Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Anatole de Monzie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes »().

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet articlene cite pas suffisamment ses sources().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant lesréférences utiles à savérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?

Anatole de Monzie
Illustration.
Anatole de Monzie en 1925.
Fonctions
Député français

(12 ans, 7 mois et 11 jours)
Élection20 octobre 1929(partielle)
Réélection8 mai 1932
3 mai 1936
CirconscriptionLot
LégislatureXIVe,XVe etXVIe(Troisième République)
Groupe politiquePSF(1932-1936)
USR(1936-1942)
PrédécesseurArmand Bouat
SuccesseurCirconscription supprimée

(10 ans et 1 mois)
Élection7 novembre 1909(partielle)
Réélection24 avril 1910
26 avril 1914
CirconscriptionLot
LégislatureIXe,Xe etXIe(Troisième République)
PrédécesseurErnest Munin-Bourdin
SuccesseurCirconscription supprimée
Ministre des Travaux publics

(1 an, 9 mois et 13 jours)
PrésidentAlbert Lebrun
Président du ConseilÉdouard Daladier
Paul Reynaud
GouvernementDaladier III,IV etV
Reynaud
PrédécesseurLudovic-Oscar Frossard
SuccesseurLudovic-Oscar Frossard

(7 mois et 25 jours)
PrésidentGaston Doumergue
Président du ConseilPaul Painlevé
Aristide Briand
GouvernementPainlevé III
Briand VIII
Briand IV
PrédécesseurPierre Laval
SuccesseurDaniel Vincent
Ministre de l'Éducation nationale

(1 an, 7 mois et 26 jours)
PrésidentAlbert Lebrun
Président du ConseilÉdouard Herriot
Joseph Paul-Boncour
Édouard Daladier
Albert Sarraut
Camille Chautemps
GouvernementHerriot III
Paul-Belcour
Daladier I
Sarraut I
Chautemps II
PrédécesseurMarius Roustan
SuccesseurAdrien Berthod
Sénateur français

(9 ans, 11 mois et 13 jours)
Élection10 janvier 1920
Réélection6 janvier 1924
CirconscriptionLot
Ministre des Finances

(4 jours)
PrésidentGaston Doumergue
Président du ConseilÉdouard Herriot
GouvernementHerriot II
PrédécesseurJoseph Caillaux
SuccesseurRaymond Poincaré

(8 jours)
PrésidentGaston Doumergue
Président du ConseilÉdouard Herriot
GouvernementHerriot I
PrédécesseurÉtienne Clémentel
SuccesseurJoseph Caillaux
Ministre de la Justice

(16 jours)
PrésidentGaston Doumergue
Président du ConseilPaul Painlevé
GouvernementPainlevé II
PrédécesseurThéodore Steeg
SuccesseurCamille Chautemps
Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts

(5 mois et 24 jours)
PrésidentGaston Doumergue
Président du ConseilPaul Painlevé
GouvernementPainlevé II
PrédécesseurFrançois Albert
SuccesseurYvon Delbos
Sous-secrétaire d'État chargé de laMarine marchande

(5 mois et 3 jours)
PrésidentRaymond Poincaré
Président du ConseilAlexandre Ribot
Paul Painlevé
MinistreLucien Lacaze
Charles Chaumet
GouvernementRibot V
Painlevé I
PrédécesseurLouis Nail
SuccesseurHenry Lémery

(8 mois et 16 jours)
PrésidentRaymond Poincaré
Président du ConseilLouis Barthou
MinistrePierre Baudin
GouvernementBarthou
PrédécesseurFonction créée
SuccesseurPaul Marchandeau
Conseiller général du Lot

(21 ans)
CirconscriptionCanton de Saint-Céré
PrédécesseurLouis Murat

(15 ans)
CirconscriptionCanton de Castelnau-Montratier
PrédécesseurGustave Feyt
SuccesseurLouis Lacaze
Biographie
Nom de naissanceAnatole Pierre Armand de Monzie
Date de naissance
Lieu de naissanceBazas
Date de décès (à 70 ans)
Lieu de décès7e arrondissement de Paris
NationalitéFrançaise
Parti politiquePRS,PSF,USR

Signature de Anatole de Monzie
modifier 

Anatole de Monzie, né àBazas (Gironde) le et mort àParis le, est unhomme politiquefrançais.

