Portrait en médaillon d'Ambroise Paré, portant l'aphorisme deVirgile :Labor improbus omnia vincit. Gravure extraite deDeux livres de chirurgie, de la génération de l'homme, & manière d'extraire les enfans hors du ventre de la mère chez André Wechel (Paris), 1573.
Chirurgien duroi et des champs de bataille, Ambroise Paré, a été considéré comme « le père et réformateur de la chirurgie française[2]. Inventeur de nombreux instruments, il participe à l’amélioration et à la diffusion d’une technique de cautérisation révolutionnaire. L'utilisation généralisée desarmes à feu confronte les chirurgiens à des plaies d'un nouveau genre,cautérisées au fer rouge ou à l’huile bouillante avec le risque de tuer le blessé. Manquant d'huile bouillante, Paré utilise un pansement froid sous la forme d'un emplâtre « digestif » afin que la plaie suppure puis cicatrise. On attribue à Ambroise Paré la mise au point de laligature desartères, même si la paternité de cette technique lui est contestée[3]. Il la substitue à lacautérisation dans le traitement des amputations.
« Je le pansay, Dieu le guarist » : cette phrase modeste de Paré est souvent citée pour résumer sa philosophie (citation enmoyen français signifiant : « Je le pansai, Dieu le guérit. »)[4],[5].
La vie d'Ambroise Paré n'est principalement connue qu'à partir de ce qu'il en dit lui-même. La première biographie sérieuse est celle deJoseph-François Malgaigne (1806-1865) publiée en 1840[6].
En 1884, le médecin historien Le Paulmier[8] accède à de nouvelles sources (archives détenues par les descendants de Paré, auchâteau de Paley près deNemours ;archives nationales à Paris). Plusieurs points, auparavant douteux, ont pu être éclaircis[7].
En 1986, dansAmbroise Paré, chirurgien de quatre rois de France, Paule Dumaître signale quelques nouveaux documents touchant à la vie privée d'Ambroise Paré[7].
Son père, agriculteur et fabricant de coffres[10], a quatre enfants : Jean, barbier-chirurgien àVitré, enBretagne ; un deuxième garçon[11] qui s’établit aussi comme coffretier àParis, rue de la Huchette ; Anne, qui épouseClaude Viart, chirurgien juré à Paris (morte le) et Ambroise.
Ambroise Paré se marie deux fois. En 1541, il épouse Jeanne Mazelin, fille de Jean Mazelin, barbier puis valet du chancelierAntoine Duprat. Devenu veuf en novembre 1573, il se remarie trois mois après, à l'âge de 63 ans, avec Jacqueline Rousselet 19 ans, fille de Jacques Rousselet chevaucheur des écuries du roi et bourgeois de Paris[12].
Il est né au Bourg-Hersent, en Mayenne, près deLaval et d'Avesnières, probablement en1510[13].
L'instruction d'Ambroise est confiée à un chapelain qui se dédommage de l'extrême modicité de la pension en faisant de son élève son domestique au lieu de lui enseigner le latin[14]. Ambroise Paré, qui ignore toute sa vie le grec et le latin, quitte cette place sans avenir et entre comme marmiton chez le comte de Laval. Son sérieux, son intelligence et son adresse sont remarqués ; le barbier du comte le prend pour apprenti. Il coupe le poil, arrange les perruques et va ici et là panser les ulcères. Il devient ensuite aide-soignant d'un barbier d'Angers[15] puis travaille àVitré avec son frère Jean, lui aussi chirurgien-barbier[16].
En1529, il entre comme compagnon chirurgien à l'Hôtel-Dieu et déclare :« Ce n'est rien de feuilleter les livres, de gazouiller, de caqueter en chaire de la chirurgie, si la main ne met en usage ce que la raison ordonne. » Durant trois années, Paré côtoie« tout ce qui peut être d'altération et maladies au corps humain ». Il observe malades et cadavres et enrichit son savoir anatomique. À la fin de ses études, il choisit, sans doute pour des raisons financières, de s'attacher au service du baronRené de Montjean,lieutenant-général d'infanterie. Il devient maître barbier-chirurgien en1536[17].
