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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?| Anatole de Monzie | ||
Anatole de Monzie en 1925. | ||
| Fonctions | ||
|---|---|---|
| Député français | ||
| – (12 ans, 7 mois et 11 jours) | ||
| Élection | 20 octobre 1929(partielle) | |
| Réélection | 8 mai 1932 3 mai 1936 | |
| Circonscription | Lot | |
| Législature | XIVe,XVe etXVIe(Troisième République) | |
| Groupe politique | PSF(1932-1936) USR(1936-1942) | |
| Prédécesseur | Armand Bouat | |
| Successeur | Circonscription supprimée | |
| – (10 ans et 1 mois) | ||
| Élection | 7 novembre 1909(partielle) | |
| Réélection | 24 avril 1910 26 avril 1914 | |
| Circonscription | Lot | |
| Législature | IXe,Xe etXIe(Troisième République) | |
| Prédécesseur | Ernest Munin-Bourdin | |
| Successeur | Circonscription supprimée | |
| Ministre des Travaux publics | ||
| – (1 an, 9 mois et 13 jours) | ||
| Président | Albert Lebrun | |
| Président du Conseil | Édouard Daladier Paul Reynaud | |
| Gouvernement | Daladier III,IV etV Reynaud | |
| Prédécesseur | Ludovic-Oscar Frossard | |
| Successeur | Ludovic-Oscar Frossard | |
| – (7 mois et 25 jours) | ||
| Président | Gaston Doumergue | |
| Président du Conseil | Paul Painlevé Aristide Briand | |
| Gouvernement | Painlevé III Briand VIII Briand IV | |
| Prédécesseur | Pierre Laval | |
| Successeur | Daniel Vincent | |
| Ministre de l'Éducation nationale | ||
| – (1 an, 7 mois et 26 jours) | ||
| Président | Albert Lebrun | |
| Président du Conseil | Édouard Herriot Joseph Paul-Boncour Édouard Daladier Albert Sarraut Camille Chautemps | |
| Gouvernement | Herriot III Paul-Belcour Daladier I Sarraut I Chautemps II | |
| Prédécesseur | Marius Roustan | |
| Successeur | Adrien Berthod | |
| Sénateur français | ||
| – (9 ans, 11 mois et 13 jours) | ||
| Élection | 10 janvier 1920 | |
| Réélection | 6 janvier 1924 | |
| Circonscription | Lot | |
| Ministre des Finances | ||
| – (4 jours) | ||
| Président | Gaston Doumergue | |
| Président du Conseil | Édouard Herriot | |
| Gouvernement | Herriot II | |
| Prédécesseur | Joseph Caillaux | |
| Successeur | Raymond Poincaré | |
| – (8 jours) | ||
| Président | Gaston Doumergue | |
| Président du Conseil | Édouard Herriot | |
| Gouvernement | Herriot I | |
| Prédécesseur | Étienne Clémentel | |
| Successeur | Joseph Caillaux | |
| Ministre de la Justice | ||
| – (16 jours) | ||
| Président | Gaston Doumergue | |
| Président du Conseil | Paul Painlevé | |
| Gouvernement | Painlevé II | |
| Prédécesseur | Théodore Steeg | |
| Successeur | Camille Chautemps | |
| Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts | ||
| – (5 mois et 24 jours) | ||
| Président | Gaston Doumergue | |
| Président du Conseil | Paul Painlevé | |
| Gouvernement | Painlevé II | |
| Prédécesseur | François Albert | |
| Successeur | Yvon Delbos | |
| Sous-secrétaire d'État chargé de laMarine marchande | ||
| – (5 mois et 3 jours) | ||
| Président | Raymond Poincaré | |
| Président du Conseil | Alexandre Ribot Paul Painlevé | |
| Ministre | Lucien Lacaze Charles Chaumet | |
| Gouvernement | Ribot V Painlevé I | |
| Prédécesseur | Louis Nail | |
| Successeur | Henry Lémery | |
| – (8 mois et 16 jours) | ||
| Président | Raymond Poincaré | |
| Président du Conseil | Louis Barthou | |
| Ministre | Pierre Baudin | |
| Gouvernement | Barthou | |
| Prédécesseur | Fonction créée | |
| Successeur | Paul Marchandeau | |
| Conseiller général du Lot | ||
| – (21 ans) | ||
| Circonscription | Canton de Saint-Céré | |
| Prédécesseur | Louis Murat | |
| – (15 ans) | ||
| Circonscription | Canton de Castelnau-Montratier | |
| Prédécesseur | Gustave Feyt | |
| Successeur | Louis Lacaze | |
| Biographie | ||
| Nom de naissance | Anatole Pierre Armand de Monzie | |
| Date de naissance | ||
| Lieu de naissance | Bazas | |
| Date de décès | (à 70 ans) | |
| Lieu de décès | 7e arrondissement de Paris | |
| Nationalité | Française | |
| Parti politique | PRS,PSF,USR | |
| modifier | ||
Anatole de Monzie, né àBazas (Gironde) le et mort àParis le, est unhomme politiquefrançais.
