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André Masson, né le àBalagny-sur-Thérain (Oise) et mort le àParis, est unpeintre,graveur,illustrateur etdécorateur de théâtrefrançais.
Il participe au mouvementsurréaliste durant les années 1920 et en conserve l'esprit jusqu'en 1945. De façon plus marginale, il a également pratiqué lasculpture[1].
Célèbre pour ses « dessins automatiques » et ses « tableaux de sable », il est marqué sur un plan esthétique par « l'esprit de métamorphose » et « l'invention mythique »[2] et plus encore - sur un plan éthique - par un anticonformisme viscéral :« Étant tout enfant, j’avais horreur de tout ce qui était conformiste[3] », y compris au sein du groupe surréaliste dont il s'éloigne à peine il y est entré et qu'il dénonce comme « orthodoxe ». Il apparaît du coup comme un « rebelle » ou un « dissident »[4].
Ayant échappé de peu à la mort pendant laPremière Guerre mondiale et sensible aux écrits deSade et de son amiGeorges Bataille, son œuvre peut être interprétée comme un questionnement sans concession de la barbarie humaine et des comportements pervers. Cette préoccupation primant chez lui sur toute considération esthétique, la critique explique le rôle marginal qu'il joue dans l'art moderne par le fait qu'« il ne s'est jamais soucié de plaire »[5].
Son influence est principalement notable à New York où il séjourne, pendant laSeconde Guerre mondiale, fuyant l'Allemagne nazie. Ses tableaux rompant en effet avec le schéma classique de figures se détachant sur un fond (afin de symboliser au mieux l'état de confusion mentale qui - selon lui - régit son siècle), ils servent de références aux peintresJackson Pollock etArshile Gorky, fondateurs de l'expressionnisme abstrait.
En revanche, les quarante dernières années de sa carrière (à partir de son retour des États-Unis) sont généralement boudées par la critique.
André Masson est le fils d'un représentant en papiers peints[6]. Sa famille s'installe à Lille en 1903, puis à Bruxelles deux ans plus tard. Il se forme très tôt à la peinture, étudiant à l'Académie royale des beaux-arts de 1907 à 1912. Il y apprend surtout la décoration murale et reçoit un premier prix de décoration. Sa première émotion artistique naît de la découverte de la peinture deJames Ensor, dont il dit plus tard qu'il appréciait d'autant plus ce peintre qu'il était « considéré comme un dément par son époque »[7].
Un de ses enseignants lui fait découvrir l’œuvre du poèteÉmile Verhaeren et persuade ses parents de lui faire poursuivre sa formation à Paris[8]. En 1912, il quitte la Belgique et s'inscrit dans l'atelier du fresquistePaul Baudoüin, à l'École nationale des Beaux-Arts jusqu'en. Après un voyage en Toscane à la suite d'une bourse d'études, il se rend à Berne puis s'engage dans l'infanterie un an plus tard. Grièvement blessé à la poitrine au cours de l'offensive duChemin des Dames, en, et pendant un temps laissé pour mort dans un cratère de bombe, il séjourne dans divers hôpitaux jusqu'à l'Armistice. Decette guerre, il garde toute sa vie une répulsion pour le bellicisme et la traduit dans plusieurs de ses œuvres, dont lesMassacres, en 1934.
Après le conflit, Masson séjourne quelque temps dans une cabane abandonnée sur la rive de l'étang de Berre[8], puis se rend à Collioure, sur les pas deHenri Matisse etAndré Derain et enfin à Céret, se laissant influencer à la fois parPaul Cézanne etVincent van Gogh (Paysage de Céret,Environs de Céret)[9]. Il s'y installe en et y rencontre le peintreChaïm Soutine. L'année suivante,Franck Burty Haviland l'accueille chez-lui auCouvent des Capucins de Céret où il épouse Odette Cabalé (1899-1984), originaire de la ville[10]. Après la naissance de leur fille, la famille s'installe à Paris, dans le quartier de Montmartre.