Républicain-socialiste puissocialiste, il est notammentministre des Finances et de l'Éducation nationale pendant l'entre-deux-guerres. Par la suite, il soutient lerégime de Vichy et lacollaboration.

Biographie

[modifier |modifier le code]

Jeunesse et études

[modifier |modifier le code]

Anatole de Monzie est le fils d'un directeur des contributions directes.

Il suit des études secondaires au lycée d'Agen, puis vient faire sa philosophie aucollège Stanislas, où il se lie avecHenry de Jouvenel etMarc Sangnier. Après des études de lettres puis de droit, il obtient une licence ès-lettres (1895) et unelicence de droit à l'université de Paris[1].

Il travaille comme clerc chez l'avoué Vilastre puis devient avocat et fait des débuts remarqués au barreau, défendant la propriété littéraire au procès des frèresMax et Alex Fischer.

Parlementaire sous la Troisième République

[modifier |modifier le code]

Attiré par la politique, il devient chef de cabinet deJoseph Chaumié, sénateur du Lot-et-Garonne,ministre de l'Instruction publique en1902 etministre de la Justice en1905 dans le gouvernement du tarnais et radicalÉmile Combes, puis dans celui du provençalMaurice Rouvier. Parallèlement, il est élu en1904, à vingt-huit ans, conseiller général deCastelnau-Montratier, dans leLot, puis député deCahors en1909, adhérant au petit groupe parlementairerépublicain-socialiste ; il reste député jusqu'en 1919. Il est ensuite sénateur du Lot, de 1920 à 1929, avant de redevenir député entre 1929 et 1940. Il est en outre maire de Cahors de 1919 à 1942 et président duconseil général du Lot de 1919 à 1940.

À la Chambre des Députés, de Monzie s'illustre notamment par sa campagne pour la reprise des relations diplomatiques avec leSaint-Siège puis, en1922, pour la reconnaissance par la France de l'Union soviétique. C'est alors tout naturellement qu'il préside la commission des Affaires russes (1924-1927) qui reprend les négociations avec le régime soviétique au sujet de l'indemnisation des porteurs d'emprunts russes[2], et la délégation française à la conférence franco-soviétique en septembre1927. Ouverte en février1925, la négociation concernant les emprunts russes était sur le point d'aboutir, au prix d'une forte réduction de l'encours des créances françaises, lorsque le retour aux affaires dePoincaré, en juillet1926, fit rejeter ce dispositif, jugé insuffisamment favorable aux épargnants français. Les négociations furent définitivement suspendues en1927.

En 1933 sur les marches dupalais de l'Élysée.

Dix-huit fois ministre, il totalise près de six ans de présence au gouvernement :

Au ministère des finances, en1925, il propose un plan d'assainissement financier qui provoque une véhémente opposition.

Ministre de l'Instruction publique

[modifier |modifier le code]

Le bref passage d'Anatole de Monzie au ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts en1925 est marqué par la publication des célèbresInstructions sur l'enseignement de la philosophie, le. Dans la lignée deVictor Cousin, elles affichent l'ambition d'un enseignement de la philosophie propre à former le citoyen :« Développer les facultés de réflexion des jeunes gens, les mettre en état et surtout en disposition de juger plus tard par eux-mêmes, sans indifférence comme sans dogmatisme, leur donner sur l'ensemble des problèmes de la pensée et de l'action des vues qui leur permettent de s'intégrer vraiment à la société de leur temps et à l'humanité, voilà quelle est, au fond, la fonction propre du professeur de philosophie. ».

Il s'agit donc de permettre que les jeunes gens« soient armés d'une méthode de réflexion et de quelques principes généraux de vie intellectuelle et morale qui les soutiennent dans cette existence nouvelle, qui fassent d'eux des hommes de métier capables de voir au-delà du métier, des citoyens capables d'exercer le jugement éclairé et indépendant que requiert notre société démocratique. ». Dans ces instructions, de Monzie se présente en effet comme l'adversaire des doctrines « exagérées et extrémistes » et, selon lui, s'efforce de mettre « la forme classique du cours de philosophie au service de la liberté intellectuelle de l'élève ».

