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Anne-Louis-Henri de La Fare

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Pour les autres membres de la famille, voirFamille de La Fare.

Anne Louis Henri de La Fare
Image illustrative de l’article Anne-Louis-Henri de La Fare
Anne Louis Henri de La Fare.
Biographie
Naissance
Bessay
PèreJoseph Louis Dominique de La Fare(d)
Ordination sacerdotale
Décès (à 77 ans)
Ancien 1er arrondissement de Paris
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal
par le
papePie VII
Titre cardinaliceCardinal-prêtre deS. Maria in Traspontina
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par
René des Monstiers de Mérinville
Dernier titre ou fonctionArchevêque deSens
Archevêque de Sens
PrécédentÉtienne-Charles de Loménie de BrienneCharles-André-Toussaint-Bruno de Ramond-LalandeSuivant
Évêque de Nancy
(Primat de Lorraine)
PrécédentFrançois de FontangesLuc-François LalandeSuivant

Blason
Lux nostris hostibus ignis
(en) Notice surcatholic-hierarchy.org
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Anne Louis Henri de La Fare (né le àBessay et mort le(à 77 ans) àParis) est un prélat et un homme d'État français.Évêque de Nancy, il est éludéputé du clergé auxÉtats généraux de 1789, et émigre ensuite. Sous laRestauration, il devientarchevêque de Sens,pair de France,cardinal.

Biographie

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Ses origines

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Lecardinal comte de La Fare,évêque de Nancy puisarchevêque de Sens et d'Auxerre, premier aumônier demadame la dauphine (anciennement duchesse d'Angoulême),pair de France,commandeur de l’ordre du Saint-Esprit,ministre d'État (1824) naquit auchâteau deBessay, dans lediocèse de Luçon,Bas-Poitou, le.

Issu d’une famille du Languedoc

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Issu d’une vieille famillelanguedocienne, Anne Louis Henri de La Fare était le fils deJoseph Louis Dominique de La Fare, ancien officier de cavalerie aurégiment de Chabrillant, et deGabrielle Gazeau de Champagné. Pour désargentée qu'elle fût, cette famille, repliée sur ses terres ardéchoises, s'entendait fort bien à faire fructifier un capital inappréciable, un très large éventail de relations et n'hésitait pas à investir largement dans la formation intellectuelle.

Petit-neveu du cardinal de Bernis, ministre du roi Louis XV

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Il était aussi le petit-neveu (à la3e génération) deFrançois-Joachim de Pierre,cardinalde Bernis, qui bénéficia de l'amitié et de l'appui de lamarquise de Pompadour, favorite du roiLouis XV, amitié qui lui permit d'être propulsé dans les premiers cercles dugouvernement royal de laFrance deLouis XV en entrant auConseil du roi quand il fut nomméministre d'État (1757) puissecrétaire d'État des Affaires étrangères (1757-1758). Lecardinalde Bernis ordonnéprêtre en (1760) fut aussi nomméambassadeur àVenise (1752-1755), et chargé d'affaires auprès duSaint-Siège (1769-1791).

Ses études au collège d'Harcourt et au collège royal de Navarre

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Anne Louis Henri de La Fare, sous la conduite de l'abbé Labdan, son précepteur, fit de brillantes études aucollège d'Harcourt àParis en compagnie deCharles-Maurice de Talleyrand-Périgord. Dès son plus jeune âge il se distingua à plusieurs reprises au Concours général.

Après leséminaire Saint-Sulpice, il poursuivit ses études aucollège royal de Navarre. Il y obtint salicence de la faculté dethéologie deParis en1778 et son doctorat en1783. Alors que ses études étaient donc loin d'être terminées, il fut ordonnéprêtre le, et deux ans plus tard, à 26 ans, nommévicaire général deJacques-Joseph-François de Vogüé, évêque deDijon et parent éloigné, avec le concours ducardinalde Bernis.

