Établie sur un éperon dominant un méandre de laCharente et les confluents de celle-ci avec laTouvre et l'Anguienne, la ville est surnommée lebalcon du Sud-Ouest[1]. La commune compte moins de 50 000 habitants (41 970 en 2013), mais elle est le centre d'uneagglomération rassemblant près de 110 000 habitants (107 652 en 2012, au60e rang des plus grandes agglomérations en France) au sein d'uneconurbation qui s'étend sur une quinzaine de kilomètres d'est en ouest. Angoulême fait aussi partie d'une communauté d'agglomération appeléeGrandAngoulême comportant plus de 140 000 habitants en 2017.
Ancienne capitale de l'Angoumois sous l'Ancien Régime, Angoulême a longtemps été une place forte convoitée en raison de sa position de carrefour de voies de communication importantes, et a subi de nombreux sièges. De son passé tumultueux, la cité, juchée sur son éperon rocheux et reconnueville d'art et d'histoire, a hérité d'un remarquable patrimoine historique, religieux et urbain qui attire de nombreux visiteurs et touristes de passage.
Angoulême, villeacropole, est située sur un éperon calcaire, appelé localementle Plateau, et dominant une boucle de laCharente, limitée en amont par la confluence de laTouvre et en aval par celles de l'Anguienne et desEaux Claires.
Géologiquement, la commune appartient auBassin aquitain, comme les trois quarts ouest du département de la Charente. Elle se trouve à environ 60 kilomètres au sud duseuil du Poitou, et à seulement une trentaine de kilomètres à l'ouest duMassif central (Charente limousine)[4].
Le territoire communal se trouve dans lecalcaire duCrétacé supérieur qui occupe la moitié sud du département de la Charente, non loin duJurassique qui commence auGond-Pontouvre.
Le crétacé le plus ancien, leCénomanien, occupe les zones relativement basses (l'Houmeau, hauteurs deSaint-Cybard, Sillac), à une altitude moyenne de 50 m.
Ce plateau calcaire comporte des cavités naturelles réaménagées par l'homme sous forme de trois à quatre étages de caves dont certaines comportent des silos à grains antiques.
La vallée de laCharente est occupée par desalluvions anciennes et récentes, ce qui a donné une terre riche pour l'agriculture et quelques sablières. Ces alluvions se sont déposées successivement lors duQuaternaire dans l'intérieur des deuxméandres du fleuve que sont Basseau et Saint-Cybard. On trouve les alluvions les plus anciennes dans la plaine de Basseau, et elles atteignent une hauteur relative de 25 m[5],[6].
La partie ancienne de la ville est bâtie sur le plateau, éperon rocheux créé par les vallées de l'Anguienne et de laCharente, culminant à une altitude de 102 mètres, alors que la berge du fleuve est à 27 mètres. Angoulême est caractérisé par la présence de ses remparts sur un à-pic de 80 mètres.
Ces deux plateaux surplombent à leurs extrémités occidentales la vallée de la Charente et les quartiers périphériques que sont l'Houmeau, Basseau, Sillac… Le plateau d'Angoulême est le prolongement nord-ouest de celui deSoyaux. Au nord du plateau s'étendent l'Houmeau, le quartier de la gare et celui de la Grand-Font qui sont le long d'une petite vallée, aussi affluent de la Charente, la Vimière, mais plus dégagée côté nord (versGond-Pontouvre etL'Isle-d'Espagnac) que celle de l'Anguienne au sud.
La commune est située dans lebassin versant de laCharente au sein duBassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Charente, l'Anguienne, les Eaux Claires, un bras de la Charente, un bras de la Charente, un bras de la Charente, un bras de la Charente, un bras de l'Anguienne, un bras de l'Anguienne, un bras de l'Anguienne, le ruisseau de Lunesse et par deux petits cours d'eau, qui constituent unréseau hydrographique de 18 km de longueur totale[8],[9].
Au, Angoulême est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[25].Elle appartient à l'unité urbaine d'Angoulême, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[26],[27]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est la commune-centre[Note 3],[27]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[28],[29].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (80,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (75,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (56,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,4 %), forêts (9,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), prairies (2,6 %)[30]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Levieil Angoulême est la partie ancienne, entre le rempart et le centre-ville aux ruelles tortueuses et petites places.
Lecentre-ville, situé aussi sur le plateau, a été dépeint parHonoré de Balzac dansIllusions perdues :« en haut la noblesse et le pouvoir ». Château, mairie, préfecture, cathédrale et riches demeures s'y côtoient. Mais contrairement au vieil Angoulême, l'ensemble du centre-ville a été très remanié auXIXe siècle.
