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| Vice-président Union générale des israélites de France | |
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| Président Union libérale israélite de France |
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André Baur, né le 18 mars 1904 àParis[2] et mort en avril 1944 àAuschwitz, est vice-président de l'Union générale des israélites de France.
André Baur a collaboré avec le régime dumaréchal Pétain dans le but de créer une instance d'organisation desJuifs sous l'occupation. Il est directement nommé à l'instigation deXavier Vallat, comme celui-ci l'a déclaré dans son procès en 1947[3], avec ces paroles : « C'était un Juif ancien combattant, profondément religieux, qui avait accepté ces fonctions, dans un esprit de sacrifice complet »[3].
André Baur est déporté avec son épouse et ses quatre enfants par le convoino 63 en date du, duCamp de Drancy versAuschwitz501 hommes et345 femmes,99 enfants de moins de dix-huit ans. Il y est assassiné par lesnazis.
Il épouse Odette Kahn (née le 29 octobre 1910 dans le16ème arrondissement de Paris) avec qui il a quatre enfants, Pierre Baur (né le 16 mars 1933 dans le16ème arrondissement de Paris), Myriam Baur (née le 29 juin 1934 dans le16ème arrondissement de Paris), Antoine Baur (née le 14 septembre 1937 dans le16ème arrondissement de Paris), et Francine Baur (née le 22 juin 1940 àLa Baule)[2], qui seront déportés sans retour. Leur dernière adresse est au 8Rue Alfred-Dehodencq dans le16ème arrondissement de Paris[2]. Il est l'oncle deCharles Baur. Il est le neveu du grand-rabbin de ParisJulien Weill[4].