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André Tardieu

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Pour les articles homonymes, voirTardieu.

André Tardieu
Illustration.
André Tardieu en 1928.
Fonctions
Président du Conseil des ministres français

(3 mois et 14 jours)
PrésidentPaul Doumer
Albert Lebrun
GouvernementTardieuIII
LégislatureXIVe(Troisième République)
PrédécesseurPierre Laval
SuccesseurÉdouard Herriot

(9 mois et 2 jours)
PrésidentGaston Doumergue
GouvernementTardieuII
LégislatureXIVe(Troisième République)
PrédécesseurCamille Chautemps
SuccesseurThéodore Steeg

(3 mois et 14 jours)
PrésidentGaston Doumergue
GouvernementTardieuI
LégislatureXIVe(Troisième République)
PrédécesseurAristide Briand
SuccesseurCamille Chautemps
Ministre d'État

(8 mois et 30 jours)
PrésidentAlbert Lebrun
Président du ConseilGaston Doumergue
GouvernementDoumergueII
Ministre des Affaires étrangères

(3 mois et 14 jours)
GouvernementTardieu III
PrédécesseurPierre Laval
SuccesseurÉdouard Herriot
Ministre de la Guerre

(1 mois et 2 jours)
GouvernementLaval III
PrédécesseurAndré Maginot
SuccesseurFrançois Piétri
Ministre de l'Agriculture

(11 mois et 16 jours)
GouvernementLaval I etII
PrédécesseurVictor Boret
SuccesseurArmand Achille-Fould
Ministre de l'Intérieur

(9 mois et 11 jours)
GouvernementTardieu II
PrédécesseurCamille Chautemps
SuccesseurGeorges Leygues

(1 an, 3 mois et 10 jours)
GouvernementPoincaré V
Briand XI
Tardieu I
PrédécesseurAlbert Sarraut
SuccesseurCamille Chautemps
Ministre des Travaux publics

(2 ans, 3 mois et 14 jours)
GouvernementPoincaré IV
PrédécesseurAndré Hesse
SuccesseurPierre Forgeot
Ministre des Régions libérées

(2 mois et 12 jours)
GouvernementClemenceau II
PrédécesseurAlbert Lebrun
SuccesseurÉmile Ogier
Député français

(10 ans, 3 mois et 17 jours)
Élection
Réélection22 avril 1928
1er mai 1932
CirconscriptionTerritoire de Belfort
LégislatureXIIIe,XIVe etXVe(Troisième République)
PrédécesseurJean-Baptiste Saget
SuccesseurÉmile Lardier

(9 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection26 avril 1914
Réélection16 novembre 1919
CirconscriptionSeine-et-Oise
LégislatureXIe etXIIe(Troisième République)
PrédécesseurÉmile Laurent
Biographie
Nom de naissanceAndré Pierre Gabriel Amédée Tardieu
SurnomLe Mirobolant
Date de naissance
Lieu de naissanceParis,France
Date de décès (à 68 ans)
Lieu de décèsMenton,France
NationalitéFrançaise
Parti politiqueModérés
ARD/PRD/PRDS/AD
ProfessionHaut fonctionnaire
Diplomate

Image illustrative de l’article André Tardieu
Présidents du Conseil des ministres français
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André Tardieu, né le àParis (Seine) et mort le àMenton (Alpes-Maritimes), est unhomme d'Étatfrançais.

Républicain modéré, il estdéputé deSeine-et-Oise de 1914 à 1924 puis duTerritoire de Belfort de 1926 à 1931. Il dirige trois gouvernements entre 1929 et 1932, avant d'être victime d’un graveaccident vasculaire cérébral en 1939.

Situation personnelle

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Origines

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André Pierre Gabriel Amédée Tardieu naît le dans le8e arrondissement de Paris, auno 26avenue de Messine[1],[2] (une plaque commémorative lui rend depuis hommage). Son père est alors un étudiant en droit de22 ans, André-Léon Tardieu (1854-1916), issu d'une vieille famille bourgeoise parisienne (la dynastie des graveurs Tardieu) et devenu par la suiteavocat, tandis que sa mère, Marguerite Blot (1855-1917), estsans profession[1].

Il épouse Jeanne Fontaine, la fille du peintrebelgeVictor Fontaine[3].

Formation

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Brillant élève aulycée Condorcet, André Tardieu remporte une douzaine de prix auconcours général de 1893 (notamment le premier prix degéographie enrhétorique)[4]. Reçu premier au concours d'entrée à l'École normale supérieure, il décide de ne pas y entrer, étant également major au concours duministère des Affaires étrangères.

Carrière de journaliste

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Il commence à écrire auFigaro en, sous la signature de Georges Villiers.

Par la suite,Adrien Hébrard, directeur du très influent quotidien libéralLe Temps, l'attire à son journal en et, à partir de 1905, André Tardieu en devient le principal chroniqueur de politique étrangère, avec sonBulletin de l'étranger, quasi quotidien jusqu'en 1914. Il passe tous les matins auQuai d'Orsay et ses articles ont la réputation d'être inspirés par la politique officielle des différents gouvernements. Ses bulletins, remarquables de clarté et bien documentés, lui attirent une audience considérable tant en France qu'à l'étranger[5]. À ce titre, il est notamment invité comme conférencier de politique internationale à l’université Harvard en 1908, ce qui lui donne l'occasion de découvrir les États-Unis[6], qui deviennent alors une source d'inspiration politique qui le suivra. Par la suite, ce passage parLe Temps lui vaut aussi jusqu'à la fin de sa carrière un traitement médiatique particulièrement favorable de la part de ce même quotidien, même lorsque la carrière politique de Tardieu est sur le déclin dans la seconde moitié des années 1930[7].

En 1910, il est accusé d'avoir usé de son influence au quai d'Orsay pour la société N'goko Sangha et le Homs-Bagdad, mais il n’est jamais condamné[8].

Parcours politique

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Débuts et ascension

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De 1899 à 1902, il est secrétaire dePierre Waldeck-Rousseau, président du Conseil des ministres, ministre de l'Intérieur et des Cultes. Il enseigne à l'École libre des sciences politiques à partir de 1909[9] et ce jusqu'en 1913, au sein de la classe préparatoire aux concours de la haute fonction publique de l'école. Il dispensait un cours sur« La crise des alliances européennes »[10].

Républicain modéré (centre droit), il est député deSeine-et-Oise de 1914 à 1924, puis duTerritoire de Belfort de 1926 à 1936.

Il est conseiller général de Seine-et-Oise, élu dans lecanton de Marly-le-Roi, de 1913 à 1924.

Pendant laPremière Guerre mondiale, il sert en 1914 aufront, avant d'être appelé à l'état-major du général Foch. Il quitte cette fonction en 1915, avec l'accord du général, pour se consacrer à la politique. En, il est nomméHaut-commissariat de la République française aux États-Unis à Washington, mission qui a pour but de coordonner l'effort de guerre franco-américain[6]. Après l'entrée desÉtats-Unis dans la Première Guerre mondiale, il devient l'interface principale entre les deux pays dans le domaine militaro-industriel.

Proche de Clemenceau

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André Tardieu, député haut commissaire aux relations franco-américaines,vers 1919.

En 1918, il est le bras droit deGeorges Clemenceau, président du Conseil, pendant laconférence de la paix de Paris et, en tant que délégué français, président ou membre de nombreuses commissions. Il participe aux négociations qui débouchent sur la signature dutraité de Versailles avec l'Allemagne, deSaint-Germain-en-Laye avec l'Autriche, deTrianon avec la Hongrie, deNeuilly avec la Bulgarie et deSèvres avec l'Empire ottoman[11].