Enfin, il faut relever que c'est sa circulaire du qui a officialisé le « comité consultatif départemental de l'enseignement primaire », permettant d'associer les délégués des instituteurs élus au conseil départemental de l'enseignement primaire, ce qui en fait l'ancêtre descommissions administratives paritaires instituées officiellement en1946 dans lafonction publique.

Contre les langues régionales

[modifier |modifier le code]

Dans une circulaire émise le, répondant à la demande de la Fédération régionaliste française dont faisait partie l'instituteur quercynoisAntonin Perbosc, Anatole de Monzie proscrivit strictement l'enseignement de langues régionales à l'école :« L’École laïque, pas plus que l’Église concordataire, ne saurait abriter des parlers concurrents d’une langue française dont le culte jaloux n’aura jamais assez d’autels. »

Dans une optique parallèle, il déclare en 1925, lors de l'inauguration du pavillon de la Bretagne de l'Exposition internationale des Arts Décoratifs et industriels modernes de Paris :« Pour l'unité linguistique de la France, la langue bretonne doit disparaître. »

Ministre de l'Éducation nationale

[modifier |modifier le code]

En1932, il est le premier à porter le titre deMinistre de l'Éducation nationale. Dès sa prise de fonction, il explique que ce changement d'appellation marque la volonté du gouvernement d'aller vers davantage d'égalité scolaire et, par suite, davantage de gratuité.

Dans cette optique, il généralise dès 1932 la gratuité de l'enseignement secondaire destiné aux filles, créé par la loiSée de1880. En avril1933, à la suite des propositions du physicienJean Perrin, il crée le Conseil supérieur de la recherche scientifique. Puis il instaure, le, l’examen d’entrée en6e, crée leBureau universitaire de statistiques en liaison avec l’Union nationale des étudiants de France, laConfédération des travailleurs intellectuels et laFédération des parents d’élèves de l’enseignement secondaire.

En1935, il participe à la création de l'Union socialiste républicaine (USR). Ministre des Travaux publics en1938, il doit faire face à la grande grève des dockers. Entre 1938 et1940, il devient au gouvernement l'homme de nombreuses missions diplomatiques délicates voire controversées. Représentant de la ligne pacifiste, il rêvait d'une médiation deMussolini entreHitler et les Alliés.

En qualité de Ministre de l'Éducation nationale, de Monzie a eu maille à partir avec le célèbre pédagogueCélestin Freinet. Le député communisteGabriel Péri défendit ce dernier en audience auprès de De Monzie.Maurice Wullens, présent lors de cet entretien, en fit le récit dans la revueLes Humbles. Monzie ne révoqua pas Freinet mais il le déplaça d'office le, ce qui conduisit le pédagogue à quitter l'Éducation nationale et à fonder sa propre école privée. Le gendre de Freinet,Jacques Bens, écrit à ce sujet que« les notables de Saint-Paul-de-Vence... ont obtenu d'Anatole de Monzie, médiocre ministre de l'Instruction publique, le déplacement d'office de Freinet dans l'intérêt de l'école laïque[5] ».

L’encyclopédie française

[modifier |modifier le code]

Avec l'historienLucien Febvre, Monzie conçoit à partir de juillet 1932 uneEncyclopédie française. Febvre en dirige officiellement l’édition (à l’exception d’un tome) mais Monzie est avec lui le concepteur du projet : une encyclopédie francophone, qui ne s'attache pas à l'ordre alphabétique et ne procède pas par thème, mais par association de thèmes. Seul le tome 10, consacré à l’État, est dirigé par Monzie, avec l’aide de deux conseillers d’État, Puget et Tissier. Lucien Febvre s’efforça de le mettre en garde à cette occasion contre ses tendances pacifistes et mussoliniennes. Le projet connut un coup d’arrêt avecl’Occupation, face à laquelle Monzie et Febvre adoptèrent des positions très différentes[6].

Seconde Guerre mondiale etcollaboration

[modifier |modifier le code]

Anatole de Monzie vote lespleins pouvoirs constituants à Pétain le, ce qu'il justifie (selon le journal deMarcel Déat) en reprenant la formule deTalleyrand :« Il fallait sauver ce qui pouvait être sauvé ». Sa carrière politique continue jusqu'en février 1942, s'achevant avec son départ forcé de la mairie de Cahors.

