Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

André Chamson

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
André Chamson
André Chamson en 1962.
Fonctions
Président du jury du festival de Cannes
Directeur des Archives de France
-
Président
PEN club
-
Majoral du Félibrige
-
Pierre-Louis Berthaud(d)
Président
Comité du museon Arlaten(d)
-années 1960
Pierre Julian(d)
Élie Tramier(d)
Fauteuil 15 de l'Académie française
-
Président ou présidente du PEN Club français
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
André Jules Louis ChamsonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Jean Chamson(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Max Chamson(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Lucie Mazauric(à partir de)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Membre de
Conflits
Site web
Distinctions
Œuvres principales
signature d'André Chamson
Signature
Plaque commémorative

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

André Jules Louis Chamson, né le àNîmes et mort le dans le5e arrondissement de Paris, est unessayiste,historien, conservateur de musée etromancierfrançais.

Biographie

[modifier |modifier le code]

Origines familiales et études

[modifier |modifier le code]

André Chamson est le fils de Jean Chamson et de Madeleine Aldebert, une familleprotestante. D'originecévenole, il grandit dans la commune duVigan (Gard).

Après avoir étudié aulycée Jean-Baptiste-Dumas d'Alès, puis à celui deMontpellier, il est élève de l'École des chartes (promotion 1924), où il obtient lediplôme d'archiviste paléographe, en soutenant une thèse d'école intituléeÉtude sur la géographie historique et l’histoire de l’évêché d’Arisitum du VIe au VIIIe siècle[1].

Carrière

[modifier |modifier le code]

À la suite desévénements de février 1934, il s'engage dans la lutte antifasciste en adhérant auComité de vigilance des intellectuels antifascistes, puis à l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires[2].

Militant au côté duFront populaire, il fonde en 1935 avecJean Guéhenno etAndrée Viollis l'hebdomadaireVendredi dont ils assureront une direction collégiale du journal jusqu'à sa disparition en[3].

Durant laguerre d'Espagne, il s'engage aux côtés desrépublicains. Revenu en France, il devient conservateur de musée.

Montauban : plaque commémorative au 30, rue de la Comédie.

Lorsque laSeconde Guerre mondiale éclate, c'est à ce titre qu'il est rappelé, en lien avec le protestantJacques Jaujard, pour diriger l’évacuation des chefs-d’œuvre dumusée du Louvre vers lechâteau de Chambord[4], avant l'arrivée des troupes allemandes dans la capitale[5]. Durant l'occupation, il entre dans laRésistance dans les maquis duLot.Il s'installe auChâteau de la Treyne àLacave puis il réside àMontauban entre et, dans l'immeuble situé 30, rue de la Comédie, où il va assurer la conservation des chefs-d'œuvre du musée du Louvre se trouvant aumusée Ingres[6].

À laLibération, il retrouve ses fonctions de conservateur de musée et est nommé auPetit Palais. Il devient directeur desArchives de France de1959 à1971.

Il est élu membre de l’Académie française le, par 18 voix — celles entre autres deJules Romains,André Maurois etGeorges Duhamel — au fauteuil d'Ernest Seillière et sollicite son amie, la joaillièreSuzanne Belperron, pour la création de son épée.

De 1951 à 1959, il est président duPEN Club français, puis de 1957 à 1959 duPEN club international. En 1957, il est élu Majoral duFélibrige(Cigalo de Tarn) et membre non résidant de l'Académie de Nîmes[7], et, en1958, mainteneur de l'Académie des Jeux floraux.

Protestant, généreux et engagé, dans sa vie comme dans ses livres, il situe la plupart de ses récits dans le cadre desCévennes, sa région natale (Roux le Bandit, 1925 ;Les Hommes de la route, 1927 ;Le Crime des justes, 1928 ;La Neige et la Fleur, 1951 ;La tour de Constance, 1970). Il a pris la parole sept fois dans lesAssemblées du Désert (1935, 1954, 1958, 1967, 1972, 1975 et 1979), grands rassemblements protestants organisés chaque année le premier dimanche de septembre sur les terrains duMusée du Désert auMas Soubeyran dans leGard.

Il est le premier lauréat, en 1929, du « Prix des Muses » qui récompensait non seulement l'ouvrage publié au cours de l'année, mais également l'ensemble de sa carrière.

Il a fait partie du comité de rédaction de la revue littéraireEurope lors de sa reparution en 1946.

Il est élu président du jury duFestival de Cannes en 1968[8].

Il est membre du conseil d'administration de l'ORTF et président du Comité de promotion des langues de France en 1977.

C'est lui qui remet le grand cordon de la Légion d'honneur à Valéry Giscard d'Estaing le jour de son investiture au palais de l'Élysée le 27 mai 1974.

Il est enterré, avec son épouseLucie Mazauric, sur le serre de la Lusette, près du Pic de Barette qui domine la vallée de Taleyrac, sur la commune deValleraugue. Ils sont les parents de la romancièreFrédérique Hébrard, née en 1927.

La cité scolaire duVigan porte son nom.

