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Anime

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Animé

Page d’aide sur l’homonymie

Pour l’article homonyme, voirAniMe (DJ).

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecmanga.

Extrait deHeroines Run the Show (en).

Unanime[1],[2], ouanimé[2](アニメ?)Écouter la prononciation, également appelé parfoisjapanime[note 1] oujapanimation[note 2], est unesérie d'animation ou unfilm d'animation en provenance duJapon souvent adapté d'unmanga. C'est le diminutif du motanimēshon(アニメーション?), lui-même transcription de l'anglaisanimation[1],[2],[3].

Alors que les toutes premières animations japonaises connues datent de1917[4] et qu'un bon nombre dedessins animés originaux sont produits durant les décennies suivantes, la caractéristique et le styleanime se développent durant lesannées 1960 (notamment grâce aux travaux d'Osamu Tezuka) et se popularisent hors des frontières du Japon durant lesannées 1970 et1980.

L'animé, comme lemanga, jouissent d'une grande audience au Japon et sont facilement reconnaissables dans le monde entier. Les distributeurs peuvent diffuser un animé par le biais de chaînes télévisées, parvidéo, au cinéma ou encore enstreaming.

Terminologie

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Au Japon, le premier terme utilisé pour désigner les œuvres d'animation estsenga eiga (film dessiné)[5],[6], considéré comme un genre particulier du cinéma, et non un art distinct[7]. Avec la popularisation dumanga, le termemanga eiga(漫画映画?) (film de manga) apparaît dans lesannées 1920 pour désigner une œuvre d'animation scénarisée, tandis quesenga eiga devient un terme technique désignant l'aspect graphique.Dōga eiga (film d'animation) est un des synonymes demanga eiga, apparu en 1937[5]. Le premier spécialiste japonais à distinguer clairement cinéma et animation estTaihei Imamura dans lesannées 1940[8].

Après laSeconde Guerre mondiale, l'apparition de séries télévisées à bas coût (Astro Boy (1963) étant la première) introduit un nouveau terme,terebi manga (manga télévisé), usité jusque dans lesannées 1980, en opposition àmanga eiga désignant alors plutôt le cinéma d'animation[9].

Le termeanimēshon, écrit enkatakana, apparaît également après-guerre, dérivé du motanglaisanimation sous l'occupation américaine ou, selon une autre théorie, dufrançais dessin animé[10]. Son diminutifanime se diffuse dans lesannées 1960 et1970, supplantant définitivementmanga eiga etterebi manga dans la décennie 1980[11],[9]. Le terme reflète essentiellement la profonde modification de la production d'animation après-guerre portée par le studioToei Animation, avec deux grands axes : les longues séries télévisées commerciales à bas coût dontAstro Boy reste l'archétype, et les longs-métrages d'animation sur le modèle deDisney[12]. Les changements relèvent aussi de l'appropriation de techniques d'animation modernes permettant une production massive, rapide et peu onéreuse, comme la généralisation ducelluloïd et l'animation limitée[13]. Ainsi, l’anime se définit aussi comme un marqueur temporel pour les spécialistes, délimitant l'avant et l'aprèsAstro Boy dans l'animation japonaise[12],[14].

Au Japon,anime signifie animation au sens large, y compris étrangère, et couvre tous les supports (films, séries télévisées,OVA). En Occident, le termeanime désigne spécifiquement l'animation japonaise[15],[5],[16]. Les réalisateursIsao Takahata etHayao Miyazaki préfèrent toutefois définir leurs longs métrages d'animation comme desmanga eiga[17], en opposition aux animes télévisés de moins bonne facture[18].

Perception au Japon

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Hayao Miyazaki, fondateur du studio Ghibli.Il est également le réalisateur des nombreux films à succès de ce studio.

Les animes sont très populaires auJapon : en 2001,Le Voyage de Chihiro a battu le record de popularité dans ce pays, devançant lefilmTitanic[19],[20]. De ce jour, le record a été battu par le filmDemon Slayer: Le Train De L'infini.

Parmi les films qui rencontrent le succès, on peut citer ceux issus dustudio Ghibli, fondé parHayao Miyazaki etIsao Takahata, dontLe Voyage de Chihiro,Le Château dans le ciel,Le Château ambulant,Princesse Mononoké qui peuvent être considérés comme les chefs-d’œuvre du genre.

