Sur le plan historique et culturel, Angaïs fait partie de laprovince duBéarn, qui fut également unÉtat et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].
La commune est drainée par le Lagoin, l'Arrebigne et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 4 km de longueur totale[7],[Carte 1].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Au, Angaïs est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22].Elle appartient à l'unité urbaine de Pau[Note 6], une agglomération intra-départementale regroupant55 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 7],[23],[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 8],[1]. Cette aire, qui regroupe 227 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[24],[25].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (53,4 %), forêts (28,3 %), zones urbanisées (12,6 %), prairies (5,7 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].
Long d'environ 35 kilomètres, le parcours du chemin peut être fractionné grâce à diverses routes qui le croisent. Il est possible de l'arpenter à pied, à cheval ou à vélo mais il est interdit à tout véhicule à moteur.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment leLagoin. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 2004, 2007 et 2009 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2013 et 2015[31],[29].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Angaïs.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[32]. 35,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le, en application de laloi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[33].
Le toponymeAngaïs apparaît sous les formesAngays (1343[27], hommages deBéarn[34] et 1385[35],censier de Béarn[36]),Anguays (vers 1540[27], réformation de Béarn[37]),Angais (1793[38] et 1801[38],Bulletin des lois pour la dernière référence) etAngaïs sur lacarte de Cassini (finXVIIIe siècle[35]). Brigitte Jobbe-Duval[39] indique qu’une origine possible du toponyme est le patronymeGaiz. Elle mentionne également qu’autrefois, les habitants du village étaient surnommés les « éleveurs de mules ».
Abérat apparaît sous la formeAverat (1457[27], notaires d'Assat[42]), et était un fief dépendant de la vicomté de Béarn.
Batbielle désigne un ensemble de landes et de bois, s’étendant sur le territoire des communes d’Angaïs,Beuste,Boeil,Bénéjacq,Bordères,Lagos etMirepeix, placé sous la juridiction des jurats de Beuste. C’est également le titre d’un archidiaconé du diocèse de Lescar, correspondant à l’emprise des cantons deNay et deClarac. On retrouve ce toponyme sous les graphiesBaigbiella (XIIIe siècle[27],fors de Béarn[43]),archidiagonat de Batbilhe (1385[27],censier de Béarn[36]),Batbielhe etl’arsidiagonat de Begbielle (respectivement 1396[27] et 1400[27], notaires deNavarrenx[44]),le conbent de Bagbielhe etles Abbatbielles (respectivement 1538[27] et 1675[27], réformation de Béarn[37]).
Navailles est une ancienne ferme d'Angaïs, mentionnée en 1863[27] par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[49].
Le château d'Angaïs[51], construit en 1907 - 1908, est inscrit à l'inventaire supplémentaire desmonuments historiques depuis le.
Ce château était, dans les années 1970, un centre de traitement et de convalescence. Il accueillait des enfants atteints de cardiopathies, rhumatisme articulaire aigu, néphrites. La Direction de l'établissement était assurée par Madame Léonce Lacueva. La surveillance médicale était assurée par Monsieur le Docteur Casassus (Membre de la Société Française de Cardiologie).
↑Dans les sites Natura 2000, lesÉtats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Pau comprend une ville-centre et54 communes de banlieue.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).