Sous l'Occupation nazie, Anatole de Monzie collabore à la rédaction de laRevue de la pensée socialiste,Le Rouge et le Bleu, dont le premier numéro date du1er novembre 1941. Créée par le socialisteCharles Spinasse, cette revue était proche des idées deMarcel Déat en faveur d’un collaborationnisme socialiste et d’un fédéralisme européen sous domination de l’Allemagne nazie ; cette revue cessera sa publication en août 1942.

En mars 1941, Monzie conçoit l’idée d’une collaboration franco-allemande qui donnerait selon lui un nouvel élan à l’Encyclopédie. Il se heurte à un « non » catégorique de Lucien Febvre, qui l’oblige à y renoncer[7].

Il est nommé par Vichy président du conseil d'administration duConservatoire national des arts et métiers en 1940, poste qu’il conservera jusqu’en 1944.

Il se détache peu à peu de la politique durégime de Vichy et se replie dans une certaine amertume qu'il exprimera dansLa Saison des juges. Non sans ambiguïté, que dénoncera immédiatementMarc Bloch : « Le livre est un acte de candidature. Il n’est pas loin d’être un acte de trahison. (…) c’est sur les Allemands qu’il compte d’abord pour se hisser au pouvoir »[8].

En novembre 1943, alors que les gaullistes à Alger viennent d’établir une assemblée consultative, Monzie rassemble plusieurs parlementaires afin de proposer une solution à la fin de Vichy qui évite le pouvoir gaulliste. Leur lettre à Pétain propose de reconvoquer « l’Assemblée nationale » de juillet 1940 pour qu’elle règle la question du gouvernement mais le maréchal oppose une fin de non recevoir[9]. Dans ses mémoires, de Gaulle balaie rétrospectivement cette tentative, qui eût de surcroît amené une intervention encore plus impérieuse des occupants dans le gouvernement vichyste : « ils invoquaient leur mandat — comme s’ils ne l’avaient pas trahi »[10]. À laLibération, Monzie est consulté par Herriot, lors des dernières manœuvres deLaval pour convoquer l’Assemblée nationale, dans le but de lui remettre le pouvoir et de barrer ainsi la route aux communistes et à de Gaulle[11],[12]. Avec l'accord d'Otto Abetz, le, il va chercherÉdouard Herriot, le fait libérer et le ramène à Paris avec son assentiment[11]. Monzie manifeste sa réticence parmi d’autres parlementaires consultés, probablement impressionnés par les assassinats (Mandel,Zay, etc.) commis par laMilice[13]. Herriot temporise et finit par refuser de décider en l'absence deJeanneney.

Libération

[modifier |modifier le code]

À laLibération, il est mis à l'index par leComité national des écrivains. Également poursuivi pour faits de collaboration, Monzie est devenu un obstacle pour l’achèvement de l’Encyclopédie et se voit forcé de céder la présidence à Julien Cain[6].

Il meurt à Paris, dans le 7e arrondissement, le 11 janvier 1947, des suites d'une intervention chirurgicale[14]. La chronique nécrologique duMonde, signée de la rédaction, rappelle brièvement ses erreurs de jugements : « Avec lui disparaît l'une des figures les plus séduisantes mais aussi les plus décevantes de notre temps ».

Sa sépulture àSaint-Jean-Lespinasse porte cette épitaphe qu'il avait lui-même choisie : « Crois, fais et passe. ». Une stèle a été élevée à sa mémoire àSaint-Céré (Lot).

Ancrage local et liens personnels

[modifier |modifier le code]

Ami de l'écrivainPierre Benoit, il lui fit découvrir le département du Lot et plus particulièrement la ville deSaint-Céré, où le romancier écrivit la plupart de ses livres dans la chambreno 2 de l'Hôtel du Touring. Il fut également l'ami d'Henry de Jouvenel,Marc Sangnier,Léon Bérard,Marcel Cachin,Roland Dorgelès,Colette,Lucien Febvre,Paul Langevin, ducardinal Verdier, d'Émile Buré.

Anatole de Monzie est resté toute sa vie très proche de la famille dePierre Darquier, maire de Cahors dont il prit la relève en 1919. C'est avec elle qu'il se réfugie dans le Lot — à Saint-Paul-Laboufie (puis Saint-Paul-de-Loubressac, et devenuSaint-Paul-Flaugnac) — lors de la débâcle de. Il a aidé à plusieurs reprises[En quoi ?] le filsLouis Darquier de Pellepoix, Commissaire général aux questions juives, ne pouvant ignorer ses opinions et exactions[15].