Républicain-socialiste puissocialiste, il est notammentministre des Finances et de l'Éducation nationale pendant l'entre-deux-guerres. Par la suite, il soutient lerégime de Vichy et lacollaboration.
Anatole de Monzie est le fils d'un directeur des contributions directes.
Il suit des études secondaires au lycée d'Agen, puis vient faire sa philosophie aucollège Stanislas, où il se lie avecHenry de Jouvenel etMarc Sangnier. Après des études de lettres puis de droit, il obtient une licence ès-lettres (1895) et unelicence de droit à l'université de Paris[1].
Il travaille comme clerc chez l'avoué Vilastre puis devient avocat et fait des débuts remarqués au barreau, défendant la propriété littéraire au procès des frèresMax et Alex Fischer.
Attiré par la politique, il devient chef de cabinet deJoseph Chaumié, sénateur du Lot-et-Garonne,ministre de l'Instruction publique en1902 etministre de la Justice en1905 dans le gouvernement du tarnais et radicalÉmile Combes, puis dans celui du provençalMaurice Rouvier. Parallèlement, il est élu en1904, à vingt-huit ans, conseiller général deCastelnau-Montratier, dans leLot, puis député deCahors en1909, adhérant au petit groupe parlementairerépublicain-socialiste ; il reste député jusqu'en 1919. Il est ensuite sénateur du Lot, de 1920 à 1929, avant de redevenir député entre 1929 et 1940. Il est en outre maire de Cahors de 1919 à 1942 et président duconseil général du Lot de 1919 à 1940.
À la Chambre des Députés, de Monzie s'illustre notamment par sa campagne pour la reprise des relations diplomatiques avec leSaint-Siège puis, en1922, pour la reconnaissance par la France de l'Union soviétique. C'est alors tout naturellement qu'il préside la commission des Affaires russes (1924-1927) qui reprend les négociations avec le régime soviétique au sujet de l'indemnisation des porteurs d'emprunts russes[2], et la délégation française à la conférence franco-soviétique en septembre1927. Ouverte en février1925, la négociation concernant les emprunts russes était sur le point d'aboutir, au prix d'une forte réduction de l'encours des créances françaises, lorsque le retour aux affaires dePoincaré, en juillet1926, fit rejeter ce dispositif, jugé insuffisamment favorable aux épargnants français. Les négociations furent définitivement suspendues en1927.

Dix-huit fois ministre, il totalise près de six ans de présence au gouvernement :
Au ministère des finances, en1925, il propose un plan d'assainissement financier qui provoque une véhémente opposition.
Le bref passage d'Anatole de Monzie au ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts en1925 est marqué par la publication des célèbresInstructions sur l'enseignement de la philosophie, le. Dans la lignée deVictor Cousin, elles affichent l'ambition d'un enseignement de la philosophie propre à former le citoyen :« Développer les facultés de réflexion des jeunes gens, les mettre en état et surtout en disposition de juger plus tard par eux-mêmes, sans indifférence comme sans dogmatisme, leur donner sur l'ensemble des problèmes de la pensée et de l'action des vues qui leur permettent de s'intégrer vraiment à la société de leur temps et à l'humanité, voilà quelle est, au fond, la fonction propre du professeur de philosophie. ».