Très souvent, ils sont en rapport avec un manga : soit l’anime est basé sur un manga à succès, soit un manga est créé à partir d’un anime populaire. Parfois, les deux sont créés en même temps. D’autres séries, commeMedabots, ou plus récemmentTokyo Demon Campus, s’inspirent dejeux vidéo. Enfin, beaucoup d’animes s’inspirent également devisual novels à succès ; on peut ainsi citerClannad,Fate/stay night,Ef: A Fairy Tale of the Two etPhantom of Inferno, qui se sont vus adaptés en anime à la suite de leur succès commercial.

Présentation

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Types d’animes

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Différents types d’animes sont distingués :

Séries
Elles sont diffusées à la télévision. Si la durée standard d'un épisode est généralement de 24 minutes environ, le nombre d'épisodes total est variable selon les époques.
Dans lesannées 1960, plusieurs séries d’animes comptent 52 épisodes, commeSpeed Racer, et jusqu'à 193 épisodes pourAstro Boy.
Durant lesannées 1970,Gatchaman s'étalait sur 105 épisodes etLupin III sur 24.
De la fin desannées 1980 au début desannées 1990, plusieurs séries ont dépassé la centaine d'épisodes, commeLes Chevaliers du Zodiaque (145 épisodes),Sailor Moon (200 épisodes) ouDragon Ball (291 épisodes).
À partir du milieu desannées 1990, le format en 26 minutes se répand et devient le plus conventionnel. Par exempleNeon Genesis Evangelion (26 épisodes),Cardcaptor Sakura (70 épisodes, 3 saisons) ouKenshin le vagabond (95 épisodes, 4 saisons).
De longues séries à succès (plusieurs centaines d'épisodes) voient le jour à partir du milieu des années 1990, avecPokémon,Bleach,One Piece,Naruto,Fairy Tail ou encoreDétective Conan.
Films d'animation
Destinés à sortir au cinéma, ils bénéficient des plus hauts budgets.
Original video animation (OVA, anciennement orthographié OAV)
Ce sont des animes produits directement pour la vente en vidéo (physique, aujourd'hui également numérique). Leur qualité technique est souvent meilleure que celle des séries, car les délais sont moins contraignants et le budget plus élevé (pour un public plus ciblé). Ce format permet également la production de programmes à public plus restreint (par exemple pour adultes, avec leHentaï).
Bien qu'aujourd'hui considérée comme désuète au Japon, l'abréviation « OAV » continue parfois d'être utilisée à l'étranger (cf.Original video animation).
Original net animation (ONA)
Ces productions sont similaires aux OVA, mais spécifiquement destinées à être principalement diffusées surInternet, par exemple à travers une plateforme payante par abonnement. Ces productions peuvent parfois bénéficier par la suite d'une diffusion vidéo physique (a contrario des OVA dont le support physique est le mode de diffusion premier, ou parfois complété par une diffusion numérique).

Lexique

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Au fil du temps, certains termes (associés aussi au monde du cinéma, mais plus particulièrement issus de mots anglais) se sont introduits dans le jargon des amateurs d'anime :

  • Filler : hors-série/hors du contexte du manga original ;
  • Fleuve : un anime fleuve est un anime avec un épisode par semaine contrairement aux anime sortant par saisons.
  • Préquelle : épisode produit après mais concernant une histoire préalable (par ex.Cube Zero est sorti aprèsCube etCube 2) ;
  • Séquelle : une suite ;
  • Fansub : fait de traduire et de sous-titrer illégalement un épisode sorti au Japon mais pas encore dans son pays. Le fansub est populaire auprès des fans car il permet d'éviter d'attendre l'adaptation des épisodes et de visionner ces derniers en version originale. En effet, nombreux sont ceux qui préfèrent les voix japonaises ;
  • Simulcast : Similaire aufansub, lesimulcast se différencie par une plateforme légale et un partenariat avec la société d'édition.
  • Version Kai : Recoupage des épisodes sous forme de films d'1 à 2 heures pour être plus fidèle à l'histoire originale en virant les hors séries, les génériques et les temps de pauses.
  • Semi-hors série : Filler qui fait quand même avancer l'histoire.

Historique

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Article détaillé :Histoire des animes.
Capture d'écran du film de propagandeMomotaro, le divin soldat de la mer (1945), premier long métrage d'animation japonais.

Les prémices dudessin animé se trouvent dans lesPantomimes lumineuses d'Émile Reynaud. Celles-ci sont projetées aumusée Grévin àParis à partir du, grâce auThéâtre optique, appareil complexe qu'Émile Reynaud a breveté en 1888. Plus tard, en1908,Émile Courtet, ditÉmile Cohl, sera considéré comme l'inventeur et le père du dessin animécinématographique.

