Angres est une commune de la banlieue deLiévin située au pied des premièrescollines de l'Artois. Elle est traversée par laA26 — qui y a une aire de services — et est desservie par lesRD 58E etRD 51. L'ancienneRN 37 (actuelle RD 937) tangente la limite sud du territoire communal.
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF detype 1[Note 4] : laforêt domaniale de Vimy, le coteau boisé de Farbus et le bois de l’Abîme. Ce site présente de nombreux boisements et des points de vue sur la plaine de la Gohelle et le bassin minier. Plusieurs vestiges de la Première Guerre mondiale, comme les trous de bombes et les tranchées, sont encore visibles[13].
Au, Angres est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 5], une agglomération inter-départementale regroupant67 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 6],[15],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (52,7 %), zones urbanisées (35,3 %), forêts (8,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Angres en 2018 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (0,3 %) très inférieure à celle du département (6,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 52,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (53,5 % en 2013), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Lors desélections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calais, la liste PCF menée par la maire sortante Maryse Roger-Coupin est la seule candidate et obtient la totalité des 1 782 suffrages exprimés. La liste est donc élue en totalité et 2 de ses membres sont également conseillers communautaires. Lors de ce scrutin, 33,18 % des électeurs se sont abstenus et 16,85 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[22].
Lors desélections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste PCF menée par la maire sortante Maryse Roger-Coupin est à nouveau la seule candidate et obtient la totalité des899 suffrages exprimés. La liste est donc élue en totalité et 2 de ses membres sont également conseillers communautaires. Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 68,65 % des électeurs se sont abstenus et 14,47 % des votants ont choisi un bulletin blanc ou nul[23].
La commune est labellisée « APIcité », label créé en 2016 à l'initiative de l'union nationale pour l'apiculture française (UNAF) afin de mettre à l'honneur les communes qui agissent pour préserver les abeilles domestiques et les insectes pollinisateurs sauvages[30].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].
En 2022, la commune comptait 4 719 habitants[Note 8], en évolution de +6,31 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 36,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 24,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 189 hommes pour 2 424 femmes, soit un taux de 52,55 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,1
6,2
75-89 ans
9,7
15,2
60-74 ans
16,5
20,9
45-59 ans
19,1
19,1
30-44 ans
18,3
18,4
15-29 ans
16,0
19,8
0-14 ans
19,2
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[39]
En 2019, dans la commune, il y a1915 ménages fiscaux qui comprennent4650 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 9] de19 490 euros, soit inférieur au revenu médian de la France métropolitaine qui est de21 930 euros[40],[41].
Les cités minières : de vastes cités ont été construites au nord et à l'est de la fosse par la Compagnie de Liévin. Après la Nationalisation, des Camus hauts ont été construits. Ils ont été détruits dans les années 2000, et le dernier l'a été le 19 février 2011
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai,Hénin-Beaumont,Lens,Liévin) et63 communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Définition de l'unité de consommation selon l'INSEE : pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d’unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante :1 UC pour le premier adulte du ménage,0,5 UC pour les autres personnes de14 ans ou plus,0,3 UC pour les enfants de moins de14 ans.Cette échelle d’équivalence (dite de l’OCE) tient compte des économies d’échelle au sein du ménage. En effet, les besoins d'un ménage ne s'accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n'est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie.
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑« PAS DE CALAIS (62) - Angres »,Résultats des élections municipales et communautaires 2014, Ministère de l'intérieur(consulté le).
↑« Pas-de-Calais (62) - Angres »,Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Minsitère de l'intérieur(consulté le).
↑« Angres : après 45 ans de mandat, Maryse Roger-Coupin va quitter son poste de maire : Elle voulait l'annoncer en direct à ses administrés. C’est donc en toute fin de cérémonie des vœux ce vendredi soir que Maryse Roger-Coupin a annoncé qu’elle va passer la main. L’adjointe Anouk Breton devrait lui succéder »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Hervé Naudot, « Maryse Roger-Coupin, maire d’Angres: « La commune a changé tout en conservant son identité de ville à la campagne » »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Réélue pour le mandat 2014-2020 :« Angres :Maryse Roger-Coupin, élue maire pour la quatrième fois : En 2008, la liste menée par Maryse Roger-Coupin avait emporté 58 % des suffrages face à trois autres listes. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑« L'ultime discours de Maryse Roger-Coupin, maire d'Angres depuis 1992 : Au terme d’une cérémonie emprunte d’émotion, Anouk Breton a été élue maire d’Angres, ce dimanche, devant plus de deux cents personnes venues spécialement pour l’occasion, mais aussi pour remercier une dernière fois Maryse Roger-Coupin, élue depuis 1977 et édile de la commune depuis 1992. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Élise Forestier, « Bully-les-Mines : « Solidarité et fraternité », mantra des candidats de la majorité sortante pour conserver le canton »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).