Protecteur et ami des arts, on connaît particulièrement le portrait de Monzie, dans son bureau au ministère de l'Éducation, par le peintreGaston Simoes de Fonseca.

Il tisse aussi des liens cordiaux avecZeev Jabotinsky, dirigeant duSionisme révisionniste, qui vécut àParis de1924 à1934. Les deux hommes correspondent et se rencontrent régulièrement. Monzie apporta son soutien à la renaissance del’Hébreu et aux efforts deJabotinsky pour former une légion juive au sein de l’armée française. Chacun des deux hommes consacre un chapitre à l'autre dans leursautobiographies[16].

Son collaborateur, Louis Planté, lui a consacré un livre en 1956, que l'Académie française honora d'un prix :Anatole de Monzie, un grand seigneur de la politique.

Le « Lycée Anatole-de-Monzie » de Bazas a été rebaptisé« Lycée Gisèle-Halimi » en 2021[17] en raison, selon son proviseur, de son « soutien à la collaboration » et d'avoir « publié des écrits antisémites ».

Ouvrages

[modifier |modifier le code]

Il a supervisé la publication de l'Encyclopédie française, mise en œuvre parLucien Febvre etGaston Berger à partir de1935. Ni hiérarchique ni alphabétique, son classement original est dit méthodique. L'entreprise ambitionnait de traiter les grands problèmes qui se posaient à l'humanité auXXe siècle tout en dressant un bilan complet de la civilisation occidentale.

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. « Anatole de MONZIE », surwww.economie.gouv.fr(consulté le)
  2. (en) Kim Oosterlinck,Hope Springs Eternal. French Bondholders and the Repudiation of Russian Sovereign Debt,, Yale University Press,, 264 p.(ISBN 9780300190915),p. 84-90
  3. Jean Berthelot,Sur les rails du pouvoir, Paris,Robert Laffont,
  4. Pierre-Yves Hénin, « L'essence d'aviation au cœur de la politique pétrolière française », surSAM40.fr,(consulté le)
  5. Introduction auxŒuvres pédagogiques de Célestin Freinet, Seuil, 1994, t. 1,p. 10.
  6. a etbRacine Nicole, « Lucien Febvre et l' encyclopédie Monzie »,Vingtième Siècle, revue d'histoire,no 57,‎,p. 132-133(lire en ligne)
  7. Marleen Wessel, « Entre liberté et servageLucien Febvre, l'encyclopédie française et l'Occupation allemande »,Cahiers Jaurès,vol. 2002/1-2,no N° 163-164,‎,p. 149 à 159(lire en ligne).
  8. Marc Bloch, « La vraie saison des juges »,Les Cahiers politiques,no 4,‎(lire en ligne).
  9. Bernard Lecornu,Un Préfet sous l’occupation, France Empire,.
  10. Charles de Gaulle,Mémoire de guerre, tome deux, Pocket, 2010 (1956),p. 193.
  11. a etbKupferman 2006,p. 520-526.
  12. Robert O.Paxton (trad. Claude Bertrand,préf. Stanley Hoffmann),La France de Vichy – 1940-1944, Paris,Éditions du Seuil,coll. « Points-Histoire », (réimpr. novembre 1999) (1re éd. 1973), 475 p.(ISBN 978-2-02-039210-5),p. 382-383.
  13. Charles de Gaulle,Mémoires de guerre, tome 2,p. 348.
  14. « Mort de M. Anatole de Monzie »,Le Monde,‎(lire en ligne)
  15. Carmen Callil,Darquier de Pellepoix ou la France trahie, Buchet-Chastel, Paris, 2007
  16. (he) « Ce que les français voyaient en lui »,14.07.1961,‎(lire en ligne)
  17. Gaël Arcuset, « A Bazas, le lycée Anatole-de-Monzie rebaptisé lycée Gisèle-Halimi », surActu.fr,(consulté le).

