Ce toponyme dérive probablement ducognomen latinAnitius[1].
Durant laRévolution, la commune porte le nom d'Anisy-la-Rivière[2]. Ce toponyme vient encore de Anitius (anthroponyme latin formé à l'aide du suffixe-itius[3] et peut-être de l'étymon gaulois Ana (marais).
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Anizy est occupé pendant laPremière Guerre mondiale par l'armée allemande. Après labataille de la Marne, le front se fixe sur l’Aisne. La ligne de front se fixe à proximité de la ville à partir de 1916, amenant sa destruction[4].
Pendant la première guerre mondiale, l'exploitation dutramway de Tergnier à Anizy - Pinon est arrêtée, puis la voie est déposée par l'armée allemande.
Anizy bénéficie de l'aide du comité américain pour les régions libérées (CARD)[8] animé parAnne Morgan, fille du banquierJohn Pierpont Morgan, qui, sous l'égide duministère des Régions libérées (MRL), contribue à la reconstruction des cantons d’ Anizy-le-Château, Coucy-le-Château, Soissons et Vic-sur-Aisne[9].
En 1934, la voie du tramway de Tergnier est remise en service, mais, en 1937, le trafic voyageur de laligne d'Anizy-Pinon à Chauny est remplacé par des autocars. L'exploitation du tramway cesse pendant laseconde Guerre mondiale.
Une réflexion a été engagée début 2018 par le maire d'Anizy-le-Château en vue de la fusion de sa commune avecPinon, dont elle est séparée par l'Ailette[10]. Les communes deFaucoucourt et deLizy se sont jointes à cette réflexion[11],[12] et Pinon s'en retire.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2022, la commune comptait 1 931 habitants[Note 1], en évolution de −0,87 % par rapport à 2016 (Aisne : −1,97 %,France horsMayotte : +2,11 %).
L'église en 1880 - Dessin d'Amédée Piette (1808-1883).
L'église Sainte-Geneviève, détruite pendant la Première Guerre mondiale, est reconstruite en 1929. Elle renferme la dalle funéraire de Claude Allongé, comte d'Anizy, receveur de l'épiscopat, mort en 1724. Cette sculpture fait l'objet d'un classement au titre objet desmonuments historiques depuis1911[22].
D'azur semé de fleurs de lis d'or, à la croix d'argent brochant, chargée d'une crosse abbatiale de gueules surchargée en chef d'un petit écusson d'azur à une fleur de lys d'or ; à deux clefs d'azur passées en sautoir brochant sur le tout[23].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Le CARD est déclaré d’utilité publique le 4 novembre 1918.
↑Emmanuel Veziat, « La reconstruction dans le département de l'Aisne après la Grande Guerre »,Mémoires de la fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie de l'Aisne,t. 46,,p. 127-180(lire en ligne[PDF], consulté le).
↑Philippe Robin et Paul Lefèvre, « Anizy-le-Château et Pinon : la fusion ... dans les têtes : Officiellement, on ne parle pas de fusion entre les deux communes. Mais, lors des vœux, le maire anizien a dit tout le bien qu'il pense de cette idée »,L'Aisne nouvelle,(lire en ligne, consulté le).
↑« La nouvelle commune d’Anizy-le-Grand a élu son premier maire : Ambroise Centonze-Sandras est le premier maire de la commune née le1er janvier. »,L'Aisne nouvelle,(lire en ligne, consulté le)« a commune nouvelle d’Anizy-le-Grand est administrativement née avec 2019 (...) Seul candidat déclaré, Ambroise Centonze-Sandras est élu maire d’Anizy-le-Grand. Il a immédiatement été installé dans ses fonctions et propose la création de onze postes d’adjoints, soit trois de plus que la somme des nombres d’adjoints des trois communes fusionnées (...) Philippe Carlier, ancien maire de Faucoucourt et Jean-Pierre Pasquier, ancien maire de Lizy sont nommés maires-délégués de leur ancienne commune et sont appelés à exercer les fonctions d’adjoints au maire de la commune nouvelle ».
↑« Ambroise Centonze-Sandras réélu maire d’Anizy-le-Grand »,L'Union,(lire en ligne, consulté le)« Sans surprise, Ambroise Centonze-Sandras a retrouvé son fauteuil de maire ».