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Ambroise Croizat

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Pour les articles homonymes, voirCroizat.

Ambroise Croizat
Illustration.
Ambroise Croizat à son bureau au ministère du Travail.
Fonctions
Ministre du Travailet de la Sécurité sociale[a]

(3 mois et 12 jours)
PrésidentVincent Auriol
Président du ConseilPaul Ramadier
GouvernementRamadier I
PrédécesseurDaniel Mayer
SuccesseurRobert Lacoste(intérim)
Daniel Mayer

(1 an et 25 jours)
Président du gouvernementCharles de Gaulle
Félix Gouin
Georges Bidault
GouvernementDe Gaulle II
Gouin
Bidault I
PrédécesseurAlexandre Parodi
SuccesseurDaniel Mayer
Député français

(5 ans, 3 mois et 5 jours)
Élection21 octobre 1945
Réélection2 juin 1946
10 novembre 1946
CirconscriptionSeine(1945-1946)
1re de la Seine(1946-1951)
LégislatureIre Constituante
IIe Constituante
Ire(Quatrième République)
Groupe politiqueCOM
SuccesseurAndré Huraux(1re de la Seine)

(3 ans, 7 mois et 20 jours)
Élection3 mai 1936
Circonscription2e du 14e arrondissement de Paris
LégislatureXVIe(Troisième République)
Groupe politiqueCOM(1936-1939)
GOPF(1939-1940)
PrédécesseurSansimon Graziani
SuccesseurDéchéance du mandat
Biographie
SurnomMinistre des Travailleurs
Date de naissance
Lieu de naissanceNotre-Dame-de-Briançon (Savoie,France)
Date de décès (à 50 ans)
Lieu de décèsSuresnes (Seine,France)
Nature du décèsCancer du poumon
SépultureCimetière du Père-Lachaise
NationalitéFrançaise
Parti politiqueSFIO(1918-1920)
SFIC(1920-1921)
PC-SFIC(1921-1943)
PCF(1943-1951)
SyndicatCGT
CGTU
PèreAntoine Croizat
MèreLouise Jeannette Piccino
EnfantsRoger Croizat
Liliane Caillaud Croizat
ProfessionAjusteur-outilleur
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Ambroise Croizat, né le àNotre-Dame-de-Briançon (Savoie)[1] et mort le àSuresnes (Hauts-de-Seine), est unsyndicaliste ethomme politiquefrançais, membre duParti communiste français (PCF) et un des fondateurs de laSécurité sociale.

Ouvrierajusteur-outilleur travaillant en usine depuis ses 13 ans, il devient en 1928 secrétaire général de lafédération des travailleurs de la métallurgie CGT etdéputé de laSeine sous leFront populaire, et dès lespremières élections sous leGouvernement provisoire de la République française.

En tant queministre du Travail et de la Sécurité sociale de novembre 1945 à décembre 1946 et de janvier à mai 1947, il met en place lerégime général de la sécurité sociale sur le territoire français, en coopération avec le haut fonctionnairePierre Laroque. Il est alors surnommé le« ministre des travailleurs ».

À sa mort en 1951 d'uncancer du poumon, un million de personnes l’accompagnent aucimetière du Père-Lachaise où il est inhumé.

Biographie

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Enfance

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Le père d'Ambroise Croizat, Antoine, est ouvrier[2],[3] et sa mère, Louise Jeannette Piccino, employée dans un tissage de velours. Lui-même travaille en usine dès l'âge de13 ans lorsque son père est appelé sous les drapeaux en 1914. Apprenti métallurgiste, il suit en même temps des cours du soir et devient ouvrierajusteur-outilleur dans la région lyonnaise[4].

Parcours syndical et politique

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En 1917, il s'inscrit auxJeunesses socialistes et adhère auParti socialiste - SFIO en 1918[5]. Il se déclare partisan de l'affiliation de laSection française de l'Internationale ouvrière à l'Internationale communiste. Il anime les grandes grèves de la métallurgie lyonnaise. Ambroise Croizat est considéré commeantimilitariste etanticolonial[5]. Il entre auParti communiste dès sa fondation en 1920 et il est l'un des dirigeants desJeunesses communistes de 1920 à 1928. Il devient permanent du Parti communiste en 1925. En 1926, il suit une formation à Moscou[4]. En 1928[6], il est nommé secrétaire de la Fédérationunitaire des métaux. En 1929 — et jusqu'à sa mort en 1951 — il est membre du comité central, puis membre du bureau de la Fédération de la jeunesse. Il déploie une intense activité militante dans de multiples endroits en France[7]. En 1936, au moment où se réalise l'unité syndicale, il devient secrétaire général de laFédération unique des métallurgistes CGT, qui regroupe alors 20 % des effectifs de laCGT[8].