Il s'agit donc de permettre que les jeunes gens« soient armés d'une méthode de réflexion et de quelques principes généraux de vie intellectuelle et morale qui les soutiennent dans cette existence nouvelle, qui fassent d'eux des hommes de métier capables de voir au-delà du métier, des citoyens capables d'exercer le jugement éclairé et indépendant que requiert notre société démocratique. ». Dans ces instructions, de Monzie se présente en effet comme l'adversaire des doctrines « exagérées et extrémistes » et, selon lui, s'efforce de mettre « la forme classique du cours de philosophie au service de la liberté intellectuelle de l'élève ».
Enfin, il faut relever que c'est sa circulaire du qui a officialisé le « comité consultatif départemental de l'enseignement primaire », permettant d'associer les délégués des instituteurs élus au conseil départemental de l'enseignement primaire, ce qui en fait l'ancêtre descommissions administratives paritaires instituées officiellement en1946 dans lafonction publique.
Dans une circulaire émise le, répondant à la demande de la Fédération régionaliste française dont faisait partie l'instituteur quercynoisAntonin Perbosc, Anatole de Monzie proscrivit strictement l'enseignement de langues régionales à l'école :« L’École laïque, pas plus que l’Église concordataire, ne saurait abriter des parlers concurrents d’une langue française dont le culte jaloux n’aura jamais assez d’autels. »
Dans une optique parallèle, il déclare en 1925, lors de l'inauguration du pavillon de la Bretagne de l'Exposition internationale des Arts Décoratifs et industriels modernes de Paris :« Pour l'unité linguistique de la France, la langue bretonne doit disparaître. »
En1932, il est le premier à porter le titre deMinistre de l'Éducation nationale. Dès sa prise de fonction, il explique que ce changement d'appellation marque la volonté du gouvernement d'aller vers davantage d'égalité scolaire et, par suite, davantage de gratuité.
Dans cette optique, il généralise dès 1932 la gratuité de l'enseignement secondaire destiné aux filles, créé par la loiSée de1880. En avril1933, à la suite des propositions du physicienJean Perrin, il crée le Conseil supérieur de la recherche scientifique. Puis il instaure, le, l’examen d’entrée en6e, crée leBureau universitaire de statistiques en liaison avec l’Union nationale des étudiants de France, laConfédération des travailleurs intellectuels et laFédération des parents d’élèves de l’enseignement secondaire.
En1935, il participe à la création de l'Union socialiste républicaine (USR). Ministre des Travaux publics en1938, il doit faire face à la grande grève des dockers. Entre 1938 et1940, il devient au gouvernement l'homme de nombreuses missions diplomatiques délicates voire controversées. Représentant de la ligne pacifiste, il rêvait d'une médiation deMussolini entreHitler et les Alliés.
En qualité de Ministre de l'Éducation nationale, de Monzie a eu maille à partir avec le célèbre pédagogueCélestin Freinet. Le député communisteGabriel Péri défendit ce dernier en audience auprès de De Monzie.Maurice Wullens, présent lors de cet entretien, en fit le récit dans la revueLes Humbles. Monzie ne révoqua pas Freinet mais il le déplaça d'office le, ce qui conduisit le pédagogue à quitter l'Éducation nationale et à fonder sa propre école privée. Le gendre de Freinet,Jacques Bens, écrit à ce sujet que« les notables de Saint-Paul-de-Vence... ont obtenu d'Anatole de Monzie, médiocre ministre de l'Instruction publique, le déplacement d'office de Freinet dans l'intérêt de l'école laïque[5] ».