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]
  • Hubert Delpont,Destins croisés Anatole de Monzie (1876-1947) Léon Bérard (1876-1960) Ed. d'Albret, 2021, 248 p.
  • Simon Epstein,Les Dreyfusards sous l'Occupation, éd. Albin Michel, 2001
  • Notice biographique sur le site de l'Assemblée nationale.
  • « Anatole de Monzie », dans leDictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction deJean Jolly,PUF, 1960[détail de l’édition]
  • Jean-Louis Maisonhaute, Présentation deProvince de ma vie, d'Anatole de Monzie ( entre littérature et politique), BSEL, p. 211-238, 3e fascicule 2024, BSEL, p. 271-293, 4e fascicule 2024

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Anatole de Monzie
Précédé parSuivi par
-
Sous-secrétaire d'état à la Marine Marchande
-
Pierre Ajam
François Albert
Ministre français de l'Instruction publique et des Beaux-arts
-
Yvon Delbos
Marius Roustan
Ministre français de l'Éducation nationale
Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts
-
Aimé Berthod
Théodore Steeg
Ministre français de la Justice
Camille Chautemps
v ·m
Troisième République
(1871-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
GPRF
(1944-1946)
Quatrième République
(1946-1959)
Cinquième République
(depuis 1959)
v ·m
Gouvernement Reynaud (22 mars 1940 - 16 juin 1940)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Ministre d'État, vice-président du Conseil


Paul Reynaud
Président du Conseil
Ministre d'État
Défense nationale et GuerreÉdouard Daladier
Affaires étrangères
Intérieur
ArmementsRaoul Dautry
Finances
TravailCharles Pomaret
JusticeAlbert Sérol
MarineCésar Campinchi
Marine marchandeAlphonse Rio
AirLaurent Eynac
Éducation nationale
Anciens combattants etPensionsAlbert Rivière
AgriculturePaul Thellier
RavitaillementHenri Queuille
Colonies
Travaux publics
Santé publique
Postes, Télégraphe, Téléphone et TransmissionsAlfred Jules-Julien
Information
Commerce et Industrie
BlocusGeorges Monnet
Liste des sous-secrétaires d’État
(← DALADIER V) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PÉTAIN →)
v ·m
GouvernementsDaladier III,IV etV(12 avril 1938 - 22 mars 1940)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
Vice-président du ConseilCamille Chautemps


Édouard Daladier
Président du Conseil
Affaires étrangères
Finances
Économie nationaleRaymond Patenôtre
Guerre et Défense nationaleÉdouard Daladier
Justice
Éducation nationale
IntérieurAlbert Sarraut
Marine militaireCésar Campinchi
AirGuy La Chambre
CommerceFernand Gentin (1938-1940)
Travaux publics
AgricultureHenri Queuille
PTTAlfred Jules-Julien (1938-1940)
ColoniesGeorges Mandel
Travail
Santé publiqueMarc Rucart
Marine marchande
Anciens Combattants etPensionnés
ArmementsRaoul Dautry
BlocusGeorges Pernot
Liste des sous-secrétaires d’État et des commissaires généraux
(← BLUM II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (REYNAUD →)
v ·m
Gouvernement Chautemps II (26 novembre 1933 - 27 janvier 1934)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
GuerreÉdouard Daladier


Camille Chautemps
Président du Conseil
Affaires étrangèresJoseph Paul-Boncour
Éducation nationaleAnatole de Monzie
IntérieurCamille Chautemps
JusticeEugène Raynaldy
AgricultureHenri Queuille
FinancesGeorges Bonnet
Travaux publicsAlbert Dalimier
Colonies
Travail et Prévoyance sociale
Postes, Télégraphe et TéléphoneJean Mistler
Santé publiqueAlexandre Israël
MarineAlbert Sarraut
PensionsHippolyte Ducos
AirPierre Cot
Marine marchande
Commerce et IndustrieLaurent Eynac
BudgetPaul Marchandeau
Liste des sous-secrétaires d’État
(← SARRAUT I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DALADIER II →)
v ·m
Gouvernement Sarraut I (26 octobre 1933 - 24 novembre 1933)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
GuerreÉdouard Daladier
Albert Sarraut
Président du Conseil
Affaires étrangèresJoseph Paul-Boncour
Éducation nationaleAnatole de Monzie
IntérieurCamille Chautemps
Vice-président du Conseil etJusticeAlbert Dalimier
AgricultureHenri Queuille
FinancesGeorges Bonnet
Travaux publicsJoseph Paganon
ColoniesFrançois Piétri
Travail et Prévoyance socialeEugène Frot
Postes, Télégraphe et TéléphoneJean Mistler
Santé publiqueÉmile Lisbonne
MarineAlbert Sarraut
PensionsHippolyte Ducos
AirPierre Cot
Marine marchandeJacques Stern
Commerce et IndustrieLaurent Eynac
BudgetAbel Gardey
Liste des sous-secrétaires d’État
(← DALADIER I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHAUTEMPS II →)
v ·m
Gouvernement Daladier I (31 janvier 1933 - 24 octobre 1933)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
GuerreÉdouard Daladier