L’histoire des animes commence au début duXXe siècle, en 1917, faite par quelques pionniers suivant les traces des Occidentaux, en particulier deFrance. Après quelques expérimentations, une longue période suivit où la production fut réduite à quelques courts métrages, quelques commandes de l’armée ou des cinémas.

Avec la fin de la guerre, l'industrie cesse d'être anti-américaine et devient le deuxième producteur mondial après lesÉtats-Unis[21].

Dans lesannées 1950 apparaît la Tōei Dōga ouToei Animation, le plus gros studio d'animation du Japon. Dans la même décennie, l'industrie japonaise se spécialise pour les deux marchés que sont l'export et le marché local[21].

Il fallut attendre 1963 pour qu'apparaisseAstro Boy, une série animée adaptée du manga d’Osamu Tezuka :Astro, le petit robot. C'est la première grande série animée dotée de personnages récurrents au sein d’une histoire suivie. Ou bien encoreLe Roi Léo (1965), première série animée japonaise en couleur[22].Tetsujin 28-gō se rendit également célèbre auJapon.

Lesannées 1970 virent l’explosion de grandes franchises commeLupin III (1971-1972) et des séries demecha :Mazinger Z (1972-1974),Yamato (1974-1975), ou bien encoreMobile Suit Gundam (1979-1980). Lesannées 1980 montrent un fort développement duspace opera. On regardeMacross (1982), lequel sera utilisé par Harmony Gold pour créer sonRobotech en 1985,Lamu deMamoru Oshii (1984). Lestudio Ghibli fait parler de lui avecLe Château dans le ciel (1986), deux ans aprèsNausicaä de la vallée du vent (1984), tous deux deHayao Miyazaki, et lesotaku apparaissent. On voit égalementLe Tombeau des lucioles (1987),Akira (1988) ouKiki la petite sorcière (1989). LesOAV apparaissent, lehentai également.

Logo de la série Yu-Gi-Oh! en 1998

Lesannées 1990 sont marquées par plusieurs œuvres choc, très recherchées :Neon Genesis Evangelion d’Hideaki Anno (1995) abordant des sujets philosophiques,Ghost in the Shell d’Oshii (1995),Cowboy Bebop (1998) ouSerial experiments Lain (1998). La fin desannées 1990 et lesannées 2000 voient un fort retour des œuvres commerciales, utilisant des schémas bien connus, visant essentiellement un public très jeune et ayant fait leurs preuves :Pokémon,Yu-Gi-Oh! (1997),Digimon (1999),Beyblade (2001), ou encoreMahoromatic (2001).

Mais on assiste également à une reconnaissance des animes à travers le monde : le chef-d'œuvre de l'animationLe Voyage de Chihiro reçut le1er prixex æquo duFestival du film de Berlin 2002 et gagna l’Oscar du meilleur film d'animation en2003, etGhost in the Shell 2: Innocence fut sélectionné pour leFestival de Cannes 2004.

Récemment les animes visent aussi une certaine réalité, notamment ceux ayant pour thème principal le sport, du premier en 1984 (Jeanne et Serge) jusqu'à aujourd'hui (Haikyū,Yuri on Ice et autres). C'est l'un des types d'animes se rapprochant le plus de la réalité par certains aspects, par exemple par les noms des techniques et les sports représentés. On retrouve les aspects japonais primordiaux tels que le respect de la hiérarchie, de la discipline et le sens de l'effort. Tout cela est contrebalancé par des clins d'œil comiques dans les moments sérieux. Avec le temps, ils ont pris de l'ampleur et sont devenus de plus en plus connus jusqu'à inciter des nouvelles vocations.

Caractéristiques

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Exemple de conception de personnage d'anime genré.

Les films d'animation japonais peuvent avoir des caractéristiques particulières sur le public ciblé, sur les techniques de production parfois à bas coût ainsi que sur les questions de genre et de violence. L'industrie japonaise de l'animation cible un public adulte là où en Occident l'industrie de l'animation cible un public enfantin[21]. L'industrie japonaise de l'animation bénéficie de technique de production à bas coût, tel que le faible nombre d'images par seconde, ou des plans fixes sur des personnages, qui permettent de réduire le nombre d'images à produire[21]. Ces bas coûts lui ont permis d'être compétitive pour l'animation d'histoires occidentales. Mais d'autres films d'animations japonais se basent sur des concepts culturels différents[23],[21]. Sur la question du genre, les films d'animation japonais comptent autant d'héroïnes féminines que de héros masculins, toutefois, ceux-ci sont très genrés[21]. Sur la question de la violence, les films d'animation japonais ont, en France, eu la réputation de ne pas être adaptés aux émissions pour la jeunesse, en raison de leur caractère violent[21]. Cette question a été défendue par des ministres commeSégolène Royal. En langue japonaise, les personnages parlent d'une manière qui laissent transparaître leur archétype, leYakuwarigo.