C'est en accompagnant lelieutenant-général qu'il connaît le baptême du feu en1537 à labataille du Pas de Suse (huitième guerre d'Italie). Il y pratique la première désarticulation du coude[18],[19] et découvre que la poudre desarquebuses n'empoisonne pas les blessures comme on le croyait[20]. Il assiste à des scènes atroces et tente avec succès d'adoucir les méthodes de guérison trop brutales qui consistent, par exemple, à cautériser les plaies à l'huile bouillante[21]. À la mort de Montjean, Ambroise Paré est de retour àParis. Il se marie le avec Jeanne Mazelin àSaint-André-des-Arts (elle meurt et est inhumée en laditeéglise, le, en lui laissant la garde de leur fille âgée de treize ans, Catherine, et celle de leur nièce de dix-neuf ans, Jeanne Paré). Il entre alors une première fois au service deRené de Rohan[22].
En 1542, il assiste ausiège de Perpignan, alors villeespagnole. Les tentatives deRenéIer de Rohan pour reprendre la ville échouent ; Paré continue d'élaborer de nouvelles techniques chirurgicales. Lemaréchalde Brissac ayant reçu une balle dans l'épaule, il a l'idée de replacer le blessé dans la position initiale au moment de l'impact pour révéler l'emplacement de la balle perdue et ainsi permettre au chirurgien du Dauphin Nicole Lavernault de l'extraire[23].
En 1544, il assiste ausiège de Boulogne où la tradition lui prête l’opération remarquablement réussie deFrançois de Lorraine, duc de Guise, grièvement blessé par un coup de lance au visage[25].
La campagne achevée, il rédige le récit de ses voyages qu'il souhaite faire paraître en français. Il lui faut le soutien du roi face à la faculté de médecine pour voir aboutir son projet ; en 1545, il publiela Méthode de traiter les plaies faites par les arquebuts et autres bastons à feu, et celles qui sont faites par la poudre à canon puis unTraité sur l'accouchement et l'anatomie.
Au siège deDamvillers, il doit amputer l'un des gentilshommes de l'armée du comte de Rohan. Plutôt que d'appliquer le fer rouge pour éviter l'hémorragie, il tente sa nouvelle méthode et ligature les artères du blessé qui se rétablira. À la mort de Rohan, tué près deNancy, Paré entre au service d'Antoine de Bourbon, roi deNavarre, puis à celui deHenriII de France, qui l'admit au nombre de ses chirurgiens ordinaires aux côtés de Nicolas Lavernot,Jean d'Amboise et Jean Fromager. Désormais, la carrière de Paré sera intimement liée au destin des souverains de son pays. Il participa à plusieurs campagnes militaires aux côtés du roi.
En 1557, au siège de Saint-Quentin en Picardie, il note que les asticots d'une certaine mouche aident à la cicatrisation des plaies de blessés[27][source insuffisante]. L'asticothérapie est développée ou redécouverte à la fin duXXe siècle[28], utile contre les souches nosocomiales de bactéries notamment.
À cette époque, laConfrérie de Saint-Côme, qui regroupait les barbiers-chirurgiens depuis leXIIIe siècle, avait été transformée depuis peu en collège dechirurgie. Les chirurgiens, sous la tutelle des médecins, cherchaient à s'en affranchir ou au moins à la limiter. Par exemple, les dissections et les autopsies étaient effectuées par les chirurgiens, en théorie en présence d'un médecin, seul autorisé à en rédiger le compte-rendu. Paré ayant une grande réputation et le soutien du roi, le collège de Saint-Côme décida de s'adjoindre Paré. C'est ainsi qu'il reçut le bonnet de maître[31] le[32], malgré l'opposition de la faculté de médecine et sa piètre connaissance dulatin, pourtant obligatoire. L'appui du roi a été le plus fort[33].
