. »Brigitte Bardot et le journalisteHenry-Jean Servat auront la même réaction :« Jamais on n'a célébré Annie Girardot ! […] On l'a laissée crever[25] ! »
Au début de sa carrière, Annie Girardot est en couple avec le réalisateurNorbert Carbonnaux, avec lequel elle ne tourne cependant aucun film[6].
Elle est mariée àRenato Salvatori, son partenaire dansRocco et ses frères, du jusqu'à la mort de ce dernier le[5]. Ensemble, ils ont eu une fille,Giulia, née àRome le. Trompée[26] et victime deviolences conjugales[27], notamment quand Salvatori frappe Girardot avec un cendrier, l'obligeant à faire refaire sa dentition[28], elle le quitte mais sans jamais divorcer[12].
En 1967, l'actrice a une liaison avec le chanteurJacques Brel, puis entame une relation de deux ans avec le cinéasteClaude Lelouch[6]. Lors du tournage deLes feux de la Chandeleur (1971/72), dans lequelBernard Fresson joue le fiancé deClaude Jade, la fille de Girardot au cinéma, elle entame une relation amoureuse de sept ans avec Fresson. De 1971 à 1978, elle partage la vie de l'acteur. Le comportement violent du comédien a également raison de leur relation[29].
De 1980 à 1993, elle vit avecBob Decout,réalisateur etparolier, de quatorze ans son cadet. Dans un livre sorti en 2010, ce dernier témoigne de sa relation avec l'actrice. Qualifié degigolo et accusé par les proches d'Annie Girardot de l'avoir ruinée, il se défend en déclarant :« Elle [Annie] n'a jamais su gérer l'argent. » Il assure aussi qu'elle a insisté pour participer à son filmAdieu blaireau, le menaçant de le quitter si elle n'y figurait pas[30]. Quant aux rumeurs de consommation de drogue, il explique que leur responsabilité était commune :« Tout a commencé lors d'une soirée où tous les invités consommaient de la cocaïne ». À l'époque, le couple considérait cette drogue comme« un philtre d'amour, un plaisir lié à la sexualité ! »[13].
1967 :Des ronds dans l’eau avecNicole Croisille sur la BO deVivre pour vivre (45 tours EP Disc’Az) - Ce duo paraîtra sur un nombre incalculable de diques dans le monde entier.
1967 :Vivre pour vivre, 33 tours canadien de 12 titres qui ne sortira en France en réédition qu'en 2001. (Des 45t. en ont été issus en France, au Canada, en Italie et en Allemagne, et le titreVivre pour vivre a été repris dans de très nombreuses compilations au Canada et en Allemagne)
1967 :Annie Girardot canta Vivere per vivere (en italien) +La chanson empoisonnée (en français) (45 t 2 titres. Derby, ref 5189)
1968 :La Femme faux-cils, parolesJean-Loup Dabadie, musiqueMichel Polnareff, utilisée dans le filmErotissimo (sorti sur le 33 toursQuel organ ! (tirage limité à 999 exemplaires), & sur un CDLe Cinéma de Polnareff)
1971 :Le Temps du lumbago sur la BO deLa Mandarine (33 t.RCA) (titre absent du 45 tours). Titre repris sur le CD "Bandes originales des films de Claude Bolling La mandarine / La revanche".
1973 :Le Zizou de Zouzou /Ursule et Grelu avecBernard Fresson sur la B. O. deUrsule et Grelu (45 t. singlePolydor) Titre également présent sur le double 33 toursLa crème de la crème - La playlist de Den (Hamburger, 2014)
1979 :Absence prolongée (avec Dominique Briand) /Les Miroirs (45 t. single et maxi 45 t.,Disques Carrère). 45t sorti au Canada sous différents visuels : Vinyle bleu + label vert, Vinyle noir + label vert, Vinyle rouge + label vert. Le titre est également sorti sur différentes compilations commeL'amour en chansons (1980 au Canada),The french collection, volume 4 chez Arcana.
1981 :Ce que j’ai dans la tête (33 t. 10 titresCBS Disques) (avec variantes de pochette entre la France et le Canada)
Notons que des 45t. en ont été issus en France et au Canada :un 45 toursBonhomme +J'oserais dire que j'aime t'aimer en France (avec 2 pochettes légèrement différentes) chez CBS (1981) ; un 45 toursQu'est-ce qu'on attend pour être heureux +La cassette au Canada chez VIP (1982).