Fabrication

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Article détaillé :Métiers de l'animation.

Non crédités

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Du début desannées 1980 jusqu’auxannées 1990, les maisons de productions franco-américainesSaban etDiC ont eu tendance à supprimer les crédits des auteurs des séries importées ou coproduites.

Ulysse 31,Jayce et les Conquérants de la lumière,Les Mystérieuses Cités d'or sont autant de séries associées à des sociétés de productions occidentales. En réalité, elles étaient produites en collaboration avec des studios japonais tels queStudio Junio,Studio Pierrot ouTMS (Tokyo Movie Shinsha), et des réalisateurs etcharacter designer tels queShingo Araki ouMichi Himeno.

Adaptation

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Japanimation

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Le terme japanimation regroupe simplement la totalité de l’animation japonaise. Ce terme fut créé du fait de la spécificité de la production locale par rapport à celle du reste du monde. En effet, là où l’animation occidentale est souvent considérée comme destinée aux enfants (en dehors d’œuvres d’auteurs indépendants ou de quelques comédies satiriques commeLes Simpson ouDaria, pour citer les plus connues), l’animation japonaise bénéficie dans ses sujets d’un traitement proche du cinéma en prises de vue réelle, abordant quasiment tous les genres, y compris la pornographie (hentai).

Arrivée en Europe

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Dans lesannées 1970 arrivent les premières séries japonaises sur lapremière chaîne de l'ORTF :Le Roi Léo en 1972 etLe Prince Saphir en 1974. Par la suite, des séries issues de collaborations entre compagnies européennes et japonaises sont diffusées :Vic le Viking (1974 ;Wickie en allemand),Maya l’abeille (1975 ;Die Biene Maja en allemand) etLes Trois Mousquetaires (1981,Espagne).

À partir deGoldorak en etCandy en, diffusés tous deux dansRécré A2 surAntenne 2 et qui connurent un énorme succès, pulvérisant tous les records d’audience, l’animation japonaise fit une entréeen force[Quoi ?] sur les chaînes de télévision françaises. D’autres séries japonaises cultes furent lancées en 1979 dans l’émissionRécré A2, dontAlbator, le corsaire de l’espace en 1980 etCapitaine Flam en 1981 surTF1. Une deuxième vague de séries animées déferlera avecTom Sawyer,Rémi sans famille etCobra, qui marquèrent la périodeRécré A2.

Au début desannées 1980, s'inspirant de ce style graphique de film d'animation, des Français produisirent diverses séries avec succès en s’entourant d’équipes japonaises. Ainsi,Jean Chalopin créa des séries commeUlysse 31 en 1981, puisLes Mystérieuses Cités d’or en 1982, etInspecteur Gadget également en 1982. En fait, de très nombreuses séries japonaises sortirent après 1980, mais le genre fut alors noyé dans le flot de l’animation enfantine, les télévisions opérant une sélection drastique dans la production japonaise.

En France

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Article détaillé :Club Dorothée.

Avec l’arrivée des chaînes privées, à la suite de la déréglementation de 1986 et la privatisation deTF1 en 1987, la jeunesse devient un enjeu de sensibilisation, et de véritables unités d’émissions jeunesse sont mises sur pied comme le célèbreClub Dorothée d’AB Productions sur TF1. Ces unités jeunesse trouvent dans la production japonaise un flot important de séries, qui plus est, à bas prix. Par ailleurs, la concurrence nouvelle et exacerbée entraîne une recherche de l’émotion et du dynamisme qui trouvera un cadre idéal dans la japanimation, et amènera petit à petit à certaines dérives.

En 1988, alors que la chaîneLa Cinq importeOlive et Tom, TF1 réplique le[24] avecLes Chevaliers du Zodiaque, série qui deviendra le symbole de l’époque, précédée le par la sérieDragon Ball. Celle-ci ne connaîtra vraiment le succès que plus tard, dans son second volet,Dragon Ball Z (1990), qui déclenchera une nouvelle vague d’inconditionnels, grands consommateurs de produits dérivés.Cherry Miel, une série contemporaine deGoldorak, a dû attendre quinze ans avant sa diffusion française.

