son gouvernement militaire : après avoir fait partie dugouvernement d'Orléans, il est augmenté du gouvernement de Saintonge, pour ne faire qu'un seul et même gouvernement, gouvernementd'Angoumois et de Saintonge, comprenant un seulgouverneur, unlieutenant général de province, et deux lieutenant de Roi, l'un à Saintes, l'autre à Angoulême. Ils commandaient dans les affaires relevant du service militaire du roi.
les gouvernements des deux villes principales : la municipalité d'Angoulême, créée en 1204, sous l'autorité du maire, et la municipalité de Cognac.
son administration des finances : elle comprend deuxélections, celle d'Angoulême, qui dépend de lagénéralité de Limoges, et celle deCognac, qui dépend de la généralité deLa Rochelle. L'une et l'autre s'étendent même sur des paroisses ou des hameaux qui ne sont pas de cette sénéchaussée[4]. En matière de finance, les appels ressortissaient de lacour des comptes, de lacour des aides etcour des monnaies de Paris. À partir de 1710, vient s'ajouter lajuridiction consulaire, dont les appels étaient jugés au parlement.
Dates clés de son histoire :
Constitution de la cité d'Angoulême à la fin duIVe siècle
Unification avec le Périgord et l'Agenais auIXe siècle et devient un comté en866
Au sommet de sa puissance auxXe etXIe siècles (Guillaume IIITaillefer et Guillaume IV)
Le comté est intégré au Royaume parPhilippeLe Bel en1308. Il passe aux mains des Anglais en1360 puis est repris en1373. Mais les Anglais y resteront épisodiquement jusqu'en1445[5], en particulier dans les forteresses deLa Rochandry etBouteville.
Jusqu'auXIIIe siècle l'occitan était parlé partout en Angoumois. La progression du français vers le sud à la suite des repeuplements de laguerre de Cent Ans puis son expansion fit décliner l'aire de locution de lalangue d'oc dans la région au profit d'un parler d'oïl, lepoitevin-saintongeais. C'est actuellement une grosse moitié occidentale dont la langue régionale est lesaintongeais tandis que celle orientale - diteCharente occitane - a encore pour langue traditionnelle l'occitan (dialecte limousin).
↑Jean-François Buisson et José Gomez de Soto, Les "écolismiens", les santons et les autres. De l'identité de l'Angoumois celtique et gallo-romain, ou de l'usage contemporain des traditions érudites erronéesinDominiqueGarcia et FlorenceVerdin (dir.),Terriroires celtiques : Espaces ethniques et territoires des agglomérations protohistoriques d'Europe occidentale, éditions Errance,, 420 p.(ISBN978-2-87772-219-3),p. 256-260.
↑à noter : on a toujours conservé pour les sénéchaussées le nom desprovincia romaines, ce qui fait qu'on peut dire que l'Angoumois est une province aussi ancienne que ses voisines.
↑Jean-HippolyteMichon, Vigierde La Pile et Françoisde Corlieu,Histoire de l'Angoumois. Suivie du recueil en forme d'histoire de ce qui se trouve par écrit de la ville et des comtes d'Angoulême., Paris, Derache (1846, Laffite reprint 2002), 1576, 1760, 1846, 160 p.(ISBN2-86276-384-5,lire en ligne).
Jean-HippolyteMichon, Vigierde La Pile et Françoisde Corlieu,Histoire de l'Angoumois. Suivie du recueil en forme d'histoire de ce qui se trouve par écrit de la ville et des comtes d'Angoulême., Paris, Derache (1846, Laffite reprint 2002), 1576, 1760, 1846, 160 p.(ISBN2-86276-384-5,lire en ligne) ;
Henri Enjalbert,Aunis, Saintonge, Angoumois, Éd. Horizons de France, 1967 ;
Engoulesme Angoulême au fil de l'histoire, Jacqueline Labregère-Baleix, éd. SAJIC, Angoulême, 1981 ;
Une résidence des comtes d’Angoulême autour de l’an mil : Le castrum d’Andone (Villejoubert, Charente). Publication des fouilles d’André Debord (1971-1995), Sous la direction de Luc Bourgeois, 2009, 536 pages couleur,(ISBN978-2-902685-66-0), Publications du CRAHM.(Accéder à la page).