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André Tardieu, né le àParis (Seine) et mort le àMenton (Alpes-Maritimes), est unhomme d'Étatfrançais.
Républicain modéré, il estdéputé deSeine-et-Oise de 1914 à 1924 puis duTerritoire de Belfort de 1926 à 1931. Il dirige trois gouvernements entre 1929 et 1932, avant d'être victime d’un graveaccident vasculaire cérébral en 1939.
André Pierre Gabriel Amédée Tardieu naît le dans le8e arrondissement de Paris, auno 26avenue de Messine[1],[2] (une plaque commémorative lui rend depuis hommage). Son père est alors un étudiant en droit de22 ans, André-Léon Tardieu (1854-1916), issu d'une vieille famille bourgeoise parisienne (la dynastie des graveurs Tardieu) et devenu par la suiteavocat, tandis que sa mère, Marguerite Blot (1855-1917), estsans profession[1].
Il épouse Jeanne Fontaine, la fille du peintrebelgeVictor Fontaine[3].
Brillant élève aulycée Condorcet, André Tardieu remporte une douzaine de prix auconcours général de 1893 (notamment le premier prix degéographie enrhétorique)[4]. Reçu premier au concours d'entrée à l'École normale supérieure, il décide de ne pas y entrer, étant également major au concours duministère des Affaires étrangères.
Il commence à écrire auFigaro en, sous la signature de Georges Villiers.
Par la suite,Adrien Hébrard, directeur du très influent quotidien libéralLe Temps, l'attire à son journal en et, à partir de 1905, André Tardieu en devient le principal chroniqueur de politique étrangère, avec sonBulletin de l'étranger, quasi quotidien jusqu'en 1914. Il passe tous les matins auQuai d'Orsay et ses articles ont la réputation d'être inspirés par la politique officielle des différents gouvernements. Ses bulletins, remarquables de clarté et bien documentés, lui attirent une audience considérable tant en France qu'à l'étranger[5]. À ce titre, il est notamment invité comme conférencier de politique internationale à l’université Harvard en 1908, ce qui lui donne l'occasion de découvrir les États-Unis[6], qui deviennent alors une source d'inspiration politique qui le suivra. Par la suite, ce passage parLe Temps lui vaut aussi jusqu'à la fin de sa carrière un traitement médiatique particulièrement favorable de la part de ce même quotidien, même lorsque la carrière politique de Tardieu est sur le déclin dans la seconde moitié des années 1930[7].
En 1910, il est accusé d'avoir usé de son influence au quai d'Orsay pour la société N'goko Sangha et le Homs-Bagdad, mais il n’est jamais condamné[8].
De 1899 à 1902, il est secrétaire dePierre Waldeck-Rousseau, président du Conseil des ministres, ministre de l'Intérieur et des Cultes. Il enseigne à l'École libre des sciences politiques à partir de 1909[9] et ce jusqu'en 1913, au sein de la classe préparatoire aux concours de la haute fonction publique de l'école. Il dispensait un cours sur« La crise des alliances européennes »[10].
Républicain modéré (centre droit), il est député deSeine-et-Oise de 1914 à 1924, puis duTerritoire de Belfort de 1926 à 1936.
Il est conseiller général de Seine-et-Oise, élu dans lecanton de Marly-le-Roi, de 1913 à 1924.
Pendant laPremière Guerre mondiale, il sert en 1914 aufront, avant d'être appelé à l'état-major du général Foch. Il quitte cette fonction en 1915, avec l'accord du général, pour se consacrer à la politique. En, il est nomméHaut-commissariat de la République française aux États-Unis à Washington, mission qui a pour but de coordonner l'effort de guerre franco-américain[6]. Après l'entrée desÉtats-Unis dans la Première Guerre mondiale, il devient l'interface principale entre les deux pays dans le domaine militaro-industriel.

En 1918, il est le bras droit deGeorges Clemenceau, président du Conseil, pendant laconférence de la paix de Paris et, en tant que délégué français, président ou membre de nombreuses commissions. Il participe aux négociations qui débouchent sur la signature dutraité de Versailles avec l'Allemagne, deSaint-Germain-en-Laye avec l'Autriche, deTrianon avec la Hongrie, deNeuilly avec la Bulgarie et deSèvres avec l'Empire ottoman[11].
L'échec de Clemenceau à l'élection présidentielle de 1920 face àPaul Deschanel, puis sa propre défaite auxélections législatives de 1924, remportées par lecartel des gauches, l'écartent momentanément de la vie politique.
