Pour les articles homonymes, voirSalomon.
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Andrée Salomon (Grussenheim,Haut-Rhin, -Jérusalem,Israël)[1] est unerésistante française, qui s'est particulièrement illustrée dans le sauvetage des enfants juifs persécutés par l'Allemagne nazie.
Andrée Sulzer, jeune secrétaire d'un avocat deStrasbourg, milite dans le mouvementsioniste et chez lesÉclaireurs israélites de France et y rencontre Tobie Salomon, chercheur enpétrochimie, qu'elle épouse en 1931. Leur fils unique, Jean, naît bien plus tard, en 1948.
Dès 1937, elle accueille des réfugiés d'Allemagne puis, à partir de laNuit de Cristal, en, elle reçoit les enfants évacués d'Allemagne. En 1939-1940, elle dirige la colonie deBourbach-le-Haut, qui est évacuée àLa Bourboule, puis dans les maisons de l'OSE duLimousin et deDordogne. Repliée àClermont-Ferrand, elle est nomméeCommissaire déléguée aux EIF parRobert Gamzon, et collabore avec la « Commission centrale des organisations juives d'assistance », dirigée par le grand rabbinRené Hirschler. En 1941, déléguée de l'OSE aux camps deGurs et deRivesaltes, elle prépare les dossiers d'émigration des enfants juifs en partance pour lesÉtats-Unis et organise l'aide aux familles internées. Elle recrute des « internés volontaires » qui acceptent de vivre dans les camps pour organiser la vie matérielle, sociale et morale des internés démunis de tout. En 1943, après l'invasion de la zone sud, elle participe au réseauGarel, qui évacue clandestinement des enfants vers laSuisse. De même, en 1944, elle organise l'évacuation clandestine d'enfants vers l'Espagne.
Après la guerre, elle devient en 1952 secrétaire générale adjointe de laWIZO française, puis en 1957 secrétaire générale du bureau français desIsrael Bonds[2]. À sa retraite, en 1970, elle s'installe enIsraël avec sa mari.
Elle a toujours refusé de recevoir la moindre décoration ou distinction.