Contrairement à une opinion répandue, la formation reçue était solide et la concurrence rude entre tous ces jeunes gens issus du même moule intellectuel et clérical. Mais, outre son appartenance à la noblesse, l'abbé de La Fare bénéficiait d'un large réseau relationnel qu'il sut mettre à profit : Bernis, en particulier, après avoir perdu tout crédit en cour deVersailles, lui prodigua depuisRome de précieux conseils pour accéder à l'épiscopat.

Évêque de Nancy (1787-1817)

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Portrait de Anne-Louis-Henri de La Fare, évêque de Nancy, député du Clergé à l'Assemblée nationale de 1789 (gravure de François Voyez, Collection des portraits des députés à l'Assemblée nationale de 1789, Musée Carnavalet)

Successivement, doyen de la Sainte-Chapelle du roi àDijon, vice-chancelier de l'académie deDijon, nommé élu général de la province deBourgogne (1784-1787), membre de l'Assemblée des notables qui se réunit àVersailles le, où il se distingua, il était appelé, le de la même année à l'évêché deNancy dont la création ne datait que de1777.

Ces dix années consacrées à la Bourgogne constituent une étape importante dans sa vie.

Anne Louis Henri de La Fare fut officiellementévêque deNancy et en porta le titre de1787 jusque1817. Si l'on peut douter du sérieux de sa vocation dans sa jeunesse, à l'instar de son condisciple ducollège d'Harcourt,Talleyrand, à compter de sa nomination à l'épiscopat, l'homme en vint rapidement à s'identifier à sa fonction et apparaît comme un personnage clé de l'épiscopat gallican d'Ancien Régime.

Député du clergé aux États généraux de 1789

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Évêque de Nancy, il fut éludéputé du clergé par lebailliage de Nancy et siégea auxétats généraux de 1789, en dépit des curés lorrains, tentés par lerichérisme. L'abbé Grégoire lui doit d'ailleurs d'avoir été élu dans le même bailliage. Anne-Louis-Henri de La Fare, désigné parLouis XVI, prononça le sermon de la messe d'ouverture, généralement confondu par les historiens avec un texte anonyme apocryphe distribué à la fin de la célébration, et qui semble émaner deTalleyrand, jaloux d'avoir été privé de cet honneur, grâce à l'officine deMirabeau (Duquesnoy, II, 134). Le texte du sermon n'a été publié que sous laRestauration après de sérieux amendements[1]. En outre il est l'initiateur du projet dedéclaration des droits de l'homme du6° Bureau de l'Assemblée, qui a servi de base de discussion pour l'élaboration de la déclaration de1789. Les députés au dernier moment ont substitué l'Être suprême, bien commun des déistes et des chrétiens, au Législateur suprême du projet du6° Bureau, allusion au Dieu révélé qui donne sa Loi sur leSinaï, alors queJésus promulguera la Loi Nouvelle lors du « sermon sur la montagne ». Ce terme deLégislateur suprême est donc loin d'être anodin.

Modéré au début, après avoir adhéré au projet monarchien, il en vint à refuser la plupart des réformes demandées par une grande partie de l'Assemblée constituante, et se montra un adversaire résolu de laConstitution civile du clergé.

Anne_Louis_Henri_de_la_Fare_par_le_peintre_Edouard_Henri_Théophile_Pingret
Anne Louis Henri de la Fare par le peintre Edouard Henri Théophile Pingret.

En cette année1789, il fit paraître un ouvrage intitulé « Considérations politiques sur les biens temporels du clergé », en tête duquel il plaça en exergue une phrase deMirabeau :« l'invention de supprimer et de détruire est le contraire absolu de l'art de gouverner ».

L'émigration

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Jugeant sa présence désormais inutile sur les bancs de l'Assemblée nationale, une fois l'approbation de laConstitution civile du clergé acquise, il regagne et prépare son diocèse à l'épreuve de force qui se prépare, aussi bien les communautés religieuses que le clergé et les fidèles. Mais il se soustrait aux pressions que l'on veut exercer sur lui en quittant laFrance dès le début de janvier1791, avec l'entrée en vigueur de laConstitution.