Ces séries ont souvent été décriées pour leur violence. En fait, elles n’étaient pas destinées au public auquel elles ont été présentées (entraînant d’ailleurs une censure, rendant certains épisodes incompréhensibles). En effet, auJapon, il y a une très grande segmentation du manga : les combats deKen le Survivant n’ont rien à voir avec la candeur ou l’humour deJuliette je t'aime,Lamu,Dr Slump,Le Collège fou, fou, fou ouUne vie nouvelle. Autres séries phares :Nicky Larson,Ranma ½ etSailor Moon, qui auront un impact similaire àDragon Ball Z.

Logo français du film d'animation Le Tombeau des lucioles.

La réception critique de l'animation japonaise en France a connu un tournant au cours des années 1990 avec la sortie sur les écrans de films commeLe Tombeau des lucioles d’Isao Takahata etPerfect Blue deSatoshi Kon. Le festivalNouvelles images du Japon, organisé par leForum des images à partir de 1999, a contribué à la reconnaissance d’auteurs majeurs commeHayao Miyazaki,Isao Takahata,Satoshi Kon,Koji Yamamura qui ont été, parmi d'autres, les invités de cette manifestation très suivie par le public et la presse.

Articles détaillés :J-One etGame One.

Le mot « anime » entre dans l’édition 2014 du dictionnaireLe Petit Larousse[25] et les mots « anime » et « animé » dans l'édition 2021 duPetit Robert[26].

Aujourd'hui, peu de chaînes diffusent des animes ; on peut noter la chaîneJ-One etGame One qui diffusent activement en J+1[27] plus de 60 animes au, les spectateurs d'animes francophones, qui souhaitent regarder plus que ce que propose la télévision, se tournent vers des sites internet de diffusion en ligne (VOD) commeNetflix,Crunchyroll,ADN ouWakanim qui proposent un catalogue bien plus fourni que la télévision[28].

En Chine

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Boutique spécialisée dans les animes japonais, située à Juzijie (Chine).

La diffusion d'anime japonais en Chine débute avecAstro, le petit robot dans les années 1980, mais ne se développe réellement que dans les années 2000 avec desanime pour enfants :Doraemon,Ikkyû-san,Détective Conan,Crayon Shin-chan ou encoreChibi Maruko-chan[29]. Depuis 2006, la diffusion de dessins animés d’origine étrangère aux heures de grande écoute est interdite, ce qui a favorisé le développement d'un marché parallèle, ainsi que de la vente en ligne[29].

Principaux réalisateurs

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Les principaux réalisateurs des anime sont :

Principaux studios de production

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Article détaillé :Studio d'animation japonais.

Seiyū

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Article détaillé :Seiyū.

LesSeiyū sont les comédien(ne)s spécialisé(e)s dans le doublage des animes. Ils sont, au Japon, considérés comme de véritables stars et sont très populaires, considéré comme de véritables artistes en apportant sa propre interprétation du personnage[30].

Compositeurs de musique pour anime

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Les musiques d’anime, appeléesanison (pouranime song), sont souvent éditées en CD séparés, singles et albums, à destination des fans des séries. Certaines musiques sont parvenues en tête du classementOricon (l’équivalent du Top 50), tel queHare hare yukai,ending deSuzumiya Haruhi no yūutsu. Les artistes font aussi parfois des CD regroupant toutes lesanison qu’ils ont pu faire.

La plupart des musiques d’anime sont tirées d'un titre ou d'un album d'un groupe deJpop ouJrock du moment, sollicité au départ par les studios d'animation : les morceaux présentés sont souvent plus courts, voire légèrement modifiés, par rapport aux morceaux originaux (citons par exemple le titreTough Boy de TOMCAT, générique de début de l’animeHokuto no Ken saison 2. Le succès, pour ces groupes, dépend de celui de la série, mais est généralement au rendez-vous au moins à court terme, bénéficiant ainsi d'une publicité inespérée. Les animes utilisent donc souvent des gens de talent et, parfois, en découvrent, commeAsian Kung-Fu Generation (révélé parFullmetal Alchemist) ouOrange Range.

Parmi les principaux compositeurs de ces musiques, on peut citer :

Notes et références

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Notes

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  1. Aussi écrit « japanimé » avec un accent aigu pour indiquer la prononciation.
  2. Mot-valise composé de « Japon » et « animation ».

