Sur le plan historique et culturel, Andoins fait partie de laprovince duBéarn, qui fut également unÉtat et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].
La commune est drainée par le Luy, le Luy de Béarn, l'Ousse des Bois, le Biarré, le Lelusset, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[7],[Carte 1].
Au, Andoins est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24].Elle appartient à l'unité urbaine de Pau[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant55 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 5],[25],[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[1]. Cette aire, qui regroupe 227 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[26],[27].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (80,2 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), prairies (6 %), forêts (5,6 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Andoins.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[34]. 0,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 3]. Depuis le, en application de laloi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[35].
Brigitte Jobbé-Duval[42] indique que le nom du village vient probablement du patronymeAntonius, aquitanisé enAnton, et augmenté du suffixe-tz induisant la propriété soitle domaine d’Anton.
Aus-Cités est un hameau d’Andoins mentionné en 1863[30] par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque.
Andoins est le siège de la deuxième baronnie duBéarn, tout en revendiquant le titre de première détenu parNavailles. Les seigneurs d'Andoins apparaissent dès la fin duXIe siècle et semblent avoir occupé une place importante à la cour vicomtale[44] ; la famille noble et féodale d'Andoins est aussi orthographiéed'Andouins (dont la célèbreDiane,la Belle Corisande (1554-1620), qui épouse en 1568Philibert de Gramont,comte de Guiche (1552-1580) : parents d'Antoine II,1er duc de Gramont)[45],[46].
- Ne pas confondre avec une autre familled'Andoins[47], marchands deGan à l'origine : Guillaume d'Andoins († vers 1602/1605), fils d'Arnaud, fut anobli parHenri IV en mars 1591 et acquit en 1597 les seigneuries d'Artix et deSerres-Ste-Marie (achat de ces terresà réméré au duc de Gramont, fils héritier de Diane et Philibert), avant d'être admis en 1602 aux Etats de Béarn comme seigneur d'Andoins (un fief sis àGan : cf.La maison Andoins de Gan, 1593, avec maintien féodal dans la descendance directe de Guillaume ou dans sa parentèle alliée jusqu'à la Révolution).
En 1385, Andoins comptait vingtfeux et dépendait dubailliage dePau.La commune faisait partie de l'archidiaconé deVic-Bilh, qui dépendait de l'évéché deLescar et dontLembeye était le chef-lieu[30].
Lenom des habitants est Andonésiens[42].L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[50].
Les vestiges d'un ensemble fortifié[53] duXIe siècle témoignent du passé ancien de la commune. Andoins présente également un ensemble de demeures et de fermes[29] datant desXVIIIe,XIXe et XXe siècles.
La commune comptait une fontaine miraculeuse, lahoun de la febres ouhoun deus maus et une chapelle détruite en 1569 (?) à l'emplacement de la croix deLahitau[44]. Un moulin à eau (moulin de Carrerot) est porté sur lacarte de Cassini.
L'église Saint-Laurent[54] actuelle a été reconstruite auXIXe siècle (1847) avant d'être restaurée ne 1901. L'église est dédiée à saintLaurent de Rome.
Le monument funéraire[60] de Guilhem Arnaud, baron d'Andoins mort en 1301, est exposé dans l'église de lacommanderie de Caubin, sur la commune d'Arthez-de-Béarn.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Pau comprend une ville-centre et54 communes de banlieue.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).