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André Parrot

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André Parrot
André Parrot en 1961.
Fonctions
Président-directeur du musée du Louvre
-
Directeur de musée
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
André Charles Ulrich ParrotVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Marie-Louise Girod(de à)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Conflit
Maîtres
Distinctions

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

André Parrot, né le àDésandans (Doubs) et mort le àParis, est un pasteur et archéologuefrançais, spécialiste duProche-Orient ancien. Il est le premier directeur duMusée du Louvre de 1968 à 1972, après avoir dirigé ledépartement des antiquités orientales du musée du Louvre de 1946 à 1968.

Biographie

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Protestant de traditionluthérienne, fils d'un pasteur originaire du pays deMontbéliard, André Parrot étudie lathéologie à laSorbonne et à lafaculté de théologie protestante de Paris. Il passe un doctorat en théologie. Il est pasteur deÉglise évangélique luthérienne de France.

Il étudie l'histoire de l'art à l'École du Louvre. En 1926-1927, il devient membre de l'École biblique et archéologique de Jérusalem[1]. Il est archéologue spécialiste duProche-Orient ancien.

Buste d'homme en prière trouvé aux fouilles deMari, 2500 - 2400 av. J.C.

En 1926-1927, il participe aux fouilles deNeirab, enSyrie, et en 1928 à celles deByblos, auLiban[2]. En 1927-1928, il dirige les fouilles deBaalbek. En 1930, il est nommé sous-directeur des fouilles deTello, puis est directeur des fouilles de Tello de 1931 à 1933 et deLarsa, enIrak, en 1933[1]. Il découvre à Larsa levase d'Ishtar, conservé aujourd'hui audépartement des Antiquités orientales du Louvre. À partir de 1933, il est directeur des fouilles du site royal deMari, enSyrie (la13e campagne a lieu en 1963)[3].

Il enseigne à laFaculté de théologie protestante de Paris. De 1937 à 1949, il est chargé de cours de langue et littérature hébraïques, puis de 1950 à 1955, d'histoire des religions[4]. À partir de 1937, il est professeur à l'École du Louvre en archéologie orientale et en histoire générale de l'art. À partir de 1942, il dirige la revueSyria, avecRené Dussaud etHenri Seyrig, et laRevue d'assyriologie et d'archéologie orientale, avecÉdouard Dhorme etGeorges Contenau.

En 1937, il est conservateur-adjoint desMusées nationaux. En 1946, il devient conservateur en chef au musée du Louvre, aux antiquités orientales et arts musulmans. En 1958, il est secrétaire général de la commission des fouilles et missions archéologiques. Il est le premier directeur duMusée du Louvre, de 1968 jusqu'à sa retraite en 1972[5].

En 1963, il est élu à l'Académie des inscriptions et belles-lettres[5]. En 1975, il est candidat à l'Académie française[6].

Les archives scientifiques des fouilles archéologiques de André Parrot sont déposées au Pôle archives de laMaison des Sciences de l’homme Mondes[7].

Famille

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Il épouse en premières noces Henriette Cazelles, dont il a cinq enfants. En 1960, il épouse en secondes noces l'organiste dutemple protestant de l'Oratoire du Louvre,Marie-Louise Girod.

Distinctions

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Source[8]

Ouvrages

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Sa bibliographie, rédigée dans sesTitres et travaux, en vue d'une élection auCollège de France en 1963, comprend 426 titres[8].