Autour, les anciensfaubourgs étaient au nombre de cinq,l'Houmeau, Saint-Cybard, Saint-Martin, Saint-Ausone et la Bussatte. Le quartier de l'Houmeau est quant à lui désigné sous la plume de Balzac par« en bas le commerce et l'argent » ; car ce quartier vivait du commerce, des bateliers et de leursgabares. Le port de l'Houmeau fut créé en1280 sur la rive gauche du fleuve, au pied du plateau. Il marquait le début de la partie navigable, qui allait d'Angoulême à la mer.
Saint-Cybard, sur la rive droite de la Charente, s'est créé près de l'abbaye de Saint-Cybard située sur l'autre rive puis est devenu un quartier industriel et ouvrier avec ses papeteries, en particulierLe Nil.
Saint-Martin,Saint-Ausone, est un quartier formé de deux anciennesparoisses à l'extérieur des remparts.
La Bussatte dont leChamp de Mars est une esplanade transformée aujourd'hui en centre commercial, jouxteSaint-Gelais.
Aujourd'hui, la ville compte quinze quartiers :
Centre-ville ;
Vieil Angoulême ;
Saint-Ausone - Saint-Martin ;
Saint-Gelais ;
La Bussatte - Champ de Mars ;
L'Houmeau ;
Saint-Cybard ;
Victor-Hugo, Saint-Roch est marqué par la présence militaire ;
Laligne Paris-Bordeaux, empruntée majoritairement par desTGV, passe par lagare d'Angoulême (devenue le seul arrêt LGV de la Charente, depuis la suppression de la desserte LGV deRuffec) et leTER Angoulême-Saintes assure les correspondances.
La gare est située dans le quartier de l'Houmeau. Une passerelle enjambe depuis ses quais.
Unaéro-club y est présent et est un de ceux les plus actifs de la région avec une flotte importante et diversifiée de huit appareils (sept avions et un ULM) de deux ou quatre places, et plus de150 licenciés.
Par l'eau, même si actuellement le fleuve Charente n'est plus utilisé que pour le tourisme, il a été voie de communication et surtout de transport de marchandises jusqu'auXIXe siècle et leport de l'Houmeau a été très actif.
La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) Saintes-Cognac-Angoulême, regroupant46 communes concernées par un risque de débordement du fleuveCharente (34 en Charente et 12 en Charente-Maritime), un des18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur lebassin Adour-Garonne[35]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de l'hiver 1779, de 1842, de 1859, du du, du, de mars-avril 1962, du et du. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[36]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2012 et 2021[37],[33].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Angoulême.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur le territoire de la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[38].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 99,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 11 781 bâtiments dénombrés sur le territoire de la commune en 2019, 11 781 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[39],[40].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur le territoire de la commune[41].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1998, 2003, 2009, 2010, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2021[33].
Le risque detransport de matières dangereuses dans la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[42].
Ce nom est resté longtemps incompris, ce qui a engendré diverses tentatives d'explications étymologiques, sans rapport avec les formes anciennes bien attestées, et peu probables phonétiquement :
Elle serait issue d'incolumissima « très saine et sûre », or, il n'y a aucune trace d'un [n] dans les formes les plus anciennes et pas de trace d'un groupe [mi] non plus.
Elle serait une altération d'In collisnâ qui signifierait « sur la partie supérieure de la colline »[51]. Or, un toponyme n'est jamais formé à partir de la prépositionlatinein ; quant au motcolline enfrançais, il passe pour un emprunt à l'italiencollina à l'époque de laRenaissance (attesté pour la première fois en1555)[52]. En outre, le suffixe-isnâ n'a pas servi à produire des dérivés à partir de mots latins et on ignore même s'il existe. Enfin, les altérations indépendantes des évolutions phonétiques régulières se produisent sous l'effet de l'analogie ou plus précisément de l'étymologie populaire, c'est-à-dire l'analogie avec d'autres noms semblables et fréquents dans la région ou la tentative de relier le toponyme à un terme faisant sens.
Quelques hypothèses mieux fondées ont été proposées :
L'identification de la forme primitive comme étantEculisna, puis l'alternance des formes anciennes en-isna et-isma conduit Ernest Nègre à préférer les premières en-isna. Le premier élément seraitEcul-. Selon lui, on ne saurait ni affirmer de lacelticité de ces deux éléments, ni de leur sens. L'altération en*Angulisma aurait été causée par l'attraction paronymique du nom de personnegermaniqueAngelisma, dont l'existence est confirmée parMarie-Thérèse Morlet[45].