L'échec de Clemenceau à l'élection présidentielle de 1920 face àPaul Deschanel, puis sa propre défaite auxélections législatives de 1924, remportées par lecartel des gauches, l'écartent momentanément de la vie politique.

Entrée au gouvernement

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Il revient, comme ministre, appelé par le président du Conseil,Raymond Poincaré, ce qui l'oblige à rompre avec Clemenceau. Rancunier et vexé que son disciple n'ait pas tenu compte de sa recommandation de ne pas se compromettre dans des combinaisons « à la Briand », Clemenceau lui interdit sa porte et lui adresse par personnes interposées des « piques »[a]

DansL’Action française,Léon Daudet — tout commeAristide Briand en privé — utilise lequolibet« le Mirobolant » pour qualifier André Tardieu, qui aurait une nouvelle idée chaque jour et une pensée trop rapide pour l’homme politique traditionnel. En, ce même Léon Daudet, réfugié àBruxelles après son évasion en 1927 grâce à un faux ordre de libération présenté par lesCamelots du roi au directeur de laprison de la Santé, est gracié par André Tardieu.

Président du Conseil

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Lepremier gouvernement Tardieu sur le perron de l'Élysée à la sortie duConseil des ministres, le.

André Tardieu exerce les fonctions deprésident du Conseil à trois reprises :

En tant que président du Conseil et ministre de l'Intérieur, entre mars et décembre 1930, il finance lesligues, dont lesCroix-de-Feu, par l'intermédiaire desfonds secrets[13].

Du au, il assure également l'intérim à la présidence de la République après l'assassinat de Paul Doumer au salon annuel des écrivains anciens combattants. Après l’élection d’Albert Lebrun comme nouveau chef de l’État, André Tardieu quitte la tête du gouvernement.

Déclin et dernières années

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André Tardieu prononçant l’éloge funèbre du présidentPaul Doumer ().

Son fort caractère, son style jugé trop « parisien » et son modernisme le desservent parfois auprès du peuple et nuisent à sa carrière politique. Dès 1932, il utilise la radio avec ses « causeries » (peu de temps avantRoosevelt) et se fait suivre de radio-reporters qui enregistrent et diffusent ses discours[14]. Lesradicaux le combattent.

À partir de 1934, André Tardieu adopte un discours plus à droite et bascule progressivement dans l'antiparlementarisme, plaidant pour une république forte. Il dénonce la gauche dans l'hebdomadaire littéraire et politiqueGringoire. La déception politique et la grande peur que provoque chez lui l'avènement duFront populaire en 1936 lui font renoncer à ses idéaux de jeunesse.

Le révisionnisme institutionnel souhaité par André Tardieu et par d’autres personnalités commeAlexandre Millerand, contraint de quitter l’Élysée en 1924, le marginalise de la vie parlementaire. Les radicaux sont hostiles au principe même de révision et font chuter lecabinet Doumergue, qualifié par Léon Blum de « néo-boulangisme » et auquel participe Tardieu[15].

Ne parvenant pas à imposer ses vues, André Tardieu se retire àMenton et écrit régulièrement dans le journal politique et littéraireGringoire, se consacrant à l'écriture d'une pensée devenue hostile à la Troisième République. Il désapprouve cependant la ligne munichoise du journal.

Il s'oppose à la conclusion desaccords de Munich en 1938[6], mais ne parvient pas à imposer cette ligne à son parti.

Unaccident vasculaire cérébral, survenu en 1939, le laisse paralysé et diminué intellectuellement.« L’ermite de Menton », comme il est parfois appelé[16], meurt en 1945, peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Prises de position

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André Tardieu est un grand admirateur desÉtats-Unis. Il a visité ce pays et a été reçu par le présidentTheodore Roosevelt, qui lui a fait bonne impression.