En1561 et1562, il publie deux autres ouvrages dont sonAnatomie universelle du corps humain. Le, Catherine de Médicis le nomme premier chirurgien du roiCharlesIX. Paré est ensuite renvoyé au secours des armées, d'abord àRouen, puis àDreux et auHavre. Lesguerres de religion opposant catholiques et protestants (huguenots) ont repris de plus belle, ensanglantant le pays pour les trente années à venir. De1564 à1566, Paré accompagne CharlesIX en visite à travers la France, en quête de nouvelles pistes de recherches. En1564, il publieDix livres de la chirurgie : avec le magasin des instrumens nécessaires à icelle, où se trouve le premier usage connu du motbistouri (en faitbistorie, féminin) dans le sens chirurgical[34].
La plus grande innovation est, pour les amputations, deligaturer les artères et de panser la plaie avec un mélange de jaune d'œuf, d'huile rosate et de térébenthine plutôt que decautériser avec de l'huile bouillante. Il jure de ne plus brûler aussi cruellement les pauvres blessés.La légende raconte qu'eut lieu entre CharlesIX et Ambroise Paré cet échange verbal :
« — J'espère bien que tu vas mieux soigner les rois que les pauvres ? — Non Sire, c'est impossible. — Et pourquoi ? — Parce que je soigne les pauvres comme des rois[35]. »
Veuf en1573 de Jeanne Mazelin, il se remarie le avec Jacqueline Rousselet[36] et aura six autres enfants, le dernier à 73 ans. Un de ses petits-fils estFrançois Hédelin. Couronné en1574,HenriIII de France garde Paré, auprès de lui, en tant que premier chirurgien.
À l’appui de la thèse catholique, Ambroise Paré est resté attaché àAntoine de Bourbon après sa conversion au catholicisme[38] et a continué à mener une vie liturgique catholique lors des baptêmes, mariages et enterrements dans sa famille[37]. Ces faits incontestables sont considérés comme compatibles avec l'adhésion à la foi réformée puisque d’une part, il aurait été difficile à un chirurgien tel que Paré de changer brutalement de service sans risquer de perdre son salaire, sa pratique et ses recherches et que, d’autre part, les curés avaient le monopole des actes d’état-civil. Dans une ville de Paris gagnée àla Ligue, il aurait été suicidaire de se mettre en avant comme protestant, par là même de risquer sa vie et de perdre toute inscription légale, d’autant plus que les édits de et 1567 avaient expressément prévu que les protestants seraient enterrés dans les cimetières catholiques[44]. Jean-Pierre Poirier note de même qu'un document, mis en lumière par Paule Dumaître, attestant le catholicisme de Paré en faveur de son petit-fils pourrait être une attestation de complaisance[45].
Ambroise Paré reçut de grandes funérailles à l'Église Saint-André-des-Arts où il fut inhumé. Sa tombe existait encore en 1790, mais on ignore si elle fut détruite lors des profanations révolutionnaires ou après la vente et la destruction de l'église en 1807. On suppose que la tombe, qui comportait sa statue en terre cuite, aurait été installée plus tard à l'église de la Charitérue des Saints-Pères qui fut détruite à la Révolution.
Charles IX, blessé au bras, il accepte le traitement chirurgical proposé par Ambroise Paré plutôt que les saignées recommandées par les médecins royaux. Reconnaissant, il le protégea pendant la nuit de laSaint Barthélemy.
Prothèses de jambes selon Ambroise Paré - 1575.La « main artificielle » d'Ambroise paré.
Ambroise Paré a fait progresser la chirurgie, notamment par la préférence qu'il donna à la ligature des artères sur leur cautérisation après les amputations[48], par la suppression de l'huile bouillante dans le traitement des plaies par armes à feu[49] et par les prothèses qu'il inventa (comme laprothèse palatine) ou perfectionna[50]. Il a également amélioré le traitement de la lithiase urinaire (maladie couramment dite « la pierre »), même si, en cette matière, il a beaucoup emprunté sans le dire àPierre Franco[51].
En anatomie, il cite ses prédécesseurs mais les prend parfois en défaut,Vésale en particulier, et on lui doit des descriptions nouvelles ou améliorées[52].