Il revient, comme ministre, appelé par le président du Conseil,Raymond Poincaré, ce qui l'oblige à rompre avec Clemenceau. Rancunier et vexé que son disciple n'ait pas tenu compte de sa recommandation de ne pas se compromettre dans des combinaisons « à la Briand », Clemenceau lui interdit sa porte et lui adresse par personnes interposées des « piques »[a]
DansL’Action française,Léon Daudet — tout commeAristide Briand en privé — utilise lequolibet« le Mirobolant » pour qualifier André Tardieu, qui aurait une nouvelle idée chaque jour et une pensée trop rapide pour l’homme politique traditionnel. En, ce même Léon Daudet, réfugié àBruxelles après son évasion en 1927 grâce à un faux ordre de libération présenté par lesCamelots du roi au directeur de laprison de la Santé, est gracié par André Tardieu.

André Tardieu exerce les fonctions deprésident du Conseil à trois reprises :
En tant que président du Conseil et ministre de l'Intérieur, entre mars et décembre 1930, il finance lesligues, dont lesCroix-de-Feu, par l'intermédiaire desfonds secrets[13].
Du au, il assure également l'intérim à la présidence de la République après l'assassinat de Paul Doumer au salon annuel des écrivains anciens combattants. Après l’élection d’Albert Lebrun comme nouveau chef de l’État, André Tardieu quitte la tête du gouvernement.

Son fort caractère, son style jugé trop « parisien » et son modernisme le desservent parfois auprès du peuple et nuisent à sa carrière politique. Dès 1932, il utilise la radio avec ses « causeries » (peu de temps avantRoosevelt) et se fait suivre de radio-reporters qui enregistrent et diffusent ses discours[14]. Lesradicaux le combattent.
À partir de 1934, André Tardieu adopte un discours plus à droite et bascule progressivement dans l'antiparlementarisme, plaidant pour une république forte. Il dénonce la gauche dans l'hebdomadaire littéraire et politiqueGringoire. La déception politique et la grande peur que provoque chez lui l'avènement duFront populaire en 1936 lui font renoncer à ses idéaux de jeunesse.
Le révisionnisme institutionnel souhaité par André Tardieu et par d’autres personnalités commeAlexandre Millerand, contraint de quitter l’Élysée en 1924, le marginalise de la vie parlementaire. Les radicaux sont hostiles au principe même de révision et font chuter lecabinet Doumergue, qualifié par Léon Blum de « néo-boulangisme » et auquel participe Tardieu[15].
Ne parvenant pas à imposer ses vues, André Tardieu se retire àMenton et écrit régulièrement dans le journal politique et littéraireGringoire, se consacrant à l'écriture d'une pensée devenue hostile à la Troisième République. Il désapprouve cependant la ligne munichoise du journal.
Il s'oppose à la conclusion desaccords de Munich en 1938[6], mais ne parvient pas à imposer cette ligne à son parti.
Unaccident vasculaire cérébral, survenu en 1939, le laisse paralysé et diminué intellectuellement.« L’ermite de Menton », comme il est parfois appelé[16], meurt en 1945, peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale.
André Tardieu est un grand admirateur desÉtats-Unis. Il a visité ce pays et a été reçu par le présidentTheodore Roosevelt, qui lui a fait bonne impression.
Lors de sa première présidence du Conseil, en 1929, il fait le pari que lacrise mondiale n'aura pas de retentissement sur l'économie française, et engage une « politique de prospérité » visant à augmenter le nombre d'emplois et la consommation. Pour ce faire, il s'écarte de la « vertu budgétaire » suivie parRaymond Poincaré en engageant à la fois un programme d'investissement public et d'augmentation des revenus populaires. Il commence la réalisation du projet de construction de laligne Maginot, octroie la retraite du combattant et institue l'assurance vieillesse pour tous les salariés.
Pour mettre fin au « paradoxe français », il applique la volonté patronale développée lors des années 1920, années de croissance, qui était de bâtir unesociété de consommation en France. AvecHenry Chéron aux Finances, il met en place un « programme d'outillage industriel » basé sur la construction d'infrastructures (ports, chemins de fer, routes) et surtout d'électrification des campagnes. Pour vaincre l'endettement endémique des Français, il multiplie les dégrèvements budgétaires et indemnise très généreusement les victimes des calamités naturelles. De plus, il améliore le traitement fait aux fonctionnaires et réévalue à la hausse les pensions. Dans la même optique, le parlement lui arrache une loi, qu'il qualifia de démagogique, accordant une pension à tous les anciens combattants.
Il ne faut cependant pas voir dans ces mesures une politique qu'on pourrait qualifier de keynésienne avant l'heure. Néanmoins, sa politique grève le budget français, qui est, à la fin de son mandat, en déficit pour la première fois depuis des années.