La carrière de Masson commence véritablement en 1922, quand il s'installe auno 45rue Blomet. Alors que ses œuvres témoignent de son intérêt pour lecubisme, le contact avecMiró, qu'il a pour voisin et avec qui il partage le même atelier, le fait évoluer vers une quête d'irrationnel. Plus encore sa rencontre avec les écrivainsRoland Tual,Max Jacob,Antonin Artaud,Georges Limbour,Michel Leiris,Louis Aragon etRobert Desnos. L'atelier de la rue Blomet devient « l'équivalent pour le surréalisme duBateau-Lavoir pour lecubisme »[8]. Des années plus tard, Masson le décrit comme un « anti-cénacle » réunissant des « fanatiques » de « liberté », animés par la « certitude qu’il n’y avait d’ouverture que dans la transgression »[11].
En octobre de la même année, Masson se lie par un contrat verbal à la galerie Simon deKahnweiler et y expose en, vendant toutes ses œuvres. Fréquentant égalementJuan Gris, les références au cubisme ne disparaissent pas complètement de ses tableaux mais son intérêt pour les productionsdadaistes (notamment par l'intermédiaire de Limbour et Aragon) prend l'ascendant. Un contact est déterminant dans la carrière de Masson, celui avec le poète et écrivainAndré Breton, qui témoigne un vif intérêt pour les théories sur l'inconscient élaborées par lapsychanalyse et qui a lui-même rencontréSigmund Freud en 1922[12]
Recevant Breton dans son atelier en 1924, Masson lui vend sa toileLes Quatre éléments et rejoint le groupe dessurréalistes dont lemanifeste (rédigé par Breton) est publié au mois d'octobre. Le texte donne cette définition du mot « surréalisme » : « automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de tout autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale »[13].
Deux mois plus tard, en, parait le premier numéro de la revueLa Révolution surréaliste, dirigée par Breton. Au fil des cinq ans qui suivent naît une divergence entre Masson et Breton quant à l'interprétation du concept d'« automatisme » ; divergence qui conduit finalement Masson à rompre avec le mouvement et - provisoirement - avec Breton lui-même.


En 1927, inspiré par le principe de l'écriture automatique développé par Breton, Masson crée ses premiers « dessins automatiques »[14]. Toutefois, le poèteGeorges Limbour, ami de Masson, estime plus tard que cette influence n'était qu'apparente et qu'en réalité tout opposait dès le début les deux hommes :
« Si l’automatisme a été l’un des grands procédés surréalistes, il convient de remarquer que celui qui était recommandé par Breton dans ses manifestes étaient un automatisme méthodique, volontaire, extrêmement discipliné et dont les règles étaient formulées avec une grande précision. L’automatisme qui a présidé à l’élucubration de certains dessins de Masson est au contraire involontaire et tout spontané, c’est pourquoi il ne refuse pas, si elle se présente momentanément, sur une hésitation, l’intervention de la lucidité. […] L’automatisme n’est donc pas chez lui une méthode de création propre à remplacer d’autres moyens défaillants, un sondage expérimental de l’inconscient, elle est le mouvement naturel de l’inspiration, la vivacité de l’invention. »
— Georges Limbour[15]
Le critique Bernard Noël estime également que Breton et Masson ont des approches toutes différentes de l'automatisme mais il l'exprime en ces termes :
« Lorsque André Breton décrit les séances d'écriture automatique, il en parle comme d'une expérience mystique, dans des termes proches de ceux employés parSaint Jean de la Croix. Lorsque André Masson parle du dessin automatique, il évoque les images dérangeantes que cela soulève. »
— André Masson, Rencontre avec Bernard Noël, Gallimard, 1993
Masson explique lui-même plus tard sa divergence avec Breton :
« Au fond, je pensais, contrairement à Breton, que la valeur primordiale ne serait jamais l’automatisme, mais l’esprit dionysiaque ; l’automatisme peut très bien s’intégrer à l’esprit dionysiaque, qui correspond à une sorte d’état extatique et explosif permettant de sortir de soi, de donner libre cours à ses instincts et, par là, mener à l’automatisme. Mais, pour moi, le sentiment dionysiaque est plus permanent que l’automatisme, car l’automatisme est absence du conscient. [Breton] aurait été plutôt apollinien d’une certaine manière. Les égarements que je pratiquais lui étaient absolument étrangers. »
— André Masson,Vagabond du surréalisme éd. Saint-Germain-des-Prés, 1975, p. 80.