Un évêque au cœur des problèmes de l'épiscopat gallican et du diocèse de Nancy

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Après avoir échappé à des menaces bien réelles et tenté de soustraire ses biens à une probable mise sous séquestre, Anne-Louis-Henri de La Fare se réfugie d'abord àTrèves, auprès du prince-archevêque-électeurClément Wenceslas de Saxe (oncle de Louis XVI), d'où il organise la résistance à la Constitution civile dans son diocèse en concertation avec l'ensemble de l'épiscopat lorrain et desTrois-Évêchés. Lors d'un voyage d'agrément enAllemagne, il renoue avec leprince de Condé et commence ainsi à s'engager enContre-Révolution. Il séjournera enBavière où il réussit à faire héberger une partie de son clergé émigré, avant de gagner l'Autriche. Inlassablement, il sollicite des secours et des hébergements pour son clergé comme pour ses confrères dans l'épiscopat, sans grand succès du côté autrichien. Malgré la difficulté des communications et la distance, il met sur pied unepastorale missionnaire clandestine. Tout au long de ces années, il veille attentivement sur son diocèse et entretient tout un réseau de correspondance, tant avec l'épiscopat gallican qu'avec son clergé, en cloisonnant ses différents secteurs d'activité, jusqu'auconcordat de 1801.

Anne-Louis-Henri de La Fare à l'âge de 70 ans

Un évêque chargé des affaires du comte de Provence à Vienne

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Il arriva à la fin de1792 à Vienne pour s’y installer jusqu'en1814. Les courriers qui lui étaient adressés étaient libellés de la manière suivante :Monsieur le comte de La Fare, évêque de Nancy, Jacober-hofno 844, Vienne, Autriche. Mais, auparavant il avait été hébergé pendant plusieurs années par lesfranciscains deVienne, qui ont servià leur insu, de boite aux lettres pour les principaux réseaux de l'émigration.

Du fait d'une lointaine alliance, il était lié avec leprince de Condé. Tous deux avaient collaboré dans le cadre desétats de Bourgogne et à l'Assemblée des notables de1787, de sorte qu'il défendit en premier lieu les intérêts de sa petite armée à la cour d'Autriche.

1795 marque un tournant décisif dans sa vie d'émigré : lecomte de Provence, qui prit le nom deLouis XVIII à l'annonce de la mort du petitLouis XVII, le nomma son chargé d'affaires et lui confia la direction de ses intérêts auprès de lacour de Vienne. Leprélat réussit ainsi à mener à bonne fin en1799 le mariage deMadame Royale, fille deLouis XVI et deMarie-Antoinette, au sortir de sa captivité auTemple, avec leduc d'Angoulême pour assurer la continuité dynastique.L'empereur d'Autriche, qui de son côté entendait la marier avec son frèreCharles Louis, lui avait confié les relations extérieures deMadame. Il eut de la sorte à canaliser les informations suscitées par l'annonce de la mort deLouis XVII. Le prétendant le constitua soncorrespondant dans toute cette partie de l'Europe, fonctions remplies à travers les disgrâces, les épines et les dangers personnels d'une pareille mission : désigné à l'attention de Goldsmith, redoutable agent du Premier consulNapoléon Bonaparte, et repéré par la police française, il dut en effet fuirVienne à deux reprises. L'un des principaux agents desémigrés enEurope il fut en même temps chargé de lacorrespondance et des affaires diverses desprinces et desprincesses de lafamille royale. Sous la Restauration, il fut l'Aumônier de laduchesse d'Angoulême.

Coup de force dans l’Église

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Portrait d'Anne-Louis-Henri de La Fare

Mais les évêques français avaient d'autres préoccupations. Souvent, mais vainement la plupart du temps, ils ont sollicité duSaint-Siège ses avis sur les différents serments ou promesses exigés du clergé par laRépublique française, durant toute la période révolutionnaire. Mais les liens étaient distendus entre Rome et l'Église de France. De son côté, le papePie VI avait été entraîné sous la « protection » des troupes françaises dans lesAlpes en1798 et était mort àValence le, où ses funérailles s'étaient bornées à des honneurs civils, de sorte que l'Église semblait vouée à une disparition prochaine.

C'était sans compter sur les témoignages de respect et de vénération des foules massées sur le passage du pape. Ces démonstrations populaires ont suscité un revirement des autorités françaises en faveur ducatholicisme. BientôtNapoléon se fera l'interprète du pays en cherchant un accord avec le successeur du défunt,Pie VII. Après la victoire deMarengo,Bonaparte entame des pourparlers en vue de la restauration ducatholicisme, mais veut faire table rase des épiscopats constitutionnel et réfractaire. Une longue négociation s'engage, dont les évêques seront soigneusement tenus à l'écart, tandis que lecomte de Provence tente de se faire entendre : deux légitimités politiques s'affrontent sur le terrain religieux, maisPie VII, pragmatique, a choisi son camp. Il exige des évêques légitimes par le brefTam Multa qu'ils lui remettent librement leur démission sous huit jours. Coup de force sans précédent dans l'histoire de l'Église, qui a donné lieu aux excès et aux dérives de l'ultramontanisme.

Démissionnaires, comme protestataires se rejoignent pour défendre la collégialité épiscopale, mais une courte majorité, estimant que la nécessité d'une réorganisation et le bien de l'Église primait, défère aux exigences du pape. Anne-Louis-Henri de La Fare, pour sa part refusa sa démission, tout en autorisant ses diocésains à se rallier àAntoine Eustache d'Osmond, nouvel évêque concordataire de Nancy. Il s'abstiendra désormais de toute activité pastorale jusqu'à son retour d'exil, mais il lui faut subsister, alors que tous ses biens ont été saisis en France et qu'un senatus consulte, lui interdit le retour en France.

Trésorier de l’émigration

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Cardinal de la Fare au sacre de Charles X à Reims

En1807, toutes les communications du continent avec l'Angleterre étant impérieusement prohibées, et les militaires de l'armée de Condé ne pouvant plus recourir àLondres pour y toucher dugouvernement britannique leurspensions, Anne-Louis-Henri de La Fare, encourut la disgrâce ducomte de Provence, pour avoir accepté à l'insu du prétendant, d'assurer la subsistance de ses compatriotes, en exerçant l'emploi humble et fastidieux de vérifier et d'ordonnancer le paiement de cespensions sur la maison debanqueArnstein etEskeles deVienne ; fonction qu'il a exercée jusqu'à l'époque du retour deLouis XVIII « dans ses États » à laRestauration. Sans doute en savait-il trop sur la famille.

Avant1807, les paiements sont faits aussi à partir de diverses places bancaires commeTrieste etGênes. Le compte en date du, mentionne un versement de 9 215livres soit la somme de 73 720euros de 2006, pour le mois de septembre1806 au profit de Messeigneurs lesducs d'Angoulême et deBerry par MonsieurAngelo Maria Gneceo,banquier àGênes, compte tenu de leurcommission de 188,20livres.

