Cet article est uneébauche concernant laculture juive ou lejudaïsme.
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André Michel Joseph Stora ditAndré Stora, né le 13 décembre 1933 àParis, est unhazzan français, enfant caché durant laShoah, qui chante à lasynagogue de Saint-Étienne et ensuite à lagrande synagogue de Paris, puis à lasynagogue de Nancy. Son petit-fils estAlexandre Bloch, directeur musical de l'Orchestre national de Lille[1].
André Stora est né le 13 décembre 1933 au domicile de ses parentsavenue Trudaine dans le9e arrondissement de Paris. Il est le fils d'Abraham Stora et de Rose Azoulay[2],[3]. Abraham Stora est né le 22 décembre 1885 àAlger et est mort le 21 mai 1959 àNancy. Rose Marcelle Éléonore Azoulay est née le 1er novembre 1896 àAlger et est morte le 8 novembre 1986 àToul. Les parents d'André Stora se marient à Paris le 15 janvier 1920.
Il a deux frères : Paul Henri Aaron Stora, né le 11 janvier 1922 à Paris, et Robert Élie Armand Stora né le 10 novembre 1923 àEnghien-les-Bains.
En été, juillet-août 1939, André Stora est encolonie de vacances dans laSarthe àSaint-Calais. Ses parents et son frère Robert Stora ont quitté Paris en voiture en direction de lazone libre. Son frère Paul Stora vient le chercher.
Paul Stora est embrigadé dans les S.T.O. (Service du travail obligatoire), et reste enAllemagne jusqu'après laLibération en mai 1945.
La mère d'André Stora est courtière en assurances à la compagnie L'Urbaine Capitalisation, au 24,rue Le Peletier dans le 9e arrondissement de Paris. En 1941, elle n'a plus le droit comme juive de travailler officiellement, elle travaille alors pour le compte d'une Madame Brunie. Cette dernière entraîne André Stora à l'église pour le cacher. Elle le fait baptiser à l'église Notre-Dame-des-Champs, en étant sa marraine.
En décembre 1941, André Stora est évacué de Paris dans leJura, àProvenchère-par-Belleherbe (Doubs). Il est intégré dans la famille Rock ou Roque. Il y a une grand-mère malade, son fils Marc et sa sœur Reine. Ils ont une ferme, des animaux et cultivent les champs.
André Stora va à l'école du village et à la messe ainsi qu'aux cours de religion.
Dans le village, il y a d'autres enfants de Paris.
Il reste dans le village jusque janvier 1945.
La mère d'André Stora vit à Lyon durant la Guerre. Elle travaille toujours à la compagnie L'Urbaine Capitalisation, mais pas sous son nom, pour Madame Brunie.
André Stora est le hazzan de la synagogue de Saint-Étienne de 1951 à 1956.
Après Saint-Étienne, il devient le hazzan de lagrande synagogue de Paris, de mars 1956 à juillet 1957.
Simon Behr, responsable consistorial nancéien, influence la décision d'André Stora de devenir hazzan àNancy[4].
En prenant sa retraite, André Stora s'installe enIsraël[3].