Lors de sa première présidence du Conseil, en 1929, il fait le pari que lacrise mondiale n'aura pas de retentissement sur l'économie française, et engage une « politique de prospérité » visant à augmenter le nombre d'emplois et la consommation. Pour ce faire, il s'écarte de la « vertu budgétaire » suivie parRaymond Poincaré en engageant à la fois un programme d'investissement public et d'augmentation des revenus populaires. Il commence la réalisation du projet de construction de laligne Maginot, octroie la retraite du combattant et institue l'assurance vieillesse pour tous les salariés.

Pour mettre fin au « paradoxe français », il applique la volonté patronale développée lors des années 1920, années de croissance, qui était de bâtir unesociété de consommation en France. AvecHenry Chéron aux Finances, il met en place un « programme d'outillage industriel » basé sur la construction d'infrastructures (ports, chemins de fer, routes) et surtout d'électrification des campagnes. Pour vaincre l'endettement endémique des Français, il multiplie les dégrèvements budgétaires et indemnise très généreusement les victimes des calamités naturelles. De plus, il améliore le traitement fait aux fonctionnaires et réévalue à la hausse les pensions. Dans la même optique, le parlement lui arrache une loi, qu'il qualifia de démagogique, accordant une pension à tous les anciens combattants.

Il ne faut cependant pas voir dans ces mesures une politique qu'on pourrait qualifier de keynésienne avant l'heure. Néanmoins, sa politique grève le budget français, qui est, à la fin de son mandat, en déficit pour la première fois depuis des années.

En 1934, André Tardieu publieLa Réforme de l'État, dans laquelle il défend la réduction du nombre de partis politiques et un renforcement dupouvoir exécutif. Il crée son propre groupe parlementaire, leCentre républicain. Ces propositions, variées, consistaient en la perte du droit d'initiative des dépenses pour le Parlement, le droit de vote pour les femmes, le recours au référendum pour contrer l'opposition du parlement, la possibilité pour le Président de la République, de dissoudre laChambre des députés sans l'accord du Sénat après un an de mandat, et la limitation du nombre de ministres à 20 sous la direction du « Premier ministre », fonction nouvellement créée et désormais définie par la Constitution (qui était l'appellation d'usage du chef du gouvernement avant 1815). Legénéral de Gaulle s'inspirera deLa Réforme de l'État d'André Tardieu et en fera l'apologie[17].

Enfin, en 1936, dans son ouvrageLa Révolution à refaire : le souverain captif, André Tardieu affirme que le régime parlementaire est contraire aux intérêts de la France ; son opposition au Front populaire le fait évoluer vers l'hostilité à la Troisième République et l'antiparlementarisme.

Ayant lu et pris au sérieuxMein Kampf, il publie, dès le début des années 1930, plusieurs écrits « prophétiques » dans lequel il prévoit les dangers auxquels les États européens sont exposés du fait de la montée dunazisme[6].

Détail des mandats et fonctions

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Profil et caractéristiques

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André Tardieu apparaît régulièrement avec deslorgnons et unfume-cigarette d’ambre. Réputé élégant, bien habillé et homme à femmes, il mesure1,72 m (plus que la moyenne de l’époque), présente un léger embonpoint, a un nez aquilin, une petite moustache, une coiffure calamistrée et un front dégarni. Il s'exprime de façon claire et rapide. Sportif, il pratique dans un premier temps l’équitation et l’escrime, avant de jouer augolf, notamment àSaint-Germain et àSaint-Cloud[18],[19].

André Tardieu n’a pas écrit de mémoires. Selon son biographe Maxime Tandonnet, il a préféré s’effacer derrière une œuvre politique, gouvernementale et intellectuelle[20].

Hommages

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En 1979, laplace André-Tardieu, dans le7e arrondissement deParis, est inaugurée en son honneur. De même, la rue André-Tardieu àNantes et la corniche André-Tardieu àMenton.