On peut cependant reconnaître un suffixe-isma dans la forme la plus anciennement attestée, qui représenterait une évolution du suffixe surperlatifgaulois-isama[47] que l'on retrouve dans le nom de la divinité gauloiseBelisama, très fréquent en toponymie dans les types toponymiquesBlesme,Bellême, etc., dont l'évolution de la finale-esme, -ême est semblable à celle d'Angoulême[Note 4],[53]. Dans cette perspective, le premier élémentIcul- / Ecol- peut-être rapproché du radical gauloisico/eco signifiant « eau, source » avec un caractère sacré : on connaît notamment par une dédicace le nom de la déesseIcauna à l'origine du nom de l'Yonne[54]. Avec le suffixe superlatif-isma,Iculisma serait donc « la bien arrosée »[51].
Le nom d'Angoulême renverrait alors à « la très sacrée Icauna », déesse des sources, lesquelles sont effectivement nombreuses à la base du plateau sur lequel la ville est installée (sources alimentant l'Anguienne en particulier).
À l'époque de laRévolution française, la ville est connue sous l'appellation transitoire deMontagne-Charente[51],[56].
Le quartier de la Bussatte tiendrait son nom du bas latinbuxetta / buxettum qui signifie « lieu planté de buis », équivalent desBoissay delangue d'oïl.
Le quartier de l'Houmeau aurait été un « petitorme » ou « ormeau » ; le terme est vraisemblablement issu du bas latinulmellum.
Sillac serait issu dubas latinSiliacum ce qui signifie que le village aurait été construit autour de la propriété (suffixe-acum) d'ungallo-romain nomméSilius[57].
La population de l'agglomération est de 103 501 habitants en 2006, (102 368 en1999[73]). Celle-ci a évolué à 106 371 habitants en 2014, puis après la fusion, la nouvelle intercommunalité compte, d'après les relevés de 2015, 139 833 habitants.
Enfin, Angoulême a contesté les emprunts toxiques en 2012 pour « défaut de conseil », et « erreur dans le calcul des taux d'intérêt ». Le jugement rendu par letribunal de Nanterre le a condamné la banque Dexia à rembourser la ville à hauteur de3,4 millions d'euros[75]. Toutefois, la loi rétroactive sur les emprunts toxiques du rend caduque toute contestation judiciaire des emprunts toxiques[76]. Le, un accord a été signé entre la mairie et l'ex banque Dexia qui permet, en échange d'une indemnité d'1,8 million d'euros versée à la banque Dexia, une renégociation des montants des remboursements des trois emprunts litigieux. Leurs taux flottants deviennent ainsi fixes.
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Population de l'agglomération d'Angoulême (RecensementsInsee de1999 et2007)
Par sa population, la ville d'Angoulême est de loin la première ville de laCharente avec 42 242 habitants au.
Avec une superficie communale de2 185 hectares, la densité de population s'élève à 1 940 habitants par km2, ce qui en fait la ville la plus densément peuplée de la Charente.
En 2008, l'unité urbaine d'Angoulême qui comprend 18 communes[Note 5] regroupe 109 553 habitants[79], et sonaire urbaine, qui inclut80 communes périurbaines situées dans la zone d'influence forte de la ville, compte 174 482 habitants[80].
Elle rassemble près de 110 000 habitants au sein d'une conurbation urbaine qui s'étend sur une quinzaine de kilomètres d'est en ouest[3], Angoulême est la commune la plus peuplée du département de la Charente[81] et la 7e agglomération deNouvelle-Aquitaine[Note 6].
Son aire urbaine, forte de 178 650 habitants, est formée de108 communes[82].
Ces différentes données font d'Angoulême la plus grande agglomération urbaine de la Charente ainsi que la première aire urbaine du département.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[83],[Note 7].
En 2022, la commune comptait 41 423 habitants[Note 8], en évolution de −1,22 % par rapport à 2016 (Charente : −0,48 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Le maximum de la population a été atteint en 1962 avec 48 190 habitants.