1982 :Revue et corrigée, comédie musicale (1 titreSilence, soupir sur 33 t. collectifTréma-RCA), musique deCatherine Lara. Deux 45t 2 titres en ont été issus (l'un promo, l'autre commercialisé) avec les titresPirates de la musique (Catherine Lara) etSilence, soupir (Annie Girardot).
1984 :Partir, revenir avecLiliane Davis sur la BO dePartir, revenir (33 t.WEA). Bande originale du film sorti en 33 tours en France, Allemagne, Italie & Canada et également disponible en CD et en cassette audio en France. Titre-Girardot également sorti sur le CDClaude Lelouch, mes musiques de films (Sony, 1992)
2003 :Je voudrais tant que tu sois là en duo avecSerge Lama sur son albumPluri((elles)) (CD WEA) dans différents formats (CD simple, CD simple promo, coffret 2 CD, coffret 5 CD, coffret 2 CD + 1 DVDLa balade du poète).
2006 : Différentes compilations de titres deJacques Prévert sont sorties de 2006 à 2016 sous différents supports (CD simple, Double CD, CD + vidéo, 2 vinyles + 2 CD, 3 CD, CD longbox, coffret 13 CD + 3 DVD,...) avec un ou deux des 2 titres suivants dits par Annie Girardot :La lune et la nuit,Pour faire le portrait d'un oiseau.
2007 : CD single, Philippe Vancles et Annie GirardotA côté de sa vie.
2012 :Radioscopie : Annie Girardot (Annie interviewée par Jacques Chancel le 7-11-1968) Coffret Radioscopie, volume 2, INA.
2023 : CompilationLes vedettes font leur cinéma avec le titreNotre amour se ressemble du filmLe bateau d'Emile (1962) (CD Marianne Mélodie).
Chevalier de la Légion d'honneur en 1999[33], par le présidentJacques Chirac le qui dira d'elle« une immense comédienne qui nous bouleverse par sa générosité, sa sincérité, son talent et son amour du public ».
Prix « reconnaissance des cinéphiles » 1998 décerné àPuget-Théniers (Alpes-Maritimes) par l'AssociationSouvenance de cinéphiles pour l'ensemble de sa carrière.
En 2012, l'Académie des Césars lui rend un hommage tout particulier en mettant une photographie d'Annie Girardot (issue du filmRocco et ses frères) sur l'affiche officielle et le catalogue de la trente-septième cérémonie des Césars, ainsi qu'en diffusant au cours de la cérémonie des extraits de plusieurs de ses films. La fille et la petite-fille de l'actrice étaient présentes. Quelques jours plus tard, l'Académie des Oscars fait de même dans son traditionnelin memoriam et montre une photographie d'Annie Girardot parmi les personnalités disparues de l'année.
rue Annie-Girardot, menant à l’EHPAD « Les Jardins des sens », est inaugurée le àLinselles (Nord) par le maire Jacques Rémory, en présence deGiulia Salvatori, fille de l’actrice disparue ;
rue de la ZAC de Rungis située àParis 13e porte son nom depuis[37]. De plus, le, le maire de ParisBertrand Delanoë appose une plaque commémorative au 4,rue du Foin, dernière résidence d'Annie Girardot, en présence de Lola et Renato, petits-enfants de la comédienne ;
↑Sélection du Reader's digest, n°683, janvier 2004, p.65, interview d'Annie Girardot par Catherine Galitzine : "Mon père s'appelait Auguste Heflinger. Il était issu d'une grande famille bourgeoise de l'Est. Il avait trois enfants."
↑abcdefgh etiAnnie Girardot, à cœur ouvert, documentaire de Thomas Briat, Adamis Production,France Télévision, 2016.
↑Sélection du Reader's digest, n° 683, janvier 2004, p. 64, interview d'Annie Girardot par Catherine Galitzine : « J'ai décidé de vivre ma vie et de le tromper, comme il me trompait. »
Orlando Roudder,Annie Girardot, pour le meilleur et pour le pire ! Le destin d'une star authentique, coll. Privée, éd. Exclusif, 2011(ISBN9782848911007)
Jean-Marc Loubier,Annie Girardot : Un talent généreux, éd. Mondadori, 2011