Publications

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Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?
  • Questions diplomatiques de l'année 1904, Paris, 1905.
Prix Sobrier-Arnould de l’Académie française en 1906
  • La Conférence d'Algésiras, Paris, 1907.
  • Notes sur les États-Unis, Paris, Calmann-Lévy, 1908.
  • La France et les Alliances, Paris, 1908.
  • Le Prince de Bülow, Paris, 1909.
  • Le Mystère d'Agadir, Paris, Calmann-Lévy, 1912.
  • La Paix, Paris, Payot, 1921.
  • Devant l'obstacle : l'Amérique et nous, Paris, Émile-Paul, 1927.
  • L’Épreuve du pouvoir, Paris, Flammarion, 1931.
  • Devant le pays, Paris, Flammarion, 1932.
  • La Réforme de l'État, Paris, Flammarion, 1934.
  • L'Heure de la décision, Paris, Flammarion, 1934.
  • Sur la pente, Paris, Flammarion, 1935.
  • La Révolution à refaire, tome 1,Le souverain captif, Paris, Flammarion, 1936 (réédition 2019, Perrin, préface deMaxime Tandonnet).
  • La Révolution à refaire, tome 2,La profession parlementaire, Paris, Flammarion, 1937.
  • La note de semaine -1936- , Flammarion, 1937.
  • La note de semaine -1937- , Flammarion, 1938.
  • Avec Foch, Paris, Flammarion, 1939.

Notes et références

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Notes

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  1. « De belles qualités, mais pas de tempérament. On ne le changera pas. » (19 avril 1924). « Il a grand tort de se plaindre de mon silence. Les paroles auraient trop précisé mes sentiments. » (2 août 1926). « Tardieu me paraît avoir moins de conscience que Briand. Ce n'est pas facile. » (27 septembre 1929). « Que voulez-vous, les gens petits trouvent toujours moyen d'être plus petits qu'on ne croit ! » (lettre àMarguerite Baldensperger à propos de l'échec, qu'il imputait à Tardieu, de son intervention en faveur de Vendéens démunis[12].

Références

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  1. a etb« Registre des naissances de l'année 1876 pour le8e arrondissement de Paris : acte de naissanceno 1321 (vue 13/31) », surarchives.paris.fr(consulté le).
  2. « André, Pierre, Gabriel, Amédée Tardieu », surassemblee-nationale.fr(consulté le).
  3. « Portrait de Jeanne Fontaine, sa fille, épouse d'André Tardieu »
  4. « Concours général entre les lycées et collèges de Paris et de Versailles »,Le Temps,no 11754 (supplément),‎,p. 1(lire en ligne surGallica, consulté le).
  5. Histoire générale de la presse française, sous la direction de C. Bellanger, J. Godechot, P. Guiral, F. Terrou, Paris,Presses universitaires de France, 1969, tome III, p. 354-355
  6. abc etd« André Tardieu : l'homme en avance de deux Républiques sur son temps », suratlantico.fr,(consulté le).
  7. Cyprien Augros,Le journal “Le Temps” et la crise du libéralisme (1929-1938),(lire en ligne),p. 194-200
  8. Histoire générale de la presse française, op. cité, tome III, p. 355
  9. Jean-YvesMollier, « François Monnet, Refaire la République. André Tardieu, une dérive réactionnaire (1876-1945) »,Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine,vol. 43,no 1,‎,p. 173–175(lire en ligne, consulté le)
  10. GérardVincent et Anne-MarieDethomas,Sciences po: Histoire d'une réussite, Plon (réédition numérique FeniXX),(ISBN 978-2-259-26077-0,lire en ligne)
  11. Olivier Lowczyk,La Fabrique de la paix, Paris, Economica, 2010, 533 p.
  12. GeorgesClemenceau,Lettres à une amie,1923-1929, Paris,Gallimard,coll. « nrf »,, 672 p.(ISBN 978-2-07-026914-3).
  13. Pierre Milza etSerge Berstein,Histoire de la France auXXe siècle : 1930-1945,vol. 2, Paris.
  14. Jean-Noël Jeanneney et Agnès Chauveau, émission de radioConcordance des temps, 14 novembre 2009, France-Culture
  15. Nicolas Roussellier,« André Tardieu et la crise du constitutionnalisme libéral (1933-1934) »,Vingtième Siècleno 21, 1989,p. 57-70.
  16. Robert O. Paxton,La France de Vichy (1940-1944), coll. Points, p. 71.
  17. Alain Peyrefitte,C'était de Gaulle, Fayard, tome III, 2000, p. 88-91.
  18. Tandonnet 2019,p. 18-???.
  19. Louise Weiss,Mémoires d'une Européenne,vol. II :Combats pour l'Europe (1919-1934), Paris, Albin Michel, (1re éd. 1969, éd. Payot), 368 p.(ISBN 978-2226008213).
  20. (en) « André Tardieu : L’incompris », surcosmopolis.ch(consulté le).