Des versements étaient envoyés également à des correspondants deGratz enStyrie tels Passereau et Marie-Joseph de Gain, marquis de Montaignac (1748-1829) nomméMaréchal de camp des armées du roi en1791 etlieutenant général en1814), madame la marquise de Montaignac (Marie Charlotte Joséphine Pichon de La Rivoire), d'Erlano comme le marquis de Saint-Pony, deTrieste tels le chevalier de Badasset, Orazio Passini, deMunich, d'Arbonnery, deFribourg (Allemagne), le marquis Millot de Montjustin, deFlorence Claude-Adolphe-Marie Anjorrant,marquis d'Anjorrant (1791-1859) qui deviendra officier de lagarde royale deCharles X et gentilhomme ordinaire de sa chambre, ou d'Altenburg enSaxe telle laBaronne von Korff (Theophila Benigna Finck von Finckenstein († 1836)) qui avait « prêté » son nom à lareine lors de la fuite àVarennes :« Par ordre de son Altesse Royale Madame la Duchesse d'Angoulême. J'ai reçu du Comte de La Fare, Évêque de Nancy, Deux Cent Ducats.Altenbourg enSaxe. le. Baronne de Korff. » Les versements sont faits, entre autres, au profit de la famille royale, dont les petits-fils et petites-filles deFrance et notamment Messeigneurs lesducs d'Angoulême et deBerry pour l'entretien de leurs maisons et les soldes des militaires de leur armée. Monsieur le comte de La Fare, évêque de Nancy, était chargé d'ordonnancer et de vérifier le paiement de ces pensions sur des maisons debanque deVienne, notamment celle deJ.J. Baron de Boesner qui plaçaient les fonds sur les places bancaires deHambourg et d'Augsbourg ainsi que chezM.A. Gneceo & cie etM. Heath & ciebanquiers àGênes. D'après la note de compte deJ.J. Baron de Boesner, banquier à Vienne en date du, pour les paiements des mois de mars et d'avril1807, le versement en faveur de Leurs Altesses Royales Messeigneurs lesducs d'Angoulême et deBerry fut de 18 676livres tournois soit la somme de 149 408euros 2006, compte tenu de la commission de 130,5livres de J.J.Baron de Boesner.

Parmi les bénéficiaires des pensions on trouve aussi les noms du marquis de Montaignac, du capitaine chevalier de Badasset et du marquis d'Anjorrant parmi d'autres. Monsieur le comte de La Fare,évêque de Nancy, exerça cet emploi périlleux jusqu'à laRestauration.

Anne-Louis-Henri de La Fare (Cardinal de La Fare)

Archevêque de Sens et pair de France

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Anne Louis Henri de La Fare ne rentra en France, qu'en septembre1814, alors queLouis XVIII le laissait en disgrâce àVienne. En, il participa comme témoin aux différentes phases de l'exhumation des corps deLouis XVI et deMarie-Antoinette (il signa comme évêque deNancy). Sa présence s'explique-t-elle par sa charge de premier aumônier de la duchesse d'Angoulême ? Le, après avoir enfin démissionné, il devintarchevêque de Sens, et fut élevé, en1822 à la dignité depair de France. Le, il fut créécardinal par le papePie VII autitre deS. Maria in Traspontina. Cette même année il nomme l'abbéVaast Barthélemy Henry, curé-doyen deQuarré-les-Tombes.

Le, il prononça un grand discours à l'occasion dusacre de Charles X dans lacathédrale de Reims.

Le cardinal de la Fare au sacre de Charles X (tableau au musée de Versailles)

Anne Louis Henri de La Fare mourut aupalais des Tuileries le au retour d'un voyage àRome. Après les funérailles célébrées àParis le, en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, parHyacinthe-Louis de Quélen,archevêque de Paris, son corps fut transporté le même jour àSens pour être inhumé dans le caveau des archevêques dans le chœur de lacathédrale de Sens.

Homme des Lumières à ses débuts, vice-chancelier de l'Académie de Dijon à 27 ans, Henri de La Fare, cardinal de la « Sainte Église romaine » à la fin de sa vie, a effectué un long trajet vers la Contre-Révolution, mais tout au long, il demeurel'Ambigu.

Les papiers personnels d'Anne-Louis-Henri de La Fare sont conservés auxArchives nationales sous la cote 198AP[2].

Notes et références

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  1. Recueil de documents relatifs aux États généraux, I, 1953,Avatars d'un sermon, Annales de l'Est, 1980, 4, et Bernard de Brye,Un évêque d'Ancien régime, Paris, 1985
  2. Archives nationales.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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