Édouard Daladier
Président du Conseil
Affaires étrangèresJoseph Paul-Boncour
Éducation nationaleAnatole de Monzie
IntérieurCamille Chautemps
JusticeEugène Penancier
AgricultureHenri Queuille
FinancesGeorges Bonnet
Travaux publicsJoseph Paganon
Colonies
Travail et Prévoyance socialeFrançois Albert
Postes, Télégraphe et TéléphoneLaurent Eynac
Santé publiqueCharles Daniélou
Marine
PensionsEdmond Miellet
AirPierre Cot
Marine marchandeEugène Frot
Commerce et IndustrieLouis Serre
BudgetLucien Lamoureux
Liste des sous-secrétaires d’État
(← PAUL-BONCOUR) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (SARRAUT I →)
v ·m
Gouvernement Paul-Boncour (18 décembre 1932 - 28 janvier 1933)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
GuerreÉdouard Daladier


Joseph Paul-Boncour
Président du Conseil
Affaires étrangèresJoseph Paul-Boncour
Éducation nationaleAnatole de Monzie
IntérieurCamille Chautemps
JusticeAbel Gardey
AgricultureHenri Queuille
FinancesHenry Chéron
Travaux publicsGeorges Bonnet
ColoniesAlbert Sarraut
Travail et Prévoyance socialeAlbert Dalimier
Postes, Télégraphe et TéléphoneLaurent Eynac
Santé publiqueCharles Daniélou
MarineGeorges Leygues
PensionsEdmond Miellet
AirPaul Painlevé
Marine marchandeLéon Meyer
Commerce et IndustrieJulien Durand
Liste des sous-secrétaires d’État
(← HERRIOT III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DALADIER I →)
v ·m
Gouvernement Herriot III (3 juin 1932 - 14 décembre 1932)
Sous la présidence d’Albert Lebrun
GuerreJoseph Paul-Boncour


Édouard Herriot
Président du Conseil
Affaires étrangèresÉdouard Herriot
Éducation nationaleAnatole de Monzie
IntérieurCamille Chautemps
JusticeRené Renoult
AgricultureAbel Gardey
FinancesLouis Germain-Martin
Travaux publicsÉdouard Daladier
ColoniesAlbert Sarraut
Travail et Prévoyance socialeAlbert Dalimier
CommerceJulien Durand
Postes, Télégraphe et TéléphoneHenri Queuille
Santé publiqueJustin Godart
MarineGeorges Leygues
PensionsAimé Berthod
AirPaul Painlevé
Marine marchandeLéon Meyer
BudgetMaurice Palmade
Liste des sous-secrétaires d’État
(← TARDIEU III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PAUL-BONCOUR →)
v ·m
Gouvernement Herriot II (19 juillet 1926 - 21 juillet 1926)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue
JusticeMaurice Colrat


Édouard Herriot
Président du Conseil
Affaires étrangèresÉdouard Herriot
FinancesAnatole de Monzie
GuerrePaul Painlevé
Instruction publique et Beaux-ArtsÉdouard Daladier
IntérieurCamille Chautemps
MarineRené Renoult
Commerce et IndustrieLouis Loucheur
Travaux publicsAndré Hesse
AgricultureHenri Queuille
ColoniesAdrien Dariac
Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance socialeLouis Pasquet
PensionsGeorges Bonnet
Liste des sous-secrétaires d’État
(← BRIAND X) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (POINCARÉ IV →)
v ·m
GouvernementsBriand VIII,IX etX (28 novembre 1925 - 17 juillet 1926)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue
Affaires étrangèresAristide Briand