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 38,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 25,1 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 19 614 hommes pour 22 097 femmes, soit un taux de 52,98 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[86]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
2,1
6,7
75-89 ans
10,1
13,8
60-74 ans
16,3
17,4
45-59 ans
18,6
19,2
30-44 ans
16,8
25,6
15-29 ans
21,7
16,4
0-14 ans
14,4
Pyramide des âges du département de laCharente en 2021 en pourcentage[87]
Lycée Guez-de-Balzac : lycée d'enseignement général et technologique (série STMG) ;CPGE littéraires (A/L)
lycéeMarguerite-de-Valois : lycée d'enseignement général et technologique (séries STMG et ST2S) ; BTS tertiaires
lycéeJean-Rostand : lycée professionnel des métiers de la mode et des services (CAP et baccalauréats professionnels)
Lycée de Sillac : lycée professionnel des métiers du bâtiment (CAP et baccalauréats professionnels)
lycée agricole de l'Oisellerie : lycée d'enseignement général, technologique (série STAV) et professionnel agricole ; BTS agricoles (situé en périphérie, dans la commune deLa Couronne)
lycéeJean-Albert-Grégoire : lycée professionnel des métiers du transport et de la logistique (CAP et baccalauréats professionnels) (situé en périphérie, dans la commune deSoyaux)
lycée Jean-Caillaud : lycée professionnel des métiers de l'énergie, de la metallurgie et de la vente (CAP et baccalauréats professionnels) (situé en périphérie, dans la commune deRuelle-sur-Touvre)
lycée privéSainte-Marthe-Chavagnes : lycée d'enseignement général, technologique (séries STMG et ST2S) et professionnel (métiers du commerce et de la vente) ; BTS tertiaires
lycée privéSaint-Paul : lycée d'enseignement général et technologique (série STL)
lycée privéSaint-Joseph l'Amandier : lycée d'enseignement technologique (série STHR) et professionnel (métiers de l'hôtellerie-restauration et de la beauté) ; BTS hôtellerie-restauration (situé en périphérie, dans la commune deSaint-Yrieix-sur-Charente)
Club Golf de l'Hirondelle. Situé entre le bois de Saint-Martin et Sillac, il doit son nom à la rue de l'Hirondelle qui autrefois en était la seule route d'accès.
La clinique Saint-Joseph est la seule restant dans la commune d'Angoulême. Les autres cliniques (Victor-Hugo, Sainte-Marie, Saint-Cybard, etc.) se sont regroupées sur un seul site : le centre clinical deSoyaux.
Les autres radios musicalesNRJ,Nostalgie,Fun Radio,RTL2,RFM,Virgin Radio,Skyrock… émettent en passif (programme parisien sans décrochage local). Les radio généralistes privéesRTL (106.2 FM),Europe 1 (106.7 FM) etRMC (105.0 FM) sont présentes à Angoulême.
Angoulême dispose de trois émetteurs de télévision gérés par l'opérateurTDF : Le Four Lachaux àSaint-Saturnin (il couvre la ville ainsi qu'une bonne partie à l'ouest d'Angoulême), Petit Beauregard au sud de l'agglomération et la Grand Font couvrant l'Est angoumoisin. Les trois diffusent notammentFrance 3 Poitou-Charentes etFrance 3 Pays de la Loire.
Angoulême compte seize entreprises réalisant plus de dix millions d'euros de chiffre d'affaires[94] dont :
Leroy-Somer : Moteurs et alternateurs - le plus gros employeur de Charentes a été cédé en 2016 par l'Américain Emerson au JaponaisNidec.
Rousselot : Fabrication et commercialisation de gélatines alimentaires, des peptides de gélatine et de collagène.
Geoffroy : Transports à câbles, système d'alimentation pour bovins, ovins et caprins, équipements vinicoles, élévateur à godets basculants, équipement industriel.
Charente Automobile Distribution : Concession Renault.
Sajon : Surface à dominante alimentaire du réseau Intermarché.
La chapelle du collège Sainte-Marthe Chavagnes, rue de Paris ;
La chapelle de l'ancien doyenné rue Minage ;
La chapelle du lycée Guez de Balzac, rue de Beaulieu ;
La chapelle de la maison diocésaine, rue de Bordeaux ;
La petite chapelle, rue Minage, dans une cour d'habitation ;
La chapelleSaint-Roch, place de la Chapelle Saint-Roch face au lycée Marguerite-de-Valois, dans l'ancien quartier Saint-Roch, est l'unique vestige d'un second hôpital Saint-Roch fondé en1623, qui accueillaitlépreux etpestiférés[Note 9]. L'hôpital était à l'origine entouré de deux cimetières. L'église est reconstruite en partie en1759, et elle était rattachée au couvent des capucins installé à l'actuel Champ de Mars en1611[97]. Après la Révolution et la destruction de l'hôpital auXIXe siècle, la chapelle a été rattachée à la paroisse Saint-Martial en1893[98],[1].