Avec l'historienLucien Febvre, Monzie conçoit à partir de juillet 1932 uneEncyclopédie française. Febvre en dirige officiellement l’édition (à l’exception d’un tome) mais Monzie est avec lui le concepteur du projet : une encyclopédie francophone, qui ne s'attache pas à l'ordre alphabétique et ne procède pas par thème, mais par association de thèmes. Seul le tome 10, consacré à l’État, est dirigé par Monzie, avec l’aide de deux conseillers d’État, Puget et Tissier. Lucien Febvre s’efforça de le mettre en garde à cette occasion contre ses tendances pacifistes et mussoliniennes. Le projet connut un coup d’arrêt avecl’Occupation, face à laquelle Monzie et Febvre adoptèrent des positions très différentes[6].
Anatole de Monzie vote lespleins pouvoirs constituants à Pétain le, ce qu'il justifie (selon le journal deMarcel Déat) en reprenant la formule deTalleyrand :« Il fallait sauver ce qui pouvait être sauvé ». Sa carrière politique continue jusqu'en février 1942, s'achevant avec son départ forcé de la mairie de Cahors.
Sous l'Occupation nazie, Anatole de Monzie collabore à la rédaction de laRevue de la pensée socialiste,Le Rouge et le Bleu, dont le premier numéro date du1er novembre 1941. Créée par le socialisteCharles Spinasse, cette revue était proche des idées deMarcel Déat en faveur d’un collaborationnisme socialiste et d’un fédéralisme européen sous domination de l’Allemagne nazie ; cette revue cessera sa publication en août 1942.
En mars 1941, Monzie conçoit l’idée d’une collaboration franco-allemande qui donnerait selon lui un nouvel élan à l’Encyclopédie. Il se heurte à un « non » catégorique de Lucien Febvre, qui l’oblige à y renoncer[7].
Il est nommé par Vichy président du conseil d'administration duConservatoire national des arts et métiers en 1940, poste qu’il conservera jusqu’en 1944.
Il se détache peu à peu de la politique durégime de Vichy et se replie dans une certaine amertume qu'il exprimera dansLa Saison des juges. Non sans ambiguïté, que dénoncera immédiatementMarc Bloch : « Le livre est un acte de candidature. Il n’est pas loin d’être un acte de trahison. (…) c’est sur les Allemands qu’il compte d’abord pour se hisser au pouvoir »[8].
En novembre 1943, alors que les gaullistes à Alger viennent d’établir une assemblée consultative, Monzie rassemble plusieurs parlementaires afin de proposer une solution à la fin de Vichy qui évite le pouvoir gaulliste. Leur lettre à Pétain propose de reconvoquer « l’Assemblée nationale » de juillet 1940 pour qu’elle règle la question du gouvernement mais le maréchal oppose une fin de non recevoir[9]. Dans ses mémoires, de Gaulle balaie rétrospectivement cette tentative, qui eût de surcroît amené une intervention encore plus impérieuse des occupants dans le gouvernement vichyste : « ils invoquaient leur mandat — comme s’ils ne l’avaient pas trahi »[10]. À laLibération, Monzie est consulté par Herriot, lors des dernières manœuvres deLaval pour convoquer l’Assemblée nationale, dans le but de lui remettre le pouvoir et de barrer ainsi la route aux communistes et à de Gaulle[11],[12]. Avec l'accord d'Otto Abetz, le, il va chercherÉdouard Herriot, le fait libérer et le ramène à Paris avec son assentiment[11]. Monzie manifeste sa réticence parmi d’autres parlementaires consultés, probablement impressionnés par les assassinats (Mandel,Zay, etc.) commis par laMilice[13]. Herriot temporise et finit par refuser de décider en l'absence deJeanneney.
À laLibération, il est mis à l'index par leComité national des écrivains. Également poursuivi pour faits de collaboration, Monzie est devenu un obstacle pour l’achèvement de l’Encyclopédie et se voit forcé de céder la présidence à Julien Cain[6].