Distinctions

[modifier |modifier le code]

Œuvres

[modifier |modifier le code]
  • 1923 :Attitudes (La Laborieuse)
  • 1925 :Roux le bandit (Grasset)
  • 1927 :L’Homme contre l’Histoire (Grasset),Les Hommes de la route (Grasset)
  • 1928 :Le Crime des Justes (Grasset),Tabusse. La fête et le char (Les Cahiers Libres)
  • 1929 :Clio, ou l’Histoire sans les Historiens (Hazan)
  • 1930 :Tyrol (Grasset),L’Aigoual (Émile Paul),Histoire de Magali (Hartmann),Histoires de Tabusse (Mercure de France),Li Nivo éron si compagno. Compagnons de la Nuée (Hartmann),La Révolution de dix-neuf, suivi de : Esquisse d’une théorie de l’immunité (Hartmann)
  • 1931 :Affirmations sur Mistral (Émile Paul)
  • 1932 :Héritages (Grasset)
  • 1933 :L’Auberge de l’abîme (Grasset)
  • 1934 :L’Année des vaincus (Grasset)
  • 1935 :Les Quatre Éléments (récits)(Grasset)
  • 1937 :Retour d’Espagne (Grasset)
  • 1939 :La Galère (Gallimard)
  • 1940 :Quatre mois, carnet d’un officier de liaison (Flammarion)
  • 1944 :Écrit en 1940 (Gallimard)
  • 1945 :Le Puits des miracles (Gallimard)
  • 1946 :Le Dernier Village (Mercure de France),Fragments d’un liber veritatis 1941-1942 (Gallimard)[9]
  • 1947 :Écrit en 40. Écrit en 44 (Minuit)
  • 1948 :La Peinture française au Musée du Louvre (Braun),Si la parole a quelque pouvoir, discours et articles de revues 1945-1947 (Éditions du Mont-Blanc),L’Homme qui marchait devant moi (Gallimard)
  • 1951 :Le Garçon, la Fille et la Bête (Éditions de la Paix),La Neige et la Fleur (Gallimard)
  • 1952 :On ne voit pas les cœurs, quatre actes (Gallimard)
  • 1953 :La fin de “Greenville”
  • 1954 :Le Chiffre de nos jours (Gallimard),L’École de tout le monde (Fayard)
  • 1955 :Courbet (Flammarion),Le drame de Vincennes (Grasset)
  • 1956 :Adeline Venician (Grasset)
  • 1956 :Languedoc méditerranéen (Hachette,les albums des guides bleus) (avec Gérald Maurois et Duc de Castries).
  • 1958 :Nos ancêtres, les Gaulois (Gallimard)
  • 1961 :Devenir ce qu’on est (Gallimard),Le rendez-vous des espérances (Gallimard)
  • 1964 :Comme une pierre qui tombe (Gallimard)
  • 1965 :La Petite Odyssée (Gallimard)
  • 1967 :La Superbe (Plon)
  • 1968 :Suite cévenole (Plon) (contient :Roux le bandit,Les Hommes de la route etLe Crime des justes.)
  • 1969 :Suite pathétique (Plon) (contient :L'homme qui marchait devant moi,Adeline Venician etComme une pierre qui tombe.)
  • 1970 :La Tour de Constance (Plon)
  • 1974 :Les Taillons ou la Terreur blanche (Plon)
  • 1975 :La Reconquête (Plon)
  • 1977 :Sans Peur et les brigands au visages noirs (Plon)
  • 1979 :Castanet, le camisard de l’Aigoual (Plon)
  • 1982 :Catinat, gardian de Camargue
  • 1984 :Il faut vivre vieux (Grasset)

Filmographie

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. André Chamson,Étude sur la géographie historique et l’histoire de l’évêché d’Arisitum du VIe au VIIIe siècle (thèse de l'École des chartes),(lire en ligneAccès limité).
  2. Cécile Duret, Nicole Racine, Guy Putfin, « CHAMSON André », surmaitron.fr.
  3. Micheline Cellier-Gelly,L'aventure de Vendredidans Les livres de la guerre, Paris, Omnibus,, 762 p.(ISBN 2-258-06411-2)
  4. Sa femme Lucie Mazauric, bibliothécaire du Louvre, a pour tâche de les surveiller.
  5. Rose Valland,le front de l'art défense des collections françaises 1939-1945, Paris, Réunion des Mussées Nationaux,, 403 p.(ISBN 978-2711861385)
  6. Michel Rayssac,L'Exode des musées : Histoire des œuvres d'art sous l'Occupation,Payot,, 1006 p.(ISBN 978-2-228-90172-7 et2-228-90172-5)
  7. « Classe des membres non résidants »,Mémoires de l'Académie de Nîmes, t. LX, 1980, p. 315.
  8. (en-US) TobiasGrey, « Flashback: Cannes 1968 »,Variety,‎(lire en ligne, consulté le)
  9. Pré-publié à partir du samedi 20 octobre 1945 dansLes Lettres françaisesno 78,p. 6 avec des illustrations deLucien Boucher.

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Précédé parSuivi par
Ernest Seillière
André Chamson
1956-1983
Fernand Braudel
v ·m
Composition de l'Académie française au jour de son élection(17 mai 1956)
Par numéro
de fauteuil
Par date
d'élection
v ·m
Composition de l'Académie française au jour de sa mort(9 novembre 1983)
Par numéro
de fauteuil
Par date
d'élection
v ·m
Années 1940-1950
Années 1960-1970
Années 1980-1990
Années 2000-2010
Années 2020-2030
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=André_Chamson&oldid=229981858 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp