À l'époque romaine, elle est appeléePhiladelphia et apparaît dans laBible sous le nom deRabbath Ammon. Elle est d'ailleurs l'une des plus vieilles villes du monde à être toujours habitée[3].Avec plus de 4 millions d'habitants en 2016, elle est la plus grande ville de Jordanie, constituant le centre administratif et économique du pays[réf. nécessaire].
Amman se trouve dans une zone vallonnée au Nord-Ouest de la Jordanie. La ville était à l'origine bâtie sur sept collines (ce qui lui a valu le surnom deRome du Moyen-Orient), mais elle s'étend maintenant sur19 collines (chacune connue sous le nom « jabal » ou montagne). Les principaux quartiers d'Amman tirent leur nom des collines sur les pentes desquelles ils s'adossent.
En 324apr. J.-C., lechristianisme devient la religion de l'Empire et Philadelphia le siège d'un évêché pendant le début de l'èrebyzantine. Une des églises de cette période existe toujours dans la citadelle.
Amman est détruite par plusieurs tremblements de terre et catastrophes naturelles, et reste un petit village et un tas de ruines, dans lepachalik de Damas (1517-1864) puis levilayet de Syrie (1865-1918), dont le centre administratif local estAs-Salt (Saltus).
Amman est prise par les Britanniques en septembre 1918 lors de labataille d'Amman ; elle remplaceSalt comme siège administratif. En 1921,AbdallahIer la choisit comme capitale de son État nouvellement créé, l'émirat de Transjordanie, devenu plus tard le royaumehachémite de Jordanie. Amman reste une petite ville jusqu'en 1948, quand la population augmente considérablement à cause de l'afflux de réfugiéspalestiniens venant de ce qui est aujourd'huiIsraël. Amman se développa rapidement à partir de 1952 sous le règne de deux rois hachémites,Hussein etAbdallah II.
La population de la ville continue d'augmenter à un rythme irrégulier, au fil des différentes immigrations de populations fuyant les guerres ou les territoires occupés (Palestiniens, Syriens, Irakiens, Koweïtiens).
Depuis 2010, Amman présente son propre Festival de l’Image à l'initiative de l’Institut Français de Jordanie (IFJ), en partenariat avec la Municipalité du Grand Amman, la galerie Darat Al Tasweer. En 2013, lesRencontres d’Arles se joignent aux partenaires[11].
Amman constitue un pôle journalistique important pour les reporters cherchant à couvrir les événements régionaux. De nombreux journaux et chaînes télévisées jordaniennes y sont situées, en particulier laSociété radiodiffusion-télévision jordanienne.
La ville est également un point d'entrée majeur pour les journalistes arrivant au Moyen-Orient dans le but de diffuser des informations concernant l'Irak ou lesTerritoires palestiniens par exemple.
Le tourisme à Amman se concentre sur les quartiers anciens du centre-ville, qui se trouvent autour du vieuxsouk (un marché très animé) et de la mosquée du roi Hussein, la plus ancienne de la ville.
Les constructions sur la colline de la citadelle d'Amman, connue sous le nomJabal al-Qal'a[12], datent des époques romaine et byzantine, avec des ajouts ultérieurs des débuts de l'ère de l'Islam. Des fouilles dans les zones nord et est de la citadelle ont mis au jour des restes pouvant remonter à l'âge de bronze. La citadelle abrite aussi le temple d'Hercule qui aurait été construit sous le règne de l'empereur romainMarc-Aurèle.
Derrière l'emplacement de l'ancien forum se trouve lethéâtre romain, le plus grand de Jordanie, avec 6 000 places. Il aurait été construit entre 138 et 161apr. J.-C. par l'empereurAntonin le Pieux ; il s'adosse au flanc d'une colline et est toujours utilisé pour des spectacles.
En 1161, la forteresse a été occupée par lescroisés qui lui donnaient le nom d'Ahamant. Elle devient le domaine desTempliers pour quelques années après1166[13].