Références

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  2. ab etcCollectif,Le Petit Robert de la langue française 2021, Paris,Dictionnaires Le Robert,, 2880 p.(ISBN 9782321015536,BNF 46567988), « anime ou animé ».
  3. « Anime - Anime News Network », surwww.animenewsnetwork.com(consulté le)
  4. (en)« Old anime discovered, restored : National : DAILY YOMIURI ONLINE (The Daily Yomiuri) »[archive du], surwww.yomiuri.co.jp(consulté le)
  5. ab etcHu 2010,p. 101-103
  6. Yamaguchi et Watanabe 1977,p. 12-13
  7. (en) Daisuke Miyao, « Before anime : animation and the Pure Film Movement in pre-war Japan »,Japan Forum,vol. 14,no 2,‎,p. 191-209
  8. (en) Mark Driscoll, « From kino-eye to anime-eye/ai : the filmed and the animated in Imamura Taihei's media theory »,Japan Forum,vol. 14,no 2,‎,p. 269-296
  9. a etbIlan Nguyên, « Une rétrospective sur « l'âge d'or » du dessin animé au Japon »,Ebisu,no 24,‎,p. 163-171(lire en ligne)
  10. (en) Richard W. Kroon,A/V A to Z : An Encyclopedic Dictionary of Media, Entertainment and Other Audiovisual Terms, McFarland,, 772 p.(ISBN 978-0-7864-5740-3,lire en ligne),p. 48
  11. Yamaguchi et Watanabe 1977,p. 91
  12. a etb(en) Marc Steinberg, « Immobile Sections and Trans-Series Movement: Astroboy and the Emergence of Anime »,Animation,vol. 1,no 2,‎,p. 190-206
  13. (en) Thomas Lamarre, « From animation to anime: drawing movements and moving drawings »,Japan Forum,vol. 14,no 2,‎,p. 329-367
  14. (ja) Nobuyuki Tsugata,日本アニメーションの力 : 85年の歴史を貫く2つの軸 (« La force de l'animation japonaise : deux axes à travers 85 ans d'histoire »), NTT shuppan,‎(ISBN 978-4-7571-0123-4),p. 20
  15. (en) André Roy,Dictionnaire général du cinéma : Du cinématographe à Internet, Les Editions Fides,, 517 p.(ISBN 978-2-7621-2787-4,présentation en ligne),p. 18
  16. Clements et McCarthy 2006,p. 30
  17. Adrien Gombeaud (sous la direction d'),Dictionnaire du cinéma asiatique, Nouveau monde (éditions),, 640 p.(ISBN 978-2-84736-359-3), Anime page23-26 (par Jasper Sharp)
  18. (en) Thomas LaMarre,The Anime Machine : A Media Theory of Animation : Culture and Image-Building, University of Minnesota Press,, 385 p.(ISBN 978-0-8166-5154-2),p. 42-43, 186-187
  19. « 歴代ランキング - CINEMAランキング通信 », surwww.kogyotsushin.com(consulté le)
  20. « La dernière prophétie de Miyazaki »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le)
  21. abcdef etg« Quelques repères sur l’animation japonaise : histoire et représentation des femmes | Le cinéma est politique », surwww.lecinemaestpolitique.fr(consulté le)
  22. Le Retour du roi Léo(ジャングル大帝,Jungle Taitei?) (52 épisodes)
  23. (en) Pejman Montazeri, « ComicK », surcomick.live,(consulté le)
  24. « Club Dorothée »(consulté le)
  25. « Mots nouveaux du Petit Larousse 2014 – Club d’orthographe de Grenoble », surwww.orthogrenoble.net(consulté le)
  26. Alice Develey et Claire Conruyt, « «Télétravailler», «sexto», «R.I.P.»... Les nouveaux mots du Petit Robert 2021 »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le).
  27. J+1 : L'épisode est diffusé un jour après la diffusion au Japon en VOST.
  28. « Wakanim, Crunchyroll ou ADN, que choisir ? - Hayamatsu »[archive du], surwww.hayamatsu.fr(consulté le)
  29. a etb« Beijing pris de fièvre pour le manga japonais », surnippon.com,(consulté le)
  30. « Seiyu: Les Voix Qui Donnent Vie aux Personnages », surhamidomma,(consulté le)

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • Anime, surWikimedia Commons
  • anime,sur leWiktionnaire

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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v ·m
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