Cet article est uneébauche concernant l’architecture ou l’urbanisme etTunis.
| Type | Ensemble architectural(en) |
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| Patrimonialité | Monument classé(d) () |
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Cet article recense lesanciennescasernes de lamédina de Tunis diteskishla. Cet ensemble de cinq casernes est édifié intra-muros sous le règne deHammouda Pacha au début duXIXe siècle[1].
Cette caserne des Znaidiyya, dite de Sidi El Morjani, se situe sur la rue Jemaâ Zitouna.
Une inscription enturc au-dessus du portail renseigne sur la date du début des travaux de construction (1806) et la date de leur achèvement (1809)[2]. La baie cintrée de la porte d'entrée, en retrait par rapport à l'encadrement, est surmontée d'invocations àDieu[2]. Cette porte donne accès à un vestibule qui mène à unpatio rectangulaire[2] encadré de deux niveaux deportiques àarcs outrepassés qui reposent sur deschapiteaux turcs[2]. Les chambrées desjanissaires et les dépendances sont organisés autour de ce patio[2]. Aux quatre angles de l'édifice s'élèvent desédicules pour la surveillance de la caserne[2].
Les chambrées sont surmontées d'inscriptions qui indiquent le nom de la compagnie de janissaires[3].
LeCollège Sadiki occupe cette ancienne caserne de1875 à1897. À partir de 1897, quand le collège est transféré dans un nouveau bâtiment à Bab Bnet[4], la caserne devient le siège de la fondation chargée de l'administration deshabous jusqu'après l'indépendance, en mai 1956[5] ; la laïcisation des habous voit leur incorporation aux domaines de l'État[6]. Dans ce contexte, l'enseignement religieux est réformé et la caserne devient le siège de la faculté de théologie de l'université Zitouna. Lors du transfert de la faculté de théologie en1987, la caserne devient une annexe de laBibliothèque nationale[1].
La caserne de Sidi Ameur se trouve sur la place Sidi Ali Azouz, près de la rue Jemaâ Zitouna et de Sidi El Morjani.
Elle possède un portail pourvu d'un avant-corps qui est inscrit dans un encadrement rectangulaire[7].
Au-dessus de la porte d'entrée, une inscription en turc est gravée sur une dalle enmarbre[7]. Il s'agit d'un poèmeécrit en cursives orientales intégrant unchronogramme qui date l'achèvement des travaux de construction (1813-1814)[7].
L'inscription est flanquée de deux inscriptions enarabe qui sont des invocations adressés à Dieu[7].
Cette caserne se situe rue dusouk El Attarine (marché desparfums et duhenné).
Entourant une cour rectangulaire, sous lesgaleries superposées, il est possible de voir au-dessus de l'entrée de certaines pièces des inscriptions avec le nom de la compagnie desjanissaires logée dans ces chambres.
Durant leprotectorat français, la caserne est réutilisée pour abriter la direction des Antiquités et une bibliothèque en rapport. En1958, la direction est transférée auDar Hussein et la caserne El Attarine accueille l'Institut national d'archéologie et d'art et la bibliothèque reçoit toutes les collections d'ouvrages et de manuscrits arabes de lamosquée Zitouna et de toutes lesmédersas de la médina de Tunis[1].
La caserne El Bechmak se trouve en face de lamosquée Youssef Dey.
La construction de cette caserne est achevée au cours des années1814-1815, comme l'atteste le chronogramme de l'inscription en turc qui surmonte le portail de l'édifice[8].
L'édifice présentait un plan différent des autres casernes contemporaines : il est en effet composé de plusieurs unités comportant un seul niveau chacune, ainsi qu'un pavillon réservé à Hammouda Pacha, qui passait occasionnellement la nuit parmi ses soldats[8].
Cette caserne est intégrée à l'hôpital Sadiki (baptisé plus tard du nom de la princesseAziza Othmana) auXIXe siècle[8].
Ce monument a subi plusieurs transformations qui ont modifié son agencement original[8].