Auxélections législatives de 1936, il est élu dans la deuxième circonscription du14e arrondissement de laSeine, représentant lequartier de Plaisance[9],[10].

Il est négociateur de la convention de la métallurgie parisienne, rapporteur sur la loi desconventions collectives à la Chambre. Il est également négociateur dans le secteur des grands magasins et membre à la Chambre de la commission sur les armements[11].

Membre duGroupe ouvrier et paysan constitué légalement en remplacement du groupe parlementaire communiste dissous[12],[13] et rassemblant la majorité des députés communistes qui avaient approuvé lePacte germano-soviétique, il est arrêté dans la nuit du 7 au[14], déchu de son mandat le et condamné le par le3e tribunal militaire de Paris à 5 ans de prison, 4 000 francs d'amende et 5 ans de privation de ses droits civiques et politiques[15],[16]. Ayant transité par 14 prisons, il finit par être transféré en au bagne deMaison Carrée, dans la banlieue d'Alger.

Fondation de la sécurité sociale

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Article connexe :Sécurité sociale (France).

Libéré le, trois mois après ledébarquement allié en Afrique du Nord, il est nommé par la CGT clandestine à la commission consultative du gouvernement provisoire d'Alger. Au titre de la CGT, à partir de, il siège à l'Assemblée consultative provisoire et participe à ses délibérations, notamment au sein de la Commission du travail et des affaires sociales, dont il devient le président[9]. À laLibération, il est élu membre des deux Assemblées constituantes (scrutins du et du) puis de l'Assemblée nationale de1946 à1951.

Ambroise Croizat est nomméministre du Travail du 21 novembre 1945 au 26 janvier 1946 parde Gaulle, président du gouvernement provisoire de la République. Il est à nouveau nommé ministre du Travail et de laSécurité sociale du au (gouvernementsGouin etBidault) puis du au (gouvernement Ramadier, fin de la participation communiste au gouvernement).Pierre Roland-Lévy est son chef de cabinet. Dans son premier discours en tant que ministre à l’Assemblée, le 3 décembre 1945, Croizat affirme la priorité, pour legouvernement, que doivent constituer la Sécurité sociale et la retraite des vieux travailleurs :« Il faut en finir avec la souffrance, l’indignité et l’exclusion. Désormais, nous mettrons l’homme à l’abri du besoin. Nous ferons de la retraite non plus une antichambre de la mort mais une nouvelle étape de la vie[17]. »

Il est chargé d'organiser laSécurité sociale (assurance maladie,retraites,allocations familiales), en application des ordonnances des 4 et 19 octobre 1945 émanant du programme duConseil national de la Résistance[18],[19], et en subversion de certaines lois promulguées par lerégime de Vichy[20], notamment en matière de retraites. S'appuyant sur le travail de son prédécesseurAlexandre Parodi, bénéficiant des compétences techniques dePierre Laroque, Croizat impulse la création du régime général de Sécurité sociale qui sera mis en œuvre par les militants de la CGT[21]. Sous son ministère, les allocations familiales sont doublées, puis il augmente de 50 % la rémunération des heures supplémentaires et supprime l’abattement de 10 % sur les salaires féminins[17]. II contribue à l'amélioration dudroit du travail français en renforçant lescomités d'entreprise, il organise et généralise lamédecine du travail, réglemente lesheures supplémentaires et crée lestatut des mineurs[7].