Il meurt à Paris, dans le 7e arrondissement, le 11 janvier 1947, des suites d'une intervention chirurgicale[14]. La chronique nécrologique duMonde, signée de la rédaction, rappelle brièvement ses erreurs de jugements : « Avec lui disparaît l'une des figures les plus séduisantes mais aussi les plus décevantes de notre temps ».
Sa sépulture àSaint-Jean-Lespinasse porte cette épitaphe qu'il avait lui-même choisie : « Crois, fais et passe. ». Une stèle a été élevée à sa mémoire àSaint-Céré (Lot).
Ami de l'écrivainPierre Benoit, il lui fit découvrir le département du Lot et plus particulièrement la ville deSaint-Céré, où le romancier écrivit la plupart de ses livres dans la chambreno 2 de l'Hôtel du Touring. Il fut également l'ami d'Henry de Jouvenel,Marc Sangnier,Léon Bérard,Marcel Cachin,Roland Dorgelès,Colette,Lucien Febvre,Paul Langevin, ducardinal Verdier, d'Émile Buré.
Anatole de Monzie est resté toute sa vie très proche de la famille dePierre Darquier, maire de Cahors dont il prit la relève en 1919. C'est avec elle qu'il se réfugie dans le Lot — à Saint-Paul-Laboufie (puis Saint-Paul-de-Loubressac, et devenuSaint-Paul-Flaugnac) — lors de la débâcle de. Il a aidé à plusieurs reprises[En quoi ?] le filsLouis Darquier de Pellepoix, Commissaire général aux questions juives, ne pouvant ignorer ses opinions et exactions[15].
Protecteur et ami des arts, on connaît particulièrement le portrait de Monzie, dans son bureau au ministère de l'Éducation, par le peintreGaston Simoes de Fonseca.
Il tisse aussi des liens cordiaux avecZeev Jabotinsky, dirigeant duSionisme révisionniste, qui vécut àParis de1924 à1934. Les deux hommes correspondent et se rencontrent régulièrement. Monzie apporta son soutien à la renaissance del’Hébreu et aux efforts deJabotinsky pour former une légion juive au sein de l’armée française. Chacun des deux hommes consacre un chapitre à l'autre dans leursautobiographies[16].
Son collaborateur, Louis Planté, lui a consacré un livre en 1956, que l'Académie française honora d'un prix :Anatole de Monzie, un grand seigneur de la politique.
Le « Lycée Anatole-de-Monzie » de Bazas a été rebaptisé« Lycée Gisèle-Halimi » en 2021[17] en raison, selon son proviseur, de son « soutien à la collaboration » et d'avoir « publié des écrits antisémites ».
Il a supervisé la publication de l'Encyclopédie française, mise en œuvre parLucien Febvre etGaston Berger à partir de1935. Ni hiérarchique ni alphabétique, son classement original est dit méthodique. L'entreprise ambitionnait de traiter les grands problèmes qui se posaient à l'humanité auXXe siècle tout en dressant un bilan complet de la civilisation occidentale.