La cathédrale Saint-Pierre.
Mandorle en façade de la cathédrale.
Église d'Obézine.
Chapelle Saint-Roch.
Église du Sacré-Cœur.
Église Saint-Jacques de l'Houmeau.
Église Saint-Ausone.
Église Saint-Cybard.
Chapelle des Cordeliers.
« Lanterne des morts » près de l'église Saint-André.
L'hôtel de ville a été construit à l'emplacement de l'ancien château dont il ne reste que le donjon des Lusignan et la tour des Valois parPaul Abadie ;
Leshalles, d'architecture de verre et fer, sont de type Baltard ;
Lethéâtre municipal fut inauguré le après trois années de travaux d'après les plans de l'architecte Antoine Sousée. Sa façade, conservée lors de la réhabilitation de 1994, montreLa Comédie etLe Drame, sculptures de Jules Blanchard, juste au-dessus de la deviseCastigat ridendo mores (« La comédie châtie les mœurs par le rire »). Enfin, en dessous de celle-ci, deux enfants représententLa Danse etLa Musique ;
Lecollège Jules-Verne, ancien doyenné, en a conservé l'ancienne chapelle au superbe vitrail et à la charpente sculptée comme salle de musique et une chapelle voûtée en pierre de taille avec clés de voûtes et vitraux — visibles depuis la rue de Beaulieu — devenue le CDI ;
Lelycée Guez-de-Balzac a été construit par les architectes Paul Abadie père etfils ;
Laprison a été élevée entre 1855 et 1858 par l'architecte départemental Edmond Brazier.
Laplace Henri-Dunant. Portant le nom du fondateur de laCroix-Rouge, elle borde aujourd'hui le conservatoire Gabriel Fauré, autrefois collège Saint-Louis, ainsi qu'une ancienne gendarmerie ;
Laplace Beaulieu. Située à l'extrémité ouest du plateau et de la vieille ville, elle offre un vaste panorama au regard des passants et constitue depuis longtemps un agréable lieu de promenade. Elle borde l'imposant lycée Guez-de-Balzac, à l'emplacement d'une ancienne abbaye ;
Laplace Bouillaud et laplace de l'Hôtel de ville. Outre l'hôtel de ville, on peut y admirer (en face de l'entrée de ce dernier) une superbe façadeArt nouveau particulièrement riche ;
Laplace du Palet. Cette place occupe un vaste espace qui, dans le passé, précédait la principale porte de la vieille ville et abrita durant trois siècles une imposante halle. Le site a été réaménagé dans lesannées 1980 ;
En 1983, est créée à l'École régionale des Beaux-Arts d'Angoulême (EESI), la première section bande dessinée en France ;
Angoulême abrite laCité internationale de la bande dessinée et de l'image, qui enregistre l'ensemble des bandes dessinées parues en France. Dans les locaux dela Cité se trouve aussi l'ENJMIN, première école financée par l'État en Europe ayant pour sujet clef les jeux vidéo et les médias interactifs ;
Angoulême, rebaptisée « Ville de l'Image » ou « Capitale de la BD », est connue pour ses « Murs peints » en BD qui rythment le centre-ville[105] ;
Statue deCorto Maltese (personnage de la BD éponyme créée par l'italienHugo Pratt) des artistes Livio et Luc Benedetti. Haute de 2,5m, elle est inaugurée le 14 juin 2008.
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La gastronomie angoumoisine est peu différente de la gastronomie charentaise en général. On y retrouve legrillon charentais, sorte de rillettes à la texture plus épaisse, les « cagouilles », nom local des escargots, souvent servis cuits au pineau des Charentes, et les plats à base des alcools locaux, lepineau et lecognac.
Jean d'Orléans (1400-1467), le « bon comte Jean d'Angoulême ». Petit-fils du roiCharles V de France, fils du ducLouis d'Orléans et deValentine Visconti, frère du célèbre poèteCharles d'Orléans et grand-père du roiFrançoisIer, le Comte Jean a laissé le souvenir d'un homme sage, instruit et très religieux. Après32 années de captivité enAngleterre, il s'installa dans son comté à Angoulême puis à Cognac. À l'issue de laguerre de Cent Ans, il entreprit dans ses terres une œuvre de reconstruction. Sa popularité fut immense, ce qui explique le qualificatif de « bon comte ». Il repose dans lacathédrale Saint-Pierre d'Angoulême depuis540 ans.