Selon J.-P. Poirier[53], la principale originalité d'Ambroise Paré est la conception exigeante qu'il eut de sa profession, tant sur le plan technique que sur le plan humain, conception au service de laquelle il sut mettre un véritable génie de la communication, qui l'amena par exemple à publier ses livres en français (il n'écrivait pas le latin mais aurait pu se contenter de publier les traductions latines qui furent faites de ses livres).
Doué pour l'observation, Paré sait mettre en valeur son sens critique en maintes occasions. Par exemple, dans sonTraité des venins (chapitre 44,Du Bezahar), il rapporte que le roiCharles IX lui demanda s'il existait unantidote universel, car on lui avait apporté unbézoard qui possédait cette vertu. Il répondit que non et proposa au roi qu'on en fasse l'essai après avoir empoisonné un condamné à mort. On offrit à un cuisinier, condamné à la pendaison pour avoir volé de l'argenterie, de lui laisser la vie sauve s'il acceptait d'être empoisonné puis soigné avec un contre-poison, à l'aide du bézoard. L'homme accepta. Paré utilisa alors la pierre de bézoard, sans succès puisque le cuisinier mourut sept heures plus tard[54].
Dans le mêmeTraité des venins, il doute de l'utilisation decorne de licorne (chapitre 47 et suivants,Discours de la licorne) comme antidote, en réfutant l'argumentation de ses détracteurs dans les éditions suivantes. Il critique également l'utilisation depoudre de momie contre les contusions dans sonTraité des Contusions, Combustions et Gangrenes (chapitre 7 et suivants,Discours de la Mumie).
Si Paré se montre sévère avec les impostures (faux traitements) et les imposteurs (faux chirurgiens et faux malades), des auteurs ont cependant souligné sa naïveté[55] ou sa crédulité, notamment dans son livre intituléDes monstres et prodiges, où il accueille sans critiques des êtres monstrueux dont plusieurs sont en réalité inexistants.
Michel Jeanneret replace Ambroise Paré dans le contexte d'une Renaissance prolongeant encore le Moyen Âge, un monde qui n'est pas encore celui deGalilée (1564-1642), deNewton (1642-1727) ou encore dePascal (1623-1662)« le silence éternel des espaces infinis ». Paré sait critiquer ce qui relève des hommes, mais il accepte ce qui relève de Dieu. Le monde de Paré est encore un monde clos, fait d'une nature opulente à grouillement permanent, où les animaux exotiques témoignent pour les animaux monstrueux. Paré ne peut douter de la puissance infinie de laCréation divine[56].
Paré n'est plus dans le cadre du symbolisme médiéval : situé à un point de bascule, il cherche une logique sans la trouver,« Véritablement, quant à moi, y perds mon esprit »[56]. La volonté divine se situe au-delà de la raison humaine, et puisqu'à Dieu, rien n'est impossible, Paré ne prétend plus distinguer le vrai du faux. Il se situe dans un double aveu d'étonnement et d'ignorance[57]. Selon Jeanneret :
« Depuis que les grandes découvertes ont remodelé la terre et révélé de nouvelles espèces, de nouvelles races, de nouvelles croyances, on ne peut raisonnablement que se tenir disponible au surgissement des possibles (...) Faire le plein de tous les possibles, moissonner large et risquer des erreurs plutôt que manquer quoi que ce soit »[58].
Ambroise Paré suspend ses voyages pour se consacrer à la rédaction de ses ouvrages. Autodidacte ne sachant ni legrec ni lelatin, il publia à dessein ses ouvrages en français, avec les encouragements de la cour et de ses illustres contemporains, dontPierre de Ronsard. Ce dernier lui adressa deux poèmes, placés en tête du volume de ses œuvres en 1575.« Je n'ai voulu escrire en autre langaige que le vulgaire de nostre nation, ne voulant estre de ces curieux, et par trop supersticieux, qui veulent cabaliser les arts et les serrer soubs les loix de quelque langue particulière », explique Paré dans sonavis au lecteur. Paré n'étant pas docteur, la Faculté de médecine, en la personne de son doyenÉtienne Gourmelen, tenta de s'opposer à la mise en vente du livre, prétextant qu'il contenait des choses abominables, contraires à la bonne morale. L'affaire fut menée devant le Parlement, sans succès et le livre fut distribué et mis en vente sans modifications.