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Gouvernement Reynaud (22 mars 1940 - 16 juin 1940) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
| Ministre d'État, vice-président du Conseil | Paul Reynaud Président du Conseil | ||||
| Ministre d'État | |||||
| Défense nationale et Guerre | Édouard Daladier | ||||
| Affaires étrangères | |||||
| Intérieur | |||||
| Armements | Raoul Dautry | ||||
| Finances | |||||
| Travail | Charles Pomaret | ||||
| Justice | Albert Sérol | ||||
| Marine | César Campinchi | ||||
| Marine marchande | Alphonse Rio | ||||
| Air | Laurent Eynac | ||||
| Éducation nationale | |||||
| Anciens combattants etPensions | Albert Rivière | ||||
| Agriculture | Paul Thellier | ||||
| Ravitaillement | Henri Queuille | ||||
| Colonies | |||||
| Travaux publics | |||||
| Santé publique | |||||
| Postes, Télégraphe, Téléphone et Transmissions | Alfred Jules-Julien | ||||
| Information | |||||
| Commerce et Industrie | |||||
| Blocus | Georges Monnet | ||||
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| (← DALADIER V) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PÉTAIN →) | |||||
Gouvernement Chautemps II (26 novembre 1933 - 27 janvier 1934) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
| Guerre | Édouard Daladier | Camille Chautemps Président du Conseil | |||
| Affaires étrangères | Joseph Paul-Boncour | ||||
| Éducation nationale | Anatole de Monzie | ||||
| Intérieur | Camille Chautemps | ||||
| Justice | Eugène Raynaldy | ||||
| Agriculture | Henri Queuille | ||||
| Finances | Georges Bonnet | ||||
| Travaux publics | Albert Dalimier | ||||
| Colonies | |||||
| Travail et Prévoyance sociale | |||||
| Postes, Télégraphe et Téléphone | Jean Mistler | ||||
| Santé publique | Alexandre Israël | ||||
| Marine | Albert Sarraut | ||||
| Pensions | Hippolyte Ducos | ||||
| Air | Pierre Cot | ||||
| Marine marchande | |||||
| Commerce et Industrie | Laurent Eynac | ||||
| Budget | Paul Marchandeau | ||||
| |||||
| (← SARRAUT I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DALADIER II →) | |||||
Gouvernement Sarraut I (26 octobre 1933 - 24 novembre 1933) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
| Guerre | Édouard Daladier | Albert Sarraut Président du Conseil | |||
| Affaires étrangères | Joseph Paul-Boncour | ||||
| Éducation nationale | Anatole de Monzie | ||||
| Intérieur | Camille Chautemps | ||||
| Vice-président du Conseil etJustice | Albert Dalimier | ||||
| Agriculture | Henri Queuille | ||||
| Finances | Georges Bonnet | ||||
| Travaux publics | Joseph Paganon | ||||
| Colonies | François Piétri | ||||
| Travail et Prévoyance sociale | Eugène Frot | ||||
| Postes, Télégraphe et Téléphone | Jean Mistler | ||||
| Santé publique | Émile Lisbonne | ||||
| Marine | Albert Sarraut | ||||
| Pensions | Hippolyte Ducos | ||||
| Air | Pierre Cot | ||||
| Marine marchande | Jacques Stern | ||||
| Commerce et Industrie | Laurent Eynac | ||||
| Budget | Abel Gardey | ||||
| |||||
| (← DALADIER I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHAUTEMPS II →) | |||||
Gouvernement Daladier I (31 janvier 1933 - 24 octobre 1933) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
| Guerre | Édouard Daladier | Édouard Daladier Président du Conseil | |||
| Affaires étrangères | Joseph Paul-Boncour | ||||
| Éducation nationale | Anatole de Monzie | ||||
| Intérieur | Camille Chautemps | ||||
| Justice | Eugène Penancier | ||||
| Agriculture | Henri Queuille | ||||
| Finances | Georges Bonnet | ||||
| Travaux publics | Joseph Paganon | ||||
| Colonies | |||||
| Travail et Prévoyance sociale | François Albert | ||||
| Postes, Télégraphe et Téléphone | Laurent Eynac | ||||
| Santé publique | Charles Daniélou | ||||
| Marine | |||||
| Pensions | Edmond Miellet | ||||
| Air | Pierre Cot | ||||
| Marine marchande | Eugène Frot | ||||
| Commerce et Industrie | Louis Serre | ||||
| Budget | Lucien Lamoureux | ||||
| |||||