Durant l'été 1925, l'artiste séjourne àAntibes où il côtoiePicasso[16]. L'année suivante, il s'installe àSanary-sur-Mer, où il invente le procédé des « tableaux de sable » en étalant de la colle sur le support de façon aléatoire puis en y projetant du sable.
En 1928, il voyage enHollande et enAllemagne et s'initie à la gravure, à la sculpture (Métamorphose) ainsi qu'au décor de théâtre ou d'intérieur :Pierre David-Weill lui demande de décorer son appartement parisien. La même année, sous l'influence de Bataille, Masson s'adonne également à l'illustration de textes poétiques :Justine deSade etHistoire de l'œil, de Bataille lui-même. Le graphisme devient alors nerveux et tourmenté, traduisant un mélange d'érotisme et de perversion. Pour des raisons liées à leurs parcours de vie respectifs, les deux hommes partagent un même questionnement, teinté de fascination, sur la cruauté humaine.
L'année 1929 est celle des ruptures : tout d'abord celle avec son épouse (Masson entretient alors une liaison avec l'artiste anglaisePaule Vézelay[17]) ; celle également avec son premier marchand,Kahnweiler (qu’il quitte pourPaul Rosenberg) ; celle enfin avec Breton, qui prépare à l'époque la rédaction du deuxièmemanifeste surréaliste et qu'à ce titre il juge dogmatique. Il tisse alors une solide amitié avecGeorges Bataille, lequel n'a jamais adhéré officiellement au mouvement surréaliste, jugeant Breton « moraliste » et même « puritain »[18].

En 1931, Masson illustre leDossier de l'œil pinéal. L'anus solaire de Georges Bataille, publié clandestinement en raison de son caractère délibérément scabreux. Il ne quitte pas pour autant les circuits officiels de l'art : l'année suivante, il répond à une commande desBallets russes de Monte-Carlo, les décors et costumes du balletLes Présages, dont la première a lieu en. Et cette année-là, sesMassacres sont exposés àNew York.
Au printemps 1934, après différents séjours dans le Midi, il s'installe àTossa de Mar, enCatalogne, foyer d'intellectuels européens et américains et dont la beauté des paysages côtiers attire différents artistes, parmi lesquelsChagall. À cette occasion il découvre latauromachie. En décembre, il se remarie avec Rose Maklès (1902-1986), belle-sœur de Bataille[19]. En, il participe avec celui-ci à la création de larevueAcéphale, dont il conçoit l'effigie. La même année, l'éditeur de la revue édite égalementSacrifices, un album de cinqeaux-fortes de Masson, qu'accompagne un texte de Bataille.
Lors du déclenchement de laguerre d'Espagne, en, il soutient lesanarchistes par le biais decaricatures. Mais la violence se déployant toujours plus, il quitte le pays en 1937 pour mettre à l'abri sa famille (il a eu deux fils avec Rose : Luis et Diego) et s'installe àLyons-la-Forêt, un village situé dans l'Eure, enNormandie, dont il garde longtemps un mauvais souvenir[20]. Renouant avec Breton, il participe aux expositions des surréalistes à Londres (1936) et Paris (1938) mais, jusqu'en 1939, il poursuit sa collaboration avec Bataille dans la revueAcéphale, dont il est l'unique illustrateur, sans pour autant adhérer à lasociété secrète qui lui est liée[21]. Masson, en effet, n'adhère pas du tout au projet de Bataille de « fonder une nouvelle religion ». Et Bataille lui-même convient plus tard du caractère « monstrueux » de ce projet : « Ce fut une erreur monstrueuse ; mais réunis, mes écrits rendront compte en même temps de l'erreur et de la valeur de cette monstrueuse intention[22]. »
En, tout le nord de la France estoccupé. Masson, son épouse (d'origine juive) et leurs fils s'enfuient dans le Cantal, enzone libre.