Voir aussi

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Archives

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Les papiers personnels d'André Tardieu sont conservés auxArchives nationales, site de Pierrefitte-sur-Seine, sous la cote 324AP :Inventaire du fonds.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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v ·m
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Paul Doumer
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Régime de Vichy
(1940-1944)
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(1941-1944)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
v ·m
IIIe République
(1871-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis1959)
v ·m
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Sous la présidence d’Albert Lebrun
Ministres d'État


Gaston Doumergue
Président du Conseil
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Affaires étrangères
Éducation nationaleAimé Berthod
Intérieur
Justice
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FinancesLouis Germain-Martin
Travaux publicsPierre-Étienne Flandin
Colonies
TravailAdrien Marquet
Postes, Télégraphe et TéléphoneAndré Mallarmé
Santé publique et Éducation physiqueLouis Marin
Marine militaireFrançois Piétri
PensionsGeorges Rivollet
AirVictor Denain
Marine marchandeWilliam Bertrand
Commerce et IndustrieLuciel Lamoureux
(← DALADIER II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (FLANDIN I →)
v ·m
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Sous la présidence dePaul Doumer
Vice-président du ConseilPaul Reynaud


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Affaires étrangèresAndré Tardieu
FinancesPierre-Étienne Flandin
Défense nationaleFrançois Piétri
JusticePaul Reynaud
Instruction publique et Beaux-ArtsMarius Roustan
IntérieurAlbert Mahieu
Commerce etPostes, Télégraphe et TéléphoneLouis Rollin
Travaux publics etMarine marchandeCharles Guernier
AgricultureClaude Chauveau
Travail et Prévoyance socialePierre Laval
Santé publiqueCamille Blaisot
ColoniesLouis de Chappedelaine
Pensions et Régions libéréesAuguste Champetier de Ribes
Liste des sous-secrétaires d’État
(← LAVAL III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (HERRIOT III →)
v ·m
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Sous laprésidence de Gaston Doumergue puisde Paul Doumer
Affaires étrangères




Pierre Laval
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FinancesPierre-Étienne Flandin
BudgetFrançois Piétri
Guerre
JusticeLéon Bérard
Instruction publique et Beaux-ArtsMarius Roustan
Intérieur
Marine militaireCharles Dumont
AirJacques-Louis Dumesnil
Commerce et IndustrieLouis Rollin
Travaux publicsMaurice Deligne
Postes, Télégraphe et TéléphoneCharles Guernier
Agriculture
ColoniesPaul Reynaud
Travail et Prévoyance socialeAdolphe Landry
Santé publiqueCamille Blaisot
Marine marchandeLouis de Chappedelaine
PensionsAuguste Champetier de Ribes
Liste des sous-secrétaires d’État
(← STEEG) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (TARDIEU III →)
v ·m
Gouvernement Tardieu II (2 mars 1930 - 4 décembre 1930)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue
IntérieurAndré Tardieu