Il met en place unrégime général de couverture sociale qui non seulementmutualise une part importante de la valeur produite par le travail, mais qui en confie aussi lagestion aux travailleurs eux-mêmes. Croizat n’invente pas la sécurité sociale, dont les éléments existent déjà ; il rassemble en une seule caisse toutes les formes antérieures d’assurance sociale et finance l’ensemble par unecotisation interprofessionnelle à taux unique. Ainsi, les allocations familiales, l’assurance-maladie, les retraites et la couverture des accidents du travail ne dépendent ni de l’Etat ni du patronat, mais d’une caisse gérée par desreprésentants syndicaux. Selon l’estimation de l’Assemblée consultative provisoire en août 1945, le régime généralsocialise dès le départ le tiers de la masse totale des salaires. Avec Pierre Laroque, il supervise l’installation du nouveau système unifié en lieu et place du préexistant millefeuille de couvertures par profession, par branche, par catégorie de salariés, par type de risque, auxquelles s’ajoutaient les mutuelles et les caisses syndicales et patronales[22].

Vie personnelle

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Ambroise Croizat épouse tout d'abord Germaine Marie Girod (1902-1977), dont il divorce pour épouser en secondes noces le, à Bagneux, Denise Mettetal (1912-1972). Il a une fille naturelle, Liliane Caillaud Croizat (1936-2018)reconnue le[3].

Un fils issu de son premier mariage, Roger, électricien, meurt d’un accident de chantier EDF, électrocuté lors d’une intervention sur une ligne à haute tension, en juillet 1950[23].

Mort

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Tombe d'Ambroise Croizat au Père-Lachaise.

Il meurt d'un cancer du poumon à 50 ans le 11 février 1951 à l'hôpital Foch de Suresnes[24]. Le Parti communiste lui fait de grandioses funérailles : son corps est exposé à la Maison des métallurgistes (aujourd'huiMaison des métallos) puis au siège de la CGT ; un million de personnes endeuillées (chiffre gonflé d'après certains historiens[4]) l’accompagnent aucimetière du Père-Lachaise où il est inhumé[25],[7],[26],[27]. Pourtant, d'aprèsBernard Friot et Christine Jackse, l'histoire officielle décidera ensuite de l'ignorer[22].

Contributions

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Surnommé le « ministre des travailleurs », le nom d'Ambroise Croizat reste attaché aux grandes lois relatives au régime général de laSécurité sociale : chargé de son organisation (contre le système capitaliste de sécurité sociale mis en place tout au long duXIXe siècle[28],[29]), organisation administrative des caisses et des élections aux conseils d'administration des caisses et régimes des fonctionnaires.

Son influence s'exerce aussi sur les projets concernant les comités d'entreprise, le statut des délégués du personnel, les conventions collectives, la prévention et la réparation des accidents du travail, le régime des prestations familiales.

« Jamais nous ne tolérerons que soit renié un seul des avantages de la sécurité sociale. Nous défendrons à en mourir et avec la dernière énergie, cette loi humaine et de progrès… »

— Dernier discours d’Ambroise Croizat à la tribune de l’Assemblée nationale, en octobre 1950[30].

Fonctions gouvernementales

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Hommages et postérité

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Plaque au 79rue Daguerre àParis.
Plaque de laplace Ambroise-Croizat,14e arrondissement de Paris.
Biographie dans lastation Porte d'Orléans du métro deParis.

Plaque

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Une plaque commémorative se trouve au 79rue Daguerre (14e arrondissement de Paris), où il a vécu[4].

