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André Parant

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Pour les articles homonymes, voirParant.

André Parant
Naissance
Belfort (Territoire de Belfort)
Décès (à 44 ans)
Yaoundé (Cameroun)
OrigineDrapeau de la FranceFrance
AllégeanceDrapeau françaisRépublique française
Drapeau de la FranceFrance libre
ArmeInfanterie
GradeLieutenant-colonel
Années de service1939 – 1941
ConflitsPremière Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
DistinctionsChevalier de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1914-1918
Croix de guerre 1939-1945
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André Parant, né le àBelfort etmort pour la France[1] le àYaoundé, est un militaire et résistant français,Compagnon de la Libération. Vétéran de laPremière Guerre mondiale au cours de laquelle il a reçu deux citations, il se réengage dans l'armée au début de laSeconde Guerre mondiale et prend part à labataille de France. Après l'armistice du 22 juin 1940, il décide de se rallier à laFrance libre et, affecté en Afrique, participe au ralliement duGabon dont il devient le gouverneur.

Biographie

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Jeunesse et engagement

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André Parant naît d'un père négociant le 7 mars 1897 àBelfort, alors située dans l'arrondissement subsistant du Haut-Rhin[2],[3].

Première Guerre mondiale

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Le 26 août 1914, il devance son service militaire et s'engage au titre du4e régiment de cuirassiers qu'il doit rejoindre sur le front àCambrai[4]. Cependant, les voies de communications étant coupées, il ne peut rejoindre son unité et se dirige versParis où il est réaffecté au11e régiment de cuirassiers[4]. Après avoir participé à labataille des frontières, à lapremière bataille d'Ypres et à labataille de l'Artois, il est promu brigadier le 6 août 1915[4],[5]. Après plusieurs mois passés dans laMarne, dans le secteur deSuippes et deMourmelon, il est muté au12e régiment de cuirassiers le 12 juin 1916[4],[5]. Il combat alors enChampagne, dans le secteur deCompiègne, à labataille de la Somme et dans le secteur deSoissons[6]. Le 12 mars 1917, il se distingue en faisant une dizaine de prisonniers lors d'un coup de main ce qui lui vaut une citation à l'ordre de la brigade[4]. Le 24 juillet suivant, il reçoit une seconde citation identique pour avoir participé à un autre coup de main particulièrement dangereux dans les lignes ennemies[4].

Muté au5e bataillon de chasseurs à pied le 10 septembre 1917, il est promu sergent le 29 novembre suivant[4]. Suivant les cours d'élève-officier, il devient ensuite aspirant le 29 décembre[4]. Pendant les premiers mois de 1918, il est présent sur l'Hartmannswillerkopf et dans laSomme[7]. Promu sous-lieutenant à titre temporaire le 19 juin 1918, il est muté le même jour au73e régiment d'infanterie avec lequel il participe à labataille de l'Aisne, à laseconde bataille de la Marne puis à l'offensive finale enAlsace et dans l'Oise[4],[8]. Nommé sous-lieutenant à titre définitif le 18 février 1919, il est muté au1er régiment de tirailleurs mixtes le 22 mars suivant puis démissionne de l'armée en octobre[4].

Entre-deux-guerres

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De retour à la vie civile, André Parant se lance dans une carrière de commerçant émaillée de quelques échecs, son entreprise étant déclarée en faillite à deux reprises[3],[4]. Parallèlement, toujours officier dans la réserve, il est promu capitaine le 18 décembre 1933[4].

Seconde Guerre mondiale

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Lors de lamobilisation de 1939, André Parant décide de se réengager comme soldat de2e classe mais, très rapidement élevé à son grade de capitaine, il prend le commandement de la7e compagnie du17e régiment de tirailleurs algériens[9]. Prenant part à labataille de France, il combat sur lefront de l'Ailette et se distingue en empêchant le passage de l'ennemi après avoir placé une charge explosive sur le pont deLeuilly-sous-Coucy[9]. Le 5 juin 1940, alors qu'il est chargé de porter assistance au poste de commandement du9e régiment de zouaves, il est grièvement blessé à la poitrine[9]. Hospitalisé àTroyes puis àBiarritz, il apprend sur son lit d'hôpital l'armistice du 22 juin 1940 mais entend également l'appel du général de Gaulle[9]. Dès lors, il décide de se rendre enAngleterre pour se rallier à laFrance libre[9].