  • Villes enfouies : trois campages de fouilles en Mésopotamie, Paris : Je Sers, 1934.
  • Mari, une ville perdue, Paris : Je Sers, 1936.
-Prix Montyon 1938 de l’Académie française
  • Le "refrigerium" dans l'Au-delà, Paris : E. Leroux, 1937.
  • Malédictions et violations des tombes, Paris : Geuthner, 1939.
  • Archéologie mésopotamienne. I, Les Étapes, Paris : Albin Michel, coll.Sciences d'aujourd'hui, 1946.
  • Le Département des Antiquités orientales. Musée du Louvre. Guide sommaire, Paris : Édition des Musées nationaux, 1947; nouv. éd. 1954.
  • Tello. Vingt campagnes de fouilles (1877-1933), Paris : Albin Michel, 1948.
  • Ziggurats et Tour de Babel, Paris : Albin Michel, 1949.
  • Découvertes des mondes ensevelis, Paris : Delachaux, 1952.
  • Déluge et Arche de Noé, Paris-Neuchâtel, 1952.
  • La Tour de Babel, Paris-Neuchâtel, 1953.
  • Archéologie mésopotamienne. II, Technique et Problèmes, Paris : Albin Michel, coll.Sciences d'aujourd'hui, 1953.
  • Ninive et l'Ancien Testament, Paris-Neuchâtel, 1953.
  • Mari, Paris-Neuchâtel : Ides et Calendes, 1953.
  • Le Temple de Jérusalem, Paris-Neuchâtel, 1954.
  • Glyptique mésopotamienne. Fouilles de Lagash (Tello) et de Larsa (Senkereh) (1931-1933), Paris : Geuthner, 1954.
  • La sculpture orientale au musée du Louvre, Paris : SNEP, 1954.
  • Golgotha et Saint-Sépulchre, Paris-Neuchâtel, 1955.
  • Samarie, capitale du royaume d'Israël, Paris-Neuchâtel, 1955.
  • Mission archéologique de Mari. vol. 1. Le Temple d'Ishtar, Paris : Geuthner, 1956.
  • Babylone et l'Ancien Testament, Paris-Neuchâtel, 1956.
  • Le Musée du Louvre et la Bible, Paris-Neuchâtel, 1957.
  • Mission archéologique de Mari. vol. 2. Le Palais, Paris, 1958-1959, 3 tomes.
  • Sumer, "L'Univers des Formes", Paris : Gallimard, 1960-1961, 3 vol.
  • Histoire de l'art. Encyclopédie de la Pléiade : Asie occidentale ancienne, Paris : Gallimard, 1961.
  • Abraham et son temps, Éditions Delachaux et Niestlé, 1962.
  • Le Trésor d'Ur, 1968.
  • L'Art de Sumer, 1970.
  • Les fouilles de Mari,18e et19e campagnes, 1970-1971.
  • Mari, capitale fabuleuse, Paris : Payot, coll. Bibliothèque historique, 1974, 224 p., 96 fig., 32 pl.
  • (avec Maurice Chéhab, Sabatino Moscatio) :Les Phéniciens. L'expansion phénicienne; Carthage, Paris : Gallimard, 1975.
  • L'archéologie, 1976,(ISBN 2-228-89009-X)
  • L'aventure archéologique, 1979,(ISBN 2-221-00392-6)[10]

Notes et références

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  1. a etbINHA, Archives Poinssot, correspondanceClaude Poinssot/André Parrot.
  2. « André Parrot », inJe m'appelle Byblos,Jean-Pierre Thiollet, H & D, 2005, p. 256.(ISBN 2 914 266 04 9).
  3. Les fouilles de Mari (première campagne), 1935.
  4. Jacques Lugbull et Pierre Bolle, « Le pasteur Marc Boegner et les étudiants », inBulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, vol. 148, janvier-mars 2006, p. 99, note 16.
  5. a etbPierre Demargne, « Allocution à l'occasion de la mort de M. André Parrot, membre de l'Académie »,Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres,vol. 124,no 3,‎,p. 511-515(lire en ligne[PDF]).
  6. « Une candidate à l'Académie française »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  7. « Archives scientifiques des fouilles archéologiques de André Parrot au Pôle archives de la MSH Mondes. »
  8. a etbINHA, Archives Poinssot, correspondanceClaude Poinssot/André Parrot : André Parrot,Titres et Travaux, Paris, 1963.
  9. JORF du 14 juillet 1979, p. 1839.
  10. J.-M.D., « L'aventure archéologique d'André Parrot », surlemonde.fr,Le Monde,.

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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