André Tardieu
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Affaires étrangèresAristide Briand
FinancesPaul Reynaud
BudgetLouis Germain-Martin
GuerreAndré Maginot
MarineJacques-Louis Dumesnil
Instruction publique et Beaux-ArtsPierre Marraud
Travaux publicsGeorges Pernot
Commerce et IndustriePierre-Étienne Flandin
AgricultureFernand David
ColoniesFrançois Piétri
Travail et Prévoyance socialePierre Laval
PensionsAuguste Champetier de Ribes
AirLaurent Eynac
Postes, Télégraphe et TéléphoneAndré Mallarmé
Marine marchandeLouis Rollin
Santé publiqueDésiré Ferry
Liste des sous-secrétaires d’État et des hauts-commissaires
(← CHAUTEMPS I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (STEEG →)
v ·m
Gouvernement Tardieu I (3 novembre 1929 - 17 février 1930)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue
Vice-président du Conseil etJusticeLucien Hubert


André Tardieu
Président du Conseil
Affaires étrangèresAristide Briand
IntérieurAndré Tardieu
FinancesHenry Chéron
GuerreAndré Maginot
MarineGeorges Leygues
Instruction publique et Beaux-ArtsPierre Marraud
Travaux publicsGeorges Pernot
Commerce et IndustriePierre-Étienne Flandin
AgricultureJean Hennessy
ColoniesFrançois Piétri
Travail et Prévoyance socialeLouis Loucheur
PensionsClaudius Gallet
AirLaurent Eynac
Postes, Télégraphe et TéléphoneLouis Germain-Martin
Marine marchandeLouis Rollin
Liste des sous-secrétaires d’État et des hauts-commissaires
(← BRIAND XI) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHAUTEMPS I →)
v ·m
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Affaires étrangèresAristide Briand


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AgricultureJean Hennessy
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Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance socialeLouis Loucheur
PensionsLouis Antériou
Liste des sous-secrétaires d’État
(← POINCARRÉ V) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (TARDIEU I →)
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GuerrePaul Painlevé (1926-1929)
JusticeLouis Barthou (1926-1929)
Instruction publique et Beaux-Arts
Intérieur
MarineGeorges Leygues (1926-1929)
AirLaurent Eynac (1928-1929)
Commerce et Industrie
Travaux publics
Agriculture
Colonies
Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance sociale
Pensions
Liste des sous-secrétaires d’État
(← HERRIOT II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BRIAND XI →)
v ·m
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Sous la présidence deRaymond Poincaré
GuerreGeorges Clemenceau


Georges Clemenceau
Président du Conseil
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Armement puis Reconstitution industrielleaLouis Loucheur
IntérieurJules Pams
FinancesLouis-Lucien Klotz
Travail et Prévoyance sociale
JusticeLouis Nail
MarineGeorges Leygues
Instruction publique etBeaux-Arts
Agriculture etRavitaillement
ColoniesHenry Simon
Travaux publics etTransports (etMarine marchandeb)Albert-André Claveille
Commerce,Industrie,Postes et Télégraphes (etTransports maritimes etMarine marchandec)
Blocus etRégions libérées
Liste des sous-secrétaires d’État
a À partir du 26 novembre 1918 ;b À partir du 5 mai 1919 ;c Jusqu'au 5 mai 1919
(← PAINLEVÉ I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MILLERAND I →)
v ·m
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Sous la présidence deRaymond Poincaré
Affaires étrangèresAlexandre Ribot
Alexandre Ribot
Président du Conseil
GuerrePaul Painlevé
Instruction publique et Beaux-ArtsThéodore Steeg
Intérieur
JusticeRené Viviani
AgricultureFernand David
Marine
Commerce, Industrie et PTTÉtienne Clémentel
FinancesJoseph Thierry
Travaux publics et TransportsGeorges Desplas
ColoniesAndré Maginot
Travail et Prévoyance socialeLéon Bourgeois
Armement et Fabrications de guerreAlbert Thomas
Ravitaillement général et des Transports maritimesMaurice Viollette
Liste des haut-commissaires et sous-secrétaires d’État
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