Voies

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Édifices

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  • ÀAngers, un restaurant universitaire proche de la Faculté de Médecine porte le nom d'Ambroise Croizat[31].
  • ÀAudun-le-Roman, un foyer-résidence pour personnes âgées porte son nom.
  • ÀChambéry, préfecture de son département de naissance (Savoie), un gymnase porte son nom.
  • ÀCharleville-Mézières (Ardennes), une école primaire porte son nom.
  • ÀCherbourg-en-Cotentin, un centre de santé, ouvert en2020, porte son nom, associé à celui deMadeleine Brès.
  • ÀFontenay-sous-Bois, un foyer accueillant un club de retraités porte son nom.
  • ÀGonfreville-l'Orcher, au sein du Pôle Santé a été créé l'espace de prévention Ambroise-Croizat.
  • ÀGrigny, un centre de santé est inauguré le.
  • ÀImphy (Nièvre), une salle appartenant à l'usine de métallurgie Aperam porte son nom.
  • Le lycée deMoûtiers dans lavallée de la Tarentaise, ville proche de son lieu de naissance, porte son nom.
  • ÀNice (Alpes-Maritimes), l'ancien centre de la Sécurité sociale porte son nom.
  • ÀPézenas (Hérault), un centre social porte son nom.
  • ÀSaint-Dizier (Haute-Marne), une résidence autonomie pour personnes âgées porte son nom.
  • ÀSaint-Michel-de-Maurienne (Savoie), une maison de santé portent son nom.
  • ÀSainte-Tulle (Alpes de Haute Provence), la maison du peuple porte son nom.
  • ÀSaint-Vallier (Saône-et-Loire), un stade de football porte son nom.
  • ÀSauveterre-de-Guyenne (Gironde), la maison de santé pluridisciplinaire communale porte son nom.
  • ÀTarnos (Landes), un lycée professionnel porte son nom.
  • ÀVaulx-en-Velin (dans laMétropole de Lyon), son nom a été donné à un groupe scolaire (écoles maternelle et élémentaire) et à une résidence autonomie pour personnes âgées.
  • ÀVénissieux (Rhône), une salle des fêtes porte son nom.
  • ÀVierzon, unEHPAD porte son nom.

Autres

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  • Dans le romanLes Lilas de Saint-Lazare, paru en 1951, l’écrivainPierre Gamarra met en scène Mme Récompense, gardienne d’un immeuble parisien, qui, bien que la politique et la lutte des classes ne soient pas son affaire, se joint en février 1951 au formidable cortège qui, sous une pluie battante, rend un dernier hommage à Ambroise Croizat[22].
  • En 2015,la Poste française a émis untimbre-poste commémoratif de la création du régime général de la Sécurité sociale, illustré des effigies d'Ambroise Croizat[32] et dePierre Laroque.
  • Un film documentaire sur l'histoire de la Sécurité sociale rend notamment un hommage particulier à Ambroise Croizat :La Sociale, réalisé parGilles Perret, sorti en salles en France le.

En politique

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Ambroise Croizat reste une figure de référence pour une grande partie de lagauche en France. En 2021, le journalL'Humanité lance une pétition pour demander son entrée auPanthéon[33],[34] : elle est notamment signée parJean-Luc Mélenchon (président dugroupe La France insoumise à l’Assemblée nationale),Olivier Faure (premier secrétaire du Parti socialiste),Fabien Roussel (secrétaire national duParti communiste français),Julien Bayou (secrétaire national d'Europe Écologie Les Verts),etPhilippe Martinez (secrétaire général de laCGT).

Si à l'occasion du120e anniversaire de la naissance de Croizat, le Parti communiste français« propose d'engager [la France] dans la voie d'un nouvel âge de la Sécurité sociale et de poursuivre ainsi l'œuvre duConseil national de la Résistance et d'Ambroise Croizat »[35], les organisationstrotskistesLutte ouvrière etNPA – Révolutionnaires contestent l'honnêteté du récit tiré de cette œuvre politique, et dénoncent la participation du « ministre des travailleurs » à un gouvernement qui s'est concrètement opposé auxmouvements ouvriers etanticoloniaux[36],[37].

Notes et références

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Notes

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  1. Uniquement du Travail jusqu’au.