| (← PAUL-BONCOUR) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (SARRAUT I →) | |||||
Gouvernement Paul-Boncour (18 décembre 1932 - 28 janvier 1933) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
| Guerre | Édouard Daladier | Joseph Paul-Boncour Président du Conseil | |||
| Affaires étrangères | Joseph Paul-Boncour | ||||
| Éducation nationale | Anatole de Monzie | ||||
| Intérieur | Camille Chautemps | ||||
| Justice | Abel Gardey | ||||
| Agriculture | Henri Queuille | ||||
| Finances | Henry Chéron | ||||
| Travaux publics | Georges Bonnet | ||||
| Colonies | Albert Sarraut | ||||
| Travail et Prévoyance sociale | Albert Dalimier | ||||
| Postes, Télégraphe et Téléphone | Laurent Eynac | ||||
| Santé publique | Charles Daniélou | ||||
| Marine | Georges Leygues | ||||
| Pensions | Edmond Miellet | ||||
| Air | Paul Painlevé | ||||
| Marine marchande | Léon Meyer | ||||
| Commerce et Industrie | Julien Durand | ||||
| |||||
| (← HERRIOT III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DALADIER I →) | |||||
Gouvernement Herriot III (3 juin 1932 - 14 décembre 1932) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
| Guerre | Joseph Paul-Boncour | Édouard Herriot Président du Conseil | |||
| Affaires étrangères | Édouard Herriot | ||||
| Éducation nationale | Anatole de Monzie | ||||
| Intérieur | Camille Chautemps | ||||
| Justice | René Renoult | ||||
| Agriculture | Abel Gardey | ||||
| Finances | Louis Germain-Martin | ||||
| Travaux publics | Édouard Daladier | ||||
| Colonies | Albert Sarraut | ||||
| Travail et Prévoyance sociale | Albert Dalimier | ||||
| Commerce | Julien Durand | ||||
| Postes, Télégraphe et Téléphone | Henri Queuille | ||||
| Santé publique | Justin Godart | ||||
| Marine | Georges Leygues | ||||
| Pensions | Aimé Berthod | ||||
| Air | Paul Painlevé | ||||
| Marine marchande | Léon Meyer | ||||
| Budget | Maurice Palmade | ||||
| |||||
| (← TARDIEU III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PAUL-BONCOUR →) | |||||
Gouvernement Herriot II (19 juillet 1926 - 21 juillet 1926) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous laprésidence de Gaston Doumergue | |||||
| Justice | Maurice Colrat | Édouard Herriot Président du Conseil | |||
| Affaires étrangères | Édouard Herriot | ||||
| Finances | Anatole de Monzie | ||||
| Guerre | Paul Painlevé | ||||
| Instruction publique et Beaux-Arts | Édouard Daladier | ||||
| Intérieur | Camille Chautemps | ||||
| Marine | René Renoult | ||||
| Commerce et Industrie | Louis Loucheur | ||||
| Travaux publics | André Hesse | ||||
| Agriculture | Henri Queuille | ||||
| Colonies | Adrien Dariac | ||||
| Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance sociale | Louis Pasquet | ||||
| Pensions | Georges Bonnet | ||||
| |||||
| (← BRIAND X) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (POINCARÉ IV →) | |||||
| Sous laprésidence de Gaston Doumergue | |||||
| Affaires étrangères | Aristide Briand | Aristide Briand Président du Conseil | |||
| Guerre | |||||
| Justice |
| ||||
| Instruction publique et Beaux-Arts |
| ||||
| Intérieur |
| ||||
| Marine | Georges Leygues | ||||
| Commerce et Industrie | |||||
| Finances |
| ||||
| Travaux publics | |||||
| Agriculture |
| ||||
| Colonies | Léon Perrier | ||||
| Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance sociale | Antoine Durafour | ||||
| Pensions | Paul Jourdain | ||||
| |||||
| (← PAINLEVÉ III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (HERRIOT II →) | |||||
GouvernementsPainlevé II etIII (17 avril 1925 - 22 novembre 1925) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous laprésidence de Gaston Doumergue | |||||
| Guerre | Paul Painlevé Président du Conseil | ||||
| Justice | |||||
| Affaires étrangères | Aristide Briand | ||||
| Intérieur | Abraham Schrameck | ||||
| Finances | |||||
| Marine | Émile Borel | ||||
| Instruction publique et Beaux-Arts | |||||
| Travaux publics | |||||