À la publication du statut des Juifs, en octobre, ils décident de se rendre à Marseille dans l'idée de gagner l'Amérique. Avec l'aide de la comtesseLily Pastré, ils occupent un pavillon isolé dans les faubourgs de la ville, dans l'attente d'un visa pour les États-Unis qu'ils obtiennent en[23]. En attendant, Masson participe aux réunions de la villa Bel Air, qui accueille des écrivains et artistes en voie d'exfiltration grâce au journaliste américainVarian Fry, créateur du Comité américain de secours aux intellectuels[24],[25]. Bénéficiant de l'aide financière d'une famille juive de riches collectionneurs d'art de Baltimore (les sœursSaidie May (en) et Blanche Adler), ils embarquent pour le nouveau continent.
Après un séjour de trois semaines en Martinique où il rencontre le poèteAimé Césaire et dont la végétation luxuriante l'émerveille, Masson arrive aux États-Unis en. Il s'installe d'abord à New York où il retrouve d'autres intellectuels et artistes européens, dontAndré Breton etMarcel Duchamp puis à New Preston (Connecticut). Il a pour voisinsAlexander Calder,Yves Tanguy etArshile Gorky. Son œuvre, notamment sonPaysage iroquois (1942), « stimule » les peintres de l'expressionnisme abstrait et de l'abstraction gestuelle commeJackson Pollock. En 1959, le critique d'art américainWilliam Rubin insiste sur le rôle « stimulateur » de Masson tout en se gardant de parier d’« influence » : « Bien que Pollock connût la peinture de Masson et fût stimulé par elle, l’implacable logique de son propre développement empêche d’attribuer à l’œuvre de Masson tout effet critique sur le développement de Pollock. »[26] « Pollock a pu s’inspirer de l’automatisme surréaliste développé par Masson qui dessine librement en laissant divaguer sa main. Mais Masson observe ses lignes enchevêtrées pour voir surgir des formes et des figures qui révèlent son inconscient. Pollock, quant à lui, ne conserve que le souvenir de son geste sans chercher à faire apparaître une image : la trace matérielle du processus compte plus que le résultat final. »[27] À la différence de Pollock, qui évolue vers une abstraction totale, Masson recourt toujours à la peinture à des fins figuratives.
La période américaine constitue cependant pour lui un important changement de repères intellectuels : d'une part, en 1943, il se brouille à nouveau et définitivement, avec André Breton. Son œuvre cesse alors de se référer à des fantasmes nés de l'inconscient. Au début de l'année 1945, il reçoit chez luiJean-Paul Sartre, qui est alors envoyé spécial deCombat et duFigaro.
De retour en France en, Masson vit quelque temps à Lusignan (Vienne), près de Poitiers, mais garde un lien étroit avec Paris, concevant en 1946 les décors d'Hamlet pour la CompagnieRenaud-Barrault au théâtre Marigny et deLa Putain respectueuse deJean-Paul Sartre, jouée authéâtre Antoine.
Découvrant la Provence à la suite d'une invitation deRené Char à participer à une exposition à Avignon, Masson s'installe en 1947 au Tholonet, près d'Aix-en-Provence, au pied de la montagne Sainte-Victoire[28].
S'ouvre alors pour lui une nouvelle période, ponctuée de promenades, de lectures et de visites d'amis, donc relativement calme par rapport à ce qu'il a vécu jusqu'alors. En 1950, il publieLe plaisir de peindre. Sa manière s'adoucit considérablement[29], au point qu'il manifeste son intérêt pour l'impressionnisme : en 1952, il fait paraître un article dans la revueVerve intitulé « Monet, le Fondateur » dans lequel il établit une filiationWilliam Turner-Claude Monet-Auguste Renoir-Cézanne et où, louantles Nymphéas de Monet, il écrit : « il me plaît très sérieusement de dire del'Orangerie des Tuileries qu'elle est laSixtine de l'Impressionnisme ».
Les titres des tableaux évoquant de façon systématique sa relation au paysage (La carrière de Bibemus,La campagne d'Aix en novembre,Montagne après la pluie,Le Mistral …), sa « période aixoise » est souvent dédaignée par les critiques[30].
En 1954, Masson reçoit le Grand Prix national des arts, signe d'une reconnaissance officielle tandis que lui-même « s'ouvre au monde », effectuant jusqu'en 1955 différents voyages (principalement àVenise etRome) et, jusqu'en 1957, résidant à Paris par intermittence.