Références

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  1. « Acte de naissance n°2 avec mentions de décès et mariage »,Archives départementales de la Savoie,p. 43/207
  2. Adolphe Antoine Croizat (1867-1937), ferblantier, est militant socialiste puis communiste de Lyon. En 1906, il lance la première grève en Savoie. Il gère aussiLe Travail, journal régional du Parti communiste.Voir surhumanite.fr.
  3. a etbJean Marie Mayeur, Arlette Schweitz,Les Parlementaires de la Seine sous la Troisième République,vol. 1.
  4. abc etdBenoît Hopquin, « Qui a créé la Sécurité sociale ? Quatre-vingts ans après, une paternité toujours disputée », surlemonde.fr,(consulté le).
  5. a etb« Gens d'ici : Ambroise Croizat épisode 2 - ici », surici, le média de la vie locale,(consulté le).
  6. On trouve aussi 1927, cf. Michel Etiévent,Ambroise Croizat le bâtisseur de la Sécurité sociale,humanite.fr,1er décembre 2009.
  7. ab etcMichel Étiévent,« Ambroise Croizat, "militant ambulant" »,humanite.fr, le 31 janvier 2001.
  8. Michel Dreyfus,Histoire de la CGT, éditions Compexe, 1995, p. 165 et suivantes.
  9. a etb« Ambroise Croizat (Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly) », surassemblee-nationale.fr.
  10. GeorgesLachapelle,Élections législatives, 26 avril et 3 mai 1936. Résultats officiels / Georges Lachapelle,(lire en ligne),p. 248.
  11. Jean-Pierre Le Crom,Deux siècles de droit du travail : l'histoire par les lois,Éditions de l'Atelier,(lire en ligne),p. 138.
  12. Sa création figure auJournal officiel (Chambre des députés / Modifications aux listes électorales des membres des groupes, JO du 29 septembre 1939).
  13. Jean Maitron, Claude Pennetier, « Notice Croizat Ambroise », surmaitron.fr.
  14. Par application du décret-loi promulgué le et réprimant les activités liées à laTroisième Internationale (cf.« Journal officiel de la République française. Lois et décrets », surGallica,).
  15. Condamnation des ex-députés communistes,Le Matin du 4 avril 1940 p. 1-2,gallica.bnf.fr.
  16. Florimond Bonte,Le Chemin de l'Honneur, 1949, p.346-345.
  17. a etbLeoRosell, « Retraites : quand Macron enterre Croizat une seconde fois », surLe Vent Se Lève,.
  18. Michel Étiévent, « Ambroise Croizat, le bâtisseur du conquis social de 1946. Pierre Laroque, "fondateur" de la Sécurité sociale ? »Accès payant, surL'Humanité,.
  19. « Promulgation de l'ordonnance portant organisation de la Sécurité sociale », surgouvernement.fr(consulté le).
  20. Le Crom,Jean-Pierre,L'avenir des lois de Vichy(OCLC 695236137,lire en ligne).
  21. Bernard Friot,Vaincre Macron, Paris, Éditions La Dispute, 2017,p. 20-32.
  22. ab etcBernard Friot & ChristineJakse, « Une autre histoire de la Sécurité sociale », surLe Monde diplomatique,(consulté le).
  23. Voir sur ftm-cgt.fr..
  24. « M. Ambroise Croizat est mort »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
  25. Michel Etiévent, « Commémoration. Aux obsèques d'Ambroise Croizat, un million de personnes »,l'Humanité,‎(lire en ligne).
  26. « Retraites : défendre l'héritage d'Ambroise Croizat », surAlternatives Economiques,(consulté le).
  27. « Ambroise Croizat, l’ouvrier devenu ministre du Travail »,L'Usine Nouvelle,‎(lire en ligne, consulté le)
  28. Bernard Friot et Mathilde Larrère, « Histoire du mouvement ouvrier », suryoutube.com,.
  29. « Ambroise Croizat, 60 ans après sa mort »,France Inter,.
  30. Michel Etiévent,Ambroise Croizat, ou l'invention sociale.
  31. « CROUS : Resto'U Ambroise Croizat ».
  32. Site phil-ouest, timbre-poste« 70 ans de Sécurité sociale », consulté le 13 févier 2024.
  33. « PÉTITION. Ambroise Croizat mérite d’entrer au Panthéon »[archive], surL'Humanité,(consulté le)
  34. Simon Cherner, « La gauche réclame l'entrée au Panthéon d'Ambroise Croizat, l'un des pères de la Sécurité sociale », surLe Figaro,(consulté le)
  35. « 120e anniversaire la naissance d'Ambroise Croizat : La France a besoin d'un projet nourri de l'ambition du « ministre des travailleurs » », surpcf.fr,(consulté le)
  36. Paul Galois, « Sécurité sociale : mythe et réalité », surLutte ouvrière,(consulté le)
  37. « Ambroise Croizat au Panthéon ? », surConvergences révolutionnaires,(consulté le)

Voir aussi

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Bibliographie

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Radio

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Filmographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Articles connexes :Ministère du Travail ;Ministère des Affaires sociales
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Production industrielleMarcel Paul
Éducation nationaleMarcel-Edmond Naegelen
Transports etTravaux publicsJules Moch
PTTJean Letourneau
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Santé publique et PopulationRobert Prigent
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