Ayant appris qu'àSaint-Jean-de-Luz, à proximité de Biarritz, un navire embarque des soldats polonais vers laGrande-Bretagne, il profite d'un congé de convalescence pour dérober un uniforme polonais et embarquer à bord duMS Batory[9]. Débarqué àPlymouth, il poursuit quelque temps sa convalescence et rencontre legénéral de Gaulle le 14 juillet 1940[3]. Engagé dans lesforces françaises libres, il est promu chef de bataillon le 18 juillet et affecté enGold Coast où il est chargé de constituer le1er bataillon de tirailleurs sénégalais[9]. Cependant, le paquebotAccra qui le mène en Afrique est torpillé dans l'océan Atlantique[3]. Rescapé du naufrage et rapatrié àLondres, André Parant repart vers l'Afrique, cette fois-ci en avion, et parvenant finalement en Gold Coast, il met sur pied un bataillon de tirailleurs volontaires qui forment le noyau du futurbataillon de marcheno 4[3].

Envoyé auGabon, colonie encore fidèle aurégime de Vichy, il parvient le 16 septembre à s'emparer avec une douzaine d'hommes de la ville côtière deMayumba puis du poste de Sindara[10]. Continuant à progresser vers le nord et renforcé de troupes venant duCongo, il arrive àLambaréné où il rencontre une farouche résistance[10]. Ayant reçu le renfort des unités deLouis Dio et deGuy Baucheron de Boissoudy, il parvient finalement à s'emparer de la ville le 4 novembre 1940[10].Libreville, capitale du Gabon, tombe peu de temps après et André Parant est nommé gouverneur de la colonie par le général de Gaulle[10]. Promu lieutenant-colonel, il sillonne alors le pays pour œuvrer à sa reconstruction matérielle et morale[9].

Le 7 février 1941, alors qu'il se rend àBitam, dans le nord de la colonie, en compagnie d'Adolphe Sicé, l'avion qui les transporte s'écrase à l'atterrissage[3]. Victime de graves brûlures et les deux jambes brisées, André Parant meurt des suites de ses blessures le 15 mars 1941 à l'hôpital deYaoundé[3]. Il est inhumé au cimetière européen de Libreville[3]. Lors de la destruction de ce dernier en 1971, son corps et celui des autres Européens de ce cimetière ont été transférés à l'ossuaire du mémorial de l'Ambassade de France au Gabon[11].

Décorations

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Chevalier de la Légion d'honneurCompagnon de la Libération
Par décret du 13 mai 1941
Croix de guerre 1914-1918
Avec deux étoiles de bronze
Croix de guerre 1939-1945Médaille des blessés de guerreCroix du combattant
Médaille commémorative
de la guerre 1914-1918
Médaille commémorative française
de la guerre 1939-1945
Médaille interalliée de la Victoire

Hommages

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  • ÀBelfort, une rue a été baptisée en son honneur[12] et une plaque commémorative est apposée sur le mur de sa maison natale[13]. Son nom est également inscrit sur le monument commémoratif du square du souvenir[14].
  • ÀBesançon, son nom figure sur le monument commémoratif de la Libération[15].
  • ÀBrebotte, où il a vécu, son nom est inscrit sur le monument aux Morts de la commune[16].
  • ÀLibreville, une avenue a été baptisée en son honneur[17].

Références

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  1. « André Parant », surMémoire des Hommes
  2. « Acte de naissance d'André Parant - 1E10N-108-110 N°127 », surArchives départementales du Territoire de Belfort
  3. abcdefg eth« Biographie - Ordre National de la Libération »
  4. abcdefghijk etl« Registre matricule d'André Parant - 1 R 304 N°674 », surArchives départementales du Territoire de Belfort
  5. a etbCampagne 1914-1918. Historique du 11e régiment de cuirassiers, 19..(lire en ligne)
  6. Historique du 12e Cuirassiers(lire en ligne)
  7. Historique du 5e bataillon de chasseurs alpins, campagne 1914-1918 : campagne 1914-1918,(lire en ligne)
  8. « Historique du 73e régiment d'infanterie »
  9. abcdefg ethVladimir Trouplin,Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis,(ISBN 2-356-39033-2)
  10. abc etdJean-Christophe Notin,1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération,Éditions Perrin,(ISBN 2-262-01606-2)
  11. « Ossuaire du mémorial de l'ambassade de France au Gabon », surMémorial GenWeb
  12. « Rue André Parant - Belfort », surGoogleMaps
  13. « Plaque commémorative - Maison natale d'André Parant », surMémorial GenWeb
  14. « Monument commémoratif du square du souvenir - Belfort », surMémorial GenWeb
  15. « Monument de la Libération - Besançon », surMémorial GenWeb
  16. « Monument aux Morts - Brebotte », surMémorial GenWeb
  17. « Avenue du colonel Parant - Libreville », surGoogle Maps

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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v ·m
Impulsion et gouvernement
France libre
Résistance intérieure
Libération
Hommages
Par territoires
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