En 1958, le cinéasteJean Grémillon, son ami depuis les années 1930, lui consacre un documentaire de vingt minutes, qui sera présentél'année suivante, auFestival de Cannes :André Masson et les Quatre Éléments.
La période de laguerre d’Algérie constitue une parenthèse, sa peinture redevenant en effet violente et tourmentée. Ayant conservé sesprincipes antimilitaristes depuis ses blessures de laPremière Guerre, il signe en 1960 leManifeste des 121, déclaration sur le droit à l’insoumission. Et en 1964, deux ans après la mort de Georges Bataille, il rédige dans la revue de l’école des Chartes la notice nécrologique de son ami au tempérament torturé[31].
En 1965,André Malraux confie à Masson la décoration du plafond duthéâtre de l'Odéon et différentes rétrospectives de son œuvre sont désormais organisées : en 1964 à Berlin (Académie des arts de Berlin) ; en 1965 à Amsterdam (Stedelijk Museum) et à Paris (Musée national d'Art moderne).
En 1969, son épouse et lui voyagent beaucoup, notamment enAllemagne. À partir de cette date, il se rend régulièrement auFestival de Bayreuth.
En 1974, il raconte dans ses mémoires l'impact de la guerre sur son œuvre[32].
En 1976, une rétrospective lui est consacrée auMuseum of Modern Art de New York puis une autre l'année suivante, cette fois à Paris, auGrand Palais.
En 1979, à la suite d'ennuis de santé, il abandonne la peinture et ne se consacre plus qu'au dessin.
Dans la nuit du 27 au, il meurt à son domicile parisien, 26,rue de Sévigné[33]. On le retrouve le matin,« lampe de chevet allumée, ses mains carrées aux doigts longs et fins tenant un livre ouvert posé sur sa poitrine »[34]. Son épouse et lui sont enterrés aucimetière du Tholonet.
En 1989, les trois enfants d’André Masson créent le Comité André Masson (Association Pour la protection et la diffusion de l’oeuvre d’André Masson). Ce Comité a pour but l’archivage des œuvres, des écrits et des photos d’André Masson. Des catalogues raisonnés ont déjà été publiés pour les sculptures, gravures et pour la première partie des tableaux. Il est composé de la famille et d’experts en art des oeuvres d’André Masson. Il fournit des certificats pour les œuvres. Le comité fourni son soutien pour toutes les expositions avec les œuvres d’André Masson dans les musées ou galeries dans le monde entier[35].
Gladys Masson, dite « Lily », fille d'André Masson et d'Odette Cabalé (née en 1920 à Paris) est devenue artiste peintre[36],[37].
Diego Masson etLuis Masson, les fils d'André Masson et Rose Maklès (nés en et à Tossa de Mar), ont respectivement suivi des formations en musique et en théâtre et ont épousé deux des filles de l'architecteFernand Pouillon, lequel avait dessiné les plans de l'atelier du peintre auTholonet.Chef d'orchestre formé parPierre Boulez, Diego est également compositeur et percussionniste. Pendant laguerre d'Algérie, il est membre duRéseau Jeanson. En 1960, il tente de faire franchir la frontière suisse à un déserteur. Ils sont arrêtés[38]. Les autorités révèlent l'existence de cette filière d’hébergement et d'évasion et en surestiment l'importance[39]. En juillet 1960, les juges militaires deLyon condamnent Diego Masson à deux ans de prison[40].
Alexis Masson (né en 1965 à Paris), peintre et graveur, œuvre dans l'atelier de son grand-père au Tholonet[41].
Plus de 90 œuvres de l'artiste sont auCentre national d'art et de culture Georges-Pompidou : 94 toiles, dessins, illustrations[42]. On trouve aussi ses œuvres auMuseum of Modern Art de New York[43], ainsi qu'à laTate Gallery[44], et auMusée d'art moderne de la ville de Paris[45].
Huile sur toile, sauf mention contraire.

Bronze, sauf mention contraire.
Dans le13e arrondissement de Paris, uneplace et unsquare portent son nom et un stade a été inauguré en son nom à Rosières-en-Santerre.
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