En 1934, André Tardieu publieLa Réforme de l'État, dans laquelle il défend la réduction du nombre de partis politiques et un renforcement dupouvoir exécutif. Il crée son propre groupe parlementaire, leCentre républicain. Ces propositions, variées, consistaient en la perte du droit d'initiative des dépenses pour le Parlement, le droit de vote pour les femmes, le recours au référendum pour contrer l'opposition du parlement, la possibilité pour le Président de la République, de dissoudre laChambre des députés sans l'accord du Sénat après un an de mandat, et la limitation du nombre de ministres à 20 sous la direction du « Premier ministre », fonction nouvellement créée et désormais définie par la Constitution (qui était l'appellation d'usage du chef du gouvernement avant 1815). Legénéral de Gaulle s'inspirera deLa Réforme de l'État d'André Tardieu et en fera l'apologie[17].
Enfin, en 1936, dans son ouvrageLa Révolution à refaire : le souverain captif, André Tardieu affirme que le régime parlementaire est contraire aux intérêts de la France ; son opposition au Front populaire le fait évoluer vers l'hostilité à la Troisième République et l'antiparlementarisme.
Ayant lu et pris au sérieuxMein Kampf, il publie, dès le début des années 1930, plusieurs écrits « prophétiques » dans lequel il prévoit les dangers auxquels les États européens sont exposés du fait de la montée dunazisme[6].
André Tardieu apparaît régulièrement avec deslorgnons et unfume-cigarette d’ambre. Réputé élégant, bien habillé et homme à femmes, il mesure1,72 m (plus que la moyenne de l’époque), présente un léger embonpoint, a un nez aquilin, une petite moustache, une coiffure calamistrée et un front dégarni. Il s'exprime de façon claire et rapide. Sportif, il pratique dans un premier temps l’équitation et l’escrime, avant de jouer augolf, notamment àSaint-Germain et àSaint-Cloud[18],[19].
André Tardieu n’a pas écrit de mémoires. Selon son biographe Maxime Tandonnet, il a préféré s’effacer derrière une œuvre politique, gouvernementale et intellectuelle[20].
En 1979, laplace André-Tardieu, dans le7e arrondissement deParis, est inaugurée en son honneur. De même, la rue André-Tardieu àNantes et la corniche André-Tardieu àMenton.
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Les papiers personnels d'André Tardieu sont conservés auxArchives nationales, site de Pierrefitte-sur-Seine, sous la cote 324AP :Inventaire du fonds.
| Présidence de | |
|---|---|
| |
| Sous laprésidence de Gaston Doumergue puisde Paul Doumer | |||||
| Affaires étrangères |
| Pierre Laval Chef du gouvernement | |||
| Finances | Pierre-Étienne Flandin | ||||
| Budget | François Piétri | ||||
| Guerre |
| ||||
| Justice | Léon Bérard | ||||
| Instruction publique et Beaux-Arts | Marius Roustan | ||||
| Intérieur |
| ||||
| Marine militaire | Charles Dumont | ||||
| Air | Jacques-Louis Dumesnil | ||||
| Commerce et Industrie | Louis Rollin | ||||
| Travaux publics | Maurice Deligne | ||||
| Postes, Télégraphe et Téléphone | Charles Guernier | ||||
| Agriculture |
| ||||
| Colonies | Paul Reynaud | ||||
| Travail et Prévoyance sociale | Adolphe Landry | ||||
| Santé publique | Camille Blaisot | ||||
| Marine marchande | Louis de Chappedelaine | ||||
| Pensions | Auguste Champetier de Ribes | ||||
| |||||
| (← STEEG) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (TARDIEU III →) | |||||
Gouvernement Tardieu II (2 mars 1930 - 4 décembre 1930) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous laprésidence de Gaston Doumergue | |||||
| Intérieur | André Tardieu | André Tardieu Président du Conseil | |||
| Justice | |||||
| Affaires étrangères | Aristide Briand | ||||
| Finances | Paul Reynaud | ||||
| Budget | Louis Germain-Martin | ||||
| Guerre | André Maginot | ||||
| Marine | Jacques-Louis Dumesnil | ||||
| Instruction publique et Beaux-Arts | Pierre Marraud | ||||
| Travaux publics | Georges Pernot | ||||
| Commerce et Industrie | Pierre-Étienne Flandin | ||||
| Agriculture | Fernand David | ||||
| Colonies | François Piétri | ||||
| Travail et Prévoyance sociale | Pierre Laval | ||||
| Pensions | Auguste Champetier de Ribes | ||||
| Air | Laurent Eynac | ||||
| Postes, Télégraphe et Téléphone | André Mallarmé | ||||
| Marine marchande | Louis Rollin | ||||
| Santé publique | Désiré Ferry | ||||
| |||||
| (← CHAUTEMPS I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (STEEG →) | |||||
Gouvernement Tardieu I (3 novembre 1929 - 17 février 1930) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous laprésidence de Gaston Doumergue | |||||
