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Angela Sidney, née le et morte le, est uneconteusetagish. Elle est co-autrice de deux récits de légendes traditionnelles tagish et d'un document historique sur les noms de lieux tagish pour le sud duYukon. Pour ses contributionslinguistiques etethnographiques, Sidney est décorée de l'Ordre du Canada[1],[2], devenant ainsi la première femmeautochtone du Yukon à recevoir cette distinction[3].
"Eh bien, je n'ai pas d'argent à léguer à mes petits-enfants. Mes histoires sont ma richesse !"[4]
Sidney est née près deCarcross en 1902. Elle reçoit deux noms à la naissance, Ch'óonehte' Ma (en tagish), Stóow (entlingit), et un troisième, Angela, par sonparrain, lorsqu'elle a deux semaines[5].
Sa mère, Maria John (ou Maria Tagish) (née vers 1871), est d'ascendance du clanTlingitDeisheetaan (Corbeau)[3]. Son père, Tagish John (né vers 1856), est Tagish Dakhl'awedi[6],[7]. Maria reste fragile après que desépidémies aient tué les quatre premiers enfants de la famille[5]. Un frère, Johnny Johns, et une sœur, Alice Dora, sont les frères et sœurs de Sidney de la deuxième famille du couple. Parce que sa mère ne va pas bien, Sidney, la fille aînée, passe une grande partie de son temps à aider sa mère et à écouter ses histoires[3]. Cependant, Sidney est scolarisée avant l'âge de dix ans à l'école de la mission anglicane de Carcross.
À 14 ans, Sidney épouse George Sidney (vers 1888 - 1971)[8]. Ils ont sept enfants, dont quatre meurent jeunes. George travaille de façon saisonnière pour le chemin de ferWhite Pass and Yukon Route[5], il devient plus tard chef à Carcross[2].
Sidney aime écouter les histoires de ses parents et celles de sa famille. Pour s'assurer que les danses, la langue, les histoires et les traditions de son peuple soient conservées pour les générations futures, Sidney commence à enseigner les traditions tagish aux écoliers. Elle aide les linguistes Victor Golla, Jeff Leer et John Ritter et les anthropologues Catharine McClellan et Julie Cruikshank dans leurs recherches sur la langue et les traditions tagish pour s'assurer que la langue tagish ne serait pas perdue[2]. En enseignant le métier de conteur à sa nièce, Louise Profeit-LeBlanc, Sidney souligne la nécessité d'être conscient des besoins de l'auditoire, de faire précéder le récit d'une prière et de demander pardon avant de s'offenser[9].
Sydney est décédée en 1991. Elle laisse une fille, Ida Calmegane[2].
Sidney a inspiré le développement du Yukon International Storytelling Festival, créé en 1988, lorsque d'autres conteurs ont appris que Sidney devait se rendre àToronto en 1984 pour participer à un festival de contes[11].
↑JulieCruikshank,The Social Life of Stories: Narrative and Knowledge in the Yukon, UBC Press,, xi(ISBN0-7748-0649-4,lire en ligne)
↑abcdefgh etiJ.Cruikshank,Life lived like a story: life stories of three Yukon native elders: American Indian lives, Lincoln, University of Nebraska Press,(ISBN0-8032-1447-2,lire en ligne)
↑Bellefeuille (transcriber), « 1911 Census of Canada », automatedgenealogy.com,(consulté le)
↑AlvynAustin etScott,J.S.,Canadian Missionaries, Indigenous Peoples: Representing Religion, Toronto, University of Toronto Press,, 59 p.(ISBN0-8020-3784-4,lire en ligne)
↑Profeit-LeBlanc, « Stories Have Their Way With Us: Whatever the medium, ancestral voices reach out to the listener »,Horizon 0,no 17,(lire en ligne[archive du], consulté le)