Marguerite d'Angoulême, reine deNavarre, mécène et femme de lettres, sœur aînée deFrançoisIer, connue localement sous la dénomination de « Marguerite de Valois » par sa naissance ou « Marguerite de Navarre » par son mariage.
André Thévet (1504-1592), explorateur et écrivain. Il rapporta duBrésil « l'herbe angoumoisine » outabac, introduit plus tard à la cour de France par Jean Nicot.
Jean Guimberteau (1744-1812), magistrat et homme politique, député à l'Assemblée nationale législative et à la Convention, membre duConseil des Cinq-Cents.
Pierre-Mathieu Joubert (1748-1815), curé, député du clergé du tiers état, évêque constitutionnel de la Charente.
Louis Marmoz, né en 1944, professeur d'université, spécialiste des sciences de l’éducation, éditeur et directeur de publications scientifiques.
Christian Mousset, né en 1944, ancien directeur du festival Musiques Métisses, fondateur des labels Label Bleu et Marabi, commandeur des arts et lettres.
Adémar de Chabannes ouAdemarus Engolismensis (v. 989-1034), prêtre, chroniqueur et compositeur français de l'abbaye Saint-Martial de Limoges et de l'abbaye Saint-Cybard d'Angoulême.
Paul Abadie (1812-1884) construisit les églises Saint-Martial, Saint-Ausone, la chapelle du lycée, restaura l'ancien château pour le transformer en hôtel de ville, et la cathédrale Saint-Pierre.
Alfred Renoleau (1854-1929), faïencier, son usine était à Angoulême.
Léon Roger-Milès (1859-1928), historien, critique d'art, mort à Angoulême.
Paul Valéry (1871-1945), écrivain, académicien, a visité les remparts où il existe une plaque : « Paul Valéry s'est arrêté ici le :Ô récompense après une pensée, qu'un long regard sur le calme des dieux ».
Marcellin Leroy (1884-1958), industriel et fondateur du groupe Leroy-Somer.
François Mitterrand (1916-1996), président de la République française de1981 à1995, né le àJarnac (Charente) a effectué ses études secondaires au collège Saint-Paul d'Angoulême.
Henri Thébault (1921-1986), homme politique et député-maire d'Angoulême.
D'azur à la porte de ville flanquée de deux tours d'argent, maçonnée de sable, surmontée d'une fleur de lys d'or, surmontée elle-même d'une couronne royale fermée du même.
Commentaires : accompagné de la devise : « FORTITUDO MEA CIVIUM FIDES » (Ma force est dans la fidélité de mes citoyens) (même devise quePérigueux).
Évolution du blason
Le premier blason connu se blasonne :D'azur semé de fleurs de lys d'or, à la porte de ville de deux tours d'argent brochant sur le tout.
SousPhilippe V, en1317 : les deux tours passent à trois.
SousCharles VI, en1381 on trouve :D'azur semé de fleurs de lys d'or, à la bande componnée d'argent et de gueules brochant sur le tout, pour brisure. La porte à trois tours passe en ornement extérieur.
SousCharles VII, en1452, la brisure change pourun lambel à trois pendants, celui du milieu aigu (pointu).
↑Xavier Delamarre cite égalementUxisama « la très haute » >Exmes,Huismes, etc. et*Lētisamā « la très grise » >Louesme (Côte-d'Or,Leesma en 1101),Lesme (Saône-et-loire).
↑Selon la nouvelle délimitation définie par l'Insee en 2010.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Le premier hôpital Saint-Roch, accueillant aussi les pestiférés, était construit en 1532 à l'emplacement de la gare actuelle àl'Houmeau.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑ab etc[Cassagne & Seguin 1998] Jean-MarieCassagne et StéphaneSeguin,Origine des noms de villes et villages de Charente, éd. Jean-Michel Bordessoules,, 311 p.(ISBN978-2-913471-06-1),p. 15-16.
↑Thierry Crépin-Leblond, « Le palais épiscopal d'Angoulême », inCongrès archéologique de France, 1995,p. 27-35,(lire en ligne).
↑Abbé Blanchet, « Questionnaire historique »,L'Archiviste: revue historique & documentaire, sous la direction de Léon Sécher,, page 250(lire en ligne).