| Vice-président du Conseil etJustice | Lucien Hubert | André Tardieu Président du Conseil | |||
| Affaires étrangères | Aristide Briand | ||||
| Intérieur | André Tardieu | ||||
| Finances | Henry Chéron | ||||
| Guerre | André Maginot | ||||
| Marine | Georges Leygues | ||||
| Instruction publique et Beaux-Arts | Pierre Marraud | ||||
| Travaux publics | Georges Pernot | ||||
| Commerce et Industrie | Pierre-Étienne Flandin | ||||
| Agriculture | Jean Hennessy | ||||
| Colonies | François Piétri | ||||
| Travail et Prévoyance sociale | Louis Loucheur | ||||
| Pensions | Claudius Gallet | ||||
| Air | Laurent Eynac | ||||
| Postes, Télégraphe et Téléphone | Louis Germain-Martin | ||||
| Marine marchande | Louis Rollin | ||||
| |||||
| (← BRIAND XI) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHAUTEMPS I →) | |||||
Gouvernement Briand XI (29 juillet 1929 - 22 octobre 1929) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous laprésidence de Gaston Doumergue | |||||
| Affaires étrangères | Aristide Briand | Aristide Briand Président du Conseil | |||
| Finances | Henry Chéron | ||||
| Guerre | Paul Painlevé | ||||
| Justice | Louis Barthou | ||||
| Instruction publique et Beaux-Arts | Pierre Marraud | ||||
| Intérieur | André Tardieu | ||||
| Marine | Georges Leygues | ||||
| Air | Laurent Eynac | ||||
| Commerce et Industrie | Georges Bonnefous | ||||
| Travaux publics | Pierre Forgeot | ||||
| Agriculture | Jean Hennessy | ||||
| Colonies | André Maginot | ||||
| Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance sociale | Louis Loucheur | ||||
| Pensions | Louis Antériou | ||||
| |||||
| (← POINCARRÉ V) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (TARDIEU I →) | |||||
GouvernementsPoincaré IV etV (23 juillet 1926 - 26 juillet 1929) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous laprésidence de Gaston Doumergue | |||||
| Affaires étrangères | Aristide Briand (1926-1929) | Raymond Poincaré Président du Conseil | |||
| Finances |
| ||||
| Guerre | Paul Painlevé (1926-1929) | ||||
| Justice | Louis Barthou (1926-1929) | ||||
| Instruction publique et Beaux-Arts |
| ||||
| Intérieur |
| ||||
| Marine | Georges Leygues (1926-1929) | ||||
| Air | Laurent Eynac (1928-1929) | ||||
| Commerce et Industrie |
| ||||
| Travaux publics |
| ||||
| Agriculture |
| ||||
| Colonies |
| ||||
| Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance sociale |
| ||||
| Pensions |
| ||||
| |||||
| (← HERRIOT II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BRIAND XI →) | |||||
Gouvernement Clemenceau II (16 novembre 1917 - 18 janvier 1920) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence deRaymond Poincaré | |||||
| Guerre | Georges Clemenceau | Georges Clemenceau Président du Conseil | |||
| Affaires étrangères | Stephen Pichon | ||||
| Armement puis Reconstitution industriellea | Louis Loucheur | ||||
| Intérieur | Jules Pams | ||||
| Finances | Louis-Lucien Klotz | ||||
| Travail et Prévoyance sociale |
| ||||
| Justice | Louis Nail | ||||
| Marine | Georges Leygues | ||||
| Instruction publique etBeaux-Arts |
| ||||
| Agriculture etRavitaillement |
| ||||
| Colonies | Henry Simon | ||||
| Travaux publics etTransports (etMarine marchandeb) | Albert-André Claveille | ||||
| Commerce,Industrie,Postes et Télégraphes (etTransports maritimes etMarine marchandec) |
| ||||
| Blocus etRégions libérées |
| ||||
| |||||
| a À partir du 26 novembre 1918 ;b À partir du 5 mai 1919 ;c Jusqu'au 5 mai 1919 (← PAINLEVÉ I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MILLERAND I →) | |||||
Gouvernement Ribot V (20 mars 1917 - 7 septembre 1917) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence deRaymond Poincaré | |||||
| Affaires étrangères | Alexandre Ribot | Alexandre Ribot Président du Conseil | |||
| Guerre | Paul Painlevé | ||||
| Instruction publique et Beaux-Arts | Théodore Steeg | ||||
| Intérieur | |||||
| Justice | René Viviani | ||||
| Agriculture | Fernand David | ||||
| Marine | |||||
| Commerce, Industrie et PTT | Étienne Clémentel | ||||
| Finances | Joseph Thierry | ||||
| Travaux publics et Transports | Georges Desplas | ||||
| Colonies | André Maginot | ||||
| Travail et Prévoyance sociale | Léon Bourgeois | ||||
| Armement et Fabrications de guerre | Albert Thomas | ||||
| Ravitaillement général et des Transports maritimes | Maurice Viollette | ||||
| |||||
| (← BRIAND VI) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PAINLEVÉ I →) | |||||