Ses œuvres ont été traduites dans différentes langues. Une version manuscrite en anglais circule parmi les chirurgiens-barbiers de Londres en 1591 ; la première édition imprimée paraît en 1634[59]. Des traductions sont publiées en allemand àFrancfort en 1601 et 1635, en néerlandais àLeyde en 1604,Amsterdam en 1615, 1636, 1649,Haarlem en 1627[60]. La traduction néerlandaise de Carolus Battus, publiée àDordrecht auxProvinces-Unies en 1649, a servi de base auKōigeka-Sōden (1706), premier ouvrage de médecine occidentale traduit en japonais parNarabayashi Chinzan (1648-1711)[61].
Les Œuvres d'Ambroise Paré par Évelyne Berriot-Salvadore, Jean Céard, Guylaine Pineau,4 volumes,Classiques Garnier, 2019.
La maniere de traicter les playes faictes tant par hacquebutes, que par fleches, & les accidentz d'icelles, comme fractures & caries des os, gangrene & mortification, avec les pourtraictz des instrumentz nécessaires pour leur curation. Et la méthode de curer les combustions principalement faictes par la pouldre à canon. Paris, 1551. Réédition en fac-similé, Paris, PUF (Fondation Martin Bodmer), 2007,(ISBN2-13-056457-7).
↑a etbPaule Dumaître, « Des descendants retrouvés d'Ambroise Paré : Sa famille d'hier, sa famille d'aujourd'hui »,Histoire des sciences médicales,vol. 33,no 3,,p. 243-254.(lire en ligne)
↑Les dates données par les sources vont de 1509 à 1517.Pierre de l'Estoile, qui a noté dans son journal la mort de Paré comme survenue le 20 décembre 1590, ajoute qu'il était âge de 80 ans. Voir Louis Vincelet,Ambroise Paré et la religion, communication présentée à la séance du 22 janvier 1968 de laSociété Française d'Histoire de la Médecine,en lignel[PDF].
↑Paré dans un premier temps utilise un pansement digestif tiède puis "perfectionne" son traitement en utilisant del'huile de petits chiens (oleum catellorum) comme pansement suppuratif.
↑Il s'agit d'un titre universitaire (laurea en latin), distinct du titre de maître chirurgien-barbier, obtenu dix-huit années plus tôt, qui était un grade de corporation. Bien qu'un mémoire en latin devait être présenté, ce n'était pas un titre de docteur. Le titre de docteur en médecine était du seul ressort de la faculté de médecine, alors que celui-ci était décerné par le collège Saint-Côme, avec la participation, entre autres, de membres de la faculté de médecine.
↑Brantôme, Discours sur Charles IX, dans « Les vies des hommes illustres et grands capitaines français de son temps » - Tome 4, publié en 1722 à Leyde, discours LXXXVIII « Charles IX ».
↑a etbSully,Économies royales (dites aussiMémoires), cité par Eugène et Émile Haag,La France protestante, t. 8, Paris, 1858,p. 133.[lire en ligne]|
↑Ambroise Paré, La main savante, Gallimard, 2007,p. 171-172
↑M. Huchon, « Ambroise Paré, chirurgien méthodique et huguenot » inAmbroise Paré (1510-1590) : Écriture et pratique de la science à la Renaissance, Actes réunis par É. Berriot-Salvadore, Paris, Champion, 2004,p. 201-227 cité parJean-Pierre Poirier 2005,p. 234
↑Henry Bordier, Rectification à l’errata publié par M. Jal, 1868, in-8o, 15 pages, cité par A. Chéreau, Rectification à l’errata publié par M. Jal, 1868, in-8o, 15 pages
↑Stephen Paget,Ambroise Paré and His Times, 1510–1590, G.P. Putnam's Sons,(lire en ligne),p. 186–187, qui reproduit le récit que Paré fit lui-même de l'expérience et l'apologie qu'il en pésenta contre ses détracteurs.
↑commeMaurice Bariety et Charles Coury,Histoire de la médecine,Fayard,,p. 443.