Aristide Briand
Président du Conseil
Guerre
Justice
Instruction publique et Beaux-Arts
Intérieur
MarineGeorges Leygues
Commerce et Industrie
Finances
Travaux publics
Agriculture
ColoniesLéon Perrier
Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance socialeAntoine Durafour
PensionsPaul Jourdain
Liste des hauts-commissaires et sous-secrétaires d’État
(← PAINLEVÉ III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (HERRIOT II →)
v ·m
GouvernementsPainlevé II etIII (17 avril 1925 - 22 novembre 1925)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue
Guerre
Paul Painlevé
Président du Conseil
Justice
Affaires étrangèresAristide Briand
IntérieurAbraham Schrameck
Finances
MarineÉmile Borel
Instruction publique et Beaux-Arts
Travaux publics
Commerce et Industrie
AgricultureJean Durand
Colonies
Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance socialeAntoine Durafour
PensionsLouis Antériou
BudgetGeorges Bonnet
Liste des commissaires généraux, hauts-commissaires et sous-secrétaires d’État
(← HERRIOT I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BRIAND VIII →)
v ·m
Gouvernement Herriot I (14 juin 1924 - 10 avril 1925)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue
Affaires étrangèresÉdouard Herriot


Édouard Herriot
Président du Conseil
JusticeRené Renoult
IntérieurCamille Chautemps
Finances
GuerreCharles Nollet
MarineJacques-Louis Dumesnil
Instruction publique et Beaux-ArtsFrançois Albert
Travaux publicsVictor Peytral
Commerce et IndustrieEugène Raynaldy
AgricultureHenri Queuille
ColoniesÉdouard Daladier
Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance socialeJustin Godart
PensionsÉdouard Bovier-Lapierre
Régions libéréesVictor Dalbiez
Liste des sous-secrétaires d’État
(← FRANCOIS-MARSAL) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PAINLEVÉ II →)
v ·m
Gouvernement Painlevé I (12 septembre 1917 - 16 novembre 1917)
Sous la présidence deRaymond Poincaré
GuerrePaul Painlevé
Paul Painlevé
Président du Conseil
JusticeRaoul Péret
Affaires étrangères
IntérieurThéodore Steeg
FinancesLouis-Lucien Klotz
MarineCharles Chaumet
Instruction publique et Beaux-ArtsDaniel Vincent
Travaux publics et TransportsAlbert-André Claveille
RavitaillementMaurice Long
Commerce, Industrie et PTTÉtienne Clémentel
AgricultureFernand David
ColoniesRené Besnard
Travail et Prévoyance socialeAndré Renard
Armement et Fabrications de guerreLouis Loucheur
Ministres d'État
Liste des sous-secrétaires d’État
(← RIBOT V) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CLEMENCEAU II →)
v ·m
Gouvernement Ribot V (20 mars 1917 - 7 septembre 1917)
Sous la présidence deRaymond Poincaré
Affaires étrangèresAlexandre Ribot
Alexandre Ribot
Président du Conseil
GuerrePaul Painlevé
Instruction publique et Beaux-ArtsThéodore Steeg
Intérieur
JusticeRené Viviani
AgricultureFernand David
Marine
Commerce, Industrie et PTTÉtienne Clémentel
FinancesJoseph Thierry
Travaux publics et TransportsGeorges Desplas
ColoniesAndré Maginot
Travail et Prévoyance socialeLéon Bourgeois
Armement et Fabrications de guerreAlbert Thomas
Ravitaillement général et des Transports maritimesMaurice Viollette
Liste des haut-commissaires et sous-secrétaires d’État
(← BRIAND VI) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PAINLEVÉ I →)
v ·m
Gouvernement Barthou (22 mars 1913 - 2 décembre 1913)
Sous la présidence deRaymond Poincaré
Affaires étrangèresStephen Pichon


Louis Barthou
Président du Conseil
GuerreEugène Étienne
Instruction publique et Beaux-ArtsLouis Barthou
IntérieurLouis-Lucien Klotz
JusticeAntony Ratier
MarinePierre Baudin
AgricultureÉtienne Clémentel
FinancesCharles Dumont
Travaux publicsJoseph Thierry
Commerce etPTTAlfred Massé
ColoniesJean Morel
Travail et Prévoyance socialeHenry Chéron
Liste des sous-secrétaires d’État
(← BRIAND IV) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DOUMERGUE I →)
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Anatole_de_Monzie&oldid=230291020 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp