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| l'Altier | |
Le barrage deVillefort, sur l'Altier. | |
Cours de l’Altier. | |
| Caractéristiques | |
|---|---|
| Longueur | 39,1 km[1] |
| Bassin | 150 km2[réf. nécessaire] |
| Bassin collecteur | leRhône |
| Débit moyen | 3,47 m3/s (Altier)[2] |
| Régime | pluvialcévenol |
| Cours | |
| Source | en face nord dumont Lozère (1 699 m) |
| · Localisation | Mas-d'Orcières |
| · Altitude | 1 600 m |
| · Coordonnées | 44° 25′ 43″ N, 3° 45′ 05″ E |
| Confluence | leChassezac |
| · Localisation | Pied-de-Borne |
| · Altitude | 322 m |
| · Coordonnées | 44° 28′ 31″ N, 3° 58′ 47″ E |
| Géographie | |
| Pays traversés | |
| département | Lozère |
| Arrondissements | Mende |
| Cantons | Saint-Étienne-du-Valdonnez |
| Régions traversées | Occitanie |
| Sources :SANDRE:« V5040660 »,Géoportail,Banque Hydro | |
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L'Altier est unerivièrefrançaise qui coule dans ledépartement de laLozère, en anciennerégionLanguedoc-Roussillon donc en nouvelle régionOccitanie. Rivière typique du massif desCévennes, c'est unaffluent duChassezac en rive droite, donc un sous-affluent duRhône par l'Ardèche.
De 39 km de longueur[1], l'Altier prend sa source en face nord dumont Lozère (1 699 m), à 1 600 mètres d'altitude, près dusommet de Finiels, sur lacommune deMas-d'Orcières(Lozère). Il rejoint leChassezac àPied-de-Borne, un peu en amont du confluent de laBorne avec leChassezac.
Son bassin versant fait partiellement partie duparc national des Cévennes.
L'Altier coule entièrement dans le département de la Lozère, où il traverse ou longe les sept communes deMas-d'Orcières,Cubières,Altier,Pourcharesses,Villefort,Prévenchères etPied-de-Borne[3].
L'Altier traverse un seulcanton, lecanton de Saint-Étienne-du-Valdonnez, dans l'arrondissement de Mende.
Ses affluents principaux sont le ruisseau de Paillère qui conflue àVillefort en rive droite, et le ruisseau de Pomaret, aussi appelé "la Lozère", qui conflue aux rochettes basses sur la rive gauche.
Le débit de l'Altier a été observé pendant une période de 40 ans (1969-2008), àAltier, localité du département de laLozère, située à près de vingt kilomètres de distance du confluent avec leChassezac[2]. Le bassin versant de la rivière y est de 103 km2, c'est-à-dire plus ou moins les deux tiers de la totalité de ce bassin. L'important débit de son affluent principal appelé « ruisseau de la Paillère » est de ce fait exclu des chiffres qui suivent.
Lemodule de la rivière à Altier est de 3,47 m3/s[2].

L'Altier présente des fluctuations saisonnières de débit assez importantes. Les hautes eaux se déroulent de l'automne au printemps, et portent le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 3,63 et 5,31 m3/s, d'octobre à mai inclus. Cette période comporte deux sommets, le premier en novembre (5,31 m3/s - pluies d'automne), le second en avril et mai (4,77 et 4,74 m3/s - pluies de printemps et fonte des neiges). Les basses eaux ont lieu en été, de fin juin à début septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel atteignant 0,468 m3/s au mois d'août[2].
LeVCN3 peut chuter jusqu'à 0,130 m3/s, en cas de période quinquennale sèche, soit 130 litres par seconde[2].
D'autre part, les crues peuvent être extrêmement importantes. LesQIX 2 et QIX 5 valent respectivement 120 et 220 m3/s. Le QIX 10 vaut 280 m3/s, tandis que le QIX 20 se monte à 340 m3/s. Le QIX 50 est de 410 m3/s[2].
Le débit instantané maximal enregistré à Altier a été de 960 m3/s le, tandis que la valeur journalière maximale était de 190 m3/s le de la même année[2]. En comparant le premier de ces chiffres aux valeurs des différents QIX de la rivière, cette crue était largement supérieure à la crue cinquantennale prévue par le QIX 50, et donc tout à fait exceptionnelle.
Lalame d'eau écoulée dans le bassin de l'Altier est de 1 068 millimètres annuellement, ce qui est très élevé, trois fois supérieur à la moyenne d'ensemble de la France, mais supérieur aussi à l'ensemble du bassin du versant duRhône (670 millimètres/an à Valence). Ledébit spécifique (ou Qsp) atteint dès lors le chiffre très élevé de 33,8 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin[2].
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