| Commerce et Industrie | |||||
| Agriculture | Jean Durand | ||||
| Colonies | |||||
| Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance sociale | Antoine Durafour | ||||
| Pensions | Louis Antériou | ||||
| Budget | Georges Bonnet | ||||
| |||||
| (← HERRIOT I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BRIAND VIII →) | |||||
Gouvernement Herriot I (14 juin 1924 - 10 avril 1925) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous laprésidence de Gaston Doumergue | |||||
| Affaires étrangères | Édouard Herriot | Édouard Herriot Président du Conseil | |||
| Justice | René Renoult | ||||
| Intérieur | Camille Chautemps | ||||
| Finances | |||||
| Guerre | Charles Nollet | ||||
| Marine | Jacques-Louis Dumesnil | ||||
| Instruction publique et Beaux-Arts | François Albert | ||||
| Travaux publics | Victor Peytral | ||||
| Commerce et Industrie | Eugène Raynaldy | ||||
| Agriculture | Henri Queuille | ||||
| Colonies | Édouard Daladier | ||||
| Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance sociale | Justin Godart | ||||
| Pensions | Édouard Bovier-Lapierre | ||||
| Régions libérées | Victor Dalbiez | ||||
| |||||
| (← FRANCOIS-MARSAL) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PAINLEVÉ II →) | |||||
Gouvernement Painlevé I (12 septembre 1917 - 16 novembre 1917) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence deRaymond Poincaré | |||||
| Guerre | Paul Painlevé | Paul Painlevé Président du Conseil | |||
| Justice | Raoul Péret | ||||
| Affaires étrangères | |||||
| Intérieur | Théodore Steeg | ||||
| Finances | Louis-Lucien Klotz | ||||
| Marine | Charles Chaumet | ||||
| Instruction publique et Beaux-Arts | Daniel Vincent | ||||
| Travaux publics et Transports | Albert-André Claveille | ||||
| Ravitaillement | Maurice Long | ||||
| Commerce, Industrie et PTT | Étienne Clémentel | ||||
| Agriculture | Fernand David | ||||
| Colonies | René Besnard | ||||
| Travail et Prévoyance sociale | André Renard | ||||
| Armement et Fabrications de guerre | Louis Loucheur | ||||
| Ministres d'État | |||||
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| (← RIBOT V) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CLEMENCEAU II →) | |||||
Gouvernement Ribot V (20 mars 1917 - 7 septembre 1917) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence deRaymond Poincaré | |||||
| Affaires étrangères | Alexandre Ribot | Alexandre Ribot Président du Conseil | |||
| Guerre | Paul Painlevé | ||||
| Instruction publique et Beaux-Arts | Théodore Steeg | ||||
| Intérieur | |||||
| Justice | René Viviani | ||||
| Agriculture | Fernand David | ||||
| Marine | |||||
| Commerce, Industrie et PTT | Étienne Clémentel | ||||
| Finances | Joseph Thierry | ||||
| Travaux publics et Transports | Georges Desplas | ||||
| Colonies | André Maginot | ||||
| Travail et Prévoyance sociale | Léon Bourgeois | ||||
| Armement et Fabrications de guerre | Albert Thomas | ||||
| Ravitaillement général et des Transports maritimes | Maurice Viollette | ||||
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| (← BRIAND VI) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PAINLEVÉ I →) | |||||
Gouvernement Barthou (22 mars 1913 - 2 décembre 1913) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence deRaymond Poincaré | |||||
| Affaires étrangères | Stephen Pichon | Louis Barthou Président du Conseil | |||
| Guerre | Eugène Étienne | ||||
| Instruction publique et Beaux-Arts | Louis Barthou | ||||
| Intérieur | Louis-Lucien Klotz | ||||
| Justice | Antony Ratier | ||||
| Marine | Pierre Baudin | ||||
| Agriculture | Étienne Clémentel | ||||
| Finances | Charles Dumont | ||||
| Travaux publics | Joseph Thierry | ||||
| Commerce etPTT | Alfred Massé | ||||
| Colonies | Jean Morel | ||||
| Travail et Prévoyance sociale | Henry Chéron | ||||
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| (← BRIAND IV) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DOUMERGUE I →) | |||||